SiteDe Rencontre Des TĂ©moins De JĂ©hovah - If you are looking for someone you can have fun with then our service is the best place for you. Site De Rencontre Des TĂ©moins De JĂ©hovah . Site De Rencontre Des TĂ©moins De JĂ©hovah, Das Kennenlernen Englisch, Site De Rencontre Entierement Gratuit Au Quebec, Site Rencontre Gratuit Femme Reunion, Bonnaroo Dating, Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s SI CE N'EST PAS la fin du monde, cela y ressemble ! InstallĂ©s en France depuis 1906 date de la crĂ©ation de la premiĂšre association de fidĂšles, les TĂ©moins de JĂ©hovah accusent Dominique Strauss-Kahn, ministre des finances, de vouloir leur mort Ă  brĂšve Ă©chĂ©ance. Le contentieux les opposant au fisc couvait depuis deux ans. Leur consistoire national a dĂ©cidĂ© de le rendre public. Les TĂ©moins de JĂ©hovah rappellent que la France cĂ©lĂšbre cette annĂ©e le quatriĂšme centenaire de l'Ă©dit de Nantes, qualifiĂ© d' Ă©dit de tolĂ©rance », et s'estiment victimes d'une persĂ©cution digne des guerres de religion. C'est une somme colossale que le fisc leur rĂ©clame 303 millions de francs, au titre de la taxation sur les dons manuels loi du 19 mai 1992. Soit 150 millions de taxe proprement dite au barĂȘme de 60 % appliquĂ© aux offrandes de fidĂšles, auxquels il faut ajouter un montant Ă©gal de pĂ©nalitĂ©s et d'intĂ©rĂȘts. La somme exigĂ©e reprĂ©sente cinq annĂ©es de dons 60 millions par an versĂ©s par les quelque deux cent mille adeptes. L'administration fiscale ne semble pas disposĂ©e Ă  transiger. Si le premier contrĂŽle remonte Ă  janvier 1996, une ordonnance en date du 5 juin prĂ©voit dĂ©jĂ  la saisie conservatoire des biens mobiliers et immobiliers de l'association, principalement situĂ©s Ă  Louviers Eure. C'est un redressement d'une ampleur sans prĂ©cĂ©dent pour une association Ă  caractĂšre religieux. La taxation sur les dons manuels n'est pas applicable aux associations cultuelles », c'est-Ă -dire celles qui n'ont que le culte pour objet, les seules que reconnaĂźt l'administration depuis la loi de sĂ©paration des Eglises et de l'Etat de 1905. MalgrĂ© leurs pressions, les TĂ©moins de JĂ©hovah n'ont jamais rĂ©ussi Ă  se faire reconnaĂźtre comme association cultuelle par le ministĂšre de l'intĂ©rieur et des cultes, seul compĂ©tent en la matiĂšre. Ce conflit intervient dans un contexte de vigilance renforcĂ©e contre les sectes depuis les tragĂ©dies de l'Ordre du temple solaire de 1994 et 1995. Dans le rapport Gest-Guyard de janvier 1996, les TĂ©moins de JĂ©hovah Ă©taient citĂ©s parmi les sectes les plus dangereuses, de loin la plus nombreuse. Mais les conditions de rĂ©daction de ce rapport parlementaire Ă  base d'investigations policiĂšres avaient Ă©tĂ© contestĂ©es. Les parties prenantes Ă  ce dĂ©bat administrations, associations de dĂ©fense, juristes, avocats sont loin d'ĂȘtre d'accord sur la dĂ©finition mĂȘme d'une secte et les critĂšres de dangerositĂ©. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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DestĂ©moins de JĂ©hovah sont rĂ©unis, depuis vendredi 20 juillet, Ă  l'espace Carat d'AngoulĂȘme. Le parc d'expositions et des congrĂšs, accueille depuis huit ans la grande assemblĂ©e annuelle de

Les TĂ©moins de JĂ©hovah, une religion "sous surveillance" SIPA. Mon histoire avec les TĂ©moins de JĂ©hovah est longue et complexe. Quand j’avais 15 ans, en 1975, j’avais une camarade de classe avec qui je faisais le trajet pour l’école qui me parlait souvent de sa religion. J’habitais alors Ă  Agde, et les autres copains de classe la voyaient comme une extra-terrestre et comme une personne trĂšs mystĂ©rieuse elle Ă©tait TĂ©moin de JĂ©hovah. Je voulais construire un monde de paix Comme tout bon petit “soldat spirituel” de cette organisation, elle faisait Ă©normĂ©ment de prosĂ©lytisme et distribuait, presque Ă  chaque rĂ©crĂ©ation, des petits tracts sur sa religion. Cette copine m’a donnĂ© envie de rejoindre le mouvement. Issue d’une famille musulmane et pratiquante, j’avais peur qu’on m’envoie en AlgĂ©rie pour me marier de force. Le discours des TĂ©moins me plaisait beaucoup j’avais envie de construire un monde de paix et de justice. Ma camarade me ramenait souvent des petits livres utopistes, c’était trĂšs “bisounours”. J’étais trĂšs jeune et je voulais que le monde soit beau et gentil, qu’on soit tous “frĂšres”. De toute façon, c’était soit les TĂ©moins de JĂ©hovah, soit la marine, mais dans tous les cas, je voulais partir de chez moi. Ils avaient tout orchestrĂ© J’ai finalement choisi les TĂ©moins de JĂ©hovah j’allais souvent manger chez les parents de ma camarade, et eux-mĂȘmes venaient souvent rendre visite Ă  mes parents. Ils ont tentĂ© de les convaincre que la religion musulmane Ă©tait “bidon”. Mon pĂšre, arrivĂ© en France dans les annĂ©es 60 pour faire de la maçonnerie, a beaucoup discutĂ© avec eux - mes parents Ă©taient, malgrĂ© tout, trĂšs ouverts - et on les a souvent reçus chez nous. Ma mĂšre nous laissait aller aux rĂ©unions parce qu’elle se disait que ça allait nous cadrer. Mais Ă  18 ans, je suis partie dĂ©finitivement avec eux. Ils avaient tout orchestrĂ© Ă  l’avance et avaient contactĂ© des TĂ©moins de JĂ©hovah Ă  Savigny-sur-Orge pour me trouver une famille d’accueil. Une femme seule et divorcĂ©e s’est proposĂ©e pour m’accueillir. Quand j’ai annoncĂ© la nouvelle Ă  ma mĂšre, elle m’a frappĂ©e avec un balai et a jetĂ© toutes mes affaires par la fenĂȘtre. Nous n’avions pas de tĂ©lĂ©phone portable Ă  l’époque. Je suis allĂ©e Ă  la boulangerie prĂšs de chez nous, j’ai appelĂ© les TĂ©moins de JĂ©hovah et ils sont venus me chercher. Ils m’ont dit que je ne reverrai plus ma famille. Ne plus fĂȘter NoĂ«l, ne pas boire ou fumer Il n’est pas si compliquĂ© d’intĂ©grer les TĂ©moins de JĂ©hovah, pourvu que l’on respecte les principes de la Bible Ă  la lettre. Enfin, de la Bible remaniĂ©e par la "Watch Tower" de Brooklyn, qui est d'ailleurs actuellement en plein dĂ©clin Ă  cause des nombreux procĂšs pour pĂ©dophilie au sein des TĂ©moins de JĂ©hovah. J’ai donc arrĂȘtĂ© de fumer, je ne regardais pas n’importe quel film, je n’avais pas de rapport sexuel avant le mariage, et je n’allais pas en boĂźte de nuit. Je ne fĂȘtais pas non plus NoĂ«l ou toute fĂȘte ayant un lien avec la famille. À Savigny-sur-Orge, j’ai Ă©tĂ© accueillie comme une reine. On avait racontĂ© que j’avais quittĂ© ma famille musulmane, et les TĂ©moins de JĂ©hovah voyaient ça d’un bon oeil. Ils ont voulu m’instrumentaliser et me faire recruter d'autres familles musulmanes. Comme ils avaient peur que je recule, j’étais sans cesse entourĂ©e et tous les soirs j’allais dĂźner dans une famille diffĂ©rente. J'ai recrutĂ© plusieurs familles musulmanes Chez les TĂ©moins de JĂ©hovah, on dĂ©conseille de s’investir dans un travail quelconque. Il faut faire le minimum possible pour subvenir Ă  ses besoins et se consacrer tout le reste du temps Ă  sa religion. On rejette totalement la sociĂ©tĂ© traditionnelle, et on nous explique qu'on va ĂȘtre dĂ©truit si on ne suit pas leurs prĂ©ceptes. Alors je faisais du mĂ©nage le matin et l’aprĂšs-midi du porte-Ă -porte. On devait tout noter de ces rencontres en porte-Ă -porte si on rencontrait une femme avec un bĂ©bĂ©, la prochaine fois qu’on la verrait, on lui ramĂšnerait des fascicules sur la famille et la maternitĂ©. Si c’était un homme malade, on orienterait nos prospectus pour se focaliser sur la maladie
 J’ai ainsi rĂ©ussi Ă  recruter plusieurs familles musulmanes et je leur ai appris le français pour qu’elles puissent lire la "Bible". Je devais fonder une famille Évidemment, on n’a pas le droit d’épouser quelqu’un qui n’est pas TĂ©moin de JĂ©hovah. Alors, Ă  20 ans, j’ai Ă©pousĂ© un “frĂšre” c’est le nom qu’on donne aux autres membres. Il Ă©tait allemand et ne parlait pas beaucoup le français. Je ne parlais pas beaucoup l’allemand non plus. Je n’étais pas amoureuse de lui, disons que je l'aimais de façon fraternelle. On m’avait surtout dit que je devais fonder une famille et qu’il n’était pas trĂšs bien vu que je reste seule. Nous sommes partis vivre en Allemagne, Ă  Cologne, oĂč j’ai fait lĂ  aussi du porte-Ă -porte. Au bout d’un an lĂ -bas, la France me manquait. Mon mari a quittĂ© sa place au musĂ©e romain de Cologne par amour, et il a travaillĂ© dans une sociĂ©tĂ© de commerce import-export Ă  Savigny. AmputĂ©e sans ma famille À 24 ans, j’ai eu ma premiĂšre fille, et j’ai souhaitĂ© divorcer Ă  26 ans. Je n’allais pas bien, sans ma famille, je me sentais amputĂ©e. J’étais aussi devenue boulimique. Mais le divorce n’est pas acceptĂ© chez JĂ©hovah. Il faut soit que votre conjoint soit mort, soit qu’il vous ait trompĂ©e. Ce qui n’était pas le cas. La prĂ©sence de l’une de mes soeurs Ă  Savigny-sur-Orge elle avait Ă©tĂ© mariĂ©e de force en AlgĂ©rie, puis Ă©tait venue me rejoindre sans faire partie des TĂ©moins de JĂ©hovah m’a donnĂ© du courage de quitter cette organisation avec ma fille. J'avais compris qu'ils n'Ă©taient pas aussi bons que ce qu'ils voulaient me faire croire, qu'il y avait lĂ -bas aussi des clans les TĂ©moins de JĂ©hovah les plus aisĂ©s ne m'avaient jamais vraiment intĂ©grĂ©e. Au final, il y a autant de mĂ©disances Ă  l'intĂ©rieur du mouvement qu'Ă  l'extĂ©rieur. Ils n'ont pas tardĂ© Ă  m'excommunier. 8 jours pour me rĂ©tracter Des anciens sont venus me voir chez moi, et ils m'ont donnĂ© huit jours pour me rĂ©tracter. Comme je ne me suis pas rĂ©tractĂ©e, les autres membres de JĂ©hovah avaient pour interdiction de me parler dans la rue s’ils me croisaient. J’avais plus de 500 connaissances avec qui je ne pouvais plus ĂȘtre en contact. Ça a Ă©tĂ© la descente aux enfers. La prĂ©sence unique de ma soeur n’a pas suffi Ă  me consoler. Je n’avais plus de repĂšres, j’avais quittĂ© toute ma famille, donc je n’avais plus de liens avec ma mĂšre, mon pĂšre, ou mon frĂšre et mes autres soeurs. Je me suis retrouvĂ©e seule avec une enfant de deux ans. Alcool, cigarettes, boĂźtes de nuit une frĂ©nĂ©sie J’ai commencĂ© Ă  sortir en boĂźte de nuit, Ă  boire de l’alcool, fumer beaucoup lors de mes sorties. J’ai rattrapĂ© tout ce que je n’avais pas pu faire que ce soit chez mes parents ou chez les TĂ©moins de JĂ©hovah, oĂč tout est diabolisĂ©, mĂȘme la musique. C’était une sorte de frĂ©nĂ©sie. J’ai tout fait pour ĂȘtre acceptĂ©e par la sociĂ©tĂ© plus traditionnelle, par les amis de ma soeur. Tout sauf la drogue. Ça a a durĂ© deux ans. Une deuxiĂšme fille aprĂšs trois fausses couches Et puis je me suis ressaisie j’ai lu de nombreux livres de psychologie pour me dĂ©culpabiliser et comprendre que Dieu m’aimait encore, quoi que les TĂ©moins de JĂ©hovah aient pu me dire. J’ai compris que Dieu pouvait Ă©couter mes priĂšres, je me suis rĂ©conciliĂ©e avec moi-mĂȘme et avec JĂ©sus. C’est Ă  ce moment que j’ai Ă©pousĂ© mon deuxiĂšme mari, un Polonais, athĂ©e, qui Ă©tait plus jeune que moi. J’avais 28 ans et lui 21, et on Ă©tait amoureux fous. J’ai vraiment aimĂ© mon mari, cette fois. J’ai eu une autre fille aprĂšs trois fausses couches. On a dĂ©mĂ©nagĂ© dans le Sud de la France, Ă  SĂšte, pour que je puisse revoir ma famille. Ma mĂšre s’est rĂ©conciliĂ©e avec moi, et m’a mĂȘme invitĂ©e avec mon deuxiĂšme mari en AlgĂ©rie, oĂč nous avons Ă©tĂ© reçus comme des rois. Entre temps, les TĂ©moins de JĂ©hovah avaient tentĂ© de me rĂ©cupĂ©rer, et de me rĂ©intĂ©grer, sous plusieurs conditions je devais revenir et pendant un an, personne ne pouvait m’adresser la parole et je ne devais manquer aucune rĂ©union. J’ai dit non, je trouvais le concept injuste. Une Ă©picerie dans le Morbihan Malheureusement, mon second mariage n’a pas tenu le coup mon Ă©poux Ă©tait trop immature. Je suis allĂ©e me “ressourcer” dans le Morbihan, oĂč je ne connaissais personne, avec mes deux filles. LĂ -bas, j’ai repris des forces et j’ai montĂ© une petite Ă©picerie Ă  mon compte en 1994. J’ai vĂ©cu seule avec mes filles dans la campagne bretonne. Ce n’était pas toujours facile, parce qu’on Ă©tait isolĂ©es de tout. On en a d'ailleurs beaucoup souffert. L’hiver je ne travaillais pas, et nos dĂ©placements Ă©taient compliquĂ©s car on n’avait pas de voiture. On faisait beaucoup de stop. Les dettes se sont accumulĂ©es. Les TĂ©moins de JĂ©hovah n'avaient pas changĂ© Les TĂ©moins de JĂ©hovah m’ont invitĂ©e au “mĂ©morial”, une rĂ©union qui a lieu au moment de PĂąques, oĂč ils convient tout le monde, mĂȘme les membres dĂ©chus. C’était Ă  Vannes. Nous y sommes allĂ©es en stop. Ils nous ont fait asseoir au fond parce que j’avais Ă©tĂ© exclue, et personne ne m’a adressĂ© la parole. J’ai pu constater qu’ils n’avaient pas changĂ©. Ça m’a Ă©normĂ©ment déçue. La maladie m'a affaiblie Quand nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Nantes, oĂč j’ai ouvert un cabinet de voyance on m’a toujours dit que j’avais un don et ma plus grande fille est allĂ©e vivre avec son pĂšre, qui avait repris contact avec elle. Elle voulait rattraper le temps perdu. Je suis restĂ©e avec ma deuxiĂšme fille, avec qui je m’entendais trĂšs bien. Nous Ă©tions clairement fusionnelles. Mais je suis tombĂ©e malade. Je souffrais de sinusites infectieuses qui me clouaient au lit. Je devais prendre jusqu’à huit mĂ©dicaments par jour. J'ai acceptĂ© qu'elle prenne des cours de catĂ©chisme avec eux Un jour, les TĂ©moins de JĂ©hovah sont revenus frapper Ă  notre porte. C’est ça qui est incroyable avec eux vous n’avez pas besoin d’aller vers eux, ils viennent Ă  vous. Et pour peu que vous soyez dans une pĂ©riode difficile, ils en profitent. Moi, je me trouvais dans une grande prĂ©caritĂ©, et je ne pouvais pas m’occuper au mieux de ma fille Ă  cause de ma maladie. Alors, quand ma fille m’a dit qu’elle aimerait connaĂźtre mieux JĂ©sus, j’ai acceptĂ© qu’elle prenne des cours de catĂ©chisme avec les TĂ©moins de JĂ©hovah, mais chez nous pour que je garde le contrĂŽle. On Ă©tait, Ă  l’époque, toujours trĂšs complices. Ma fille n'a plus voulu fĂȘter NoĂ«l Mais au bout de deux ans d’études de la Bible avec les TĂ©moins de JĂ©hovah, ma fille n’a plus voulu fĂȘter NoĂ«l. L’annĂ©e prĂ©cĂ©dente avait pourtant Ă©tĂ© magique, puisque nous avions passĂ© les fĂȘtes avec mon deuxiĂšme ex-mari, ma grande fille et la plus petite, comme une famille. Entre sa crise d’adolescence et les TĂ©moins de JĂ©hovah, cela a Ă©tĂ© compliquĂ© Ă  gĂ©rer. On a commencĂ© Ă  entrer en conflit parce que je ne voulais plus qu’elle s’investisse autant. Elle a voulu commencer Ă  faire du porte-Ă -porte et notre relation s’est envenimĂ©e. Elle me disait que mon travail de voyance Ă©tait dĂ©moniaque, elle qui adorait tirer les cartes quand elle Ă©tait plus jeune. Entre ses rĂ©unions deux fois par semaines, le lycĂ©e, l’étude de la Bible, ma fille Ă©tait Ă©puisĂ©e. Et les TĂ©moins de JĂ©hovah en ont profitĂ© pour lui monter la tĂȘte contre moi. Un mot sous mon bol de cafĂ© À 18 ans, elle a donc dĂ©cidĂ© de partir pour les suivre. J’ai trouvĂ© un mot sous mon bol de cafĂ© un matin “Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, je te souhaite d’ĂȘtre heureuse, j’ai besoin de vivre ma vie et ma religion. Tu es invitĂ©e Ă  rejoindre le peuple de JĂ©hovah, plein d’amour et de compassion. M.” Dans la chambre, ma fille pleurait. Elle m’a sautĂ© au cou et m’a dit qu’elle Ă©tait dĂ©solĂ©e, mais qu’elle s’était engagĂ©e. Mon ex-mari, son pĂšre, est venu tout de suite, et nous avons dĂ©cidĂ© qu’elle le suivrait Ă  Agen pendant les vacances d’étĂ©. Mais lĂ -bas, elle a continuĂ© Ă  assister Ă  des rĂ©unions de JĂ©hovah, tout en communiquant avec moi par SMS, l’air de rien. Ce n’est qu’à son retour au mois d’aoĂ»t qu’elle m’a appelĂ©e pour me dire qu’elle ne reviendrait pas. "L'Ă©tĂ© meurtrier" C’était en 2010 et pour moi, c’est ce que j’appelle “l’étĂ© meurtrier”. Comme je suis excommuniĂ©e, ma fille n’a donc pas le droit de me parler ni de me contacter. Elle peut cependant voir son pĂšre, et passer des vacances avec lui, car lui n'a pas Ă©tĂ© rĂ©pudiĂ© par les TĂ©moins de JĂ©hovah. Un jour, nous nous sommes croisĂ©es dans un bus de Nantes. Elle s’est mise Ă  pleurer, moi aussi. Mais elle m’a simplement dit qu’elle Ă©tait majeure et qu'elle pouvait faire ce que bon lui semblait. La premiĂšre annĂ©e de son dĂ©part, j’étais perdue, choquĂ©e. J’ai pleurĂ© tout ce que j’ai pu. J'essaie de communiquer avec elle comme avant Au bout d'un moment, j’ai dĂ©cidĂ© de mĂ©diatiser mon histoire. J’ai fait venir France 3, la presse locale, j’ai portĂ© plainte pour abus de faiblesse
 Mais ma plainte a Ă©tĂ© classĂ©e sans suite parce qu’il n’y a pas eu de trace de violence. Sur le plateau d’une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e, j’ai rencontrĂ© Dounia Bouzar, spĂ©cialiste de l’endoctrinement. Elle m’a conseillĂ© de continuer Ă  communiquer avec ma fille comme avant, de lui envoyer des images d’elle petite
 C’est ce que je fais, mais elle ne me rĂ©pond jamais. Je lui envoie aussi de nombreux articles sur les TĂ©moins de JĂ©hovah, sur, par exemple, le procĂšs qui a lieu en ce moment pour pĂ©dophilie. À chaque fois, elle considĂšre seulement qu’il s’agit d’une propagande anti-TĂ©moins de JĂ©hovah. En tout, je n’ai eu que quelques contacts trĂšs brefs avec elle. Et depuis un an, je n’ai plus aucune nouvelle. À chaque article qui paraĂźt sur mon histoire, je reçois beaucoup d’insultes des TĂ©moins de JĂ©hovah, qui me disent que ma fille a bien fait de me quitter. Cela peut toucher toutes les classes sociales Aujourd’hui, en France, ce mouvement est reconnu comme une religion Ă  dĂ©rive sectaire. Il est donc sous surveillance de la Milivudes, et certains TĂ©moins de JĂ©hovah sont sanctionnĂ©s quand il y a refus de soins, ou lors de cas de pĂ©dophilie, ce qui arrive souvent puisque le porte-Ă -porte se fait souvent Ă  deux, avec un enfant et un adulte
 Je suis soutenue par l’association CAFFES, dont la prĂ©sidente a recueilli des milliers de plaintes de victimes des TĂ©moins de JĂ©hovah. À Nantes, j’ai rencontrĂ© une autre mĂšre qui a perdu sa fille Ă  cause des TĂ©moins de JĂ©hovah. Je l’ai orientĂ©e vers la police, vers certaines associations. Sa fille de 22 ans Ă©tait gendarmette et issue d’une famille bourgeoise. Mais elle est quand mĂȘme partie elle aussi. Il y a 4 mois, elle s’est mariĂ©e sans inviter personne de sa famille. Voila la preuve que cela touche tout le monde et toutes les classes sociales. MĂȘme si aujourd'hui j'ai trouvĂ© un Ă©quilibre, que j'ai fait ma vie aprĂšs les TĂ©moins de JĂ©hovah, et que j'ai beaucoup d'activitĂ©s peinture, animaux, et lutte contre l'endoctrinement, je souhaite que la loi interdise aux mineurs toute activitĂ© en compagnie des TĂ©moins de JĂ©hovah, sauf en prĂ©sence d’un parent. Et qu’il y ait, enfin, un dĂ©bat politique sur les dĂ©rives de ce mouvement. Propos recueillis par Audrey Kucinskas

Sitede rencontre pour TĂ©moins de JĂ©hovah et sympathisants.Ne restez pas seul, faite face a la solitude.Rejoignez nos membres. http://jworg.fr LesTĂ©moins de JĂ©hovah souhaitaient Ă  l’origine acheter un terrain de 1 200 m 2 situĂ© Ă  proximitĂ© de leur emprise fonciĂšre dĂ©jĂ  importante
Cesrencontres sont appelĂ©es des assemblĂ©es. L’élĂ©ment central de ces rĂ©unions est le sermon qui sert de base Ă  l’étude collective de la Bible. Ces rencontres sont obligatoires et visent Ă  prĂ©parer les fidĂšles Ă  prĂȘcher dans la communautĂ©. Le seul rite de passage existant dans la tradition des TĂ©moins de JĂ©hovah est le baptĂȘme. Contrairement Ă  la tradition catholique, les
Untemple pour les Témoins de Jéhovah DDM. Vie locale, Agen. Publié le 12/06/2008 à 09:12. D ans quelques mois, la communauté des Témoins de Jéhovah va pouvoir disposer d'un lieu de
Prescriptionset interdits. La raison fondamentale pour laquelle les tĂ©moins de JĂ©hovah s'abstiennent de tout trafic sanguin, rĂ©side dans un commandement clairement Ă©noncĂ© dans les Saintes Écritures : Actes 15:29. Cependant, le refus des transfusions de sang pour motif religieux n'a jamais signifiĂ© refus des soins mĂ©dicaux. d5wuit.
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