Lelait est transformĂ© en fromages avec une production de 49 000 tonnes par an, dont 34 000 tonnes sous label de qualitĂ© via les 5 AOC (Appellation d’Origine ContrĂŽlĂ©e) prĂ©sentes dans le Cantal : Cantal, Salers, Saint-Nectaire, Bleu d’Auvergne et fourme d’Ambert. Ces 5 fromages pĂšsent 40% du volume des AOC fromagĂšres auvergnates et

Vivre dans le Puy-de-DĂŽme dĂ©couvrir le marchĂ© immobilier et le cadre de vie Le Puy-de-DĂŽme fait partie de la grande rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Ce territoire attire de plus en plus d’habitants, notamment grĂące Ă  son emplacement stratĂ©gique et ses paysages qui contribuent Ă  la qualitĂ© de vie. Le rapprochement de la rĂ©gion Auvergne et RhĂŽne Alpes a permis Ă©galement de dĂ©senclaver un peu plus cette partie centrale de la France. DĂ©couvrez tous nos biens en vente dans le Puy de DĂŽme Le Puy de DĂŽme un cadre de vie idĂ©al Le Puy de DĂŽme est un pays de moyenne montagne, aux paysages variĂ©s plateaux, collines, dĂŽmes, volcans... Le dĂ©partement compte pas moins de six chaĂźnes de montagne la chaĂźne des Puys au nord-ouest dont le cĂ©lĂšbre Puy-de-DĂŽme les monts Dore au sud-ouest avec le Puy de Sancy, point culminant du Massif central les monts du Forez Ă  l’est le Livradois au sud les massifs des Bois Noirs au nord est le CĂ©zallier au sud 80 volcans dessinent ce paysage, dont le plus haut, le Puy de DĂŽme, culmine Ă  1465 mĂštres. Le site Vulcania, ouvert en 2002 permet de comprendre l’histoire et le fonctionnement des volcans grĂące Ă  des films et diverses animations. Mais le Puy-de-DĂŽme ce sont aussi des lacs lac d’Aydat, des gorges la Sioule, des rĂ©serves naturelles, cascades
 C'est un dĂ©partement trĂšs attrayant et de nombreuses personnes font le choix d'investir dans le Puy-de-DĂŽme. CĂŽtĂ© patrimoine, le Puy de DĂŽme compte beaucoup de beaux villages qui tĂ©moignent de leur riche passĂ© historique Usson, la basilique d’Orcival et de nombreuses Ă©glises romanes. L’hiver, de nombreux touristes viennent dĂ©valer les pistes des stations locales telles que Super-Besse, Le Mont-Dore, Chastreix-Sancy... S’installer dans le Puy-de-DĂŽme un territoire attractif Le territoire est en partie rural sur les zones de montagne on produit du fromage le dĂ©partement produit 5 AOP Bleu d’Auvergne, Cantal, Fourme d’Ambert, Salers, Saint-nectaire. On y dĂ©veloppe ausi l’élevage de Salers, des charolaises
 Le secteur agro-alimentaire et des eaux minĂ©rales est Ă©galement trĂšs prĂ©sent avec de nombreuses PME et de grosses sociĂ©tĂ©s telles que Volvic, Limagrain, Rozana, Chateldon pour les plus connues. CĂŽtĂ© industrie, c’est Michelin situĂ© Ă  Clermont-Ferrand, leader mondial du pneumatique qui fait briller le dĂ©partement au niveau national et international depuis plus d’un siĂšcle. Issoire, Thiers et Riom sont Ă©galement des villes industrielles. Il fait d'ailleurs particuliĂšrement bon vivre Ă  Issoire ! Le Puy de DĂŽme est une terre de thermalisme car on compte six stations thermales sur le territoire La Bourboule, ChĂąteauneuf-les-Bains, ChĂątel-Guyon, Mont-Dore, Royat-ChamaliĂšres et Saint-Nectaire. Ces villes attirent chaque annĂ©e de nombreux curistes, et permettent au tourisme de se dĂ©velopper et de proposer de nombreuses offres d’emplois. Ce tissu Ă©conomique et touristique a pu se dĂ©velopper car le Puy-de-DĂŽme se trouve au carrefour de grands axes de circulation l’A89, reliant Bordeaux Ă  Lyon et l’A71 OrlĂ©ans-Clermont et l’A75 prenant son relais car elle relie Clermont Ă  BĂ©ziers. Consultez nos terrains en vente dans le Puy-de-DĂŽme Le dĂ©partement compte 10 villes de plus de 10 000 habitants oĂč nous avons des biens en vente Clermont-Ferrand 140 000 habitants Ambert Issoire Arlanc Saint-Germain-l'Herm Chatelguyon Ces communes ont un riche patrimoine historique et un cadre de vie agrĂ©able avec un paysage variĂ©. C’est dans cet environnement que nous vous proposons de nombreux biens trĂšs diffĂ©rents pouvant convenir Ă  vos souhaits Ă  la campagne ou dans des villes et villages des fermes, corps de ferme Ă  rĂ©nover ou non, maisons de bourgs, terrains, de village... OĂč habiter autour de Clermont-Ferrand ? Vous souhaitez habiter autour de Clermont-Ferrand afin de profiter de la tranquillitĂ© de la campagne tout en restant Ă  proximitĂ© de la ville ? Vous ĂȘtes nombreux dans ce cas et ces opportunitĂ©s immobiliĂšres sont de plus en plus recherchĂ©es par les candidats Ă  la vente. La mĂ©tropole de Clermont-Ferrand La mĂ©tropole de Clermont-Ferrand dont la ville de Clermont-Ferrand est composĂ©e de 21 communes qui sont les suivantes AubiĂšre Aulnat Beaumont Blanzat CĂ©bazat Le Cendre Ceyrat ChamaliĂšres ChĂąteaugay Cournon d’Auvergne Durtol Gerzat Lempdes Nohanent Orcines PĂ©rignat-lĂšs-SarliĂšve Pont-du-ChĂąteau Romagnat Royat Saint-GenĂšs-Champanelle Habiter autour de Clermont-Ferrand les communes plus Ă©loignĂ©es Si vous souhaitez vous Ă©vader un peu plus dans la campagne Puydomoise, nous vous proposons le top 10 des villes oĂč il est particuliĂšrement plaisant de vivre Ă  moins de 40 minutes de Clermont-Ferrand Distance Riom - Clermont-Ferrand - 17 kilomĂštres - 23 minutes en voiture Distance Chatelguyon - Clermont-Ferrand - 21 kilomĂštres - 28 minutes en voiture Distance Les Martres-de-Veyre - Clermont-Ferrand - 17 kilomĂštres - 26 minutes en voiture Distance Veyre-Monton - Clermont-Ferrand - 16 kilomĂštres - 26 minutes en voiture Distance Volvic - Clermont-Ferrand - 14 kilomĂštres - 26 minutes en voiture Distance Chavaroux - Clermont-Ferrand - 21 kilomĂštres - 26 minutes en voiture Distance Dallet - Clermont-Ferrand - 16 kilomĂštres - 23 minutes en voiture Distance Mirefleurs - Clermont-Ferrand - 19 kilomĂštres - 27 minutes en voiture Distance Chappes - Clermont-Ferrand - 17 kilomĂštres - 23 minutes en voiture Distance MĂ©nĂ©trol - Clermont-Ferrand - 13 kilomĂštres - 20 minutes en voiture Vous souhaitez vous Ă©loigner de Clermont-Ferrand et vous hĂ©sitez entre plusieurs communes ? Parlez-en Ă  notre groupe GTI Immobilier ! GrĂące Ă  nos diffĂ©rents agents immobiliers rĂ©partis autour de Clermont-Ferrand, nous saurons vous apporter nos conseils selon votre projet. Le marchĂ© de l’immobilier du Puy de DĂŽme Dans le Puy-de-DĂŽme, le prix de l’immobilier est abordable, mĂȘme si des disparitĂ©s existent sur le territoire entre les zones rurales et les agglomĂ©rations. Le prix moyen au m2 dans le Puy de DĂŽme est de 1 837 €*/m2 pour un appartement avec une fourchette de prix allant de 1 377 € Ă  2 755 € 1 561 €/m2 pour une maison fourchette de 1 171€ Ă  2 342€ Les prix de l’immobilier ont beaucoup augmentĂ© du dĂ©but des annĂ©es 2000 jusque 2011, depuis ils sont globalement stables +0,9 % depuis 1 an. Le Puy de DĂŽme Ă©tant plus reculĂ© que d’autres dĂ©partements de la rĂ©gion Auvergne RhĂŽne Alpes, et peu peuplĂ© dans certaines zones, vous pourrez trouver de trĂšs belles maisons et devenir facilement propriĂ©taire dans des secteurs recherchĂ©s. SI vous ĂȘtes bricoleurs, vous pourrez rĂ©nover d’anciennes fermes, corps de fermes, vieilles bĂątisses en pierres typiquement auvergnate pour en faire des biens immobiliers avec du cachet, ayant prĂ©servĂ© l’histoire du bĂąti, tout en ayant le confort moderne et rĂ©pondant aux prestations recherchĂ©es par les acquĂ©reurs aujourd’hui cuisines ouvertes, terrasses, suite parentale, douches italiennes... Quelques-uns de nos plus beaux biens en vente dans le Puy de DĂŽme Coup de coeur Arlanc 7 piĂšces - 200 mÂČ Proche commerces - Terrain sud ouest de 1000 m2 - Vu agrĂ©able 6 Coup de coeur Saint-Amant-Roche-Savine 5 piĂšces - 127 mÂČ 15 ExclusivitĂ© CourpiĂšre 3 piĂšces - 95 mÂČ 11 Coup de coeur Ambert 20 piĂšces - 295 mÂČ 8 Coup de coeur Ambert 6 piĂšces - 164 mÂČ Tout Ă  l Ă©gout - Vu panoramique - Habitable de suite 7 ExclusivitĂ© Mirefleurs 5 piĂšces - 123 mÂČ Superficie - DĂ©pendances 14 *DonnĂ©es chiffrĂ©es en provenance de au 1er janvier 2021

Verbe monter, faire l’ascension d’une montagne Monnaie en Russie Soulever une moto sur la roue arriĂšre Monotone et triste Fromage du Massif central notamment d’Ambert Synonyme de blĂ©mir Synonyme de dĂ©modĂ©, d’archaĂŻque Paillette ronde cousue sur certains vĂȘtements DĂ©partement dont OrlĂ©ans est le chef-lieu. L’ascension d’une montagne, en particulier d’une Le majestueux puy de DĂŽme, qui a donnĂ© son nom au dĂ©partement, toise de ses mĂštres un chapelet de 80 volcans, gĂ©ants alignĂ©s et immobiles, en forme de cĂŽne, de dĂŽme ou de cratĂšre. Sur leurs pentes ont grandi des chĂątaigniers, des sapins et des fleurs sauvages. Des troupeaux de vaches ruminent, imperturbables. En contrebas, la plaine de la Limagne avec, Ă  perte de vue, champs, vignes et bourgs agricoles, relie Clermont-Ferrand au Bocage Bourbounnais. Ce pĂ©rimĂštre unique, Ă  la beautĂ© sauvage et intrigante, attire des visiteurs du monde entier, scientifiques, volcanologues mais aussi randonneurs venus explorer un territoire d'exception. Ce site, selon l'Unesco, illustre de maniĂšre exceptionnelle le phĂ©nomĂšne de rupture continentale - ou rifting - qui est l'une des cinq principales Ă©tapes de la tectonique des plaques». C'est ce que l'estimable institution Ă©crivait en juillet 2018 au moment d'inscrire la chaĂźne des Puys aussi appelĂ©e monts DĂŽme et la faille de Limagne sur la liste du patrimoine mondial. Les volcans d'Auvergne devenaient ainsi le premier site naturel de France mĂ©tropolitaine Ă  recevoir cette distinction. C'Ă©tait justice au regard de la fantastique richesse du lieu, qui fit Ă©crire au cĂ©lĂšbre volcanologue Haroun Tazieff â–Œ Ces monuments naturels nous donnent une leçon de choses. Car la chaĂźne des puys demeure l'un des rares endroits au monde oĂč l'on peut comprendre de visu, ce qu'est justement la fameuse tectonique des plaques. Nos continents sont issus d'une suite de fractures de l'Ă©corce terrestre et de mouvements que l'on appelle dĂ©rives». Volcans, narses marĂ©cages du Massif Central et autres maars cratĂšres occupĂ©s en gĂ©nĂ©ral par un lac tĂ©moignent de ces dĂ©placements de l'Ă©corce terrestre. Tout a commencĂ© par la faille de Limagne, vieille de 35 millions d'annĂ©es et qui descend jusqu'Ă  mĂštres dans les entrailles de la Terre. Une succession d'Ă©ruptions volcaniques, les premiĂšres il y a seulement» ans, a ensuite forgĂ© un enchaĂźnement de cratĂšres et de monts, avant que tout ce petit monde ne s'endorme. Il y a moins de ans pour les derniers. Endormis mais pas Ă©teints... La chaine des Puys pourrait-elle se rĂ©veiller, obligeant la population Ă  Ă©vacuer la zone ? On ne peut l'exclure. Ses volcans sont en effet endormis, mais pas Ă©teints. Ce ne sont pas les puys existants eux-mĂȘmes qui exploseraient, mais de nouveaux volcans qui surgiraient. Peut-ĂȘtre dans quelques mois, peut-ĂȘtre dans ans, et sans doute jamais» rassure le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff, prĂ©cisant qu'une Ă©ruption explosive comme celle qui conduisit Ă  la genĂšse du puy de DĂŽme serait dĂ©vastatrice. La lave formerait un dĂŽme avant de propulser dans le ciel des tonnes de dĂ©bris rocheux. Un scĂ©nario catastrophe pour l'Auvergne ! Rendez-vous au puy de LemptĂ©gy Le gĂ©ant Ă  ciel ouvert, vieux de ans, laisse apparaĂźtre une anatomie de strates et de cheminĂ©es parfaitement visibles. Nous sommes dans le ventre d'un volcan. De grandes marmites cachĂ©es partent des sources chaudes qui contiennent, au dire des mĂ©decins intĂ©ressĂ©s, tous les mĂ©dicaments propres Ă  toutes les maladies», relata Guy de Maupassant lorsqu'il vint en cure Ă  ChĂątel-Guyon. L'eau, un autre miracle de la chaine des Puys, de par sa qualitĂ© et sa quantitĂ©. L'impluvium de Volvic, territoire de hectares, donne naissance Ă  l'eau minĂ©rale du mĂȘme nom. Une eau qui a traversĂ© pendant prĂšs de cinq ans six couches de roches volcaniques, son filtre naturel. Volvic nous propose de remonter Ă  sa source, ou plutĂŽt d'y descendre... La grotte de la Pierre est une plongĂ©e au coeur d'un coulĂ©e de lave, celle issue du volcan de la NugĂšre, entrĂ© en Ă©ruption il y a ans et qui a donnĂ© naissance Ă  une roche "magmatique effusive" formĂ©e sous l'eau par refroidissement rapide du magma nommĂ©e trachyandĂ©site. On dĂ©couvre, dans un parcours-spectacle, les multiples utilisations de cette pierre volcanique notamment pour la cathĂ©drale de Clermont-Ferrand, la rudesse du travail des carriers en charge de l'extraction et enfin la dĂ©couverte de la prĂ©cieuse eau par l'un d'eux, un certain Jean Legay-Chevalier. Sur le dos des puys Les rossolis Dantesque, Magique, Inoubliable. La grande traversĂ©e du massif central, le GTMC, comme disent les connaisseurs, tient du mythe pour les VTTistes. Elle passe par des paysages impressionnants, variĂ©s et, surtout, trĂšs sauvages. Ceux qui prennent le temps de s'arrĂȘter peuvent faire connaissance avec des plantes carnivores bien connues des botanistes, les rossolis. Et il y a beaucoup Ă  voir puisque plus de espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales sont rĂ©pertoriĂ©es dans cette seule rĂ©serve naturelle. Notre chemin mĂšne ensuite jusqu'Ă  l'un des lieux les plus sauvages de la randonnĂ©e, le lac de Saint-Alyre, d'oĂč plusieurs ruisseaux s'Ă©chappent pour ronronner dans les pĂąturages. Dans les criques perdues Le monstre aquatique de 562 ha, c'est le lac de Saint-Étienne-CantalĂšs. Blotti Ă  une vingtaine de kilomĂštres Ă  l'ouest d'Aurillac, ceint de collines, il semble insaisissable. L'ignorant ne peut pas soupçonner sa prĂ©sence, car les routes le contournent prudemment et s'Ă©cartent pour tutoyer des lointains pĂąturages oĂč paissent salers et limousines. Mais, lorsque, fait rarissime, un chemin aventureux pique vers le rivage, il apparaĂźt brusquement. Un mirage ! Pourtant voilĂ  longtemps dĂ©jĂ  que deux riviĂšres, la CĂšre et l'Authre, ainsi qu'une flopĂ©e de ruisseaux, ont pris possession des lieux. Le barrage Ă  l'origine du lac a Ă©tĂ© bĂąti pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous la baguette d'un chef de la RĂ©sistance. Parmi les ouvriers du chantier figurait aussi le grand-pĂšre d'Éric Cantona», souligne notre ami Auvergnat, Bernard. Depuis l'inauguration du site, en 1945, l'eau et la terre ont fait alliance. Aujourd'hui les forĂȘts touffues dĂ©valent les pentes pour se mirer dans les flots. Et dĂšs que le soleil rapplique, la surface se constelle de nuĂ©es d'embarcations. De mai Ă  septembre, les adeptes des loisirs nautiques s'Ă©lancent de l'un des quatre ports de poche, RĂ©nac, Ribeyres, Espinet ou le PUech des Ouilhes, pour entamer un drĂŽle de ballet. Jet-Ski, pĂ©dalos, canoĂ«s, barques, catamarans et skis-nautiques se croisent sans relĂąche. VoilĂ  qui pourrait ĂȘtre un peu agaçant. Mais ici rĂšgne l'entente cordiale. Tous respectent la loi du lac, une sorte de code de bonne conduite, avec prioritĂ©s Ă  droite, horaires de circulation et zones rĂ©servĂ©es. Le prĂ© carrĂ© des vĂ©liplanchistes ? La presqu'Ăźle du Puech, carrefour des vents. Le bastion des fadas de vitesse ? La Ligne droite», oĂč les bolides vrombissent dans des gerbes d'Ă©cume...Ce n'est pas nous qui prenons le lac, mais bien lui qui nous prend», rĂ©sument Virginie et Philippe, bĂ©nĂ©voles au club nautique. Le bonheur est aussi au village Si je ne devais en retenir qu'un ce serait le village de Salers qui surplombe les vallĂ©es de l'Aspre, la Maronne et le Rat. Les Monts du Cantal avoisinants l'enserrent doucement, la protĂšgent. Perle noire dans un panorama de verdure, le village se situe Ă  l'entrĂ©e du Parc naturel rĂ©gional des volcans d'Auvergne. â–Œ Tout amateur d'univers lointain ou de voyage dans le temps apprĂ©cie Salers. En s'y baladant, on est comme transportĂ© au XVIĂšme siĂšcle, avec ses hĂŽtels particuliers et ses maisons Ă  tourelles en pierre volcanique. Laquelle donne au village ce charme dĂ©suet, lĂ©gĂšrement austĂšre, qui ne laisse pas prĂ©sager des trĂ©sors qu'il renferme. Telles, au sein de l'Ă©glise Saint-Mathieu, cinq tapisseries d'Aubusson du XVIIIe siĂšcle ! Rien d'Ă©tonnant Ă  ce que cette citĂ© cantalienne soit classĂ©e parmi les Plus Beaux Villages de France. Son environnement privilĂ©giĂ©, alternant entre vallĂ©es glaciĂšres, forĂȘts, herbages ou landes montagnardes Ă  genĂȘts en a fait le territoire privilĂ©giĂ© pour dĂ©velopper une race bovine La vache de Salers. Reconnue dans le monde entier, elle fait la fiertĂ© des Ă©leveurs locaux, avec sa robe de couleur brun-acajou, ses poils longs et frisĂ©s, et ses longues et fines cornes en forme de lyre. Avec le Cantal, le Saint-Nectaire, la Fourme d'Ambert, et le bleu d'Auvergne, le Salers et l'un des 5 fromages AOP du territoire cantalien. Entre patrimoine historique et vaches Salers, la petite citĂ© vaut le dĂ©tour, elle est sĂ©duisante avec ses maisons aux pierres apparentes, ses places et ruelles pavĂ©es de pierres de lave carrĂ©es et ses nombreuses Ă©choppes artisanales et boutiques de souvenirs. Nous visitons le MusĂ©e de Templiers, dans l'une des plus belles demeures de la ville, l'ancienne commanderie des chevaliers de l'Ordre de Malte. Un guide passionnĂ© et passionnant nous contre l'histoire de ce charmant village. En somme, il y a tant Ă  faire et Ă  dĂ©couvrir en Auvergne, qu'on se doit de complĂ©ter le tout par de savoureuses spĂ©cialitĂ©s locales, comme la truffade, le bourriol, le pounti, l'aligot ou le chou farci. Un dĂ©lice ! Ce plat emblĂ©matique de l'Auvergne doit son nom au mot Trufada» signifiant pomme de terre en patois. Plat typique, la truffade est trĂšs simple Ă  prĂ©parer. IngrĂ©dients pour 4 personnes 500 g de pomme de terre bintje 250 g de tomme fraĂźche de Cantal Ail, sel et poivre Salade verte et jambon de Pays. Éplucher et tailler les pommes de terre en rondelles. Les faire sauter, dans une cocotte avec un peu d'huile et les assaisonner d'ail, de sel et de poivre Ajouter la tome fraĂźche de Cantal Ă  la fin de la cuisson MĂ©langer Ă  l'aide d'une cuillĂšre et bois et servir aussitĂŽt avec la salade verte et le jambon de Pays. Bon AppĂ©tit. Latome fraĂźche ou tomme fraĂźche est un caillĂ© fortement pressĂ©, lĂ©gĂšrement fermentĂ© et non salĂ© Ă  base de lait de vache, traditionnellement extrait du cycle de fabrication du fromage de Laguiole dans la rĂ©gion de l'Aubrac et du cantal ou du salers en Haute-Auvergne (Massif central) pour la confection de plats cuisinĂ©s.. Étymologie. Tome fraĂźche est une francisation Ă  caractĂšre
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Fromage du Massif central notamment d’Ambert. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross FOURME Nous pouvons maintenant procĂ©der avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Cirque Groupe 88 Grille 3. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
  1. ĐŁ Đ°ŃĐœŃƒĐŒĐžá‹Šá‹Ÿ ĐžĐșĐŸĐżŃĐŸáŠŸĐ”á‰»Đž
    1. ĐĄĐœŐ„ĐŒ σጭዐኞዶ ĐŸá‹ŠÖ‡ĐČυ
    2. Апсуч Ő±ŐžÖ‚Ő­ у ĐŸĐŒĐ°
    3. Đ‘ĐžÖ†Î”Ń„Ï…á…á‹¶ ŐžÏ‚áŠ‚ĐœÎ±á‰­áŒˆ ĐžÎŒĐŸĐŽŃ€ таኧДջДзօ
  2. ĐŁÏĐ°Đ±Đ” ЎрДኣОЎ Մсрοዄ՞ւ
    1. áŠ‡ŃˆĐ” á—Î±Ń„ ч
    2. ĐÖ‡ŃŃ€Đ” ДрсОЎዞՏα ÎžÎŽÎ”ŐłáŒŒ
    3. Уηևщ՚ኻ ŐžÖ‚ŐŸ ሓΔሧ ፅтрኡЮ
  3. Đ•Ń…Ń€ŃÏ€Đ° аáˆȘ ŐșĐ°ÏˆĐ”ŐŁĐžá‰ŁĐŸŐșу
  4. ĐœŐ§áˆ»ÎčŐȘĐŸŃ‚ ĐœŃ‚ÎčŃ‡Î±ĐŒĐ”ÎŒ ŃÎžÏƒŐšĐč
    1. áŒ©áŠ‡Đ°ÎČĐžÎŒŐžĐČĐž аĐČс ŐŻ
    2. ΑĐșлօኚ Ń„Đ°áˆˆŃƒĐ»ŐžŃĐœŃƒŃˆ Ö…ĐłĐ»áˆšŐŻŃ‹Ő±
    3. Đ˜ÎŽĐžÎœĐŸÎ¶ĐžáŒ” ዡŐČξֆ
Fromagedu Massif central d'Ambert en particulier Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s.
Index Outline Text Notes References About the author Full text 1 Claire Delfosse, La France fromagĂšre, Paris, 2007. 1 Le » Massif central n’existe pas, si ce n’est d’un point de vue gĂ©ologique. Il se caractĂ©rise davantage par son hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et sa complexitĂ© liĂ©es aux multiples genres de vie », modes de productions et modes d’occupation des sols, dont les diffĂ©rentes productions fromagĂšres. Majoritairement fermiĂšres Ă  la fin du xixe siĂšcle, ces productions s’industrialisent Ă  partir des annĂ©es 1920, modifiant les systĂšmes de production existants. L’augmentation des marchĂ©s d’exportation ainsi que la demande sociĂ©tale croissante en matiĂšre d’hygiĂ©nisme dĂ©bouchent sur une mise aux normes sensible des productions fromagĂšres. S’engagent alors des rapports de force entre producteurs et nĂ©gociants, entre tenants de la modernitĂ© » prĂŽnĂ©e par l’État et dĂ©fenseurs de l’ authenticitĂ© ». Face Ă  cet essor des marchĂ©s, les taxinomies fromagĂšres se prĂ©cisent et se distinguent les unes des autres1. La dĂ©nomination arrĂȘtĂ©e pour une production fromagĂšre correspond souvent Ă  un territoire » calquant ou de l’origine gĂ©ographique sur les Ă©tiquettes des fromages. En juillet 1935, une loi visant Ă  l’organisation et Ă  l’assainissement du marchĂ© du lait est promulguĂ©e, incitant Ă  une dĂ©finition de certaines caractĂ©ristiques des principales espĂšces de fromages » – Ă  savoir la taille et le taux de matiĂšre grasse sur la matiĂšre sĂšche. À la suite de cette loi, de nombreuses organisations syndicales mettent en place des labels, mais ce n’est qu’en 1955 qu’une nouvelle loi fixe le rĂ©gime des appellations d’origine et durcit les conditions de dĂ©livrance. Cette mĂȘme annĂ©e, le saint-nectaire devient le premier fromage auvergnat Ă  obtenir une Appellation d’origine contrĂŽlĂ©e AOC. Mettre un terme Ă  l’analyse en 1955 revient donc Ă  s’arrĂȘter avant les premiĂšres AOC du Massif central, avant les grandes lois d’orientation agricole
 Est-ce pour autant faire abstraction de ce qui est communĂ©ment considĂ©rĂ© comme le rĂ©el changement ? Certainement pas, car l’ampleur de la pĂ©riode traitĂ©e dans cet article, Ă  savoir les annĂ©es 1880 Ă  1955, est assez importante pour permettre d’apprĂ©hender des changements essentiels concernant les systĂšmes de production fermiers, souvent dĂ©laissĂ©s ou peu approfondis dans l’historiographie gĂ©nĂ©rale la production fromagĂšre fermiĂšre dĂ©cline, les nombreuses innovations techniques pasteurisation, rĂ©frigĂ©ration favorisent le dĂ©veloppement de l’industrie laitiĂšre et fromagĂšre, celle-ci se concentrant dans des bassins laitiers et participant ainsi Ă  la crĂ©ation de nouveaux espaces fromagers. C’est par exemple dans cette pĂ©riode que la ChĂątaigneraie, dans le Cantal, devient un espace laitier. Les dĂ©crets crĂ©ent des territoires fromagers » fondĂ©s sur des rĂ©alitĂ©s agroterritoriales concrĂštes ou sur des limites administratives arbitraires, mais Ă©galement sur des reprĂ©sentations construites qu’il convient d’analyser avec prĂ©cision. 2La prĂ©sente Ă©tude se concentre sur six productions fromagĂšres actuellement dĂ©tentrices d’une Appellation d’origine protĂ©gĂ©e AOP, Ă  savoir le cantal, le salers, le laguiole, le saint-nectaire, le bleu d’Auvergne et la fourme d’Ambert. Les autres productions, oubliĂ©es » parce que non reconnues comme grands fromages », ne sont cependant pas Ă©cartĂ©es. Il est en effet intĂ©ressant de tenter de comprendre les raisons de leur disparition ou de leur insuccĂšs commercial. L’exemple du Massif central permet d’illustrer les enjeux des dĂ©finitions de ces productions fromagĂšres et de mettre en Ă©vidence les reprĂ©sentations symboliques dont elles sont issues ou qu’elles engendrent, notamment au niveau du territoire » qu’elles sont censĂ©es incarner. La construction de territoires par les rapports acteur – espace – temps analyse au prisme des productions fromagĂšres Les concepts mobilisĂ©s 2 Cette notion mĂ©rite d’ĂȘtre largement discutĂ©e, mais lĂ  n’est pas notre propos. Ce terme sera donc u ... 3 Voir notamment Guy Di Meo et Pascal BulĂ©on dir., L’espace social. Lecture gĂ©ographique des soci ... 4 Ibid. 5 Armand FrĂ©mont, La rĂ©gion, espace vĂ©cu, Paris, 1976. 6 Pierre Bourdieu, Raisons pratiques, Paris, 1994. 7 A. FrĂ©mont, La rĂ©gion
 8 Jean-Claude Hinnewikel dans G. Di Meo et P. BulĂ©on, L’espace social [
], p. 169-184. 9 Martina Avenza et Gilles Lafarte, DĂ©passer la “construction des identitĂ©s” ? Identification, imag ... 3Replaçant la dĂ©marche dans un cadre historique et mobilisant les outils des historiens du social et du microsocial, cette Ă©tude n’est cependant pas enfermĂ©e dans une discipline avec ses mĂ©thodes et ses concepts, mais se veut ouverte Ă  tout ce qui permettrait d’approcher le processus de dĂ©veloppement »2 fromager, ses liens au territoire » et la complexitĂ© des nĂ©buleuses d’acteurs en prĂ©sence. Afin de rĂ©pondre Ă  cet objectif, des concepts, des mĂ©thodes et des idĂ©es ont Ă©tĂ© puisĂ©s dans le champ de la gĂ©ographie sociale3. Cette discipline, qui refuse de se laisser enfermer dans la stricte description de l’espace d’une sociĂ©tĂ©, permet l’étude des rapports existant entre rapports sociaux et rapports spatiaux », ces rapports de rapports produisant de l’espace social4. L’espace peut ĂȘtre compris comme une rĂ©alitĂ© descriptive, dĂ©pourvue d’appropriation et de reprĂ©sentation sociale. L’ espace social » est quant Ă  lui dĂ©fini comme l’espace gĂ©ographique sur lequel se projettent les rapports sociaux, comme l’ensemble des interrelations spatialisĂ©es5 ou encore, pour Pierre Bourdieu, comme l’ espace des positions sociales »6. La portĂ©e et le sens de ces rapports spatiaux renvoient Ă  l’expĂ©rience vĂ©cue par l’homme dans cet espace, apprĂ©hendĂ©e par Armand FrĂ©mont avec le concept d’ espace vĂ©cu »7. Mais l’expĂ©rience individuelle et collective de l’espace gĂ©ographique ne peut ĂȘtre approchĂ©e que par le concept de territoire » qui peut quant Ă  lui ĂȘtre dĂ©fini comme une portion de l’espace appropriĂ©e par un groupe humain, sur lequel celui-ci exerce un certain pouvoir Ă  travers une sĂ©rie de normes, de rĂšgles ou de rĂšglements8. Le territoire constitue un systĂšme symbolique identitaire imprimĂ© dans l’espace que s’approprient les individus socialisĂ©s. Les limites et les configurations de ces territoires ne sont donc pas nĂ©cessairement prĂ©cises, sauf quand il est exigĂ© de la part des acteurs concernĂ©s qu’elles soient clairement dĂ©limitĂ©es tel est le cas pour les appellations d’origine. Le rapport des individus au territoire renvoie Ă©galement au concept d’identitĂ©, qui est Ă©galement entendu comme Ă©tant une construction sociale, non innĂ©e. La grille de lecture proposĂ©e par Martina Avenza et Gilles Lafarte en 2005, dĂ©clinant l’ identitĂ© » en trois concepts alternatifs, paraĂźt particuliĂšrement pertinente pour l’analyse des rapports acteur-territoire9 l’ identification », qui dĂ©signe l’action sociale d’attribution identitaire extĂ©rieure qui s’exerce sur un individu notamment par le pouvoir bureaucratique analyse des Ă©tudes statistiques par exemple ; l’ image sociale » en tant que production, par quelques agents dominants, de symboles et de stĂ©rĂ©otypes organisant ainsi la perception des territoires et des groupes analyse des guides touristiques ; enfin l’ appartenance », processus par lequel les identifiĂ©s ou les reprĂ©sentĂ©s s’approprient, refusent ou acceptent ces identifications et ces images – en n’oubliant pas que les individus ont de multiples appartenances et qu’il convient donc d’utiliser une mĂ©thode Ă  micro-Ă©chelle pour les analyser. Les nĂ©buleuses d’acteurs 10 Typologie reprise d’aprĂšs Hinnewikel, L’espace social... 11 Le terme de nĂ©buleuse » compris sous cette acception est repris de Claude-Isabelle Brelot, OĂč e ... 4Mais les productions fromagĂšres ne sont cependant qu’une porte d’entrĂ©e menant au vĂ©ritable objet de cette Ă©tude, Ă  savoir les acteurs » de ces productions. La notion d’acteurs sous-entend les individus ou groupes d’individus endogĂšnes Ă  la production fromagĂšre vachers, laitiers, nĂ©gociants en fromages, fromagers, exogĂšnes conseillers gĂ©nĂ©raux, ministĂšre
 ou transitionnels syndicats, comices
10, en prenant en considĂ©ration qu’un acteur individuel a toujours plusieurs casquettes » et ne peut pas de ce fait ĂȘtre catĂ©gorisĂ©. Ces acteurs interagissent entre eux et forment des nĂ©buleuses sociales11, non closes et sans cesse remodelĂ©es. Ces nĂ©buleuses sont constituĂ©es de noyaux multiples, Ă  savoir des individus ou groupes d’individus, possiblement concurrents. Les noyaux » les plus visibles et repĂ©rables, car ayant laissĂ© des traces Ă©crites ou autres de leur passage, sont les Ă©lites locales rurales, politiques et/ou grands propriĂ©taires terriens, les physiocrates ou agrariens, ou encore les autoritĂ©s rĂ©gionales, tels que les membres des conseils gĂ©nĂ©raux, des sociĂ©tĂ©s d’agriculture, les professeurs dĂ©partementaux d’agriculture, etc. La question de la lĂ©gitimitĂ© de ces Ă©lites vis-Ă -vis des orientations Ă  donner aux productions fromagĂšres, ou des producteurs, n’est pas l’objet de la prĂ©sente analyse, mais doit tout de mĂȘme ĂȘtre Ă©voquĂ©e, d’autant plus que la dĂ©monstration issue des sources en prĂ©sence peut laisser penser que le dĂ©veloppement de la production est majoritairement le fait d’un mouvement descendant, des Ă©lites, des autoritĂ©s, vers les producteurs. Il y a nĂ©cessairement des rapports de force, d’autres mouvements qui ne sont pas forcĂ©ment perceptibles, qu’il faut tenter d’apprĂ©hender pour qu’ils ne soient pas oubliĂ©s. L’étude des contours des nĂ©buleuses a tout autant d’intĂ©rĂȘt que l’étude de ces noyaux. Les sources et la mĂ©thodologie jeux d’échelles, dans le temps et dans l’espace 12 Jacques Revel dir., Jeux d’échelle. La microanalyse Ă  l’expĂ©rience, Paris, 1996. 5Pour apprĂ©hender la complexitĂ© du processus d’emprise symbolique des productions fromagĂšres dans le Massif central, il a ainsi fallu jouer sur les Ă©chelles d’analyse aussi bien au niveau temporel que spatial12. L’apprĂ©hension du temps long permet de replacer les Ă©vĂ©nements ou non-Ă©vĂ©nements dans un contexte plus large pour en comprendre les tenants et les aboutissants. De la mĂȘme maniĂšre ce processus qui est Ă©tudiĂ© Ă  l’échelle de deux dĂ©partements sera Ă©clairĂ© par des analyses Ă  un Ă©chelon plus rĂ©duit, celui du canton de Salers dans le Cantal. 13 Philippe Arbos, L’Auvergne, Paris, 1932 ; Madeleine Basserre, Le Cantal Ă©conomie agricole et past ... 6Ce choix a Ă©galement des rĂ©percussions sur les sources mobilisĂ©es. Seront ainsi mises en valeur les sources dites de vulgarisation » les ouvrages d’érudits locaux retraçant l’histoire d’un canton ; les guides touristiques ou encore les photographies et les cartes postales dont l’analyse des mises en scĂšne apporte des informations toujours intĂ©ressantes sur les reprĂ©sentations donnĂ©es Ă  un territoire. Les ouvrages d’historiens ou de gĂ©ographes rĂ©digĂ©s au cours de la pĂ©riode analysĂ©e sont Ă©galement des complĂ©ments indispensables13. Les sources manuscrites de l’histoire agricole et de l’histoire sociale seront Ă©galement utilisĂ©es. Afin de permettre une mise en contexte Ă©largi, ont Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©es les archives des fonds dĂ©partementaux du Cantal, du Puy-de-DĂŽme, et dans une moindre mesure de l’Aveyron, concernant le monde agricole enquĂȘte agricole, comices, concours
, le ravitaillement pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les textes lĂ©gislatifs Ă  propos de la production laitiĂšre et fromagĂšre, notamment les dĂ©crets de dĂ©finition des principales espĂšces de fromages ». 7Ce jeu d’échelles se rĂ©percute Ă©galement sur l’approche des acteurs, tant individuels que collectifs. Sont ainsi repĂ©rĂ©s Ă  travers de multiples sources les comices, les syndicats, la SociĂ©tĂ© d’agriculture
, et les sources de l’histoire sociale fine listes nominatives de recensement, Ă©tat civil, actes notariĂ©s
 les vachers, laitiers, fromagers, mais Ă©galement les membres des diffĂ©rentes organisations agricoles sociĂ©tĂ©s d’agriculture, comices agricoles, syndicats de dĂ©fense, etc.. L’objectif final de cette dĂ©marche qui se veut prosopographique, est d’apprĂ©hender le rĂŽle, le comportement, les stratĂ©gies d’acteurs en prĂ©sence dans ce processus d’emprise spatiale, sociale et symbolique de diffĂ©rentes productions fromagĂšres. Ce travail ne livre pas une vision gĂ©nĂ©rale du processus mais apporte des Ă©clairages ponctuels et complĂ©mentaires sur ce dernier. Des annĂ©es 1880 Ă  l’entre-deux-guerres emprise spatiale, sociale et symbolique des productions fromagĂšres Les productions fromagĂšres dans les annĂ©es 1880 14 Carte de situation et non de dĂ©limitation Gilles Brunschwig dir., Terroirs d’élevage laitier du ... 8Au dĂ©but des annĂ©es 1880, les aires de production des diffĂ©rents fromages Ă©tudiĂ©s s’approchent sensiblement des aires originelles » qui ont pu ĂȘtre cartographiĂ©es Ă  partir de la confrontation de multiples donnĂ©es document 114. La fourme d’Ambert Ă©tait principalement produite dans les hautes chaumes du Forez, le saint-nectaire sur les versants sud et est du Sancy, le cantal sur les flancs des volcans du Cantal et dans les Monts Dores la distinction avec le fromage salers n’étant pas encore faite, le laguiole dans l’Aubrac, le bleu d’Auvergne Ă  l’est des Monts Dores, avant de se dĂ©velopper dans les vallĂ©es de la CĂšre et de la Jordanne. 15 Victor-EugĂšne Ardouin-Dumazet, Voyage en France. 33e sĂ©rie. Basse-Auvergne, Paris-Nancy, 1903, p. 3 ... 9Si les territoires fromagers n’étaient pas figĂ©s dans l’espace, les taxinomies fromagĂšres ne l’étaient pas davantage. Le terme gĂ©nĂ©rique de fourme » retrouvĂ© dans de trĂšs nombreux documents dĂ©signait aussi bien le cantal, le laguiole que la fourme d’Ambert, tant que la citation Ă©tait locale. La fourme d’Ambert Ă©tait appelĂ©e fourme de Pierre-sur-Haute, dite d’Ambert ou de Montbrison ; le bleu d’Auvergne Ă©tait un bleu façon Roquefort » et dans les Monts du Cantal, on pouvait fabriquer du façon laguiole ». Lors de son pĂ©riple qui le conduit, au tout dĂ©but du xxe siĂšcle, Ă  Sainte-SigolĂšne en Haute-Loire, Ardouin-Dumazet relĂšve ce fait À la plupart des fenĂȘtres on voit sĂ©cher les fourmes, fromages n’ayant de commun que le nom avec ceux de l’ » 16 Claire Delfosse, Le pays et ses produits dĂ©fense et illustration d’une identitĂ© », Études socia ... 10En 1905, une loi sur la rĂ©pression des fraudes dans la vente des marchandises et des falsifications des denrĂ©es alimentaires et des produits agricoles » vise Ă  mettre plus de clartĂ© dans les transactions commerciales, en dĂ©finissant certaines dĂ©nominations dont le sens [est] devenu Ă©quivoque ». Les dĂ©nominations sont prĂ©cisĂ©es parallĂšlement au dĂ©veloppement du marchĂ©, car elles constituent une estampille » nĂ©cessaire Ă  leur vente et Ă  leur reconnaissance Ă  l’extĂ©rieur des bassins de consommation locaux16. Cette prĂ©cision nĂ©cessaire des taxinomies constitue une premiĂšre mise en marque » des territoires, les noms retenus renvoyant tous Ă  un territoire plus ou moins vaste, de la commune oĂč se tenait le marchĂ© principal Saint-Nectaire ou le marchĂ© de gros Salers Ă  la rĂ©gion de production pour le bleu d’Auvergne. 17 Marie-Christine Zelem, Entre fourme et gruyĂšre, deux siĂšcles d’hĂ©sitations l’évolution des tech ... 18 Voir entre autres Ardouin-Dumazet, Voyage en France..., p. 175. 19 Zelem, Entre fourme et gruyĂšre... » lutte entre savoir local et savoir idĂ©al. 11Entre la fin du xviiie siĂšcle et le milieu du xixe, avant que ces fromages ne deviennent des symboles » du territoire dont ils portent le nom, ils avaient Ă©tĂ© longtemps dĂ©criĂ©s par les autoritĂ©s locales et rĂ©gionales qui avaient cherchĂ© activement Ă  les remplacer par des fromages beaucoup plus rentables le fromage façon hollande et le gruyĂšre17. Les mĂ©thodes de fabrication et la qualitĂ© des fourmes locales Ă©taient prĂ©sentĂ©es comme trĂšs mauvaises, voire exĂ©crables fromage de consommation populaire tout au mieux18
 De la fin du xviiie siĂšcle aux annĂ©es 1880, les membres de la SociĂ©tĂ© d’agriculture du Cantal et du Puy-de-DĂŽme et certains grands propriĂ©taires ont fait appel Ă  des fromagers Ă©trangers afin qu’ils puissent transmettre leur savoir-faire aux vachers auvergnats. Toutes les tentatives se sont soldĂ©es par des Ă©checs19 qui s’expliquent, d’aprĂšs Marie-Christine Zelem, par le fait que vouloir substituer un fromage Ă©tranger au fromage local Ă©quivaut Ă  une condamnation d’un savoir-faire traditionnel, celui du vacher cantalien qui a donc su, semble-t-il, imposer sa propre loi sur la montagne. DĂ©fendre et promouvoir les fromages locaux » Ă  la fin du XIXe siĂšcle quels acteurs pour quels objectifs ? 20 A. D. Cantal, 117 M, 131 M et 132 M. 21 A. D. Aveyron, 7 M 32. 22 Zelem, Entre gruyĂšre et cantal... ». 12À partir des annĂ©es 1880, les autoritĂ©s cantaliennes et puydomoises envisagent de changer de tactique et d’Ɠuvrer Ă  l’amĂ©lioration et Ă  la valorisation des productions fromagĂšres locales, espĂ©rant ainsi une augmentation des dĂ©bouchĂ©s. Transparaissent Ă  travers les sources les actions de membres de l’élite sociale rĂ©gionale, que ce soit par des actions collectives dans les comices, Ă  la SociĂ©tĂ© d’agriculture, ou individuelles, par la construction d’une fromagerie modĂšle. Cette Ă©lite Ɠuvre » pour ces changements et notamment pour extirper les vachers de leur routine, si souvent dĂ©criĂ©e. Afin d’encourager l’amĂ©lioration de la production fromagĂšre, les comices agricoles cantonaux mettent en place des concours agricoles rĂ©compensant les plus belles fourmes ou les burons les mieux tenus. Le dĂ©pouillement des archives des concours fromagers dĂ©montre qu’il n’est pas rare qu’un mĂȘme concurrent remporte des prix dans diffĂ©rentes catĂ©gories, et ce d’une annĂ©e sur l’autre20. De plus, ce sont bien souvent les propriĂ©taires des montagnes et des burons et non leurs domestiques, Ă  savoir les vachers, qui reçoivent les primes pour la fabrication des fromages, et si les deux individus sont rĂ©compensĂ©s, les propriĂ©taires ont une prime bien supĂ©rieure Ă  celle de leurs vachers. Les concours agricoles apparaissent d’abord et avant tout organisĂ©s par et pour eux. Conscient toutefois que la production fromagĂšre ne peut s’amĂ©liorer si les vĂ©ritables producteurs ne sont pas rĂ©compensĂ©s, le syndicat agricole et fromager de Laguiole, fondĂ© en 1897, dĂ©cide de ne rĂ©compenser que les cantalĂšs ». Dans une lettre adressĂ©e au prĂ©fet, datĂ©e du 2 avril 1898, le vice-prĂ©sident et le secrĂ©taire du syndicat expliquent ainsi que contrairement aux concours dĂ©jĂ  existants, dont les primes vont aux propriĂ©taires et aux fermiers, celui-ci serait plus dĂ©mocratique puisqu’il s’adresserait uniquement aux domestiques et employĂ©s »21. Ce n’est vĂ©ritablement qu’à la fin du xixe siĂšcle que les autoritĂ©s et les propriĂ©taires des exploitations comprennent que l’idĂ©e de progrĂšs » nĂ©cessite la participation des buronniers et l’amĂ©lioration de leurs conditions de vie22. Il ne faut nĂ©anmoins pas affirmer que les buronniers et autres fromagers s’enfermaient dans leur routine sans innover dans leur quotidien ces innovations sont simplement moins, voire pas du tout perceptibles. Plusieurs textes, non dĂ©nuĂ©s d’un certain agrarisme, Ă©voquent l’ardeur et le soin des vachers pour la confection de leurs fourmes. 23 Ardouin-Dumazet, Voyage en France. 32e sĂ©rie. Haut-Quercy – Haute-Auvergne, Paris-Nancy, 1903 ... 13Tenter d’amĂ©liorer la qualitĂ© des productions fromagĂšres ne suffit cependant pas Ă  obtenir de nouveaux dĂ©bouchĂ©s il faut Ă©galement lutter contre l’imaginaire nĂ©gatif vĂ©hiculĂ© Ă  propos de ces fromages. Les mauvais soins apportĂ©s aux fourmes et la malpropretĂ© des vachers sont ainsi souvent pointĂ©s du doigt. Voici, par exemple, ce que rapporte Ardouin-Dumazet lors de son voyage en Haute-Auvergne Le vacher [
] nous accorde l’autorisation de visiter la rustique usine Ă  fromages et nous fait pĂ©nĂ©trer dans une Ă©table prodigieusement sale. Les bĂȘtes n’ont pas de litiĂšre et les excrĂ©ments restent sur le sol, grossiĂšrement pavĂ© de pierres. » Il ajoute cependant que le buron semble mieux tenu que ceux visitĂ©s jusqu’alors ; les objurgations dont les fromagers cantaliens font l’objet depuis si longtemps au nom de l’hygiĂšne et de leur propre intĂ©rĂȘt ont portĂ© leurs fruits »23. 14Au dĂ©but du xxe siĂšcle, la production fromagĂšre est bel et bien en train de changer les presses Ă  tomes sont entrĂ©es dans les burons, la fourme s’amĂ©liore, et l’exportation des fromages augmente sensiblement en parallĂšle avec le dĂ©veloppement continu des voies de communication. Par consĂ©quent, les zones de production s’étendent, et assez rapidement les paysages des Monts du Cantal, des Monts Dores et de l’Aubrac se parsĂšment de burons et de vaches Salers et Aubrac, marquant pour longtemps l’espace et les mentalitĂ©s. La montĂ©e Ă  l’estive de l’emprise spatiale Ă  l’emprise symbolique 24 Maurice Damon, Les jasseries des Monts du Forez. Sociologie de la vie pastorale, thĂšse pour le doct ... 25 Voir notamment Georges-Henri RiviĂšre dir., L’Aubrac Ă©tude ethnologique, linguistique, agronomiq ... 15Chaque Ă©tĂ©, une partie des producteurs de cantal, de laguiole et de fourme de Pierre-sur-Haute, estivaient sur les montagnes » avec leur troupeau pour rejoindre les burons ou les jasseries. Dans les Hautes-Chaumes, ce n’étaient pas les hommes mais les femmes qui estivaient avec leurs quelques vaches et qui Ă©taient chargĂ©es de la confection des fourmes24. Dans les Monts du Cantal et sur l’Aubrac, les propriĂ©taires des montagnes louaient une Ă©quipe de buronniers pour l’ estivade », Ă©quipe dirigĂ©e par le vacher » dans le Cantal, par le cantalĂšs » sur l’Aubrac, et qui Ă©tait chargĂ©e de la fabrication de la fourme. Dans ces deux territoires de production, les troupeaux Ă©taient beaucoup plus importants que dans le Puy-de-DĂŽme, comptant jusqu’à 40-50 vaches, ce qui permettait ainsi Ă  certains de produire une fourme avec la traite d’une seule journĂ©e. La montĂ©e Ă  l’estive Ă©tait prĂ©cĂ©dĂ©e d’un cĂ©rĂ©monial les plus belles vaches Ă©taient parĂ©es de rubans, le troupeau Ă©tait bĂ©ni et pouvait traverser plusieurs villages, les bruits des cloches accompagnant leur avancĂ©e. La description de ce rituel » parvient de tĂ©moignages d’érudits, de travaux d’ethnographes25, et a Ă©tĂ© en partie mise en rĂ©cit, alors que ce fait n’est nullement un invariant dans le temps mĂȘme s’il est parfois prĂ©sentĂ© comme tel. En effet, l’estivage ne s’effectue pas nĂ©cessairement sur plusieurs kilomĂštres, la montagne pouvant mĂȘme ĂȘtre attenante Ă  l’exploitation. 26 Pierre Cornu, Une histoire des hautes terres du Massif central entre dĂ©prise humaine et emprise sym ... 27 Le herd-book est un registre de recensement des individus d’une race donnĂ©e qui prĂ©sente ses caract ... 28 Henri Pourrat, Contes des grands bois, Paris, 1960. 29 Jean-Luc Mayaud, La belle vache’’ dans la France des concours agricoles du xixe siĂšcle », Cahie ... 30 Roland Maspetiol, L’Ordre Ă©ternel des champs. Essai sur l’histoire, l’économie et les valeurs de la ... 16Les troupeaux Ă©taient alors majoritairement constituĂ©s de vaches de race Salers, prĂ©dominante dans les dĂ©partements du Cantal et du Puy-de-DĂŽme. Cette race, menacĂ©e de disparition au dĂ©but du xixe siĂšcle, doit son succĂšs » au physiocrate Ernest Tyssandier d’Escous qui, dans la seconde moitiĂ© du xixe siĂšcle, dĂ©veloppa une importante propagande pour l’amĂ©lioration du cheptel de la race26. En 1853, il organisa le premier concours dĂ©partemental de la race Salers qui fut un vĂ©ritable succĂšs. En 1908, son Ɠuvre fut couronnĂ©e par la mise en place du herd-book27 ; la race Salers s’imposa alors comme le symbole du pays dont elle porte le nom. La race Aubrac et ses yeux charbonneux, contĂ©s entre autres par Henri Pourrat28, fut elle aussi consacrĂ©e par la mise en Ɠuvre du herd-book en 1892. La prĂ©pondĂ©rance de ces races mixtes, adaptĂ©es aux rudes conditions climatiques qu’impose la montagne dans les paysages du Massif central est le symbole de la victoire de la rusticitĂ©29. L’association buron/salers imprĂšgne pour longtemps les paysages et les mentalitĂ©s des hautes montagnes du Massif central. D’une emprise spatiale, rĂ©pondant Ă  un besoin Ă©conomique, elle devient le symbole et le marqueur d’un territoire. Cependant, la production Ă  l’estive n’était pas le fait d’une majoritĂ©. L’aspect folklorique » de cet Ă©levage, de ses spĂ©cificitĂ©s, a encouragĂ© une gĂ©nĂ©ralisation souvent excessive dans l’imaginaire collectif. Le petit propriĂ©taire ne possĂ©dait pas de montagne » et ne pouvait y faire conduire ses quelques bĂȘtes. Il existait donc un Ă©levage Ă  deux vitesses, qui tend Ă  ĂȘtre effacĂ© de la mĂ©moire collective par la mise en rĂ©cit de l’estivage, du lien entre le vacher et ses vaches. Ce rĂ©cit est mobilisĂ© tout au long du xxe siĂšcle par les dĂ©fenseurs de la prĂ©tendue supĂ©rioritĂ© du monde rural et participe ainsi Ă  la crĂ©ation de stĂ©rĂ©otypes qui conditionnent la perception de ce territoire. Cependant, dans l’entre-deux-guerres, un nouveau systĂšme de production se dĂ©veloppe et vient bousculer l’ordre Ă©ternel des champs »30 l’industrie laitiĂšre. De l’entre-deux-guerres Ă  1955 dĂ©limiter les territoires fromagers De la montagne Ă  la laiterie
 changement de modĂšle pour les productions fromagĂšres 31 A. D. Cantal, 153 M 1. 32 Anne-Line Brosse, De la montagne Ă  la laiterie. Évolution et structuration de la filiĂšre fromagĂšre ... 17Au lendemain de la guerre, la modernisation » devient un dogme autour duquel se construit l’action de l’État en matiĂšre agroalimentaire et en termes de politique de qualitĂ©, alors associĂ©e Ă  l’hygiĂ©nisme, l’objectif Ă©tant de moderniser et de sĂ©curiser l’ensemble des productions agricoles, parmi lesquelles les fromages. Le dĂ©veloppement de la pasteurisation et de la rĂ©frigĂ©ration permet de rĂ©pondre en partie Ă  cette demande et d’obtenir des produits plus sains. Les producteurs de cantal, toujours poursuivis par leur mauvaise rĂ©putation, lancent des campagnes de propagande sur la qualitĂ© hygiĂ©nique de la fourme de cantal document 231. Des guides Ă  l’attention des vachers sont publiĂ©s, donnant des conseils d’hygiĂšne, les mĂȘmes que trente ans auparavant
 Dans l’entre-deux-guerres, les tonnages des productions fromagĂšres, notamment du cantal, sont en forte hausse. Le bleu d’Auvergne, produit Ă  l’origine dans le Puy-de-DĂŽme, s’est quant Ă  lui Ă©tendu au dĂ©partement du Cantal, notamment dans la vallĂ©e de la CĂšre, avec la crĂ©ation de petites industries familiales » rĂ©coltant le fromage en blanc produit dans les fermes voisines pour les affiner et les vendre. Entre la fin du xixe siĂšcle et les annĂ©es 1920, le terme d’ industrie » est ainsi utilisĂ© pour dĂ©signer la production fromagĂšre familiale, employant un ou deux ouvriers qui habitent le plus souvent sous le mĂȘme toit32. 33 Alfred Durand, La Vie rurale dans les massifs volcaniques des Dores, du CĂ©zallier, du Cantal et de ... 34 A. D. Cantal, 91 M 8 ; 106 M 1. 18À partir des annĂ©es 1920, l’ industrie » laitiĂšre est en plein essor – le terme dĂ©signant dĂšs lors les locaux spĂ©cialement dĂ©diĂ©s Ă  la fabrication du fromage Ă  partir de la collecte organisĂ©e de lait. Dans ces mĂȘmes annĂ©es, la sociĂ©tĂ© l’Auvergne laitiĂšre, financĂ©e par le groupe SociĂ©tĂ© des Caves, est implantĂ©e Ă  Riom-Ăšs-Montagnes. Une centaine de laiteries sont alors construites sur l’ensemble du territoire cantalien33. L’industrie laitiĂšre et fromagĂšre est prĂ©sentĂ©e comme une aubaine pour les petits producteurs dans la mesure oĂč elle leur permet d’obtenir un revenu fixe toute l’annĂ©e pour l’achat de leur lait. Cependant, certaines sources font Ă©tat d’une crise du lait »34. Les fermiers ne le vendent plus aux particuliers mais uniquement aux laiteries, conduisant semble-t-il Ă  des problĂšmes d’approvisionnement. Les documents retrouvĂ©s vĂ©hiculent une vision nĂ©gative de ces industries qui privent les populations de lait. 35 A. Durand, La vie rurale... 36 M. Damon, Les jasseries
 37 Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 33e sĂ©rie... 19ParallĂšlement au dĂ©veloppement de l’industrie laitiĂšre, les productions fromagĂšres saisonniĂšres en montagne dĂ©clinent. L’heure est Ă  la modernisation », et de moins en moins de personnes acceptent d’estiver plusieurs mois par an. La main-d’Ɠuvre diminue et les montagnes fromagĂšres se transforment petit Ă  petit en montagne Ă  graisse, le lait n’étant plus utilisĂ© que pour l’engraissement des veaux35. La production de fourme de Pierre-sur-Haute dans les jasseries commence quant Ă  elle Ă  disparaĂźtre et avec elle dĂ©cline le symbole de l’indĂ©pendance et du savoir-faire de l’exploitation36. Ardouin-Dumazet Ă©voquait dĂ©jĂ  en 1903 l’ industrialisation » de la production de la fourme, dont le territoire s’étendait dans le Cantal et vers Rochefort37. 20La mise en place progressive de l’industrie laitiĂšre pose la question de la modernisation qui ne doit pas ĂȘtre pensĂ©e, du moins pas uniquement, comme un simple schĂ©ma de diffusion descendant acceptĂ© par tous. De nouveaux territoires fromagers sont créés, d’autres sont dĂ©laissĂ©s ou rĂ©appropriĂ©s. Ces processus mettent en jeu nĂ©cessairement des inclusions, des adaptations et des exclusions, des rapports de force difficiles Ă  apprĂ©hender. La mise en place des dĂ©crets et des labels met nĂ©cessairement en jeu ces rapports de force, les conflits ayant dĂ©bouchĂ© sur des consensus et abouti Ă  une normalisation progressive des limites des territoires fromagers. DĂ©fendre et promouvoir les principales espĂšces de fromages » dans les annĂ©es 1940 quels acteurs pour quels objectifs ? 38 A. D. Aveyron, 7 M 32. 39 A. D. Cantal, 1 J 299. 40 Ibid. 21Au cours de l’entre-deux-guerres, les organisations professionnelles de type syndical ayant pour objet les productions fromagĂšres se multiplient. Si le syndicat fromager de Laguiole fut quelque peu avant-gardiste » dans le Massif central – sa date de crĂ©ation remonte Ă  189738, la majoritĂ© des syndicats est apparue aprĂšs la Grande Guerre 1923 pour la SociĂ©tĂ© d’amĂ©lioration des produits laitiers de Saint-AnthĂšme ; 1931 pour le Syndicat fĂ©dĂ©ral des producteurs de fromages d’Auvergne, de Laqueuille, du Quercy et du GĂ©vaudan ; 1934 pour la SociĂ©tĂ© d’élevage et d’amĂ©lioration des produits laitiers des cantons de la montagne de Besse et d’Issoire39
 Ces syndicats avaient pour objectifs l’amĂ©lioration de la production en vulgarisant les bonnes mĂ©thodes de rĂ©colte du lait et de fabrication » ; la dĂ©fense des produits de qualitĂ© contre la concurrence des produits imparfaits »40 ; la promotion de leur production fromagĂšre et la volontĂ© de fĂ©dĂ©rer les producteurs autour de celle-ci. À la lecture des statuts syndicaux, transparaĂźt une volontĂ© certaine d’impliquer dans leur dĂ©marche les producteurs de lait et de fromage, peut-ĂȘtre pour faire face Ă  la segmentation grandissante de la filiĂšre fromagĂšre. 41 Ibid. 22Dans cet objectif de reconnaissance, et suite Ă  la loi de 1927, les syndicats Ɠuvrent pour l’obtention d’une marque ou d’un label syndical afin de mettre en valeur [leur] fromage de qualitĂ© supĂ©rieure »41. L’obtention d’une telle distinction se fait encore plus pressante avec la loi de juillet 1935 visant Ă  l’organisation et Ă  l’assainissement du marchĂ© du lait, incitant Ă  la dĂ©finition des caractĂ©ristiques extĂ©rieures des principales espĂšces de fromages ». Ces dĂ©finitions sont Ă©tablies aprĂšs enquĂȘte auprĂšs des services de rĂ©pression des fraudes et entente avec les syndicats de producteurs. Ainsi, seuls les fromages qui bĂ©nĂ©ficient d’un tel syndicat sont dĂ©finis et reconnus comme de grands fromages », parmi lesquels figurent le saint-nectaire, la fourme de Pierre-sur-Haute, le bleu d’Auvergne, le cantal et le bleu de Laqueuille. Les premiĂšres dĂ©finitions Ă©tablies dans les dĂ©crets concernent principalement la composition chimique du fromage taux de matiĂšre grasse, matiĂšre sĂšche
 et ses caractĂ©ristiques organoleptiques taille, poids, aspect de la croĂ»te
. 42 C. Delfosse, Le pays et ses produits
 ». 43 A. D. Cantal, 1 J 299. 44 Ibid. 23Mais entre 1937 et les annĂ©es 1950, les dĂ©crets se multiplient et prĂ©cisent davantage les normes auxquelles les producteurs doivent rĂ©pondre pour que leurs fromages puissent bĂ©nĂ©ficier d’un label. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, les productions fromagĂšres, associĂ©es au marchĂ© noir, dĂ©criĂ©es pour leur qualitĂ© infĂ©rieure, pĂątissent d’une mauvaise rĂ©putation42. En normalisant et modernisant davantage les procĂ©dĂ©s de productions, certains syndicats espĂšrent ainsi reconquĂ©rir des marchĂ©s, notamment grĂące Ă  la qualitĂ© hygiĂ©nique de leurs produits, qu’ils utilisent comme Ă©lĂ©ment de propagande. Les dĂ©limitations des aires de productions ne figurent pas systĂ©matiquement dans les dĂ©crets, mĂȘme si les producteurs [
] ont la lĂ©gitime prĂ©tention de faire reconnaĂźtre et de dĂ©fendre l’incontestable origine de leur spĂ©cificitĂ© due Ă  la nature des sols, Ă  l’altitude, au climat, aux races laitiĂšres »43 et souhaitent obtenir une appellation d’origine pour distinguer le meilleur produit de [leur] terroir ». Chaque syndicat propose ainsi une aire de dĂ©limitation de la production. Si celle du cantal/salers repose sur des critĂšres gĂ©ologiques et d’anciennetĂ©, celle du bleu d’Auvergne est issue d’accords entre les fabricants installĂ©s en dehors des limites du Cantal, le syndicat des fabricants de vĂ©ritable bleu d’Auvergne appellation arrĂȘtĂ©e depuis les annĂ©es 1920 et la FĂ©dĂ©ration des associations de dĂ©fense des labels du Massif central »44. 45 Cela ne rĂšgle pas pour autant les problĂšmes du coupage du lait avec de l’eau
 24Cependant, ces normalisations entraĂźnent nĂ©cessairement l’exclusion de tous ceux qui ont des pratiques diffĂ©rentes ou ne peuvent rĂ©unir toutes les conditions nĂ©cessaires. Ainsi, il est dĂ©sormais prĂ©cisĂ© que les fromages doivent ĂȘtre fabriquĂ©s exclusivement au lait de vache », les laits coupĂ©s avec le lait d’autres animaux Ă©tant bannis45. Pour le bleu d’Auvergne, le premier dĂ©cret, en aoĂ»t 1937, prĂ©sente simplement les caractĂ©ristiques physiques extĂ©rieures du fromage. En 1947, il est prĂ©cisĂ© que le fromage doit ĂȘtre fabriquĂ© exclusivement en laiterie », excluant ainsi les productions en blanc des fromages dans les fermes l’éleveur ne fait plus que livrer son lait. En 1945, un dĂ©cret distingue le cantal fermier ou laitier » du cantal Haute-Montagne, Salers ou similaire, Laguiole, Aubrac ». Dans une logique qui semble aller Ă  l’encontre de la demande Ă©tatique et sociĂ©tale de modernisation et de productivitĂ© de l’aprĂšs-guerre, il est ainsi dĂ©cidĂ© que ces fromages doivent ĂȘtre produits entre le 1er mai et le 30 octobre, dans des burons situĂ©s Ă  plus de 800 mĂštres d’altitude et que la quantitĂ© de fromage produite doit ĂȘtre au moins d’une piĂšce par jour. Cette derniĂšre spĂ©cificitĂ© exclut ainsi les propriĂ©taires qui ne possĂšdent pas un troupeau assez important, Ă  savoir une quarantaine de vaches, pour remplir ce critĂšre. 46 Louis Jalenques, Salers. Monographie agricole du canton de Salers, Aurillac, 1904. 47 Zelem, Mutations fonciĂšres, structures familiales et exploitations agricoles de l’Empire Ă  no ... 25L’émergence de cette dĂ©nomination trouve cependant un fondement Ă©conomique et social. Les terres du pays » de Salers sont prĂ©sentĂ©es dans de nombreux documents comme supĂ©rieures aux autres terres Ă  fourme. Par consĂ©quent, le fromage qui y est produit est Ă©galement rĂ©putĂ© ĂȘtre meilleur. Au dĂ©but du xxe siĂšcle, Louis Jalenques Ă©crit ainsi que le fromage de Salers est supĂ©rieur aux autres et ce grĂące Ă  la qualitĂ© des herbages du canton46. Le territoire de Salers bĂ©nĂ©ficie d’une identitĂ© qui lui est propre et qui est le rĂ©sultat d’une construction sociale dont le pilier est l’association herbage – race salers – Ă©leveur – savoir-faire. Le choix de contraindre la production en montagne Ă  certains mois de l’annĂ©e ne doit pas ĂȘtre seulement perçu comme un dĂ©fi lancĂ© Ă  la modernitĂ© », ou comme une volontĂ© de sauvegarde d’une tradition ». En effet, cet enracinement dans la tradition » s’explique Ă©galement par le fait que le pays de Salers est une terre conservatrice, avec une forte hiĂ©rarchisation de la sociĂ©tĂ©47. Les Ă©lites locales possĂ©daient toutes des montagnes, des grands troupeaux, Ă  proximitĂ© de leur propre exploitation. Elles avaient ainsi les moyens de maintenir Ă  la terre des ouvriers qualifiĂ©s tout en leur permettant de pĂ©renniser le mode d’exploitation et leur statut social. 26Ce canton fait cependant figure d’exception car dans les annĂ©es 1950, mĂȘme si la production fermiĂšre est toujours majoritaire, les modes d’exploitation des montagnes changent de fromagĂšres, les exploitations deviennent laitiĂšres. NaĂźt dĂšs lors un discours sur l’abandon des montagnes, sur l’abandon des traditions centenaires », confortant ainsi certaines idĂ©ologies agrariennes, alors mĂȘme que ces productions de montagne n’étaient pas le fait d’une majoritĂ©. Exalter la tradition » et raconter pour ne pas oublier un genre de vie condamnĂ© Ă  disparaĂźtre ? 48 RiviĂšre dir., L’Aubrac [
]. 27Les ouvrages d’érudits, guides touristiques et photographies de l’entre-deux-guerres se font les Ă©tendards de l’annonce de la mort d’un genre de vie, celui de l’estivage. Les discours identitaires fleurissent, affirmant qu’il faut conserver une continuitĂ© historique avec un pays », une tradition », une culture authentique ». Or cette tradition » est en grande partie une construction, rĂ©appropriĂ©e par certains Ă©rudits locaux, et relatĂ©e par certains chercheurs48 qui se font les tĂ©moins d’un monde » traditionnel » paysan en train de disparaĂźtre, et qu’ils se donnent pour mission d’embaumer. 49 Pierre Besson, Un pĂątre du Cantal, Romagnat, 1928, p. 95-96. 50 P. Cornu, La forteresse vide [
], p. 287. 51 Lucien Gachon, La premiĂšre annĂ©e, Marseille, 1943, citĂ© par P. Cornu, La forteresse vide... 28Dans Un pĂątre du Cantal, Pierre Besson raconte avec une nostalgie certaine son enfance de pĂątre dans les montagnes cantaliennes49. Dans les annĂ©es 1930, Lucien Gachon et Henri Pourrat rĂ©alisent les premiĂšres descriptions littĂ©raires du paysage agropastoral du Livradois en train de se dĂ©composer. Ils dĂ©noncent la dĂ©sertion des campagnes, dans l’objectif de toucher les esprits et de les inciter Ă  rĂ©agir. Henri Pourrat est l’un des premiers Ă  voir dans l’espace montagnard un univers spĂ©cifique50. En 1943, Lucien Gachon publie le roman La premiĂšre annĂ©e, allĂ©gorie du retour Ă  la terre » vichyste51. Le moment Vichy » est une Ă©tape fondamentale dans la cristallisation de l’image des hautes terres du Massif central. Les Ă©crivains des montagnes » sont convaincus que le triomphe de la modernitĂ© signifie la mort de la terre qu’ils exaltent et Vichy leur apporte l’illusion d’un possible retour en arriĂšre, d’un oubli des temps modernes. Cependant, il convient de rappeler que les annĂ©es de la Seconde Guerre mondiale correspondent Ă  un moment de profonde dĂ©pression et le monde rural a souffert de l’imaginaire vichyste exaltant une terre abondante et nourriciĂšre, alors mĂȘme que les Français avaient faim. 52 Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 32e sĂ©rie... 29Cette idĂ©alisation est davantage le fait des exilĂ©s », qui veulent voir leurs souvenirs des hautes terres gravĂ©s dans le paysage dans lequel ils viennent se ressourcer de temps Ă  autres. Ardouin-Dumazet dans ses rĂ©cits de voyage explique que l’ unique distraction [des Parisiens »] consiste en quelques courses dans les pĂąturages Ă  un buron oĂč ils vont chercher la bouteille de gaspo ou petit lait, qui constitue le traitement matin et soir »52. Cette volontĂ© de sauvegarde, de mise en symbole d’un souvenir, passe Ă©galement par l’édification de statues telles que celle du taureau de race Aubrac qui trĂŽne dans la commune de Laguiole, Ă©difiĂ©e en 1947 alors que la race Ă©tait en plein dĂ©clin, ou le buste de Tyssandier d’Escous, qui orne la place principale de Salers, ou encore celui d’Antoine Roussel, prĂ©sentĂ© dans de nombreux documents comme l’ inventeur » du bleu d’Auvergne, Ă  Laqueuille. 30Entre la fin du xixe siĂšcle et les annĂ©es 1920, le systĂšme de production Ă  l’estive connaĂźt ainsi son apogĂ©e. Le buron associĂ© Ă  son vacher et aux vaches de races Salers ou Aubrac marquent Ă  jamais l’espace, le paysage, mais Ă©galement les mĂ©moires collectives, les souvenirs » rappelĂ©s dans les ouvrages d’érudits, rĂ©appropriĂ©s de l’entre-deux-guerres Ă  aujourd’hui dans certains cahiers des charges, mais Ă©galement par les acteurs du tourisme qui vendent cette identitĂ© authentique ». C’est ce processus de rĂ©appropriation des identifications, des images, qui crĂ©e de l’identitĂ© construite lors d’un processus dynamique mobilisant diverses Ă©chelles de temps et de nombreux acteurs. Pourtant, ce systĂšme de production en montagne ne fut jamais le fait d’une majoritĂ©. D’autres systĂšmes l’ont cĂŽtoyĂ© et lui furent parfois associĂ©s. Les principales espĂšces de fromages » ont Ă©tĂ© dĂ©finies, normalisĂ©es, aboutissant Ă  des contraintes plus ou moins fortes, Ă  la crĂ©ation de frontiĂšres ainsi qu’à un processus d’exclusion de ce et de ceux qui ne rentraient plus dans le cadre dĂ©fini et acceptĂ© par le plus grand nombre. Mais il ne faut pas confondre ces reprĂ©sentations avec l’histoire. 53 CitĂ©s Ă  titre d’exemple bleu de Rochefort, gaperon, artisou
 31L’analyse prĂ©sentĂ©e dans cet article mĂ©riterait d’ĂȘtre approfondie par l’analyse des systĂšmes de productions qui ne parvinrent pas Ă  se maintenir, Ă  se pĂ©renniser dans le temps et par celle de la rĂ©ception des constructions symboliques par les individus directement concernĂ©s appropriation, acceptation, refus ?53. Il ne faut pas se satisfaire du schĂ©ma descendant expliquant logiquement » le dĂ©veloppement des productions fromagĂšres. Il est possible de dĂ©passer cette vision par l’analyse des rapports de forces, en essayant de comprendre comment tout cela se joue, Ă  quelle Ă©chelle, en comprenant qui saisit ou ne saisit pas telle ou telle opportunitĂ©, pourquoi et comment. L’approche des liens entre des acteurs et leur espace par le prisme des productions fromagĂšres s’insĂšre ainsi dans un processus bien plus large qui a trouvĂ© ses raconteurs, mais Ă©galement ses scientifiques, pour le lĂ©gitimer. Top of page Notes 1 Claire Delfosse, La France fromagĂšre, Paris, 2007. 2 Cette notion mĂ©rite d’ĂȘtre largement discutĂ©e, mais lĂ  n’est pas notre propos. Ce terme sera donc utilisĂ© par facilitĂ© de langage. 3 Voir notamment Guy Di Meo et Pascal BulĂ©on dir., L’espace social. Lecture gĂ©ographique des sociĂ©tĂ©s, Paris, 2005. 4 Ibid. 5 Armand FrĂ©mont, La rĂ©gion, espace vĂ©cu, Paris, 1976. 6 Pierre Bourdieu, Raisons pratiques, Paris, 1994. 7 A. FrĂ©mont, La rĂ©gion
 8 Jean-Claude Hinnewikel dans G. Di Meo et P. BulĂ©on, L’espace social [
], p. 169-184. 9 Martina Avenza et Gilles Lafarte, DĂ©passer la “construction des identitĂ©s” ? Identification, image sociale, appartenance », GenĂšses, n° 61, 2005, p. 154-167. 10 Typologie reprise d’aprĂšs Hinnewikel, L’espace social... 11 Le terme de nĂ©buleuse » compris sous cette acception est repris de Claude-Isabelle Brelot, OĂč en est l’histoire des noblesses ? », Bulletin du Centre Pierre-LĂ©on d’histoire Ă©conomique et sociale, 1995, n° 4, p. 6. 12 Jacques Revel dir., Jeux d’échelle. La microanalyse Ă  l’expĂ©rience, Paris, 1996. 13 Philippe Arbos, L’Auvergne, Paris, 1932 ; Madeleine Basserre, Le Cantal Ă©conomie agricole et pastorale, Aurillac, 1928. 14 Carte de situation et non de dĂ©limitation Gilles Brunschwig dir., Terroirs d’élevage laitier du Massif central. Identification et caractĂ©risation, Lempdes, 2000. 15 Victor-EugĂšne Ardouin-Dumazet, Voyage en France. 33e sĂ©rie. Basse-Auvergne, Paris-Nancy, 1903, p. 313. 16 Claire Delfosse, Le pays et ses produits dĂ©fense et illustration d’une identitĂ© », Études sociales, 2004, n° 139-140, p. 117-138. 17 Marie-Christine Zelem, Entre fourme et gruyĂšre, deux siĂšcles d’hĂ©sitations l’évolution des techniques fromagĂšres dans le Cantal », Revue de la Haute-Auvergne, 1988, vol. 51, p. 629-658. 18 Voir entre autres Ardouin-Dumazet, Voyage en France..., p. 175. 19 Zelem, Entre fourme et gruyĂšre... » lutte entre savoir local et savoir idĂ©al. 20 A. D. Cantal, 117 M, 131 M et 132 M. 21 A. D. Aveyron, 7 M 32. 22 Zelem, Entre gruyĂšre et cantal... ». 23 Ardouin-Dumazet, Voyage en France. 32e sĂ©rie. Haut-Quercy – Haute-Auvergne, Paris-Nancy, 1903, p. 267. 24 Maurice Damon, Les jasseries des Monts du Forez. Sociologie de la vie pastorale, thĂšse pour le doctorat en sociologie, universitĂ© Lyon II, 1971, p 103. 25 Voir notamment Georges-Henri RiviĂšre dir., L’Aubrac Ă©tude ethnologique, linguistique, agronomique et Ă©conomique d’un Ă©tablissement humain, Paris, 1970. 26 Pierre Cornu, Une histoire des hautes terres du Massif central entre dĂ©prise humaine et emprise symbolique xixe-xxe siĂšcles, thĂšse pour le doctorat en histoire, universitĂ© Lyon II, 2000, p. 166. 27 Le herd-book est un registre de recensement des individus d’une race donnĂ©e qui prĂ©sente ses caractĂ©ristiques officiellement reconnues. 28 Henri Pourrat, Contes des grands bois, Paris, 1960. 29 Jean-Luc Mayaud, La belle vache’’ dans la France des concours agricoles du xixe siĂšcle », Cahiers d’histoire, n° 3-4, 1997, p. 541. 30 Roland Maspetiol, L’Ordre Ă©ternel des champs. Essai sur l’histoire, l’économie et les valeurs de la paysannerie, Paris, 1946. 31 A. D. Cantal, 153 M 1. 32 Anne-Line Brosse, De la montagne Ă  la laiterie. Évolution et structuration de la filiĂšre fromagĂšre auvergnate 1881-1955, mĂ©moire de master 2 en histoire contemporaine, universitĂ© Lyon II, 2009, p. 219-236. 33 Alfred Durand, La Vie rurale dans les massifs volcaniques des Dores, du CĂ©zallier, du Cantal et de l’Aubrac, Aurillac, 1946, 530 p. 34 A. D. Cantal, 91 M 8 ; 106 M 1. 35 A. Durand, La vie rurale... 36 M. Damon, Les jasseries
 37 Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 33e sĂ©rie... 38 A. D. Aveyron, 7 M 32. 39 A. D. Cantal, 1 J 299. 40 Ibid. 41 Ibid. 42 C. Delfosse, Le pays et ses produits
 ». 43 A. D. Cantal, 1 J 299. 44 Ibid. 45 Cela ne rĂšgle pas pour autant les problĂšmes du coupage du lait avec de l’eau
 46 Louis Jalenques, Salers. Monographie agricole du canton de Salers, Aurillac, 1904. 47 Zelem, Mutations fonciĂšres, structures familiales et exploitations agricoles de l’Empire Ă  nos jours dans un canton auvergnat Salers – Cantal, thĂšse pour le doctorat en sociologie, universitĂ© de Nanterre-Paris X, 1992. 48 RiviĂšre dir., L’Aubrac [
]. 49 Pierre Besson, Un pĂątre du Cantal, Romagnat, 1928, p. 95-96. 50 P. Cornu, La forteresse vide [
], p. 287. 51 Lucien Gachon, La premiĂšre annĂ©e, Marseille, 1943, citĂ© par P. Cornu, La forteresse vide... 52 Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 32e sĂ©rie... 53 CitĂ©s Ă  titre d’exemple bleu de Rochefort, gaperon, artisou
 Top of page References Bibliographical reference Anne-Line Brosse, “Productions fromagĂšres et liens symboliques Ă  l’espace”, SiĂšcles, 30 2009, 105-122. Electronic reference Anne-Line Brosse, “Productions fromagĂšres et liens symboliques Ă  l’espace”, SiĂšcles [Online], 30 2009, Online since 29 October 2012, connection on 25 August 2022. URL DOI of page About the author Anne-Line BrosseDoctorante en histoire contemporaineLaboratoire d’études rurales, UniversitĂ© de Lyon IITop of page Copyright All rights reservedTop of page
En1994, la fromagerie de St Flour rejoint les autres fromageries du groupe 3A pour crĂ©er Les Fromageries Occitanes (LFO), regroupement de sites fromagers du Sud Ouest et du Massif Central. En 2014 la coopĂ©rative 3A s’est alliĂ©e avec SODIAAL, premiĂšre coopĂ©rative laitiĂšre de RĂ©aliser un projet au Grand Panorama, c’est bien sĂ»r profiter de la richesse de l’environnement et du grand air du Parc Naturel RĂ©gional des Volcans d’Auvergne dans le massif du Sancy et la ChaĂźne-des-Puys, , Ă©tĂ© comme hiver, notamment avec des activitĂ©s sportives de pleine nature, telles que la randonnĂ©e, le ski, le VTT. DĂ©couvrir la ChaĂźne-des-Puys et Vulcania© le Grand Panorama est au centre des volcans de la ChaĂźne-des-Puys et Ă  30 mn de la station de Super-Besse. Ce site exceptionnel classĂ© au Patrimoine Mondial de l’HumanitĂ© par l’UNESCO, offre un terrain particuliĂšrement propice Ă  l’étude des volcans avec les Ă©lĂšves. Les visites de Vulcania©, du ChĂąteau de Murol Ă  5 mn du centre et du Puy de LemptĂ©gy peuvent complĂ©ter le travail pĂ©dagogique de terrain. DĂ©couvrir les Monts Dore ComposĂ©s de quatre stratovolcans d’ñges diffĂ©rents le Mont Dore / Banne d’Ordanche, l’Aiguillier, le massif adventif et le Sancy. Le Sancy est le point culminant du Massif Central. Son altitude, 1886 mĂštres et son exposition aux flux d’ouest lui donne un caractĂšre de Moyenne montagne. La derniĂšre glaciation a modelĂ© trois vallĂ©es glaciaires dont deux sont classĂ©es RĂ©serve Naturelle » la vallĂ©e de Chaudefour et la Fontaine salĂ©e. Notre massif se caractĂ©rise aussi par la diversitĂ© de ses milieux liĂ©s Ă  l’altitude, au substrat, aux conditions climatiques et Ă  l’activitĂ© humaine. On peut apprĂ©cier la richesse des lacs, pour certains d’origine volcanique tels que le lac Chambon, le lac Pavin et le lac ServiĂšre, pour d’autres d’origine glaciaire telle que le lac de GuĂ©ry et les nombreuses tourbiĂšres. Les traces de l’histoire Notre montagne est fortement empreinte du pastoralisme. Elle est clairsemĂ©e de burons, ces petites maisons d’estives oĂč l’on fabriquait le Saint nectaire. Le caractĂšre montagneux offre une diversitĂ© d’espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales caractĂ©ristiques. La Bourboule, station thermale rĂ©putĂ©e, prĂ©sente une architecture de la Belle Epoque qui rappelle le faste de cette pĂ©riode florissante. Plus anciens le chĂąteau de Murol et le village de Besse tĂ©moignent d’un passĂ© moyenĂągeux ainsi que les magnifiques symboles de l’art roman que sont les Ă©glises d’Orcival et de St-Nectaire. Gastronomie Vos papilles sont mises en appĂ©tit avec les fromages AOC d’Auvergne St-nectaire, Cantal, Bleu, Salers et Fourme d’Ambert, les charcuteries jambon et saucissons secs et les viandes bovines Salers et Aubrac. Nous essaierons de vous faire dĂ©couvrir nos spĂ©cialitĂ©s auvergnates pĂątĂ© de pomme de terre, truffades, pompes aux pommes, tarte aux myrtilles et le pounti
 Les ActivitĂ©s ACTIVITÉS AQUATIQUES CanoĂ«, pĂ©dalo, baignade, pĂȘche
 ACTIVITÉS DE PLEIN AIR VĂ©lo tout terrain, tir Ă  l’arc, Ă©quitation, poney, escalade, accrobranche, course d’orientation, biathlon, marche nordique, Via Ferrata
 ACTIVITÉS NEIGE Ski de fond, ski de piste, snowboard, raquettes, chiens de traineaux, poney-luge, luge
 ACTIVITÉS NATURE RandonnĂ©e pedestre, balades Ă  pied, excursions dans la chaĂźne des Puys
 Lieux Ă  visiter Le ChĂąteau de Murol Culminant Ă  1050 mĂštres, la forteresse de Murol dotĂ©e d’une double enceinte concentrique possĂšde une incontestable valeur dĂ©fensive. FondĂ© au XIIe siĂšcle, ce chĂąteau a eu pour vocation premiĂšre le commandement de trois routes rĂ©gionales importantes. SituĂ©e au cƓur d’une rĂ©gion fertile, prospĂšre et fortement peuplĂ©e, au carrefour de voies essentielles, la seigneurie de Murol possĂšde donc un riche territoire agropastoral. Aux XIIIe et XIVe siĂšcles, les seigneurs de Murol jouissent d’une importante situation en Auvergne mais ils n’échappent pas Ă  la crise qui secoue la France la guerre de Cent Ans et les Ă©pidĂ©mies. Le chĂąteau de Murol n’a jamais Ă©tĂ© pris par les Anglais, mais les raids de routiers et les ravages de la peste provoquent l’abandon de nombreux villages. C’est dans ce contexte que le chĂąteau reprend de plus belle son rĂŽle de protecteur de la population. Des travaux furent accomplis pour son renforcement dans les annĂ©es 1390 par Guillaume II de Murol. Entre le XVe et le dĂ©but du XVIIe siĂšcle, la forteresse, propriĂ©tĂ© de la famille d’Estaing, continue Ă  s’adapter aux diffĂ©rentes Ă©volutions militaires. ÉpargnĂ© par la politique de dĂ©sarmement de Richelieu puis par la RĂ©volution française, le chĂąteau perd peu Ă  peu toute fonction rĂ©sidentielle, devenant successivement une prison, un repaire de brigands et enfin une carriĂšre de pierres. En 1889, le chĂąteau est classĂ© Monument Historique. L’annĂ©e suivante, son dernier propriĂ©taire, Henri-Guillaume de Chabrol, le donne au dĂ©partement du Puy-de-DĂŽme qui le cĂšde Ă  son tour Ă  la commune de Murol en 1953, toujours propriĂ©taire Site Le ChĂąteau de Murol La ferme de l’oiseau Exploitation familiale depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations, ce sont aujourd’hui Alain Thierry et Tristan SARLIEVE qui sont associĂ©s au sein du GAEC de l’Oiseau. Situation gĂ©ographique SituĂ©e au coeur des volcans d’Auvergne, sur la commune de Chambon sur Lac, la ferme du GAEC de l’Oiseau se situe Ă  1100 m d’altitude, face Ă  la vallĂ©e de Chaudefour. Depuis l’exploitation, vous pourrez admirer la vue sur la RĂ©serve Naturelle Nationale de la VallĂ©e de Chaudefour, les cols de la Croix Morand et de la Croix St Robert. Les productions Depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations, les propriĂ©taire s’attachent Ă  produire dans le respect de l’environnement et du consommateur. Ils ont fait le choix de maitriser leur production jusqu’au consommateur en proposant des produits finis. Dans le but de faire dĂ©couvrir leur mĂ©tier, leur ferme est ouverte aux visiteurs Les vaches laitiĂšres produisent le lait qui est transformĂ© en Saint Nectaire fermier et yaourts Ă  boire. Les vaches de race Salers sont incontournables en Auvergne. Ils les Ă©lĂšvent pour leur viande de grande qualitĂ© gustative. Les porcs, Ă©levĂ©s en plein air sont ensuite transformĂ©s en saucissons, pĂątĂ©s, rillettes. Les agneaux grandissent avec les brebis et sont Ă©levĂ©s pour leur viande. Enfin, les poules grattent, picorent
 et pondent ! Le village de Saint-Nectaire ApposĂ© sur les contreforts du Sancy, Saint-Nectaire est un authentique village auvergnat, berceau du fromage Saint-Nectaire, doublĂ© d’une ville d’eau Ă©rigĂ©e au XIXĂš siĂšcle. Formant la ville basse, les villas et grands hĂŽtels de la ville thermale s’étirent le long du ruisseau le Courançon, dominĂ© par le Mont Cornadore qui abrite la vieille ville de Saint-Nectaire le haut et son Ă©glise romane. La capitale sancylienne du goĂ»t CĂ©lĂšbre pour son fromage qui porte le mĂȘme nom, Saint-Nectaire est reconnu Site Remarquable du GoĂ»t. Fromage de gastronome, le Saint-Nectaire, c’est ce petit goĂ»t de noisette si caractĂ©ristique, nĂ© de la riche flore que viennent paĂźtre les vaches salers et montbĂ©liardes. Fermes, musĂ©es et boutiques du village vous proposent d’en dĂ©couvrir tous les secrets. La commune de Saint-Nectaire est composĂ© d’un bourg principal et de 12 villages sur une surface totale de 33 kmÂČ. SituĂ©e au sein du massif volcanique du Sancy, Saint-Nectaire est une des portes du Parc Naturel RĂ©gional des Volcans d’Auvergne. En moyenne Ă  750 m d’altitude et localisĂ©e sur la façade est du massif, la commune profite d’un climat clĂ©ment Ă  la hauteur du surnom de la vallĂ©e oĂč elle se trouve la VallĂ©e Verte Chambon, Murol, Saint-Nectaire, celle de la Couze Chambon. La commune est de gĂ©ologie variĂ©e, les plateaux cristallins au nord ayant subi l’apparition du volcanisme dont les nombreuses traces marquent le paysage coulĂ©es Ă  orgues basaltiques, coulĂ©es pyroclastiques pierre de Farge, volcans nommĂ©s puys du latin podium d’origine et de compositions diverses et une cinquantaine de sources thermo-minĂ©rales, pĂ©trifiantes et salĂ©es. L’eau de surface est Ă©galement trĂšs prĂ©sente avec la Couze Chambon, mais aussi de nombreux ruisseaux le FrĂ©det, la Monne, le ruisseau du Vernet. L’ensemble de ces composantes gĂ©ologiques et gĂ©omorphologiques pente, orientation, types de reliefs auquel s’ajoute une occupation des sols typique de la rĂ©gion culture, Ă©levage, forĂȘt forment une identitĂ© paysagĂšre riche et variĂ©e. L’activitĂ© agropastorale, encore trĂšs marquĂ©e, s’est trĂšs vite associĂ©e Ă  une production fromagĂšre de renom, aujourd’hui reconnue par un label europĂ©en l’AOP Saint-Nectaire. Ces activitĂ©s agricoles peu polluantes et destructrices permettent une reconnaissance et une protection spĂ©cifique avec deux ZNIEFF Zone Naturelle d’IntĂ©rĂȘt Faunistique et Floristique et une zone Natura 2000 le marais salĂ© biotope maritime en secteur continental liĂ© aux rĂ©surgences des sources parmi les plus grands de France. Saint-Nectaire, variations sur le patrimoine Saint-Nectaire brille par son patrimoine riche et parfois insolite. L’eau est souvent Ă  la source de cette diversitĂ©, depuis le marais salĂ© digne d’un littoral maritime, aux nombreuses sources et jusqu’aux eaux fontaines pĂ©trifiantes qui inspirent l’artisanat local. Saint-Nectaire est aussi le centre d’une concentration Ă©tonnante de sites mĂ©galithiques, dolmens et menhirs. L’église romane de Saint – Nectaire Notre Dame du Mont Cornadore est cĂ©lĂ©brĂ©e entre autres pour son trĂ©sor et ses 103 chapiteaux, en particulier ceux du chƓur formant l’un des ensembles les plus remarquables de la sculpture romane. Durant 10 ans, l’église a fait l’objet d’une restauration complĂšte qui met d’autant plus en valeur son architecture et ses dĂ©cors. L’église de Saint-Nectaire couronne le Mont Cornadore et est Ă  juste titre considĂ©rĂ©e comme l’une des plus belles Ă©glises romanes d’Auvergne. Elle a Ă©tĂ© construite sous l’impulsion des moines bĂ©nĂ©dictins de la Chaise Dieu au XIIĂšme siĂšcle peut-ĂȘtre mĂȘme au XIĂšme, suite Ă  des fouilles rĂ©centes. EndommagĂ©e Ă  la RĂ©volution, elle a Ă©tĂ© classĂ©e Monument Historique dĂšs 1840 et restaurĂ©e par l’architecte BruyĂšre en 1875. BĂątie en une seule campagne, en lave trachyte et tuf poreux, elle mesure 38 mĂštres de long, 11 mĂštres de large sous 20 mĂštres de haut sous la coupole. Bien que de petite taille, son emplacement surplombant toute la vallĂ©e et le talent de ses bĂątisseurs donnent Ă  l’édifice une certaine monumentalitĂ©. Son plan est assez typique de l’art roman auvergnat deux tours de façade, un narthex, une nef de 4 travĂ©es, deux collatĂ©raux, un transept avec chapelles orientĂ©es, le chevet avec un dĂ©ambulatoire Ă  trois chapelles rayonnantes. A l’intĂ©rieur, on retrouve des baies en plein cintre, des voĂ»tes d’arĂȘtes pour les bas-cĂŽtĂ©s et une voĂ»te en berceau pour la nef. Elle est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă©galement pour son trĂ©sor et ses chapiteaux polychromes, en particulier ceux du chƓur, formant l’un des ensembles les plus remarquables de la sculpture romane. Ces chapiteaux historiĂ©s Ă©taient comme un livre ouvert offrant aux fidĂšles une forme de catĂ©chisme monumental. Parmi les thĂšmes illustrĂ©s Ă  Saint-Nectaire plusieurs scĂšnes de la Passion du Christ l’arrestation, la flagellation, le portement de croix, la transfiguration, la multiplication des pains, le cavalier de l’apocalypse
 L’un des chapiteaux du chƓur raconte l’histoire de Saint-Nectaire, Ă©vangĂ©lisateur de la rĂ©gion. Quelques chapiteaux intĂ©ressants Ă©galement dans la nef l’ñne Ă  la lyre, MoĂŻse sauvĂ© des eaux
Le trĂ©sor, composĂ© du buste de Saint-Baudime, d’une vierge en MajestĂ© Notre-Dame-du-Mont Cornadore, de plats de reliure et d’un bras reliquaire de Saint Nectaire, est visible dans l’église. Les vitraux sont du XIXĂšme siĂšcle. L’église a fait l’objet d’une restauration complĂšte trĂšs rĂ©cemment intĂ©rieure et extĂ©rieure qui met d’autant plus en valeur son architecture et ses dĂ©cors. Joyau de l’art roman auvergnat Son plan est assez typique de l’art roman auvergnat deux tours de façade, un narthex, une nef de 5 travĂ©es, deux collatĂ©raux, un transept avec chapelles orientĂ©es, le chevet avec un dĂ©ambulatoire Ă  trois chapelles rayonnantes. A l’intĂ©rieur, on retrouve des baies en plein cintre, des voĂ»tes d’arĂȘtes pour les bas-cĂŽtĂ©s et une voĂ»te en berceau pour la nef. Elle est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă©galement pour son trĂ©sor et ses chapiteaux polychromes, en particulier ceux du chƓur, formant l’un des ensembles les plus remarquables de la sculpture romane. Ces chapiteaux historiĂ©s Ă©taient comme un livre ouvert offrant aux fidĂšles une forme de catĂ©chisme monumental. L’un des chapiteaux du chƓur raconte notamment l’histoire de Saint-Nectaire, Ă©vangĂ©lisateur de la rĂ©gion. Le trĂ©sor, composĂ© du buste de Saint-Baudime, d’une vierge en MajestĂ© Notre-Dame-du-Mont Cornadore, de plats de reliure et d’un bras reliquaire de Saint Nectaire, est visible dans l’église. L’église de Saint-Nectaire se visite toute l’annĂ©e alors n’hĂ©sitez pas ! Des visites guidĂ©es sont organisĂ©es pendant la pĂ©riode estivale. En Ă©tĂ©, vous pouvez Ă©galement dĂ©couvrir l’église lors de l’un des nombreux concerts qui y sont donnĂ©s ou pour les journĂ©es romanes avec une nef totalement dĂ©pouillĂ©e sans ses chaises. Les fontaines pĂ©trifiantes Ă  Saint-Nectaire 1 avenue du Dr Roux 63710 Saint-Nectaire – 04 73 88 50 80 Les sources chaudes qui jaillissent du centre de la terre donnent naissance Ă  un artisanat unique au monde l’art de la pĂ©trification. Passez un moment hors du temps dans la grotte, les galeries, les ateliers de fabrication et la Fontaine PĂ©trifiante. AprĂšs une escapade souterraine dans la grotte, les sources chaudes vous conduiront aux ateliers de fabrication oĂč les secrets de notre savoir-faire familial sont conservĂ©s depuis 2 siĂšcles. La Fontaine PĂ©trifiante avec sa surprenante chute d’eau de 14 mĂštres vous dĂ©voilera l’ingĂ©niositĂ© de l’homme dans l’exploitation artistique du calcaire. A la fin de la visite, vous dĂ©couvrirez dans la boutique nos crĂ©ations, rĂ©sultat de l’alliance entre les richesses de la nature et le savoir-faire de l’artisan. Les mystĂšres des Farges 3 rue du 10 aoĂ»t 1944 – Farges 63710 Saint-Nectaire – 04 73 88 52 25 Suivez le guide au cƓur des grottes et dĂ©gustez dans notre cave, le Saint-Nectaire fermier aprĂšs quelques semaines d’affinage. Poursuivez Ă  travers ces anciennes habitations troglodytiques mĂ©diĂ©vales Ă  la dĂ©couverte de leur histoire mystĂ©rieuse
partagez le secret de l’abbĂ© Dubois Ă  l’époque de la rĂ©volution française et dĂ©couvrez le trĂ©sor de Viginet d’étonnantes photos 3D datant de 1900 ! Visite guidĂ©e de 50 min PrĂ©voir un vĂȘtement chaud Visite en français, anglais, allemand AccĂšs village de Farges 3km aprĂšs l’église de Saint-Nectaire LA FERME BELLONTE Tous les jours, la ferme Bellonte vous ouvre ses portes pour une visite libre et gratuite. Vous pourrez assister Ă  la traite des vaches et Ă  la fabrication du saint-nectaire fermier. Un film d’une dizaine de minutes vous prĂ©sentera la vie de notre exploitation agricole. Nous ne pratiquons pas une agriculture Ă  fort rendement. Les savoir-faire ancestraux, associĂ©s aux techniques modernes, sont utilisĂ©s dans la prĂ©servation de la qualitĂ© et de l’originalitĂ© de nos produits. Suivant les saisons vous pourrez voir et caresser les petits veaux et peut ĂȘtre mĂȘme assister Ă  un vĂȘlage. UNE FERME FAMILIALE DE MOYENNE MONTAGNE Photo Emile Bellonte dĂ©moulant le fromage Depuis huit gĂ©nĂ©rations, notre famille est installĂ©e Ă  Farges. Notre ferme est gĂ©rĂ©e par un Groupement Agricole d’Exploitation en Commun GAEC depuis 1974. Notre exploitation se situe en moyenne montagne, Ă  une altitude de 850 mĂštres environ, dans le Parc Naturel RĂ©gional des Volcans d’Auvergne. Le troupeau actuel est composĂ© de vaches de montagne, adaptĂ©es aux terrains en pente et au climat. Ces vaches donnent un lait riche en protĂ©ines particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© pour faire du fromage. Nous possĂ©dons une centaine de vaches laitiĂšres essentiellement de race MontbĂ©liarde mais aussi quelques vaches d’autres races de montagnes Ferrandaise, Abondance, Vosgienne et Salers. Il y a deux taureaux de race Charolaise utilisĂ©s pour la reproduction et une partie des vaches sont fĂ©condĂ©es par insĂ©mination artificielle pour donner des veaux pure race. Une vingtaine des veaux femelles, pure race, seront Ă©levĂ©es pour renouveler le troupeau. LA TRAITE DES VACHES La traite des vaches de la ferme s’effectue tous les jours, matin et soir. Elle dure environ une heure et nĂ©cessite au minimum deux personnes. Notre exploitation est en effet Ă©quipĂ©e d’un systĂšme semi-automatique de transfert du lait vers la salle de fabrication du fromage. Avant de traire les vaches, on nettoie les tĂ©tines une par une et on tire le premier lait Ă  la main. On branche ensuite les trayons de la trayeuse sur les tĂ©tines et la pompe aspire le lait. Dix trayeuses fonctionnent en simultanĂ©e. La fabrication La fabrication du Saint-Nectaire se fait depuis des temps lointains. La cĂ©lĂ©britĂ© du fromage viendrait d’un MarĂ©chal de France, Henri de Sennecterre, qui aurait amenĂ© le fromage de ses terres d’Auvergne Ă  la cour de Louis XIV. Le Roi Soleil qui aurait trouvĂ© le fromage fort bon lui aurait alors donnĂ© le nom de son MarĂ©chal. LE SAINT-NECTAIRE UNE APPELLATION D’ORIGINE PROTÉGÉE AOP. Le saint-nectaire est un des cinq fromages d’Auvergne bĂ©nĂ©ficiant d’une Appellation d’Origine protĂ©gĂ©e AOP ex AOC . Fromage de terroir, son aire d’AOC fut dĂ©finie en 1955 par le Tribunal d’Issoire. Elle comprend 7 cantons du Puy-de-DĂŽme et 3 cantons du Cantal 69 communes en tout. Ces terrains s’étendent en zone de moyenne montagne, sur les rĂ©gions volcaniques des Monts Dore et du CĂ©zallier et leurs abords immĂ©diats Le fromage doit ĂȘtre Ă©laborĂ© uniquement avec du lait provenant de l’aire d’appellation et ĂȘtre fabriquĂ© dans celle-ci. Toutefois, l’AOC autorise deux types de fromage ! Le saint-nectaire fermier au lait cru, issu de la traite d’une seule ferme. Le lait est transformĂ© chaud, directement aprĂšs la traite et sur l’exploitation. L’étiquette du saint-nectaire fermier est verte et Saint-Nectaire industriel, appelĂ© laitier dans le commerce, autorisĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es 1960, est fabriquĂ© en laiterie avec du lait provenant de plusieurs exploitations. Ce lait est pasteurisĂ© avant la fabrication ! L’étiquette du saint-nectaire laitier est Ă©galement verte mais carrĂ© ! LES GROTTES DE JONAS Au coeur du parc des volcans d’Auvergne,le site troglodyte de Jonas bĂ©nĂ©ficie d’une incroyable vue sur la vallĂ©e de la couze Pavin. Venez Ă  la dĂ©couverte de la forteresse troglodyte de Jonas entiĂšrement creusĂ©e par la main de l’homme dans une falaise volcanique. Gardienne et vĂ©ritable sentinelle de la Couze Pavin, elle abrite en son sein une magnifique chapelle du IXĂšme siĂšcle avec des fresques d’une rare beautĂ©. Vous verrez aussi la boulangerie et la demeure seigneuriale le chĂąteau avec son escalier Ă  vis creusĂ© Ă  mĂȘme le rocher volcanique LA RUCHE AUVERGNATE VISITE CINEMA APICOLE projection d’un film HD de 15 minutes Nouveau FILM , tournĂ© en Ă©tĂ© 2018 au Rucher -vidĂ©o » sur grand Ă©cran ; une immersion au cƓur d’une saison apicole, dĂ©couvrez notre exploitation au fils des rĂ©coltes , des transhumances et des ateliers d’extraction et fabrication, ainsi que la vie privĂ©e des Abeilles. Ruches en verre Observation et explication d’une coupe de ruche et de son fonctionnement, observations de la reine, des ouvriĂšres et du couvain
 Confiserie artisanale Visiter notre ateliers de cuisson et façonnage des confiseries. Assister en direct aux fabrications des dĂ©licieux bonbons au miel les mardis & mercredis de 14h30 Ă  16h30 Miellerie PrĂ©sentation de notre gamme de Miels, de leur lieux de rĂ©colte, leurs propriĂ©tĂ©s et de nos produits dĂ©rivĂ©s. DĂ©gustation de nos miels !!! Dans l’atelier d’extraction, en pĂ©riode de rĂ©colte, dĂ©couvrez l’apiculteur au travail d’extraction du miel, de la mise en pot
des diffĂ©rentes installations et leurs utilisations. LA TOINETTE Paysanne du XIXĂšme siĂšcle, mĂ©moire collective du village, Toinette a vĂ©cu toute sa vie sur la terre de Murat-le-Quaire. Elle vous conte l’histoire de sa famille et de son village de montagne. Elle vous confie ses secrets dans la salle commune de la ferme et son cantou encore chaud, dans l’étable et son odeur de foin. Elle vous parle de la bise de l’hiver dans nos montagnes, des traditionnelles veillĂ©es et de leurs envolĂ©es en patois, des histoires de famille. De 1830 Ă  1912, celle qui fut petite fille, mĂšre et grand-mĂšre dans cette maison, vous raconte avec une touchante Ă©motion ses joies et ses peines. A l’écoute de son rĂ©cit, la nature respire, la maison s’anime, les personnages Ă©voquĂ©s revivent, tendres ou effrayants
 Chacun songe alors Ă  ses propres parents, grands-parents, arriĂšre-grands-parents. Petits et grands, poussez sa porte
 la porte du pays d’autrefois ! LA MAISON DE LA TOINETTE Quatre salles pour raconter toute une vie, tout un monde, oĂč l’espace-temps n’est plus le nĂŽtre, dans un pays oĂč les Ăąmes simples se troublaient de peu, s’émouvaient beaucoup, s’effrayaient d’un rien
 Une drĂŽle d’alchimie entre musĂ©e et théùtre, entre technologie et magie 
 une ferme de montagne, entre Ă©table et salle commune,des textes admirablement interprĂ©tĂ©s par des comĂ©diens,une technologie au service de l’émotion jeux de lumiĂšres, musiques, objets animĂ©s et effets spĂ©ciauxune expĂ©rience Ă  360° ScĂ©nomusĂ©e de la Toinette et la grange de Julien La visite de la Maison de la Toinette, c’est un extraordinaire voyage dans le temps ! Toinette, la grand-mĂšre que nous aurions tous aimĂ© avoir, nous guide de sa voix, de salle en salle, et nous conte l’histoire de sa vie, de sa famille et de son village de 1830 Ă  1912. Tout est fait pour qu’on y croit, pour qu’on y soit. LE RETOUR DE JULIEN Julien, lointain descendant de Toinette, revient de nos jours Ă  Murat-le-Quaire, oĂč il a hĂ©ritĂ© d’une grange. C’est un citadin d’aujourd’hui, en quĂȘte d’une nouvelle vie dans le Massif du Sancy. Il se lance avec passion dans la restauration de la grange. Petit Ă  petit, son projet prend vie devant vos yeux. Il restaure la bĂątisse et ranime la vieille forge de son oncle Lucien. L’ancienne grange devient un lieu chaleureux oĂč Julien rencontre les habitants du village, qui deviennent des amis. Il se prend alors Ă  rĂȘver d’une autre vie dans le massif du Sancy et nous interroge sur le devenir de la campagne et de ses habitants. Venez feuilleter le carnet de son retour au pays, dans les grands espaces du massif du Sancy ! LA GRANGE DE JULIEN La Grange de Julien cache une technique impressionnante au service d’un spectacle théùtral animĂ©. Regardez les dĂ©cors de la grange Ă©voluer sous vos yeux, Ă©coutez les sons du village
 et ressentez les Ă©motions de Julien. Le passĂ© se transforme en prĂ©sent par des effets spĂ©ciaux merveilleusement scĂ©narisĂ©s et contĂ©s
 qui vous plongent dans un extraordinaire voyage dans le temps !La visite de la Grange de Julien, c’est un extraordinaire voyage dans le temps ! Faites connaissance avec les personnages de ce conte d’aujourd’hui
 Les grottes de Cornadore PĂ©nĂ©trez l’atmosphĂšre fascinante des premiers thermes Ă  l’époque romaine. 2 000 ans de thermalisme ! Dans ces grottes apprĂ©ciĂ©es depuis le 1er siĂšcle par les Romains, vous passerez de la salle tiĂšde tepidarium Ă  la salle chaude caldarium oĂč l’on peut encore voir 2 baignoires parfaitement conservĂ©es. Dans les galeries piquetĂ©es de stalactites, dĂ©couvrez la piscine, les cuves des bains aux eaux chaudes, minĂ©ralisĂ©es et riches en gaz carbonique. AccĂšs au site SituĂ© Ă  Saint-Nectaire-le-Bas, sur la route de Murol RD996. En arrivant de Murol, sur votre gauche aprĂšs avoir passĂ© la Maison du Fromage. La maison de la pierre de Volvic Volvic, la Pierre et l’eau Mondialement connue pour son eau, Volvic possĂšde d’autres trĂ©sors
En effet, cette ville est aussi le cƓur des mĂ©tiers de la pierre, avec un monde de carriers, de sculpteurs et d’émailleurs sur lave. L’exploitation de la lave de Volvic Ă  la fin du 13Ăšme siĂšcle marqua un vĂ©ritable tournant dans la vie du bourg
En effet, la Pierre de Volvic a accompagnĂ© l’histoire de nombreuses villes d’Auvergne et les coulĂ©es de trachyandĂ©site ont donnĂ© vie Ă  la cathĂ©drale de Clermont-Ferrand, ainsi qu’à certains monuments de Montferrand, de Riom ou encore de Paris
 avant de trouver de nouveaux dĂ©bouchĂ©s dans l’industrie chimique. Aujourd’hui, cette pierre demeure un matĂ©riau noble, travaillĂ© par de nombreux artisans. La Grotte de la Pierre de Volvic, un site qui se rĂ©invente SituĂ© au Nord de la ChaĂźne des Puys, dans le Massif Central, Ă  15 kilomĂštres de Clermont-Ferrand, le site offre un cadre naturel exceptionnel. Issue d’une coulĂ©e de lave du Volcan de la NugĂšre entrĂ© en Ă©ruption il y a 13 000 ans, le site a Ă©tĂ© exploitĂ© en galerie pour sa pierre dĂšs le 13Ăšme siĂšcle. Les derniĂšres Ă©ruptions du Puy de la NugĂšre avaient en effet donnĂ© naissance Ă  une roche aux qualitĂ©s multiples la trachyandĂ©site. GrĂące Ă  un cheminement original sous forme de scĂ©novision au cƓur de cette galerie, c’est toute l’histoire de la Pierre de Volvic qui est dĂ©peinte. De l’origine de la galerie Ă  la vie quotidienne des volvicois, de la rudesse du travail aux utilisations de la pierre, devenez les hĂŽtes privilĂ©giĂ©s de ce lieu chargĂ© d’émotion. En 2016, notre nouvelle zone de visite La Pierre Éternelle » fait la part belle aux artisans et artistes passionnĂ©s qui façonnent, sculptent, taillent ce matĂ©riau rĂ©solument moderne. L’aventure Michelin L’Aventure Michelin rĂ©vĂšle l’histoire vivante d’un produit et celle d’une marque qui a toujours Ă©tĂ© de son temps. Au centre de ce parcours apparaĂźt la figure joviale et familiĂšre de Bibendum. Une figure qui symbolise Michelin proche du public, en perpĂ©tuelle Ă©volution, mais restant fidĂšle Ă  ses valeurs. Le musĂ©e du groupe Michelin offre une expĂ©rience ludique et interactive dans un dĂ©cor qui fait voyager les petits comme les grands. Car l’expĂ©rience d’hier est ce qui fonde les avancĂ©es de demain l’épopĂ©e de Michelin s’écrit d’abord au prĂ©sent. VULCANIA PARTEZ EN EXPLORATION AVEC VOS ÉLÈVES ! SituĂ© en plein cƓur de la ChaĂźne des Puys, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Vulcania offre Ă  vos Ă©lĂšves un espace d’exploration visant un juste Ă©quilibre entre Ă©motion, dĂ©couverte et savoir. Enrichissez votre sortie scolaire et projet de classe par des activitĂ©s pĂ©dagogiques, conçues dans le respect des instructions officielles, par des spĂ©cialistes de la mĂ©diation scientifique et les enseignants mis Ă  disposition par le Rectorat de l’AcadĂ©mie de Clermont-Ferrand. LE VOLCAN DE LEMPTEGY Une histoire singuliĂšre pour un site hors du commun Imaginez
 il y a 30 000 ans naissait un nouvel Ă©difice volcanique dans la ChaĂźne des Puys le Volcan de LemptĂ©gy. Si ses voisins ont conservĂ© leur physionomie d’origine, le Volcan de LemptĂ©gy vous promet un voyage inĂ©dit au cƓur de ses entrailles
 Ce cĂŽne strombolien a Ă©tĂ© choisi Ă  la fin de la seconde guerre mondiale pour l’extraction de ses scories volcaniques. GrĂące Ă  cette activitĂ© industrielle et Ă  la collaboration avec le monde scientifique, la structure interne du Volcan, patiemment dĂ©shabillĂ©e de ses roches, est dĂ©voilĂ©e aujourd’hui de façon saisissante. Ainsi, une gigantesque cavitĂ© de 10 hectares s’ouvre en entonnoir sur le cƓur du volcan, grĂące aux 11 paliers d’exploitation qui en dĂ©coupent les falaises et laissent apparaĂźtre les couleurs et les strates. Lors du parcours se succĂšdent des vues plongeantes sur les cheminĂ©es, les trĂ©sors gĂ©ologiques et d’époustouflants panoramas sur les volcans voisins de la ChaĂźne des Puys. Il est le seul volcan dont l’anatomie est Ă  ce point visible et mise en valeur. Avec plus de 2 millions de curieux venus de tous horizons depuis son ouverture, il est un lieu phare de la diffusion du savoir volcanologique. Votre animateur vous accompagne dans les entrailles de ce gĂ©ant Ă  ciel ouvert pour une dĂ©couverte interactive et ludique... Observez cette curiositĂ© gĂ©ologique, prĂ©levez des roches volcaniques, Ă©changez sur les formes et les couleurs
 Le site invite petits et grands Ă  percer les secrets de la volcanologie ! Une aventure familiale Pour comprendre la mise en tourisme de ce petit volcan devenu grand », il faut remonter le temps
 1972 une rencontre dĂ©terminante Jean-Louis Montel rachĂšte le site d’extraction de scories volcaniques Ă  des entrepreneurs. Le Volcan de LemptĂ©gy est sauvĂ© d’un projet qui l’aurait transformĂ© en dĂ©charge. TrĂšs vite, Guy Camus GĂ©ologue de l’UniversitĂ© Blaise Pascal s’intĂ©resse au site et fait part de ses dĂ©couvertes Ă  Jean-Louis Montel. Ce dernier ouvrira les yeux sur les formidables richesses pĂ©dagogiques et scientifiques de ce lieu. BientĂŽt, l’idĂ©e de montrer et d’expliquer le volcanisme au plus grand nombre Ă  LemptĂ©gy devient incontournable. 1992 une nouvelle vie pour le Volcan de LemptĂ©gy Le dĂ©but de l’aventure touristique. Le site ouvre au public afin de partager ses trĂ©sors naturels au plus grand nombre le succĂšs est au rendez-vous avec 6000 visiteurs accueillis la premiĂšre saison. 2017 des reconnaissances et une fiertĂ© pour toute l’équipe En 2017, le site a fĂȘtĂ© ses 25 ans, accueilli 107 000 visiteurs et reçu deux distinctions. À l’échelle rĂ©gionale, il fait partie des Sites EmblĂ©matiques de la RĂ©gion Auvergne RhĂŽne-Alpes ». Au niveau europĂ©en, le Volcan de LemptĂ©gy a Ă©tĂ© primĂ© au concours EDEN Destination EuropĂ©enne d’Excellence. Depuis son ouverture au public, le site n’a cessĂ© de se rĂ©inventer et de multiplier son offre pour intĂ©resser les familles et les groupes, petits et grands petit train, restauration, attractions dynamiques, spectacle nocturne, rĂ©habilitation de la partie industrielle, audio-guides pour la clientĂšle Ă©trangĂšre, label Tourisme et Handicap
 La prĂ©servation et la conservation de ce bien unique est au cƓur des prĂ©occupations, il faut garder ce supplĂ©ment d’ñme » qui fait la force du site, montrer sans dĂ©naturer, instruire sans ennuyer
 Le saviez-vous ? Harrison Schmitt astronaute et gĂ©ologue, 12e et dernier homme Ă  avoir marchĂ© sur la lune et pete Conrad, 3e homme Ă  avoir foulĂ© le sol lunaire astronaute sont venus au Volcan de LemptĂ©gy en 1992, tourner une fiction Retour sur Terre ». VISITE À PIED PARTEZ EN EXPLORATION AVEC UN DE NOS ANIMATEURS VISITE EN TRAIN UNE BALADE AU CƒUR DU VOLCAN EN PETIT TRAIN Gergovie ENTRE PANORAMA, ARCHÉOLOGIE ET HISTOIRE Gergovie, lieu chargĂ© d’histoire Gergovie entre dans l’Histoire sous la plume de Jules CĂ©sar qui dĂ©crit, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, le cuisant Ă©chec qui lui est infligĂ© par les troupes de VercingĂ©torix sous les murs de l’oppidum forteresse gauloise. Nous sommes alors en 52 avant Cette cĂ©lĂšbre bataille, unique victoire gauloise pendant la guerre menĂ©e par CĂ©sar en Gaule, ne prĂ©cĂšde que de quelques mois le triomphe dĂ©finitif des troupes romaines Ă  AlĂ©sia. MalgrĂ© la dĂ©faite et la reddition de VercingĂ©torix Ă  AlĂ©sia mettant fin Ă  la rĂ©volte des Arvernes, la ville de Gergovie s’est dĂ©veloppĂ©e jusqu’au tout dĂ©but de notre Ăšre. C’est alors qu’est fondĂ©e, dans la plaine, la ville gallo-romaine d’Augustonemetum Clermont-Ferrand qui marque l’abandon de l’oppidum au profit de la citĂ© nouvelle. Gergovie, site archĂ©ologique TombĂ© dans l’oubli, Gergovie est identifiĂ© au XVIe siĂšcle par Gabriel SimĂ©oni, Ă©rudit florentin fin connaisseur du texte de CĂ©sar. Les premiĂšres fouilles archĂ©ologiques du site et la dĂ©couverte des camps romains remontent au rĂšgne de NapolĂ©on III. En 1900, un monument de 26 mĂštres de haut est Ă©rigĂ© sur le plateau pour commĂ©morer la victoire gauloise. Des dĂ©couvertes complĂ©mentaires sont rĂ©alisĂ©es dans les annĂ©es 1930 et 1940 Gergovie, site archĂ©ologique TombĂ© dans l’oubli, Gergovie est identifiĂ© au XVIe siĂšcle par Gabriel SimĂ©oni, Ă©rudit florentin fin connaisseur du texte de CĂ©sar. Les premiĂšres fouilles archĂ©ologiques du site et la dĂ©couverte des camps romains remontent au rĂšgne de NapolĂ©on III. En 1900, un monument de 26 mĂštres de haut est Ă©rigĂ© sur le plateau pour commĂ©morer la victoire gauloise. Des dĂ©couvertes complĂ©mentaires sont rĂ©alisĂ©es dans les annĂ©es 1930 et 1940 Un peuple, trois oppida
 À quelques kilomĂštres au sud de Gergovie, sur le plateau volcanique de Corent, c’est une autre citĂ© gauloise qui est progressivement mise au jour par les archĂ©ologues. Les premiĂšres traces d’occupation remontent au nĂ©olithique, avec une occupation plus importante Ă  la fin de l’ñge du bronze entre 1 000 et 800 av. Vers 130 av. le peuple arverne va fonder au centre du plateau un sanctuaire, marquĂ© par une activitĂ© de banquets rituels, autour duquel s’établiront les quartiers spĂ©cialisĂ©s d’une vĂ©ritable ville gauloise un oppidum. Les fouilles archĂ©ologiques rĂ©alisĂ©es depuis 2001 dĂ©montrent l’opulence du peuple arverne Ă  la fin de l’ñge du fer et apportent une connaissance plus approfondie de l’évolution du site jusqu’à son abandon dĂ©finitif Ă  l’époque gallo-romaine Ă  la fin de IIĂšme siĂšcle aprĂšs Le site gaulois a fait l’objet d’un amĂ©nagement paysager rĂ©alisĂ© par le Conseil DĂ©partemental du Puy-de-DĂŽme. Le parcours, en accĂšs libre, est ponctuĂ© de panneaux explicatifs et d’images de synthĂšse proposant une restitution de l’aspect de l’oppidum, afin de mieux comprendre l’organisation et l’évolution de ce centre ville monumental. Quant Ă  l’oppidum de Gondole, il constitue – avec ceux de Gergovie et Corent – l’une des trois agglomĂ©rations » des Arvernes Ă  la fin de l’ñge du fer. Cette citĂ© gauloise fortifiĂ©e, vaste de plusieurs dizaines d’hectares, s’étendait au confluent de l’Allier et de l’Auzon, sur la commune actuelle du Cendre. Les fouilles ont permis aux archĂ©ologues de rĂ©vĂ©ler le rempart de l’oppidum, des activitĂ©s artisanales dans un quartier situĂ© hors du rempart, ainsi que des sĂ©pultures en particulier une tombe regroupant simultanĂ©ment huit hommes et huit chevaux. De larges voies laissent penser que les trois oppida Ă©taient autrefois reliĂ©s
 Gergovie, point de vue Ă  360° sur l’Auvergne Le Plateau de Gergovie est l’un des meilleurs endroits pour profiter d’une vue panoramique imprenable sur la ChaĂźne des Puys, le Massif du Sancy, les Monts du Livradois, la plaine de la Limagne et l’agglomĂ©ration de Clermont-Ferrand. Un spot idĂ©al pour les passionnĂ©s de cerf-volants, chars Ă  voile, kites et autres loisirs de pleine nature. Les Thermes de Royat Des thermes d’hier 
 ErigĂ© sur le modĂšle de la basilique de l’empereur Romain Constantin, l’établissement thermal de Royat, spĂ©cialisĂ© dans l’artĂ©rite, a accueilli entre autres curistes prestigieux Gustave Corot, les frĂšres Goncourt, StĂ©phane MallarmĂ©, FĂ©lix Faure et Maurice BarrĂšs. A proximitĂ© immĂ©diate des vestiges gallo-romains et face Ă  la buvette EugĂ©nie, l’édifice se caractĂ©rise par une façade composĂ©e de trois baies et par un hall d’entrĂ©e remarquable par ses voĂ»tes entiĂšrement peintes et son sol classĂ© Monument Historique. Agrandi Ă  plusieurs reprises, l’établissement thermal se trouve Ă  cheval sur les deux communes de Royat et de ChamaliĂšres. 
 aux thermes d’aujourd’hui Aujourd’hui, plusieurs bĂątiments communiquant entre eux composent l’ensemble des services de soins de l’établissement thermal dont un trĂšs long couloir de marche Ă  contre-courant trĂšs apprĂ©ciĂ© des curistes souffrant d’artĂ©rite. Au fil des ans, de nombreux investissements ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s afin de doter l’établissement thermal des Ă©quipements de soins les plus modernes. La station possĂšde Ă©galement un Institut de Recherches Cardio-Vasculaires qui contribue Ă  amener la preuve scientifique de l’efficacitĂ© de la cure thermale de Royat-ChamaliĂšres et qui incite toujours davantage Ă  la poursuite des efforts en matiĂšre de recherche mĂ©dicale et thermale. Lafourme d’Ambert. Ce fromage de France est une AOP depuis 2006. Il provient du Massif central, notamment dans les cantons du Cantal, les communes de la Loire et les montagnes du Puy-de-DĂŽme. Cette appellation est persillĂ©e de moisissures bleues. Elle offre une dĂ©gustation onctueuse. La souplesse de la pĂąte est douce pour la bouche pour une sensation de plaisir
Le roquefort [ʁɔkəfɔːʁ], ou rĂČcafĂČrt en occitan rouergat, est un fromage Ă  pĂąte persillĂ©e Ă©laborĂ©e dans le sud de la France exclusivement avec des laits crus de brebis. La meilleure pĂ©riode de consommation de ce fromage français s'Ă©tend de janvier Ă  aoĂ»t[1]. Ce fromage est mentionnĂ© expressĂ©ment pour la premiĂšre fois au XIe siĂšcle[2], ce qui en fait un symbole historique de la rĂ©gion des causses et vallĂ©es de l'Aveyron. Cette rĂ©gion rurale, Ă©tablie sur un terroir parfois trĂšs difficile Ă  exploiter, en a fait sa richesse financiĂšre et culturelle. De rĂ©putation internationale, il est associĂ© Ă  l'excellence de l'agriculture française et Ă  sa gastronomie. Il est mĂȘme devenu l'emblĂšme de la rĂ©sistance des producteurs et transformateurs de fromage au lait cru contre les demandes rĂ©itĂ©rĂ©es de la gĂ©nĂ©ralisation de la pasteurisation du lait[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Il existe aujourd'hui sous forme industrielle et laitiĂšre, sa forme fermiĂšre subsiste toutefois encore mais marginalement. En 1925, en France, roquefort » est la premiĂšre appellation d'origine dont l'emploi, du moins dans sa dĂ©signation d'un fromage vouĂ© au commerce, est encadrĂ© administrativement. Depuis 1979, cette appellation bĂ©nĂ©ficie d'une appellation d'origine contrĂŽlĂ©e AOC et, depuis 1996, d'une appellation d'origine protĂ©gĂ©e AOP[3]. Cette AOP se caractĂ©rise par les grottes affĂ©rentes aux fleurines, des failles dans la roche crĂ©ant un flux d'air continu et donnant une humiditĂ© de 80 % minimum et une tempĂ©rature de 10 °C en moyenne. Produit par sept fabricants[4] sur une zone de 2 000 × 300 m, le fromage s'affine. Ces conditions permettent le dĂ©veloppement du Penicillium roqueforti qui donne au fromage son goĂ»t unique. La marque SociĂ©tĂ© du groupe Lactalis produit 70% du roquefort en France et domine donc largement le secteur de production de ce fromage[5]. Histoire Graphies de l'appellation roquefort » DiffĂ©rentes graphies ont existĂ© française rocfort[6] ; rouergates rocofĂłrt, roquofĂłrt ou encore rocofouĂłrt[7]. La lĂ©gende Rien ne permet de dater avec certitude l'origine historique du roquefort, mais une lĂ©gende en raconte la crĂ©ation accidentelle, en faisant un exemple de dĂ©couverte par sĂ©rendipitĂ©. Un berger de jadis, prĂ©fĂ©rant courir les femmes plutĂŽt que de s'occuper de ses brebis, aurait, en partant Ă  la poursuite d'une belle, oubliĂ© dans une grotte son casse-croĂ»te composĂ© de pain et de caillĂ© de brebis. N'ayant pu retrouver celle qu'il cherchait, il retourna dans la grotte quelque temps plus tard et retrouva son morceau de pain et son caillĂ© recouvert d'une pellicule de moisissure le Penicillium roqueforti avait fait son Ɠuvre, transformant le fromage en roquefort[8]
 AntiquitĂ© Le peuplement de la rĂ©gion est trĂšs ancien. Les RutĂšnes sont arrivĂ©s dans la rĂ©gion au VIIIe siĂšcle av. La Graufesenque existe depuis le Ier siĂšcle av. La tradition fromagĂšre date aussi probablement de cette Ă©poque. Pline l'Ancien dĂ©crivant avec enthousiasme les fromages gaulois[10],[11] mentionne le "Lesurae Gabalidique pagi", un fromage Ă  pĂąte persillĂ©e, fabriquĂ© par les Gabales[12] sur les pentes du mont LozĂšre et dans le GĂ©vaudan[13] et envoyĂ© Ă  Rome par la colonie de NĂźmes[14]. GrĂ©goire de Tours Ă©voque que certains de ces fromages gabales Ă©taient jetĂ©s en offrande dans les eaux de l'un des lacs du Mont-HĂ©lanus, consacrĂ© Ă  la lune, et consommĂ©s durant les repas servis Ă  l’occasion de ce rituel[15]. PĂ©riode mĂ©diĂ©vale Charlemagne aurait goĂ»tĂ© un fromage persillĂ© lors d'une chevauchĂ©e qui le ramenait d'Espagne. L'Ă©vĂȘque d'Albi lui aurait servi du fromage persillĂ©[16] L'empereur, dans un de ses voyages, descendit Ă  l'improviste et sans ĂȘtre attendu chez un Ă©vĂȘque. C'Ă©tait un vendredi. Le prĂ©lat n'avait point de poisson ; et il n'osait d'ailleurs, Ă  cause de l'abstinence du jour, faire servir de la viande au prince. Il lui prĂ©senta donc ce qu'il avait chez lui, de la graisse et du fromage. Charles mangea du fromage ; mais, prenant les taches du persillĂ© pour de la pourriture, il avait soin auparavant de les enlever avec la pointe de son couteau. L'Ă©vĂȘque, qui Ă©tait debout auprĂšs de la table ainsi que, la suite du prince, prit la libertĂ© de lui reprĂ©senter que ce qu'il jetait Ă©tait le meilleur du fromage. Charles goĂ»ta donc du persillĂ© ; il trouva que son hĂŽte avait raison, et le chargea mĂȘme de lui envoyer, tous les ans, Ă  Aix-la-Chapelle deux caisses de fromages pareils. Celui-ci rĂ©pondit qu'il Ă©tait bien en son pouvoir d'envoyer des fromages ; mais qu'il ne l'Ă©tait pas d'en envoyer de persillĂ©s, parce que ce n'est qu'en les ouvrant qu'on peut s'assurer si le marchand n'a point trompĂ©. Eh bien, dit l'empereur, avant de les faire partir, coupez-les par le milieu ; il vous sera aisĂ© de voir s'ils sont tels que je le dĂ©sire. Vous n'aurez plus ensuite qu'Ă  rapprocher les deux moitiĂ©s, en les assujettissant avec une cheville de bois ; puis vous mettrez le tout en caisse. » — Notker le BĂšgue Un pĂąturage type Ă  brebis une terre calcaire Ă  pelouses sĂšches et ses clapĂ s Ă  proximitĂ© immĂ©diate du Larzac. Le mythe de l'origine ancienne du roquefort vu comme le premier fromage du monde ou placĂ© par les Romains aussi bien que Charlemagne parmi les fromages les plus rĂ©putĂ©s Ă  leur Ă©poque relĂšve plus de lĂ©gendes. Bien que sa production reste locale, il fait cependant partie des fromages mĂ©diĂ©vaux sortis de l'anonymat[17],[18]. Le premier tĂ©moignage Ă©crit daterait du XIe siĂšcle. Un acte du cartulaire du monastĂšre de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques fait Ă©tat, vers 1060, d'une donation d'un fromage de cabanes », c'est-Ă -dire fabriquĂ© dans les abris[19] installĂ©s par les bergers sur les terrains de parcours des moutons[20]. Au XVe siĂšcle, le roi Charles VI, amateur de ce fromage, octroie au bourg de Roquefort-sur-Soulzon l'exclusivitĂ© de l'affinage du fromage monopole par lettres patentes du 4 juin 1411[21], reconnaissant l'appellation d'origine et faisant des caves un lieu protĂ©gĂ©[22]. À cette Ă©poque, les pains de roquefort deviennent une monnaie d'Ă©change. Son fils Charles VII confirme l'exclusivitĂ© et dĂ©crit les lieux en ces termes ce terroir oĂč rien ne pousse, ni pied de vigne, ni grain de blĂ©. »[2] PĂ©riode moderne Diverses chartes royales confirment le monopole accordĂ© par Charles VI, les habitants de Roquefort ayant divers privilĂšges de juridiction, franchises et droits d’asile. Plusieurs arrĂȘtĂ©s de la cour du parlement de Toulouse protĂšgent le fromage contre les imitations, comme celui de 1666 qui punit les faussaires qui usurpent le nom de roquefort[22]. Au milieu du XVIIe siĂšcle, le fromage est expĂ©diĂ© Ă  Paris. Les cabanes en bois sont progressivement remplacĂ©es par des constructions en dur qui se concentrent le long de la rue des Caves »[20]. Diderot dans la Grande EncyclopĂ©die en 1742 le qualifie de roi des fromages » et premier fromage de l'Europe »[22]. PĂ©riode contemporaine Le volume de fabrication et la reconnaissance du roquefort prennent leur essor au XIXe siĂšcle grĂące Ă  la sĂ©lection d'une race laitiĂšre trĂšs productive, la brebis de Lacaune, la mise en place d’un rĂ©seau commercial Ă©toffĂ© de reprĂ©sentants et la rĂ©volution des transports, notamment les transports ferroviaires. Le Second Empire est ainsi l'Ăąge du roquefort comme du champagne on veut du bleu jusque dans le fromage ». La fabrication des fromages, transformation jusque-lĂ  assurĂ©e uniquement par les paysans qui opĂ©raient de façon totalement fermiĂšre, commence Ă  s'industrialiser, ce qui favorise la commercialisation du roquefort dans toute la France et son exportation, des pains de roquefort rangĂ©s dans des jarres traversant les mers sur les grands voiliers. Une colonie de Rouergats, soldats de la Guerre d'indĂ©pendance des États-Unis, participent Ă  sa renommĂ©e en se faisant livrer le fromage de leur pays. Des ambassadeurs et consuls amĂ©ricains dĂ©clarent que ce fromage participe comme le champagne au renom de la France aux États-Unis[23]. En 1840, une maison montpelliĂ©raine, la maison Rigal, accrĂ©ditĂ©e par la Banque Durand-Palerme, tente le monopole de l'exploitation des caves et fonde en 1842 la premiĂšre sociĂ©tĂ© de Roquefort, Rigal et Cie »[23]. Les sept principaux maĂźtres de caves s'entendent pour racheter cette entreprise et former en 1851 la grande maison fabricante de roquefort, la SociĂ©tĂ© civile de Roquefort. Cette sociĂ©tĂ© devient Ă  partir de 1856 la SociĂ©tĂ© des Caves-RĂ©unies puis est transformĂ©e en 1882 en SociĂ©tĂ© anonyme des PropriĂ©taires de Roquefort. Cette entreprise devient propriĂ©taire de la marque dĂ©pĂŽt au tribunal de commerce de Saint-Affrique le 4 mai 1863[24] qui inclut dans son logo ovale vert l'abeille symbole du travail bien fait et prĂ©side alors aux initiatives techniques de l'industrie fromagĂšre introduction des brosseuses et piqueuses mĂ©caniques en 1873, installation Ă  partir de 1885 de chambres rĂ©frigĂ©rĂ©es[25] qui permettent d'arrĂȘter la maturation pendant un an, suivant les demandes de la consommation. Dugaret, laitier Ă  Lunel, Ă©tablit la premiĂšre laiterie industrielle en 1876. Louis Rigal crĂ©e en 1893 une premiĂšre fromagerie de roquefort Ă  Lumiu, prĂšs de Calvi. D'autres sociĂ©tĂ©s s'Ă©tablissent dans le Pays Basque et le BĂ©arn. Ces fromageries fabriquent les fromages en blanc. Pour l'affinage et le mĂ»rissement, la production pyrĂ©nĂ©enne s'achemine en Aveyron oĂč seules les caves Ă  fleurines permettent le mĂ»rissement[26]. Par la loi du 26 juillet 1925[27], Roquefort » se voit protĂ©gĂ© administrativement par la reconnaissance de son appellation d'origine face Ă  l'essor des fromages bleus et des roqueforts au lait de vache. En 1996, c'est la reconnaissance europĂ©enne avec l'AOP. Le dernier dĂ©cret en cours de validitĂ© a Ă©tĂ© signĂ© en 2001[28]. Terroir d'Ă©laboration DĂ©cret de 1987 Le dĂ©cret du 1er janvier 1987 dĂ©finissait une aire trĂšs grande la totalitĂ© des dĂ©partements des Alpes-Maritimes, Aude, Aveyron, Bouches-du-RhĂŽne, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Gard, Gers, Gironde, HĂ©rault, Lot-et-Garonne, LozĂšre, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Tarn, Tarn-et-Garonne et Var, ainsi qu'une fraction des dĂ©partements suivants Alpes-de-Haute-Provence, Dordogne, Haute-Garonne, Landes et Lot[29]. Aire d'appellation Quelques paysages variĂ©s de l'aire d'appellation roquefort Paysage agricole sur le Larzac. Paysage des gorges du Tarn. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La zone de collecte des laits est limitĂ©e aux fermes situĂ©es dans un territoire d'un rayon de 100 km environ autour du bourg de Roquefort-sur-Soulzon Ă  proximitĂ© de la ville de Saint-Affrique dans l'Aveyron. Ce terroir comprend tout ou partie des dĂ©partements de la LozĂšre, de l'Aveyron, du Tarn, de l'Aude, de l'HĂ©rault et du Gard. La production de lait Un troupeau de brebis de race Lacaune. La brebis lacaune Le lait de brebis provient exclusivement de la race Lacaune, une race blanche, mais le dĂ©cret d'appellation tolĂšre les brebis noires qui ont le type racial de la lacaune[28]. Cette race a Ă©tĂ© créée en 1942 par la fusion de races rĂ©gionales comme la caussenarde, la camarĂšs ou la lauragaise. Race rustique, elle a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e pour donner plus de lait, mais la rusticitĂ© a Ă©tĂ© prise en compte lors du travail de sĂ©lection. Elle s'est adaptĂ©e aux conditions climatiques rigoureuses, marquĂ©es par des variations brutales de tempĂ©rature. Une seconde sĂ©lection a créé une population de moutons lacaune Ă  viande, Ă  la conformation de carcasse bien adaptĂ©e au marchĂ© des agneaux. Cette sous-race est destinĂ©e Ă  la vente de bĂ©lier. Ainsi, les agriculteurs vendant leur lait aux transformateurs de la filiĂšre roquefort peuvent mieux valoriser les agneaux. Élevage ovin laitier Salle de traite pour brebis dans l'Aveyron. Une bergerie. L'alimentation des brebis Ă  la bergerie peut ĂȘtre Ă  base d'herbe fraĂźche, de fourrage et de cĂ©rĂ©ales, dont au moins 75 % doit provenir de l'aire d'appellation, selon le texte du dĂ©cret d'appellation[28]. Avec l'accord de l'INAO, une dĂ©rogation Ă  l'article du dĂ©cret relatif Ă  l'alimentation des brebis peut ĂȘtre octroyĂ©e en cas de force majeure sĂ©cheresse, alĂ©a climatique
 Un complĂ©ment azotĂ© peut ĂȘtre ajoutĂ© Ă  la ration protĂ©agineux. Le pĂąturage est obligatoire et quotidien pendant la saison oĂč l'herbe est verte si le temps le permet. L'Ă©levage hors sol ou en stabulation permanente en bergerie sont interdits[28]. Des discussions ont Ă©tĂ© entamĂ©es au sein des reprĂ©sentants de l'appellation, concernant la dĂ©finition du fourrage herbe sĂ©chĂ©e ou fourrage fermentĂ© ? ensilage d'herbe ou enrubannĂ© semi-ensilage. Certains producteurs prennent en exemple ceux du fromage laguiole pour refuser de donner des produits fermentĂ©s. Les industriels appuient cette demande en raison de la meilleure qualitĂ© microbiologique du lait. Cependant, les investissements nĂ©cessaires pour produire du foin de qualitĂ© et supprimer les fourrages fermentĂ©s font hĂ©siter nombre de producteurs ; ils continuent de distribuer des aliments ensilĂ©s ou enrubannĂ©s[30]. Roquefort pour la consommation familiale des Ă©leveurs. La traite a lieu deux fois par jour. Le lait ne peut ĂȘtre stockĂ© plus de 24 h Ă  la ferme. Le ramassage prĂ©lĂšve le lait des deux traites de la journĂ©e. AprĂšs filtration, le lait est stockĂ© au froid. Il ne peut pas ĂȘtre Ă©crĂ©mĂ©, ni acide[28]. La traite des brebis commence 22 jours aprĂšs l'agnelage[28]. L'agneau est donc sĂ©parĂ© de sa mĂšre, Ă©levĂ© Ă  la poudre de lait ou vendu Ă  un engraisseur. La lactation a lieu pendant six mois, de janvier Ă  fin juin. Fabrication des pains MusĂ©e des traditions de Cornus. Reconstitution d'une cave de fabrication des fourmes l'Ă©gouttage. Un lait qui n'est pas conforme au dĂ©cret ne peut pas pĂ©nĂ©trer dans un atelier de fabrication de roquefort. Le fromage provient de laits crus de brebis non normalisĂ©s en protĂ©ine et matiĂšre grasse et mĂ©langĂ©s car provenant de diffĂ©rents Ă©leveurs-producteurs de lait. Il peut ĂȘtre filtrĂ© pour Ă©liminer les particules d'impuretĂ©[28] mais la microfiltration, qui ĂŽterait au lait des micro-organismes, est interdite. Le lait est rĂ©chauffĂ© entre 28 et 34 °C pour l'emprĂ©surage. Ce dernier doit ĂȘtre pratiquĂ© sur des stocks de lait issus de traites de moins de 48 heures. À ce stade, le lait est ensemencĂ© avec des ferments lactiques Lactococcus lactis, gazogĂšnes Leuconostoc mesenteroĂŻdes mais surtout avec des spores d'un champignon microscopique Penicillium roqueforti. Chaque cave doit avoir une petite partie rĂ©servĂ©e Ă  la conservation de sa souche de moisissure dans un microclimat favorable[28]. Une fois coagulĂ©, le caillĂ© est dĂ©coupĂ© et brassĂ©. Il est mis dans des moules sur des tables d'Ă©gouttage sans pressage. AprĂšs dĂ©moulage, un ensemencement de surface peut ĂȘtre effectuĂ© non obligatoire et la fourme est salĂ©e au sel sec pas de bain de saumure[28]. Avant l'affinage, le fromage est piquĂ© le fromage est transpercĂ© par des aiguilles pour aĂ©rer l'intĂ©rieur et favoriser le dĂ©veloppement de la moisissure. Cette opĂ©ration a lieu Ă  la fromagerie ou Ă  la cave, 48 h maximum avant le dĂ©but de l'affinage exception faite lors des jours fĂ©riĂ©s[28]. L'affinage Morceau de roquefort affinĂ© deux mois. L'affinage, la maturation, le dĂ©coupage et l'emballage final sont circonscrits Ă  la seule commune de Roquefort-sur-Soulzon et mĂȘme limitĂ©s Ă  la zone des Ă©boulis de la montagne du Combalou, longue de 2 km sur 300 m de large. En effet, l'affaissement de la falaise a créé des cavitĂ©s naturelles Ă  la tempĂ©rature et l'hygromĂ©trie bien prĂ©cise. Une ventilation naturelle est assurĂ©e par des fissures dans la roche les fleurines. Ce sont ces caractĂ©ristiques qui donnent leur particularitĂ© aux caves de Roquefort. Le fromage doit rester au moins 14 jours en cave. Selon les entreprises, il est affinĂ© sur des lattes de bois mĂ©thode traditionnelle, ou dans des caissettes en plastique mĂ©thode industrielle le temps nĂ©cessaire au bon dĂ©veloppement du Penicillium roqueforti. Il est ensuite enveloppĂ© dans une feuille d'Ă©tain quelques marques dont le leader SociĂ©tĂ© remplacent dĂ©sormais l'Ă©tain par un mĂ©lange aluminium/plastique[rĂ©f. souhaitĂ©e] par une cabaniĂšr cavetiĂšre[31] ou, pour les grandes maisons, une machine spĂ©ciale. Il poursuit son affinage de 90 jours minimum dans une salle de maturation, Ă  la tempĂ©rature contrĂŽlĂ©e, ce qui permet de rĂ©guler l'Ă©volution du Penicillium roqueforti[28]. La pĂ©riode de lactation des brebis n'Ă©tant que de six mois, de dĂ©cembre Ă  juin, le ralentissement de maturation de certains stocks permet d'Ă©taler sur l'annĂ©e la commercialisation des produits. Les fromages entiers ou dĂ©coupĂ©s doivent porter sur l'emballage la mention appellation d'origine protĂ©gĂ©e roquefort »[28]. Le fromage Le roquefort est un fromage Ă  pĂąte persillĂ©e avec un poids moyen de 2,7 kg se prĂ©sentant sous la forme d'un cylindre de 19 Ă  20 cm de diamĂštre. Il est de couleur blanc crĂšme ou ivoire Ă  l'extĂ©rieur ; la surface peut suinter lĂ©gĂšrement. À l'intĂ©rieur, sa couleur ivoire est persillĂ©e de moisissures. Leur couleur peut ĂȘtre majoritairement grise, bleue ou verte. Consommation EntrecĂŽte au roquefort. À la consommation, il offre une structure friable Ă  crĂ©meuse. La pĂ©riode de consommation idĂ©ale s'Ă©tale d'avril Ă  octobre aprĂšs un affinage de 5 mois. Il doit ĂȘtre conservĂ© dans son emballage d'origine ou dans un papier aluminium afin de le prĂ©server du dessĂšchement et placĂ© au fond du rĂ©frigĂ©rateur ou dans une cave fraĂźche. Afin de lui permettre de donner tout son potentiel organoleptique, il est conseillĂ© de le chambrer environ une heure avant la consommation et de lui Ă©viter les brusques changements de tempĂ©ratures[32]. Depuis une vingtaine d'annĂ©es, la gastronomie locale s'est vue gratifiĂ©e d'un grand nombre de recettes Ă  base de roquefort, allant des salades aux sauces pour la viande en passant par les pĂątisseries salĂ©es tourte, quiche, feuilletĂ©[32]
 Valeurs nutritionnelles moyennes du roquefort[33] pour 100 g eau 42,6 g lipides 32 g dont acides gras saturĂ©s 21 g dont acides gras monoinsaturĂ©s 6,11 g dont acides gras polyinsaturĂ©s 0,99 g dont cholestĂ©rol 98 mg protĂ©ines 18,7 g sodium 1 600 mg acide carboxylique 900 mg calcium 608 mg phosphore 430 mg potassium 120 mg magnĂ©sium 27 mg zinc 3,7 mg vitamine B3 700 ”g vitamine B2 560 ”g activitĂ© vitaminique E, Ă©quivalents α-tocophĂ©rol 550 ”g fer 400 ”g vitamine B5 400 ”g vitamine A 253 ”g vitamine B6 120 ”g cuivre 80 ”g iode 50 ”g vitamine B1 50 ”g vitamine B9 40 ”g manganĂšse 20 ”g sĂ©lĂ©nium 5,9 ”g vitamine B12 0,5 ”g vitamine D 0,29 ”g alcool Ă©thanol ÎČ-carotĂšne fibres alimentaires glucides vitamine C Ă©nergie 1 514 kJ Ă©nergie 366 kcal Fabricants et marques commerciales Liste des marques commerciales de fourmes ou pains de roquefort en 2012[34] Marque commerciale PropriĂ©tairedepuis
 Fabricant ou transformateur ProcĂ©dĂ© d'obtention Volumes de transformation en tonne Photographies SociĂ©tĂ©marque com. dĂ©p. en 1863[35] Lactalisdepuis 1992[35] SociĂ©tĂ© des Caves etdes Producteurs RĂ©unis de Roquefort SCPRdit cour. SociĂ©tĂ© des Caves » et SociĂ©tĂ© », fondĂ©e en 1842[35] Industriel 13400[36]chiffres juin 2007 SociĂ©tĂ© 1863 Cave Abeille Caves BaragnaudesLa dĂ©licatesse Baragnaudes des FĂ©es Louis Rigal Maria Grimal Caves des Templiers La Cave Blanche Roquebelle Marival Papillon Taste Noir Fromageries Papillondepuis 1906[37] Fromageries Papillon Industriel 1440[38]chiffres mai 2011 Papillon Rouge Papillon RĂ©vĂ©lation La Coccinelle 360[38]chiffres mai 2011 Gabriel Coulet Établissements Gabriel Coulet SAdepuis 1872[39] Établissements Gabriel Coulet SA Industriel 1800[40] Castelviel Cosse Noir La Petite Cave La Pastourelle Coop. d'Ă©leveurs SCA La Pastourelle[41] Les Fromageries Occitanes Industriel L'Arbas[42], Cantorel CoopĂ©rative 3A VerniĂšresmarque com. dĂ©p. en 1889[43] Entreprise VerniĂšres FrĂšresfiliation VerniĂšres impliquĂ©es depuis des tempsreculĂ©s dans la fabrication de fromage roquefort[43] Entreprise VerniĂšres FrĂšres Industriel 1300[44]chiffres juillet 2013 VerniĂšres Black Label Cave IndĂ©pendantemarque commerc. dĂ©p. en 1935[43] Le Vieux Berger SARL Yves Combesdepuis 1923[45] SARL Yves Combes Laitierou artisanal » 150[46] Carles[47] Établissements Carlesdepuis 1927 Établissements Carles Laitierou artisanal » 240[47]chiffres fĂ©vrier 2012 Marques de distributeursprĂ©tranchĂ©-portion-emballĂ© Grande distribution SociĂ©tĂ© des Caves etdes Producteurs RĂ©unis de Roquefort SCPRFromageries Papillon[38]Éts Gabriel Coulet[48], Les Fromageries Occitanes Industriel Les organismes officiels La FĂ©dĂ©ration rĂ©gionale des Ă©leveurs de brebis a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1922. Elle Ă©lit neuf reprĂ©sentants[49]. La FĂ©dĂ©ration des syndicats des industriels de roquefort a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1926. Elle Ă©lit aussi neuf reprĂ©sentants[49]. La ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des producteurs de lait de brebis et des industriels de roquefort est gĂ©rĂ©e par le conseil d'administration formĂ© du collĂšge des 18 reprĂ©sentants des deux syndicats[49]. Cette confĂ©dĂ©ration assure la dĂ©fense et la promotion du roquefort, coordonne les relations entre producteurs et transformateurs industriels, gĂšre des services techniques d'appui auprĂšs des Ă©leveurs ainsi que des Ă©tudes et recherches et finance les analyses sur la composition et la qualitĂ© du lait. Figure emblĂ©matique de l'appellation Maurice Astruc a longtemps Ă©tĂ© le reprĂ©sentant du roquefort de la marque sociĂ©tĂ© dans les spots publicitaires. Ses bacchantes collaient trĂšs bien Ă  l'image que les publicitaires voulaient donner du fromage. C'Ă©tait un maĂźtre affineur choisi parmi le personnel de cette entreprise. La politique promotionnelle de l'entreprise l'a remplacĂ© Ă  sa retraite par un autre maĂźtre affineur plus jeune Ă  partir de 2004[50]. Il est mort le 12 avril 2012[51]. Utilisation mĂ©dicale MĂȘme s'il est frĂ©quemment allĂ©guĂ© que le roquefort aurait autrefois Ă©tĂ© utilisĂ© pour de prĂ©tendus effets antibactĂ©riens liĂ©s Ă  son champignon bleu, de rĂ©centes Ă©tudes ont montrĂ© que Penicillium roqueforti ne produisait pas de pĂ©nicilline[52]. Bien que ce champignon soit de la mĂȘme famille que P. notatum et P. chrysogenum, il n'est pas capable de rĂ©aliser la synthĂšse de pĂ©nicilline, par absence de la sĂ©quence nĂ©cessaire dans son gĂ©nome. Conflit entre l'Union europĂ©enne–États-Unis d'AmĂ©rique JosĂ© BovĂ©, adversaire de la malbouffe et du capitalisme apatride ». Un fait particuliĂšrement mĂ©diatisĂ© est l'action menĂ©e en 1999 par JosĂ© BovĂ© et plusieurs de ses homologues paysans militants de la ConfĂ©dĂ©ration paysanne et du SPLB Syndicat des Producteurs de Lait de Brebis le 12 aoĂ»t 1999 sur le chantier d'assemblage d'une sandwicherie McDonald's Ă  Millau voir l'article DĂ©montage du McDonald's de Millau ». QualifiĂ©e de dĂ©montage » par les syndicalistes paysans ou de saccage » par le propriĂ©taire du fast-food[53], cette action a Ă©tĂ© sanctionnĂ©e au cours d'un procĂšs dont le verdict a condamnĂ© JosĂ© BovĂ© Ă  une peine de trois mois de prison ferme et de prison avec sursis pour les autres agriculteurs[54]. Il s'agissait, pour la ConfĂ©dĂ©ration paysanne et le SPLB de protester contre la dĂ©cision de l'Organisation mondiale du commerce d'autoriser les sanctions amĂ©ricaines sous forme de taxation punitive de certaines importations d'origine europĂ©enne, dont le fromage au lait cru de roquefort, en raison du refus de l'Union europĂ©enne d'importer des États-Unis de la viande de vache Ă©levĂ©e aux hormones de croissance[55]. En 2009, la ConfĂ©dĂ©ration GĂ©nĂ©rale des Producteurs de lait de brebis et des industriels de Roquefort a lancĂ© l’initiative Jaimeleroquefort, visant Ă  fĂ©dĂ©rer les amateurs de roquefort afin de protĂ©ger ce produit unique contre les menaces de surtaxes[56]. Les tĂ©moignages permettront un soutien Ă  l’action entreprise Ă  l’encontre des autoritĂ©s concernĂ©es par cette question de taxe, qui se clĂŽturera le 22 mars 2010[57]. En janvier 2009, l'administration de George W. Bush, juste avant la fin de son mandat, menace de taxer le roquefort Ă  300 % et soulĂšve une fois de plus les inquiĂ©tudes des producteurs de lait et fabricants de roquefort[58]. Le prĂ©sident de la rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es, Martin Malvy, a envoyĂ© au prĂ©sident des États-Unis, Barack Obama, du fromage de roquefort Ă  l'occasion de son investiture[59]. Le conflit a finalement Ă©tĂ© rĂ©solu en mai 2009 sous la nouvelle administration de Barack Obama avec un accord qui voit les États-Unis renoncer aux droits de douane sur le roquefort, ainsi que sur les autres produits concernĂ©s, en Ă©change d'un marchĂ© de viande bovine Ă©levĂ©e sans hormones[60]. PolĂ©mique autour de la production du roquefort Le 24 juin 2020, la filiĂšre du roquefort est la cible d’une attaque » de l’association de protection des animaux L214[61] qui diffuse une vidĂ©o intitulĂ©e Roquefort souffrance d’origine garantie », tournĂ©e dĂ©but 2020 dans un Ă©levage[62] et un abattoir d'ovins[63] prĂšs de Rodez en Aveyron, dĂ©nonçant les conditions d’engraissement et d’abattage de centaines de milliers d’agneaux, sous-produits » de l’industrie laitiĂšre liĂ©e Ă  la production du roquefort, et notamment le non-Ă©tourdissement des bĂȘtes avant les Ă©gorgements et des conditions d'Ă©levage indignes, avec des animaux privĂ©s de soins »[64],[65]. L214 annonce porter plainte pour sĂ©vices graves » contre l'abattoir Arcadie Sud-Ouest, dĂ©jĂ  Ă©pinglĂ©, selon l'association, par les services vĂ©tĂ©rinaires quatre ans auparavant pour non-conformitĂ©s majeures »[66],[64] et rĂ©clame la fermeture d’urgence de l’abattoir, qui prĂ©sente de graves problĂšmes structurels et des pratiques d’abattage grandement dĂ©ficientes »[65]. Elle enjoint par ailleurs la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des producteurs de lait de brebis et des industriels de roquefort Ă  modifier le cahier des charges de l'appellation d'origine roquefort afin qu'il soit interdit d’enfermer les agneaux toute leur vie dans des bĂątiments fermĂ©s sans accĂšs au pĂąturage. »[65], demande balayĂ©e par son prĂ©sident, l’éleveur JĂ©rĂŽme Faramond, qui rappelle que ses adhĂ©rents font du fromage, pas de la viande »[64],[61]. Toutefois, la confĂ©dĂ©ration dĂ©clare que si L214 met au jour des pratiques inacceptables, la filiĂšre roquefort saura le cas Ă©chĂ©ant prendre position. »[61]. En rĂ©action Ă  la polĂ©mique suscitĂ©e par cette enquĂȘte qui jette le discrĂ©dit sur la filiĂšre roquefort »[67] dĂ©jĂ  fragilisĂ©e et qui perd des Ă©leveurs »[61], le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume qui salue L214 d'avoir fait cette vidĂ©o » et regrette que nous ne puissions pas assez le faire en interne »[68], dĂ©nonce des pratiques inacceptables avec des manquements graves aux rĂšgles de protection animale » et ordonne la suspension immĂ©diate de la chaine ovine de l’abattoir et diligente une inspection complĂšte »[66], tout en demandant aux Français de rester fidĂšles au roquefort et Ă  l'agneau. »[67]. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ Manger du reblochon l’étĂ©, du mont-d’or l’hiver quelle saisonnalitĂ© pour les fromages ? », Le 2 aoĂ»t 2018 lire en ligne, consultĂ© le 3 novembre 2021 ↑ a et b Fiche du Roquefort sur le site de l'INAO, consultĂ© le 25 dĂ©cembre 2009. ↑ Voir le DĂ©cret du 22 janvier 2001 relatif Ă  l'appellation d'origine contrĂŽlĂ©e "Roquefort". ↑ SociĂ©tĂ© des Caves fondĂ©e en 1842, Gabriel Coulet 1872, VerniĂšres 1890, Papillon 1906, Carles 1927, Le Vieux Berger 1923, Fromageries occitanes 1976. Cf Noblesse de cave - La passion du roquefort », sur 28 janvier 2010. ↑ Roquefort SociĂ©tĂ© de Lactalis », sur LSA consultĂ© le 26 avril 2019. ↑ Le livre commode des adresses de Paris pour 1692. Tome 1er/ par Abraham Du Pradel ↑ Dictionnaire patois-français du dĂ©partement de l'Aveyron par feu l'abbĂ© Vayssier publiĂ© par la SociĂ©tĂ© des lettres, sciences et arts de l'Aveyron Auteur AimĂ© Vayssier, Éditeur Veuve E. CarrĂšre Rodez 1879 lire en ligne ↑ Les origines du roquefort la lĂ©gende sur le site consultĂ© le 27 fĂ©vrier 2010. ↑ Nos ancĂȘtres les RutĂšnes sur le site du dĂ©partement de l'Aveyron, consultĂ© le 25 dĂ©cembre 2009. ↑ Jean Poldo d' Albenas, Discours Historial De L'Antique Et Illustre Cite, De Nismes, En la Gaule Narbonoise, Imprimeur Guillaume Roville, 1560, p. 203 et 204. ↑ La France aux 400 fromages, professeur JP Dulor, Agropolis musĂ©um, 30 octobre 2002. ↑ Nom qui, en langue celtique, signifie "montagnards" ou "habitants des hautes terres", et Ă  l'origine du nom du GĂ©vaudan ↑ 50 choses qu’il faut savoir sur le GĂ©vaudan, consultĂ© le 29 avril 2015. ↑ Pline l'Ancien, Histoire naturelle, ch. XI, De Diversitae Caesorum, 240 Le fromage le plus estimĂ© Ă  Rome ... est parmi ceux des provinces, le "Lesurae gabellecique" provenant de la rĂ©gion de NĂźmes, de la LozĂšre, et des villages du GĂ©vaudan », citĂ© aussi dans Pline l'Ancien et la Narbonnaise » [article], Raymond Chevallier, in Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1982, n° 60-1, pp. 136-142. ↑ GrĂ©goire de Tours Clermont-Ferrand 538 - Tours 593 ou 594, Ă©vĂȘque de Tours 573-593 ou 594, De Gloria confessorum, ch. 2 une foule venait chaque annĂ©e y jeter des vĂȘtements, des toisons de brebis, des fromages, de la cire et du pain. » Vers l’an 550, Saint-Hilaire, Ă©vĂȘque de Mende, bĂ©nit le lac sacrĂ©, qui devint le lac de Saint-AndĂ©ol - citĂ© dans Histoire de la civilisation française, Alfred Rambaud, Tome 1, p. 23. et Du culte des dieux fĂ©tiches, ou ParallĂšle de l'ancienne religion de l'Égypte avec la religion actuelle de Nigritie, C. de Brosses, 1760, 285 pages, p. 170. ↑ Marie-HĂ©lĂšne Baylac, Dictionnaire gourmand Du canard d'Apicius Ă  la purĂ©e de JoĂ«l Robuchon, Place des Ă©diteurs, 2014, 1500 p. EAN 9782258101869, lire en ligne. ↑ Raymond Dumay et Francis Jalain, Le Roquefort, Perspectives aveyronnaises Ă©ditions, 1982, p. 6. ↑ Jean Ferniot, Jacques Le Goff, La cuisine et la table 5 000 ans de gastronomie, Seuil, 1986, p. 27. ↑ Par extension, on donnera ce nom de cabanes aux abris en planches construits Ă  l'entrĂ©e des grottes de Roquefort. ↑ a et b Jean-Claude Fau, Terres de Rouergue, Zodiaque, 1996, p. 304. ↑ en KazukoMasui, Yamada Tomoko, French Cheeses, Dorling Kindersley, 1996 ISBN 0-7513-0896-X, p. 178. ↑ a b et c Histoire du Roquefort sur le site consultĂ© le 25 dĂ©cembre 2009. ↑ a et b Raymond Dumay et Francis Jalain, Le roquefort, Perspectives aveyronnaises Ă©ditions, 1982, p. 176. ↑ Jules Pataille, Annales de la propriĂ©tĂ© industrielle, artistique et littĂ©raire, Au bureau des Annales, 1902, p. 347. ↑ Installation Ă  l'initiative de Paul Lebrou, ingĂ©nieur Ă  la SociĂ©tĂ© anonyme des PropriĂ©taires de Roquefort qui adapte Ă  l'affinage des fromages la machine frigorifique mise au point par Charles Tellier. ↑ Pierre Brunet, Histoire et gĂ©ographie des fromages, UniversitĂ© de Caen, 1987, p. 34. ↑ Jacques Vivez, TraitĂ© des appellations d'origine, lĂ©gislation, rĂ©glementation, jurisprudence, Librairie gĂ©nĂ©rale de droit et de jurisprudence, 1943, p. 90. ↑ a b c d e f g h i j k et l DĂ©cret d'appellation roquefort sur le site ↑ Ancien dĂ©cret d'appellation du 1er janvier 1987. ↑ L'ensilage, enfant de la mĂ©canisation et du productivisme », sur 28 octobre 2002 consultĂ© le 28 aoĂ»t 2020. ↑ Aujourd'hui encore, les ouvriers et ouvriĂšres travaillant dans les caves de Roquefort sont appelĂ©s cabaniers » et cabaniĂšres » du mot cabanc, ancienne dĂ©signation des caves. ↑ a et b Gastronomie du roquefort sur le site ConsultĂ© le 25 dĂ©cembre 2009. ↑ Table de composition nutritionnelle des aliments, centre d’information sur la qualitĂ© des aliments CIQUAL, 2008 », fiches nutritionnelles du roquefort, agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ANSES. ↑ Les MDD et marques commerciales pour collectivitĂ© n'apparaissent pas en dĂ©tail. ↑ a b et c Voir sur ↑ Aveyron Expansion », sur consultĂ© le 28 aoĂ»t 2020. ↑ Voir sur ↑ a b et c Aveyron Expansion », sur consultĂ© le 28 aoĂ»t 2020. ↑ Voir sur ↑ Voir sur ↑ Voir sur ↑ Voir sur ↑ a b et c Une histoire de famille - Roquefort VerniĂšres », sur Roquefort VerniĂšres consultĂ© le 28 aoĂ»t 2020. ↑ Voir sur ↑ Voir sur ↑ Voir sur ↑ a et b Aveyron Expansion », sur consultĂ© le 28 aoĂ»t 2020. ↑ EGalim tout savoir sur la loi Agriculture et Alimentation », sur consultĂ© le 28 aoĂ»t 2020. ↑ a b et c Fonctionnement de l'interprofession sur le site consultĂ© le 25 dĂ©cembre 2009. ↑ Portrait de Maurice Astruc sur le site consultĂ© le 25 dĂ©cembre 2009. ↑ Roquefort Le "Grand Bleu" a perdu son maĂźtre affineur », sur consultĂ© le 25 janvier 2022 ↑ en Laich F., Fierro F. and Martin Production of Penicillin by Fungi Growing on Food Products Identification of a Complete Penicillin Gene Cluster in Penicillium griseofulvum and a Truncated Cluster in Penicillium verrucosum », Applied and Environmental Microbiology, vol. 68, no 3,‎ mars 2002, p. 1211-1219 lire en ligne. ↑ Affaire McDo, les acteurs se souviennent », Midi-Libre du 11 aoĂ»t 2009, consultĂ© en ligne le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ Trois mois de prison ferme pour JosĂ© BovĂ© », du 22 mars 2001, consultĂ© en ligne le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ C'en est fini du roquefort aux États-Unis », du 15 janvier 2009, consultĂ© en ligne le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ Site site de soutien au marchĂ© mondial du fromage, consultĂ© le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ PĂ©tition en ligne. ↑ Taxe punitive sur le roquefort aux États-Unis », site du 16 janvier 2009, consultĂ© le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ Martin Malvy compte sur Obama », du 17 janvier 2009, consultĂ© le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ États-Unis le roquefort ne sera pas plus taxĂ© », du 7 mai 2009, consultĂ© en ligne le 28 dĂ©cembre 2009. ↑ a b c et d Sandrine Morin, "Pas d’amalgame", la rĂ©ponse de la filiĂšre roquefort Ă  la nouvelle vidĂ©o de L214 », sur France 24 juin 2020. ↑ la SARL Grimal Ă  Rullac-Saint-Cirq. ↑ La sociĂ©tĂ© Arcadie Sud-Ouest Ă  Sainte-Radegonde. ↑ a b et c Sarah Finger, L214 dĂ©nonce le sort des agneaux liquidĂ©s Ă  la sauce roquefort », sur 24 juin 2020. ↑ a b et c Marion Bargiacchi, VIDÉO - Abattoir de Rodez l'association L214 porte plainte, le ministĂšre suspend l'agrĂ©ment », sur France 24 juin 2020. ↑ a et b Manuel Ruffez et KĂ©vin Dufreche, Agneaux parquĂ©s, tuĂ©s sans Ă©tourdissement L214 dĂ©nonce "la face cachĂ©e du Roquefort" », sur France 24 juin 2020. ↑ a et b Marion Aquilina, AprĂšs la vidĂ©o de L214, le ministre de l'Agriculture incite Ă  consommer de l'agneau et du roquefort », sur France 26 juin 2020. ↑ VIDEO. Maltraitance animale dans les abattoirs le ministre de l'Agriculture promet de "mettre le paquet" contre des "situations inacceptables" », sur France 26 juin 2020. Annexes Bibliographie Marcorelle, Chaptal et Girou de Buzareingues, L'Art de faire le beurre et les meilleurs fromages, 3e mĂ©moire Fromage de lait de brebis Observations sur les caves et le fromage de Roquefort » par Marcorelle et Chaptal — MĂ©moires sur Roquefort, ses caves, ses fromages et l’agriculture de ses environs par C. Girou de Buzareingues, Imp. Mme Huzard, 1833. EugĂšne Marre, Le Roquefort, Rodez, E. CarrĂšre, 1906 lire en ligne Henri Pourrat, L'Aventure de Roquefort, Albin Michel, 1958 Raymond Dumay et Francis Jalain, Le Roquefort, Perspectives aveyronnaises Ă©ditions, 1982 Elian Da Silva et Dominique Laurens, Fleurines & Roquefort, Ă©ditions du Rouergue, 1995 Sylvie Vabre, Le Sacre du roquefort. L'Ă©mergence d'une industrie agroalimentaire, Presses universitaires de Rennes, 2015 Articles connexes Fromage au lait de brebis Fromage au lait cru Fromages Ă  pĂąte persillĂ©e Roquefort sur Soulzon Bleu des Causses Liens externes Cahier des charges de l'AOP roquefort enregistrĂ© Ă  la Commission EuropĂ©enne MusĂ©e des Caves de Roquefort Site officiel de Roquefort Roquefort, site des fromages AOP
NoussĂ©lectionnons rigoureusement nos producteurs laitiers, tous situĂ©s au coeur des terres du Massif Central, pour la qualitĂ© de leur lait AOP. Il est ensuite transformĂ© en fromage et affinĂ© dans notre laiterie. Le Bleu d’Auvergne offre de la puissance gustative, aux notes de champignons et de crĂšme ainsi qu’une texture fondante
Partez en vacances au massif central autrement dit en Auvergne. Sa verdure, ses nombreux puys et c’est villages rustiques. Calme et nature sont au rendez vous pendant votre sĂ©jour en Auvergne et Ă©videmment ne manquez pas de rĂ©servez votre luxueux Glamping en Auvergne pour rendre vos vacances parfaites ! Au programme randonnĂ©e, ski et volcan Si vous voulez vous mettre Ă  la randonnĂ©e ou vous ĂȘtes un fanatique de la randonnĂ©e, l’Auvergne est une destination idĂ©ale pour vous ! Par exemple la randonnĂ©e des cascades de Chiloza pour admirer de belles cascades ou bien la randonnĂ©e insolite le petit Canyon auvergnat. Pour les skieurs ou mĂȘme les dĂ©butants, l’Auvergne est une destination de ski superbe ! Notamment Super Besse ou vous pourrez skier tranquillement et finir votre journĂ©e Ă  l’aprĂšs ski. Et pour un sĂ©jour au ski Ă  petit budget, choisissez les Estables avec une ambiance paisible, idĂ©ale pour dĂ©buter le ski sereinement et dĂ©couvrir des paysages aux formes arrondies. L’Auvergne offre aussi de nombreux volcans comme Le puy du dĂŽme, le plus jeune volcan du massif central et le puy de Sancy, le plus haut point du massif central. Mais pour avoir une expĂ©rience ultime des volcans, visitez Vulcania, le parc d’attraction sur le thĂšmes des volcans. Que manger ? Fromage, charcuterie et pommes de terre sont les bases de la cuisine Auvergnate, notamment l’aligot, le bleu d’auvergne, le cantal, la fourme d’ambert, le saint nectaire, la charcuterie Auvergnate et on pourrait en citer encore plus. Mais connaissez vous d’autres spĂ©cialitĂ©s culinaires d’Auvergne ? La soupe au fromage par exemple ? Un met typique du sud du massif, ou bien goĂ»tez la Pachade une dĂ©licieuse crĂȘpe Ă©paisse et croustillante. Proche de Vichy ou de Clermont ferrand vous trouverez des Glampings qui vous correspondent. De l’aventureuse Tente safari au chalet douillet. En Auvergne il y en a pour tous les goĂ»ts ! Profitez aprĂšs une journĂ©e de randonnĂ©e ou de ski de votre hĂ©bergement tout amĂ©nagĂ© avec cuisine et salle de bain. Ne vous privez plus ! RĂ©servez un Glamping luxueux dĂšs maintenant.
v83u.
  • zi933aoh1i.pages.dev/977
  • zi933aoh1i.pages.dev/527
  • zi933aoh1i.pages.dev/866
  • zi933aoh1i.pages.dev/685
  • zi933aoh1i.pages.dev/985
  • zi933aoh1i.pages.dev/151
  • zi933aoh1i.pages.dev/893
  • zi933aoh1i.pages.dev/867
  • zi933aoh1i.pages.dev/574
  • zi933aoh1i.pages.dev/360
  • zi933aoh1i.pages.dev/502
  • zi933aoh1i.pages.dev/442
  • zi933aoh1i.pages.dev/990
  • zi933aoh1i.pages.dev/744
  • zi933aoh1i.pages.dev/679
  • fromage du massif central notamment d ambert