Louverture de la pêche à la truite pour le Week End pascal a attité beaucoup de monde autour de l'Etang de la Folie. Par Patrice Leblond (CLP) - 30 mars 2016 à 12:00 -
Une fermeture Inoubliable ! Il est des temps ou la pêche vous semble compliquée et d’autres ou elle vous semble évidente. Tout est réuni pour réussir cette fermeture, un temps de saison, une lune favorable, pas ou peu de vent, des eaux se rafraîchissant, quelques pluies précédant la sortie pour dynamiser la rivière et établir un niveau favorable pour la pêche et un pêcheur réceptif et prêt à profiter pleinement de cette situation. Un bon mois de septembre La saison de la pêche se termine et pour moi l’occasion d’honorer mes derniers clients et d’encadrer mes derniers stages en 1ère catégorie. Les sorties ont été rondement menées et les poissons de sortie nous ont comblés, que cela soit aux appâts naturels, à la mouche ou aux leurres. Rien de plus agréable que de joindre l’enseignement au plaisir de la capture pour le moniteur que je suis. Bien avantagé par ma présence régulière au bord de l’eau et témoin de cette belle activité, il n’en fallait pas plus pour me décider d’en profiter à mon tour. Nous sommes le lundi précédant le we de fermeture, je viens de terminer une journée de stage et il faut dire que le poisson est à la fenêtre depuis le matin, il me reste un peu de temps pour en profiter, donc direction la rivière sans tarder. Le choix du parcours est vite fait, juste choisir la zone qui n’a semble t’il pas été pêchée de la journée. Arrivé sur le coup, montage rapide de ma canne anglaise et de ma ligne aux appâts, placement adéquat, eschage d’un beau ver de terreau et c’est parti ! Comme souvent quand le poisson est en chasse, première dérive et première touche. Un arrêt net qui marquera un ferrage instinctif. Et voilà la première d’une belle série de poissons qui, pour mon bonheur, resteront à table jusqu’au soir. Au total, une bonne dizaine de captures avec pas mal de poissons dépassant largement les 30 centimètres. Un régal ! Même si la fatigue se fait sentir et les douleurs aiguës des efforts répétés de la saison mettent à mal mon corps, il y a des moments qui vous aident à oublier ses gênes. On approche doucement de la fermeture, espérons que le temps libre qu’il me reste pourra me permettre de vivre encore des moments sympas… Ma plus belle fermeture à ce jour ! Il ne reste que 3 jours de pêche avant la fermeture dimanche, la journée de stage de pêche à la mouche de la veille nous a bien réussie. Mon client a capturée une douzaine de truites sur gobages et termine la journée sur un poisson de plus de 40 centimètres, et ce malgré une montée d’eau régulière opacifiant le cours d’eau et un vent constant soufflant avec fortes rafales qui aura fait débouler branches et feuilles tout le long. Des conditions normalement pas géniales, mais l’apport de nombreuses mouches dérivant longuement sur l’eau auront eu l’avantage de changer la donne et de maintenir une belle activité de surface. En soirée, j’apprends que mon client du samedi ne pourra être présent, report étant programmé pour la saison prochaine. Voilà donc 72 heures de liberté à ma disposition pour bien terminer. 72 heures de pur bonheur ! Tout d’abord, après une bonne nuit de sommeil réparatrice, je me levais sans intention première. La saison des cèpes bat son plein et je me laisse tenter par une balade sur quelques coins pour voir s’il est possible de se passer l’envie et en ramasser quelque uns pour pouvoir les goûter. Pas trop de mal à en trouver au vu des articles parus dans les journaux, la pousse est là et des quantités importantes de bolets sont ramassés aux quatre coins du département. 4 kilos plus tard et le plaisir de la cueillette, je rentrais avec l’intention de finir ma journée par un coup de pêche à la mouche. J’arrive au bord de l’eau et déjà les mouches s’envolent au travers de la rivière, les éclosions d’ephemerella ignita et de baetis ont démarré, la partie de pêche s’annonce favorablement. Je choisi de tenter la belle plutôt que de chercher le nombre en venant sur ce cours d’eau. En cette fin de saison, les poissons sont discrets et se méfient de tout ce qui flotte, peut être qu’il faudra d’ailleurs pêcher sous l’eau… La première zone de pêche m’aura gratifié d’une belle capture avec une truite mesurée à 54 centimètres ce qui est au delà de la moyenne de la rivière. Une capture sur gobage qui donne toujours autant de joie et un joli pliage de carbone en plein jus pour un combat indécis. Après ce joli coup de ligne s’en suivit, quelques instants plus tard, une casse sur chandelle sur un coup de pêche en nymphe à vue et deux autres poissons fuyants ma présence. Un bon début, les truites semblent plutôt en position. La deuxième zone, bien que peignée méticuleusement, ne m’aura rien rapporté, certainement qu’elles avaient du être pêchées juste avant. La troisième secteur, je le visiterai au coup du soir. Les petites olives à ailes bleues défilent de manière éparse mais suffisamment pour placer les poissons en surface. D’ailleurs, j’attaquerai rapidement un poisson actif. Placé le long de la berge dans peu d’eau, il gobe en toute discrétion. Difficulté, il se trouve sur mon lancé revers et s’est placé sous des branches basses qui surplombent la rivière d’un petit mètre. Le coup n’est pas facile mais pas impossible. Après avoir réalisé tous les réglages, c’est parti ! Premier lancé et posé sur son museau, extra ! Sans réfléchir, il monte son menton nonchalamment et “clouc”, dans si peu de courant, il faut habituellement retarder le ferrage et s’assurer que le poisson ait bien refermé la bouche et effectué la bascule, mais là, sa réaction a été instantanée, le goût de l’hameçon ou la préhension du nylon ne lui ont pas plu du tout, remous de fuite dans le dixième de seconde qui suivi pour lui et ferrage dans le vide suivi d’un râle pour moi. Ainsi va la pêche, j’aurai pu au moins admirer ce poisson sur son travers dans sa fuite fulgurante, un beau 55+ qui m’aura fait vivre encore un beau moment. Plus en amont, je calerai un poisson et réussirai à prendre une autre belle truite de 50 centimètres. Un bilan honorable pour qui se destine à traquer la belle truite. Journée de samedi Changement de rivière et arrivée au bord de l’eau vers 9h. Il fait frisquet, programme, pêche aux appâts naturels en dérive. Peu de touches sur le premier secteur certainement un peu trop encaissé. Changement de zone pour rejoindre la rivière sur une partie plus ouverte et fonds de galets. Petit coup d’œil pour voir si la grosse du pool dans la retourne est en place et éventuellement la tenter en nymphe à vue, dégun, avec ce niveau bas, les courants ont changé, elle préfère certainement stationner en profondeur dans les nombreux blocs. Continuons aux appâts vivants alors…, premier poste, une veine d’eau rectiligne et peu profonde d’une cinquantaine de mètres de long. Les poissons sont maintenant actifs et le coup se soldera par une demi douzaine de captures et la prise d’un poisson de plus de 40 centimètres suivi d’un de près de 50 centimètres d’une robe magnifique, je décide de le photographier, il est dans l’épuisette posé dans l’eau, mais au moment de le prendre, défait de sa ligne, il s’enfuit sans passer par la case portrait… Tans pis pour le souvenir. Suite de la partie de pêche et après un long moment sans toucher de truite, je réussi à ferrer dans une fosse un autre beau poisson, Un joli combat puis mise à l’épuisette de cette truite de 50. Voilà dans mes mains un vrai lingot d’or, un de ces poissons à la beauté unique qui est capable de rendre dingue chaque pêcheur de truite et qui nous amène à retourner à la pêche encore et encore pour revivre de tels moments. Matinée terminée, je retrouve comme convenu mon père pour partager ensemble la pause déjeuner dans une auberge du coin. Menu champêtre et compte rendu de la matinée, il voit bien que je suis déjà heureux et comblé de ma journée, je sens que ça lui démange et vu que rien ne laisse présager une baisse d’activité, nous sortons de table confiants. Il me laisse choisir la zone de pêche, j’ai ma petite idée, une zone que j’affectionne et qui a rapporté quelques belles captures à mon client de lundi dernier. Sur place, la partie de pêche démarre tranquillement et je touche les premières truites sur l’arrivée. Période de digestion pour moi, toutes ne seront pas piquées par manque de réactivité. Puis vint la première surprise, voilà mon père attelé, la canne cintrée et une masse lourde au bout, un joli poisson qui sonde puissamment. Je le rejoins et sort mon appareil photo. Premiers signes de faiblesse et la masse sort petit à petit des profondeurs après avoir balayé le trou sur une dizaine de mètres. On reconnait alors un saumon atlantique, belle surprise ! Pas fréquent d’en toucher aux appâts naturels en pêchant en dérive, mais le deuxième tout de même en cette année si l’on compte celui touché un mois plus tôt et que j’ai tenu pendant 10 minutes avant rupture. Après un combat bien mené, il est enfin échoué sur un fond de gravier immergé, verdict, un saumon de toute beauté mesuré à 73 centimètres. Photos puis remise à l’eau pour ce joli coup de ligne imprévu. Il faudra un petit moment pour laisser tomber l’euphorie, nous voilà de nouveau en place, 5 minutes passent, je rate une nouvelle truite, râle, tourne la tête et… Mon père de nouveau pendu, la même image que précédemment ! Arf ! Pas de doute, c’en est un second… Même combat un peu plus appuyé cette fois pour réduire le temps de combat, le poisson se laisse bien manœuvrer, il est du même acabit. Le poisson montre ses flancs et au moment de l’échouer, se débat, s’appui sur le fond, sort son tronc de l’eau, secoue la tête et réussi à se libérer. Mon père n’est pas malheureux à la fuite du poisson mais accuse physiquement du bras après deux combats intenses et inattendus en moins de quinze minutes… Quelle émotion ! Je le félicite et je me remets à pêcher en pensant à ces moments incroyables, et puis… A mon tour de me retrouver pendu, encore un ! Plus modeste, je l’amènerai rapidement sur le bord. Un petit castillon d’à peine 60 centimètres qui sera vite relâché. C’est fou ce qui nous arrive ! Dix minutes plus tard et quelques coulées plus bas, un bel arrêt dans la fosse sous plus de 2 mètres d’eau. Ferrage, et comme l’impression d’être accroché au fond sauf que ça se déplace, pas de doute, c’est du sérieux ! Travail appuyé en mettant à contribution le nerf de ma canne Feather Weight de chez Pezon et Michel, elle ne m’a jamais déçu jusque là mais le “client” est tout autre cette fois…Sans nul doute, un saumon bien plus joli, reconnaissable aux coups de tête axés vers le bas qu’il imprime lors du combat. L’action de pointe de ma canne est un atout pour venir à bout de ce spécimen et tenter de le fatiguer. Le voilà enfin sous ma canne, je le fais glisser dans une flaque et le saisis par la queue, YES ! Un magnifique saumon qui accuse 80 centimètres au ruban, splendide !! Photos puis relâche. Inutile de vous dire que nous sommes deux pêcheurs heureux d’avoir connu de tels moments. Nous décidons de laisser tranquille la zone et de remonter en amont histoire de ne pas se retrouver une nouvelle fois pendus à salmo salar vu que nous sommes sur la remontée. Une dizaine de kilomètres plus haut, remis de nos émotions, nous voilà sur un nouveau secteur. Il nous reste une bonne heure avant de rentrer, ce soir l’équipe de France affronte l’Italie pour son entrée en coupe du monde de rugby. Le temps passe mais il y a encore le temps d’en profiter… Le niveau est parfait pour ce poste, pas de raison que l’on ne continue pas à père choisi la tête du coup et moi le cassant plus en aval. Je prends vite une petite truite, puis une autre de 40 centimètres et en suivant me fais traîner 2 secondes par un joli poisson qui se dépique. Les beaux poissons sont de sortie ici aussi… Je m’applique, refait mon montage un peu fatigué des épreuves précédentes, ajuste la plombée, enfile un ver bien mouvant et hop ! Ça dérive bien, et pile poil au moment prévu, la touche. Et encore du lourd, même pas bougé le menton malgré le ferrage sec. J’en reviens pas, je me tourne vers mon père qui n’en revient pas lui non plus et je lui dis “je crois que je tiens le numéro 5”. Invraisemblable !Celui-là, il a de l’espace et démarre sans retenue. Il me fait dévaler sur cinquante mètres pour me montrer son énergie, j’arrive à le suivre, il remonte à sa place initiale, je l’accompagne, jusqu’à prendre le dessus et le ramener à moi. Il abdique, je le saisis, et laisse exploser ma joie ! Quel fish ! Encore un splendide poisson, le plus vaillant de la journée, magnifique ! Mon père filme l’instant, quels moments de partage ! il affiche 75 centimètres, il repart sans faiblesse malgré un combat plus long que précédemment. Il est temps pour moi de laisser pêcher mon père qui s’était arrêté vu le remue ménage et de savourer le moment. On vit un rêve !Fin de la journée et quelle journée ! Si riche en intensité et en magnifiques captures ! Grisant ! Journée de dimanche Ça coince un peu ce matin au lever, mais l’envie de profiter de cette dernière journée est bien présente. Remis doucement de ce samedi extraordinaire, j’essaye de réfléchir à la pêche du jour plutôt que de basculer dans le souvenir de la veille. J’ai ma petite idée sur la zone à prospecter vu les conditions et le niveau. Pas de vent et une eau juste mâchée, encourageant pour réussir une pêche en dérive, vu que ça réussit bien en ce moment ! Pour commencer, je pêche une première veine d’eau qui m’a déjà rapporté de nombreuses captures mais sans succès, juste un petit arrêt furtif mais inférrable. Aie ! Ça sent la pêche compliquée… Deuxième secteur, une belle veine d’eau principale mélangée à d’autres veines qui viennent la croiser et des profondeurs très variantes en raison de la présence de nombreuses banquises de roche mère placées en travers. Un secteur technique mais qui a l’avantage d’offrir de nombreux postes à truites. Sur ce coup habituellement prolifique, j’ajuste mes réglages profondeur + plombée et entame une première dérive, le poste de chasse est situé face à moi, si la place est occupée, je devrai avoir un signal maintenant ! Et le signal se manifesta à l’endroit exact, voilà à quoi sert le retour d’ pour “serrer” la truite et combat de fuite s’en suit, et ce qui devait arriver arriva, cette belle de 50 que j’avais bien négocié et ramené aux abords de mon épuisette trouva la ressource nécessaire pour tenter un dernier rush et sous la pression, ma ligne se brisa. Déjà pendant le combat, je pensais à ma négligence, ne pas avoir refait le montage alors que la ligne avait subi la veille un sérieux test avec le dernier saumon de la journée, et bien mon 12/00 ne résista pas à un deuxième combat appuyé. Toujours apprendre de ses erreurs, et en tenir compte ! Heureusement, le poste plus en aval souvent occupé lui aussi me permit de capturer une fario plus modeste. Suivi plus tard par une truite d’une trentaine et de nouveaux des touches “gratouillis” que je ne pus réussir à ferrer, puis une casse inexpliquée sur ferrage. Et comme souvent sur cette rivière, le poisson ne revient pas une deuxième fois, signe de la complexité pour réussir sur ce cours d’eau où la défiance de la truite est particulièrement élevée. Fin de la matinée. Après manger, mon père passe à la maison, il est en avance sur son timing, pressé de pêcher. Je lui compte ma matinée puis arrive la question “qu’est ce que tu fais cet apm?”. Ben je fais la fermeture bien sûr ! Et nous voilà reparti ensemble. Nous retournerons sur la même rivière que la veille, cette fois plus en amont. Arrivé au bord de l’eau, l’eau est légèrement piquée comme la veille, le niveau est bon, la pêche commence. Nombre de pêcheurs sont passés là vu les traces laissées en berge. Et la pêche s’en ressent, les veines centrales ne donnent rien et les quelques touches et modestes captures, nous les réalisons sur la berge d’en face. Mon père remonte et moi je prends le parcours en descendant. Ce parcours, nous l’avions pêché un mois plus tôt avec réussite. J’avais même touché un poisson énorme estimé à 70 centimètres mais mon 10/00 n’avait pas fait le poids ce jour là face à cette truite gargantuesque. Je lui rappelle la zone où je l’avais piqué, une cinquantaine de mètres en amont de sa position à l’extérieur opposé d’un grand bloc central. Et nous nous séparons. La pêche est difficile pour moi, peu de touches et de que des petits poissons, la descente, bien souvent meilleure en terme de rendement, m’aura déçu et laissé sur ma faim. Entre temps, vu la distance qui nous séparait, j’avais entendu un vague grognement du côté de mon père, je remonte les 300 mètres et retourne auprès de lui. Et arrivé à ces côtés, il me dit “je l’ai touché ta truite, une fois piquée, elle est revenu sur moi comme un train, deux chandelles et décrochée ! Elle est énorme !”. Résultat, famille Armand 0 – Truite de 70 2. On gagne pas à tous les coups ! On décide de changer de zone vu que le secteur a été bien piétiné. Mais avant ça, je suis tenté par mettre un petit coup de ligne autour de ce gros bloc si prometteur. Je passe bien mais rien, puis je me place deux mètres plus haut, allonge la distance, passage au ras des blocs opposés et arrêt. Je réagis et de nouveau un lourd poisson de piqué, quelques gros coups de tête s’en suivent. J’appelle mon père qui est en train de plier “tu ne vas pas me croire mais je crois que j’ai encore attelé un saumon…”. Bien maintenue sous la canne, je le ramène à moi assez facilement, et lors du passage en hauteur sur une roche plus claire posée au fond, je vois mon saumon modeste accompagné d’un autre plus gros en profondeur, c’est fou ! En plus de toucher des belles truites, nous voilà abonnés aux saumons, incroyable, le rêve continue ! Une nouvelle prise autour des 67/68 centimètres qui retournera dans son élément. Nouvelle zone de pêche, nouvelle histoire. Le coup est assez difficile à pêcher vu la profondeur et un courant de fond qui “souffle” notre ligne. Pas évident de bien passer mais sur ces postes, si le pêcheur arrive à comprendre la coulée et à adapter son montage, les poissons qui sont au fond sont souvent jolis et coopératifs, reste la difficulté et le temps pour tout mettre en oeuvre et réaliser le bon passage. Mon père préfèrera l’aval avec une zone plus favorable et où le courant tord moins la ligne. Je touche vite une petite truite, puis en rate une autre et enfin en capture une jolie. Mon père idem. Puis jaillit un “oh oh”, je tourne le regard vers mon père, et bien voila t’il pas qu’il est de nouveau aux prises avec un salmo-salar. Celui-ci sonde, remonte puissamment et…, se décroche en surface après quelques minutes de combat, encore un beau spécimen estimé à plus de 70 centimètres. Vraiment un truc de dingue, c’est étrange cette impression que où que nous allions, nous aurons affaire aux salmo-salar. Pour cette dernière de la saison, mon père qui aime bien manger de temps en temps son poisson, décide de remonter faire les courants peu profonds situés en amont du pool et tenter d’attraper quelques truites pour le dîner. Au moins là, presque sûr de ne pas tomber sur le roi des gaves. Pour ma part, je continue de peigner la fosse, le courant d’entrée mérite ma visite d’ vois que ça se passe bien pour mon père placé dans les rapes deux cent mètres plus haut, il tient une jolie truite à la vue des éclaboussures qu’elle génère lors du combat. Celle-là ne finira pas dans son panier puisqu’elle se mon tour de voir si le coup de l’arrivée peut être payant. Première coulée et première prise, une truite d’une vingtaine. Deuxième coulée et nouvelle touche, un poisson plus joli à la robe sombre parsemée de gros points noirs, belle élégance pour cette truite. Troisième coulée et une décroche d’un poisson semble t’il assez joli vu le départ. Puis une autre touche plus subtile et un poisson que je ne réussirai pas à prendre au final ; je me laisse glisser vers l’aval pour bien couvrir le poste en Y, réunion de deux courants à l’entrée de la fosse. Une branche est bloquée sous un roc et rend le passage dangereux mais je tente quand même. Posé ok, coulée ok, présentation ok et touche ! Piqué ! Et de nouveau du lourd, un poisson qui sonde et se rapproche de l’embâcle, je tente le tout pour le tout et essaye de le bloquer puis de le désaxer pour éviter la casse. Je sens que le fil est en limite de rupture mais ça tient, il abdique et se tourne pour descendre dans la fosse, là j’aurai le dessus pour le manœuvrer plus en douceur, pas de doute, voilà un énième saumon. Je réussi à l’échouer après un combat que je croyais perdu, belle satisfaction, il est superbe et, à la vue de sa robe plus rougeoyante, a séjourné plus longtemps dans la rivière que ses congénères fraîchement remontés. Je sors l’appareil photo pour immortaliser le moment et le relâche, encore un bon 70 je présume. Le pêcheur au Tenkara situé en face et qui a assisté à la scène me félicite en m’applaudissant. Je le remercie en lui faisant journée est encore bien remplie en événements, tout autant que la veille je dirai. Je décide de lever le pied et de laisser tranquille les poissons du pool. Il reste un peu de temps avant l’heure de fin programmée avec mon paternel, je descends vers la voiture et sur le retour, constate que les truites commencent à moucher. Mon fouet n’aura pas fait le déplacement pour rien, je finirai cette journée par quelques lancés et deux petites truites de plus capturées. J’ai bien repéré des poissons plus gros et actifs mais il est temps de les laisser tranquille, je sors de l’eau, clap de fin, il est temps de fermer » pour cette saison et d’aller se reposer. Je retrouve mon père au point de rendez-vous fixé en amont. Lui aussi semble comblé et rassasié, il a capturé de nombreuses truites et en a gardé 4 truites pour finir qu’il mangera ce soir avec ma mère, comme pour honorer et fêter cette fermeture. Nous faisons le compte, au-delà des nombreuses truites touchées, au total sur les deux après-midi passées ensemble, nous aurons touché 8 saumons en recherchant la truite surréaliste ! Les chutes de pluie des jours précédents, les montées d’eau qui s’en suivirent et le rafraîchissement associé auront certainement contribué à faire bouger les saumons dans leur migration vers les zones de frayères. Maintenant, espérons que l’épisode de reproduction à venir se passe au mieux pour eux et les truites, sans connaître de crues exceptionnelles comme on en observent malheureusement trop régulièrement ces dernières années… Voilà le récit de cette fermeture hors du commun, des journées bénies des dieux et une fermeture en fanfare ! Vu son lot d’émotions, de quoi attendre patiemment la saison prochaine… Au plaisir de vous croiser. Lionel ARMAND
Lorsde la recherche d’appâts de pêche de surface près de chez moi, il peut y avoir des règles pour la pose de pièges à ménés, des types de filets ou même des exigences de permis supplémentaires. De plus, pour éviter la propagation d’espèces envahissantes, ne lâchez jamais d’appâts aquatiques à différents endroits. Pêche à la truite. L'amicale du Vieux-Moulin organise ses deux journées de pêche à la truite samedi 28 et dimanche 29 juin dans le ruisseau des Granges, à hauteur du bief. Ouverture de 9 h à 18 h avec coupure pour le déjeuner de 12 h à 14 h. Pour cette animation, deux cents kilos de poisson venu du Morvan seront déversés dans le ruisseau sur les deux jours. Possibilité est offerte de prendre le repas sur place. Menu complet pour 12 €. Tarifs de pêche 12 € la journée, 20 € les deux jours. Buvette et restauration rapide sur place.
Moninitiation de la pêche de la truite à la mouche pour l’anecdote, je l’ai eue avec un grand homme : Aimé Devaux dit « Mémé » de Champagnole dans le Jura. Une énorme chance du haut de mes 16 ans, pour laquelle je n’aurais, à l’époque, jamais mesurée ce que cela pouvait représenter pour moi, ni la connaissance du fameux montage avancé de ses superbes
De 7 heures du matin samedi à 7 heures du matin dimanche, les pêcheurs amateurs pourront participer à un marathon de pêche à la truite dans l'étang à mouches, à Planquery. Par Rédaction Le Bessin Publié le 24 Août 18 à 1203 Ce week-end, les participants pourront pêcher pendant 24 heures. ©La Renaissance Le BessinVingt-quatre heures à pêcher, le défi est le dernier de la saison. Devant le succès des 24 heures de pêche de l’été 2017, les propriétaires des étangs de Planquery, Laurent Thiry et Ghislaine Gouley, ont décidé d’organiser deux événements de ce type cette de l’étang à mouches, l’un des cinq étangs de Planquery, les pêcheurs pourront planter leur tente dans les abords herbagés et s’installer pour pêcher autant de truites qu’ils le peuvent durant le tour du cadran. Laurent Thiry, propriétaire des Étangs de Planquery, devant l’un des étangs de pêche de loisirs. ©La Renaissance Le BessinBarbecue au bord de l’étangSi les touristes se pressent pour passer quelques heures ou la journée au bord d’un des étangs, c’est parce qu’en famille ils peuvent profiter de la pêche, des abris de bois pour déjeuner à l’ombre ou au sec !, utiliser les barbecues mis à disposition pour préparer les grillades, se promener dans les allées boisées ou accompagner leurs enfants se défouler dans les structures gonflables, faire un tour de pédalo ou observer les animaux installés dans une miniferme poules, cochons, chèvre et bientôt faisans. Laurent Thiry explique Depuis notre arrivée il y a six ans, nous avons aménagé les cabanes, refait la salle de réception, installé des tonneaux et ouvert un restaurant. Les visiteurs viennent de la région comme de toute la France. L’été plus pour les loisirs, et le reste de l’année, ce sont plutôt les vrais pêcheurs qui viennent régulièrement. La balade des étangs de Planquery permet de parcourir 2,5 km dans un environnement boisé. ©La Renaissance Le BessinPromenade en accès libreTrois étangs de pêche loisirs, deux étangs à privatiser à la journée pour passer un moment en famille, et un réservoir pour pêcher au kilo avec des petits qui préféreront avoir une touche rapidement la promenade sur les 10 hectares du domaine est en accès libre pour les curieux, tout comme les structures gonflables et la mini ferme. Pour ceux qui veulent taquiner la truite, quelques conseils de Laurent Thiry Il faut prendre une glacière pour ramener le fruit de la pêche. Il est très facile de les vider et de les rincer avant d’en faire des rillettes, des filets fumés ou encore de les 9 septembre, une tonne de truites sera déversée dans les trois étangs. Laurent Thiry précise L’intérêt est de prendre beaucoup, et des grosses de 4 ou 5 25 août, 24 heures de la pêche, 50 € par canne, sur 9 septembre, lâcher d’une tonne de truites, 20 € la matinée et 30 € la journée. Les Étangs de Planquery, Le Moulin Bacon à Planquery, près de 02 31 21 60 88 – Site internet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Renaissance le Bessin dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites. Lecamping avec étang de pêche est implanté sur la rive du lac de Veynes, un terrain de jeu intéressant pour les pêcheurs débutants et initiés. Une fois votre hameçon dans l’eau, vous pourrez capturer des truites, des goujons, des carpes, des brochets ou des barbeaux. La pêche est autorisée dans le lac de mars à fin novembre

Posted On 2 juin 2020 Découvrez le portrait de Hugo Gallinaro, moniteur guide de pêche sur la région de Sète et spécialiste de la pêche de la truite, en particulier des gros spécimens aux leurres Bonjour Hugo, question classique dans nos interviews, pourrais-tu commencer par te présenter à nos lecteurs ? Bonjour à tous, Passionné de tennis et de pêche, j’ai d’abord entamé une carrière professionnelle dans le tennis en tant que joueur. Après 8 ans d’entrainement, de compétition en France et à l’étranger, j’ai finalement été contraint d’arrêter à cause d’une blessure à l’épaule. Cet arrêt m’a forcé à changer le cours de mon parcours professionnel. Tout naturellement je me suis orienté vers le CREPS de Montpellier dans le but d’obtenir mon DEJEPS TENNIS professeur de tennis. J’ai exercé ce métier pendant 4 ans. Amoureux de ce sport et de la compétition, j’ai souhaité amener mes élèves à leur plus haut niveau afin de leur transmettre le goût de la compétition et des valeurs attenantes… En septembre 2018, je décide de prendre un nouveau tournant dans ma carrière professionnelle, et de réaliser ce projet qui me passionne et se construit depuis plusieurs années… devenir moniteur guide de pêche. D’où te vient cette passion de la pêche ? Originaire de Sète, j’ai toujours arpenté les quais avec mon grand-père maternel. Il m’a très rapidement initié à la pratique de la pêche en mer et depuis cette passion ne m’a jamais quitté. Que représente la pêche pour toi aujourd’hui ? La pêche représente pour moi un moment d’évasion, de reconnexion avec la nature. Lors de ces instants, je suis toujours à la recherche de nouvelle technique pour être plus performant en terme de résultat. As-tu un poisson de prédilection ? Evidemment, il y a un poisson que je convoitise plus particulièrement… la fameuse truite ! Je l’ai découverte il y a plus de 5 ans et elle ne cesse de m’attirer !!!!! Pour ceux qui ne sont jamais partis pêcher sur le bas Verdon etc peux-tu nous en dire plus sur ces rivières ? Qu’est ce qui rend ces lieux exceptionnels selon toi ? Ces lieux sont totalement différents, tous atypiques avec leur beauté individuelle… Mais ils ont un point commun ils abritent de jolies truites aux robes toutes différentes ! La Sorgue est un véritable paradis halieutique. Une eau tempérée à 13° toute l’année qui favorise un développement idéal de la faune aquatique et de la biodiversité présente dans la rivière. Une rivière magnifique qui abrite une grande population d’ombres et de truites ! Le Bas Verdon, à la sortie du lac d’Esparon est une grande rivière de galets blancs à l’eau cristalline. Cette rivière est parfois capricieuse où patience et assiduité devront être au rendez-vous pour espérer capturer de véritables poissons trophées. En Espagne, des rivières variées et splendides, des décors somptueux en font une destination exceptionnelle pour les séjours pêche. En effet, les prestations sont individualisées et le programme se fait en fonction des envies du client ! Nous pouvons à la fois pêcher dans des petites rivières comme dans des grandes, dans des rivières de plaine comme dans celles de haute montagne en passant par les lacs d’altitude. Tout est envisageable lors des séjours ! Pourquoi as-tu choisi de faire ce métier ? J’ai toujours eu cette chance de faire un métier en lien avec mes passions. Aujourd’hui et depuis toujours je me lève le matin pour aller travailler sans en avoir vraiment l’impression car je pars bosser avec le sourire, l’envie de partager des moments forts avec des clients et transmettre ma passion ! Quelles sont les qualités requises pour être un bon guide de pêche selon toi ? Je pense qu’un bon guide de pêche doit tout d’abord avoir une certaine maitrise de son sujet. Il ne peut guider s’il n’a aucune connaissance sur le milieu, les techniques de pêche… Ensuite, en plus de sa connaissance, il doit savoir la transmettre. Trouver les mots justes pour expliquer et conseiller. Enfin, il doit s’armer de patience parce que le trophée peut être long à mordre à l’hameçon. As-tu des projets futurs ? J’entame ma première saison de moniteur guide de pêche. Je me suis dans un premier temps focaliser sur le guidage en rivière. Je propose trois lieux que j’affecte particulièrement la Sorgue, le bas Verdon et l’Espagne mais à l’avenir, j’aimerais m’étendre sur le guidage en mer, pour faire un petit retour aux sources ! Une anecdote à nous raconter sur un guidage ? J’étais en Espagne avec mon beau-père. L’objectif de la journée était de lui faire prendre sa première truite de +50cm. Après plusieurs tentatives, il ferre un poisson avoisinant les 30cm !!!! Mais voilà qu’au moment de le mettre dans l’épuisette, une seconde truite saisit cette dernière !! Par chance, les deux poissons se retrouvent dans l’épuisette … VERDICT… Une première truite de 32 cm et une seconde un véritable trophée pour beau-papa une truite de 77cm ! Un moment d’euphorie et de joie que l’on n’oubliera jamais. Découvrez les offres de guidage de Hugo Gallinaro Pêche à la truite en Espagne avec Hugo Gallinaro Découvrez la pêche à la truite en Espagne, l’une des destinations Européennes où il est réellement possible de capturer la truite de vos rêves ! En dehors de la variété et la splendeur des rivières et de l’environnement, l’Espagne possède une incroyable densité de truites, parmi lesquelles vous pourrez rencontrer de très jolis spécimens dépassant les 60 centimètres. Découvrir Pêche de la truite sur la Sorgue avec Hugo Gallinaro Laissez-vous envoûter par la beauté de ce lieu encore préservé lors d’une journée de guidage de pêche de la truite sur la Sorgue. Vous y découvrirez une eau cristalline, une végétation abondante et une microfaune d’une grande diversité où une belle densité de truites et ombres de belles tailles cohabitent. Tous ces critères font de la Sorgue un véritable paradis pour les pêcheurs de truite et d’ombre. Découvrir Pêche à la truite dans le Bas Verdon avec Hugo Gallinaro À la sortie du lac d’Esparon, venez découvrir la pêche à la truite dans le Bas Verdon, une rivière sublime entourée par un paysage lunaire de galets blancs. Le Bas Verdon qui attire chaque année les pêcheurs les plus chevronnés à la recherche des grosses truites qui peuplent cette rivière. Cette dernière vous permettra par ailleurs d’utiliser un grand nombre de techniques de pêche afin de capturer la fameuse truite fario. Découvrir Pêche de l’ombre au toc Je vous propose de découvrir la pêche de l’ombre au toc à la nymphe sur la mythique Sorgue, dont la beauté et le dépaysement ne vous laisseront pas indifférent ! La pêche au toc à la nymphe est une technique de pêche démocratisée par Laurent Jauffret. Il s’agit d’une technique de pêche de l’ombre et de la truite simple et ludique, abordable pour tous les niveaux. Cette technique est idéale pour capturer les magnifiques ombres communs habitant les fosses de la Sorgue, en période estivale. Découvrir Liens utiles pour mieux connaître Hugo Gallinaro et son métier Apprendre à pêcher avec un guide de pêche Débuter la pêche aux leurres

Notreboutique à la ferme vous accueille tous les vendredis de 10h à 19h, samedis de 9h à 19h et dimanches de 9h à 14h ainsi que certains jours fériés (sauf Noël et le Jour de l'An). Nous commercialisons dans cette boutique à la ferme nos propres productions ainsi que des productions provenant d'exploitations agricoles des allentours Après deux ans d’absence, le championnat du monde de pêche à la truite a fait son grand retour ce week-end à Pont-de-Chéruy en Isère. En raison du Covid, il n’a pas eu lieu depuis deux ans. Le Championnat du monde de pêche à la truite avec appât naturel s'est terminé dimanche 29 mai à Pont-de-Chéruy en Isère. Une cinquantaine d'athlètes venus de Croatie, de Bulgarie, d'Italie et de France se sont affrontés durant deux jours. Un aboutissement pour les organisateurs de cette compétition particulière. "On est sur du poisson de déversement, donc il faut essayer de le localiser à l’instant T. On les déverse là, mais ils peuvent se retrouver jusqu’à 40 mètres plus loin", explique Pascal Riondet, responsable de l'organisation des championnats du monde de pêche à la truite. Les manches durent 45 minutes. Dispersés sur quatre zones, les participants doivent pêcher le plus de truites possible. L’important, c’est de rester serein. "Il faut être calme, avoir la tête froide et le cœur très chaud", conseille Stanil Yotov, capitaine délégué bulgare. Entre deux manches, chacun vérifie d’avoir tout son matériel sur soi et prépare soigneusement sa canne à pêche, car les poissons relâchés deviennent méfiants. "Là, j’ai allongé mon hameçon pour que ce soit le plus loin possible des plombs, pour que lorsque le poisson vient manger, il ne sente pas de résistance", confie Sébastien Duffo, pêcheur amateur des Hautes-Pyrénées. Une compétition contestée en France, car 500 kg de poissons sont déversés rien que pour ces championnats. Mais ici, c’est l’esprit sportif qui compte. "C’est compliqué, les Italiens, ils ne sont pas chez eux, mais ils arrivent toujours à trouver la petite solution. On manque peut-être encore de technique de pêche", analyse Sébastien Duffo. Avec mille fois plus de licenciés en Italie qu’en France, nos voisins transalpins sont encore arrivés en tête du classement. Le Championnat du monde de pêche à la truite a fait son grand retour à Pont-de-Chéruy en Isère • ©FTV Un reportage de RAPUC-MULAC Nathalie et BOURGET Dominique
Pêcheà la truite dans le Bas Verdon avec Hugo Gallinaro. À la sortie du lac d’Esparon, venez découvrir la pêche à la truite dans le Bas Verdon, une rivière sublime entourée par un paysage lunaire de galets blancs. Le Bas Verdon qui attire chaque année les pêcheurs les plus chevronnés à la recherche des grosses truites qui

Posted On 30 août 2018 Découvrez le portrait de Vincent de Bruyne, moniteur guide de pêche dans le département de la Marne et spécialiste de la pêche des carnassiers. Vincent de Bruyne, moniteur guide de pêche dans la Marne Après des études en aquaculture et une licence pro en gestion de l’eau, c’est tout naturellement que Vincent de Bruyne a voulu faire de l’eau son métier. Pêcheur depuis l’âge de 10 ans, Vincent est devenu aujourd’hui un des personnages phares du paysage halieutique français. Bonjour Vincent, est-ce que tu peux brièvement te présenter à nos lecteurs avant de commencer ? Bonjour à tous, je m’appelle Vincent de Bruyne, j’ai 35 ans. Je suis basé dans la Marne 51 sur le site Le Moulin de Sauvage. Je fais ce métier toute l’année depuis maintenant 12 ans. Mes terrains de jeu sont assez variés… La rivière privée du Moulin en canoë pour la traque du brochet, les lacs de la forêt d’Orient en bateau pour leurs brochets et grosses perches ainsi que la Seine. J’ai été manager du centre de pêche Pesca Extremadura en Espagne pendant 2 ans et demi ; je guide depuis pas mal de temps en Suède et en Hollande au mois de juillet, en Irlande au Club Esox en septembre, et enfin une partie de l’hiver en exo, comme cet hiver au Panama, à la recherche des poissons coqs et cubera géants ! Bref, vous l’aurez compris, ce que j’aime, c’est guider et faire attraper des poissons à mes pêcheurs. D’où te vient cette passion pour la pêche ? C’est là que tout est bizarre rires. J’ai vu mon oncle pêcher lorsque j’étais plus jeune en vacances avec mes parents, et depuis, ça ne m’a plus quitté… Il m’a montré les rudiments, puis mon père a pris le relais mais il n’était pas pêcheur, m’emmena un peu au début, puis, dès que j’ai eu l’âge d’être seul au bord de l’eau, il me déposait et venait me chercher le soir. Ensuite, ça n’a fait que s’amplifier jusqu’au point d’orienter mes études autour de la pêche puis d’en faire mon métier. Aujourd’hui, la pêche est un moyen pour toi de … Pour moi la pêche est une façon de vivre. Ma vie s’articule autour de ça. Ma maison est collée à l’eau, je vois la rivière de ma chambre. Je suis tous les jours en contact avec l’eau, la pêche, les poissons. Si demain je n’avais plus tout cela, je me sentirai terriblement mal ! Quelles techniques de pêche proposes-tu et dans quelle région en particulier ? Je propose particulièrement la pêche du brochet en canoë guidé » sur la rivière du Moulin de Sauvage. C’est-à-dire que je gère la dérive et le placement du canoë sur les postes pendant que le pêcheur n’a qu’une chose à faire pêcher. Ensuite, je guide en bateau perches, sandres, brochets sur la Seine, les Lacs de la Forêt d’Orient et le lac du Der. Je suis basé dans la Marne à 1h30 à l’Est de Paris mais mon terrain de jeux s’étend aussi bien dans l’Aube, l’Yonne ou la Seine et Marne. En gros, 1h30 autour du Moulin, partout où il y a du poisson et où ils sont le plus actifs. Le Moulin de Sauvage est un lieu de pêche assez atypique dans le paysage français. Peux-tu nous en dire plus sur ce domaine et sa particularité ? Le Moulin de Sauvage a été créé par Laurent Labat et sa femme Han il y a presque 20 ans. Laurent avait déjà une longue expérience de la pêche puisqu’il avait vécu aux Etats Unis, guidé plusieurs années en Alaska et avait monté en France le Domaine de Mépieu, en Isère. Il faisait parti des premières générations de guides diplômés » et avait un wagon d’avance sur la gestion halieutique et touristique de la pêche en France. Lorsqu’il trouva le Moulin, il tomba immédiatement amoureux du site. Imaginez… 14 kilomètres de rivière privée. Ça laisse rêveur pour un guide ! Il aménagea donc la rivière et le Moulin pour pouvoir accueillir des pêcheurs. Dans le même temps, le caractère fondé en titre de la rivière lui donna les droits de pêche voilà le pourquoi du comment de ce site de pêche. Le Moulin de Sauvage est propriétaire du droit de pêche, donc il n’y a que nos pêcheurs sur la rivière. Mais il est aussi propriétaire des droits d’eau. Il existait sur le site une micro centrale que Laurent a remise en état. La pêche combinée à la turbine donna naissance à ce site atypique et prouve par la même occasion que Tourisme Pêche et Micro Centrale peuvent coexister, sans contrainte pour l’une ou l’autre des activités… Pour ma part, j’ai rejoins l’aventure du Moulin en 2006. À l’heure actuelle, le Moulin de Sauvage, c’est un voyage de pêche en France». Nous proposons l’hébergement et la restauration pour les pêcheurs et disposons d’un territoire de pêche qui permet de pêcher 6 jours ou plus sans jamais pêcher 2 jours au même endroit ! Imaginez… Vous vous garez sur le parking et vous laissez guider pour une partie de pêche clé en main. La seule chose à laquelle vous pensez, c’est pêcher ; nous, on s’occupe du reste ! Je crois que c’est ce qui définie le mieux le Moulin de Sauvage. Vincent de Bruyne et une belle truite du Moulin de Sauvage Le brochet semble être ton poisson de prédilection, n’est-ce pas ? Pourquoi cette espèce en particulier ? Effectivement le brochet est mon poisson de prédilection. Pourquoi ? Tout d’abord car il est très bien représenté dans la région où je vis, mais aussi car j’aime la pêche de ce poisson. Je le pêche beaucoup en rivière à l’eau claire, et pouvoir voir attaquer les brochets me fait vibrer. De plus, ne jamais savoir la taille du poisson que tu vas ferrer me plait. Garder cette part de mystère jusqu’au moment où l’on comprend que l’on a à faire à un beau poisson… Et puis il est possible de le pêcher de plein de manières différentes En surface, au leurre souple, au spinner, au jerk… dans des endroits aussi divers que variés. Cela permet de ne jamais s’ennuyer et nous pousse à nous remettre en question de manière permanente. Un des points essentiels à la pêche ! Tu guides et pêches également beaucoup à l’étranger. Quel est donc ton regard sur la pêche en France et son futur ? Mon regard sur la pêche en France est simple. Je pense que nos instances n’ont pas bien pris conscience du potentiel pêche en France. Certaines Fédérations comme l’Aveyron, la Vienne, l’Aube et d’autres commencent à franchir le pas du développement touristique lié à la pêche. Mais la route est encore longue. Nous n’avons rien à envier en terme de milieux à nos voisins Européens alors donnons envie aux gens d’aller pêcher et de venir chez nous. Faisons en sorte que nos rivières soient riches en poissons, accessibles du bord, qu’il y ait des mises à l’eau, luttons contre les pollutions, le manque d’eau dans nos rivières… et les pêcheurs retrouveront naturellement le chemin des rivières, lacs et étangs ! Je sais que c’est facile à dire, mais j’ai été administrateur dans une Fedé et trésorier adjoint d’une AAPPMA, alors je pense que c’est possible. En travaillant tous dans le même sens, main dans la main agriculteurs, fédérations de pêche, aappma, syndicats de rivière… et en professionnalisant un peu plus le secteur par la création d’emplois auprès de personnes ayant suivi un cursus proche des milieux aquatiques et de la pêche, nous avancerons dans la bonne direction. Qu’est-ce qui t’anime le plus aujourd’hui dans ton métier de guide de pêche? Ce qui m’anime le plus dans mon métier, c’est de faire découvrir la pêche et de la partager. Je pense que ce sont les éléments clés du métier. Un bon guide doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour transmettre ses connaissances et les partager avec ses pêcheurs. Une autre chose m’anime dans ce métier…C’est le fait de découvrir de nouveaux spots, de nouvelles espèces, de nouvelles techniques ; bref, de voyager en France ou dans le monde afin d’emmagasiner un maximum d’expérience. Toujours avec comme but final de faire découvrir et de partager tout cela. Quel est ton type de clientèle ? Que recherchent-ils derrière Vincent de Bruyne et Le Moulin de Sauvage ? Je n’ai pas un type de clientèle pré-défini, mais si je devais dire quelque chose c’est que les pêcheurs m’appellent pour aller à la pêche avant tout. Ensuite à moi de les emmener au meilleur endroit du moment. Pour cela, la plupart de mes pêcheurs me font confiance à 100%. En revanche, la plupart recherche une prestation clé en main, all in ». Et c’est ce que nous proposons au Moulin. Comme je le disais précédemment, garez vous sur le parking du Moulin, ne pensez plus à rien, on s’occupe du reste ! Vincent de Bruyne pour un guidage silure Quelles sont les qualités requises pour être un bon guide selon toi ? Pour être un bon guide », la première des qualités à mon sens est de ne pas pêcher ! J’entends trop de pêcheurs me parler de guides qui ont fait un gros poisson en leur compagnie, ou qui ont fait 10 poissons alors que le pêcheur en a fait 2. Et je trouve cela dommage ! Même s’ils ne l’avouent pas, ils auraient préféré être à la place du guide dans ces situations. Alors ma philosophie, et celle que Laurent m’a transmise est le guide doit être disponible, à l’écoute, et savoir tout mettre en œuvre pour que le pêcheur attrape le poisson, et non pas l’inverse. C’est cela le métier de guide. Ce n’est pas de pêcher, mais de faire pêcher ! Je ne prends quasiment jamais de canne pour guider, c’est la meilleure manière d’être à 100% avec ses pêcheurs… Ensuite, un guide doit être professionnel. Je m’explique… Il se doit d’être ponctuel, d’avoir le sens du sacrifice et de l’implication, de connaitre ses zones de pêche, d’avoir un matériel irréprochable, des outils de travail propres et bien entretenus bateau, batteries, électronique, 4×4, canoë, float-tube…, une allure présentable. Bref, tout ce que l’on attend d’une personne dans un autre corps de métier. Car Guide de Pêche, c’est un métier à part entière, un vrai métier avec lequel on doit pouvoir vivre à l’année, et non pas un métier dilettante » que l’on fait comme ça pour s’amuser ou arrondir ses fins de mois ! Quel est ton plus beau souvenir de pêche ? Des souvenirs de pêche, j’en ai plein, et ils sont tous aussi beaux les uns que les autres. Tous les moments sont magiques, c’est pour cela que je vais à la pêche. Un coucher de soleil sur les Chiens Perrins à l’ile d’Yeu, une Gt aux Seychelles, un brochet au Moulin… Tous ces souvenirs et plein d’autres sont des souvenirs que j’aime entretenir en allant à la pêche et que j’aime partager avec mes potes pour leur faire vivre la même chose. Ce sont les souvenirs qui participent à mon envie de pêcher. Vincent de Bruyne avec une belle GT de Madagascar Quel est également ton plus beau souvenir en tant que guide ? Pour un fan de pêche du brochet, mes premiers brochets de 120 cm en guidage. La barre myhique d’un guide au brochet. D’autant que cela m’est arrivé deux fois en gravière et sur le lac du Der et en plus en France. Quel pied et quels moments de fou ! Quel plaisirs de pouvoir faire vivre cela à des pêcheurs et de le partager avec eux ! Un message à faire passer à ceux qui souhaiteraient découvrir la pêche au Moulin de Sauvage ou ailleurs ? Je dirais globalement de ne pas hésiter à franchir le pas de prendre un guide ou un séjour guidé, et cela, quel que soit l’endroit du monde. Un guide est là pour vous conseiller, vous orienter, vous emmener sur les meilleurs spots et faire le maximum pour vous faire passer une journée inoubliable ! Alors faites confiances aux guides, vous en ressortirez gagnant ! Découvrez les offres de guidage de Vincent de Bruyne Stage de pêche des carnassiers en bateau avec Vincent de Bruyne C’est à bord d’un Crestliner Kodiac de 14 pieds motorisé par un 40 ch Mercury, échosondeur Humminbird et moteur électrique Minkota que nous vous proposons de découvrir les richesses halieutiques autour du Moulin de Sauvage et sa rivière privée de 14 km. Découvrir Stage de pêche du brochet en canoë avec Vincent de Bruyne C’est à bord d’un canoë que nous vous proposons de découvrir la pêche du brochet en descente, sur un site de prestige avec une fréquentation limitée. Les richesses halieutiques du Moulin de Sauvage font de cet endroit un lieu unique pour partir à la recherche du brochet qui connaît ici une très faible pression de pêche. Découvrir Guidages de pêche dans la Marne avec Vincent de Bruyne La pêche se déroule en canoë sur sa rivière privée de 14 km, ou en bateau sur la Seine, l’Yonne, l’Aube ou encore les grands lacs de la Forêt d’Orient. Découvrir

Pournous, pêcheurs à la mouche, l’entomologie est l’étude de certains insectes vivant dans et autour de nos cours d’eau. Ces insectes sont la source de nourriture nécessaire pour la truite. L’apprentissage de « l’entomologie de la pêche à la mouche » de base augmentera nos prises. Et comme nous le savons, il s’agit d

Accueil La truite de Carlet - Pisciculture Retour L'activité à Saignon Débutants ou experts, venez découvrir dans un cadre magnifique en pleine nature, ce lac de pêche. Aucun permis n'est requis, matériel fourni si besoin. Vous pouvez pêcher en No Kill à l'heure ou à la truite en prises illimitées . Restauration sur place. Nouveau à La Truite de Carlet la pêche à l'heure en "No Kill" que se soit pour une heure ou deux, petits et grands relâchent leur prises à la fin de l'activité dans le plus grand respect des poissons. Les truites peuvent être gardées si vous le souhaitez en prise illimitée. Différentes espèces à découvrir gardons, tanches, carpes, truites, etc. Organisation de concours de pêches, concours de boules, réception de comités d'entreprises, anniversaires, baptêmes, etc. La truite de Carlet vous propose deux options au choix pour pêcher • La pêche "No kill" avec un tarif à l'heure 8,00 €/h Le tarif comprend le matériel et les appâts. • La pêche traditionnelle où vous payez au kilo ce que vous pêchez. Le tarif de la truite au kilo 14,00 €/Kg Afficher moins Services Animaux acceptés Dates et horaires Du 07/02 au 30/09 de 10h à 18h sauf le 1er mai. Fermé le jeudi. âge A partir de 3 ans Langues parlées Espagnol Français Tarifs Tarif unique de 8 à 30 € Demi journée 20 € Journée complète 30 €. Pêche "No kill" tarif à l'heure 8€ Comprend le matériel et une boite d'appâts . Pêche traditionnelle 20 euros la demi journée et 30 euros la journée complète , prise des truites illimitées . Boite d'appât 4 euros . Moyens de paiement Chèque Espèces À proximité 1 Camping Les Cèdres ** Campings 2 3 Camping Le Colorado *** Campings 4 La Maison d'Angéline Locations 5 Le Rocher des Abeilles *** Hôtels

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