Unpeu partout en Algérie, des vestiges romains de moulins à huile témoignent de l'importance de l'olivier sous l'Empire. Le jujubier, victime permanente des oiseaux. L'amandier, le « louz » indigÚne est trÚs répandu en Algérie. C'est le premier arbre à se couvrir, dÚs le mois de janvier, de fleurs blanches ou roses.
Le temple de Fayuan, dont le nom signifie Origine du Dharma », loge au sud de JiaoziHutong , dans le district de Xicheng , soit dans la partie sud-ouest de PĂ©kin. Ses 1 300 ans d'histoire et sa signification culturelle lui valent une place parmi les lieux solennels de laculture bouddhiste les plus cĂ©lĂšbres Ă PĂ©kin. Histoire Le temple de Fayuan oĂč Fayuansi vit le jour en 645 sous le rĂšgne de l'empereur Li Shimin de la dynastie Tang , et fut nommĂ© Minzhongsi. Puis au cours de la dynastie des Tang 618-907, sous le rĂšgne de l'empereur Taizong. L'impĂ©ratrice Wu Zetian lui donna le nom de temple Minzhong , qui signifie Pleurant la mort des loyalistes », afin d'honorer les soldats morts durant les guerres. Mais son architecture actuelle date de la dynastie Ming quand il fut reconstruit pendant la pĂ©riode de Zhengtong 1436-1449, et renommĂ© Chongfusi. Enfin le complexe fut restaurĂ© et renommĂ© temple de Fayuan » sous le rĂšgne de l'empereurYongzheng , durant la dynastie Qing 1636-1912. En 2000, aprĂšs la publication d'un roman taĂŻwanais intitulĂ© le sanctuaire des martyrs », letemple de Fayuan attira de plus en plus l'attention des touristes et des dĂ©vots bouddhistes. Pour note, le livre raconte l'histoire du mouvement rĂ©formiste en 1898 en Chine. Visiter le temple de Fayuan Le temple de Fayu an apparaĂźt comme la plus importante institution bouddhiste en Chine. Ce complexe de 8 000 mÂČ comprend six cours intĂ©rieur es et plus de 13 bĂątiments. Il hĂ©berge entre autres l'AcadĂ©mie bouddhiste de la Chine, la BibliothĂšque bouddhiste et le MusĂ©e de Chine. De ce fait, il prĂ©serve plusieurs trĂ©sors historiques, dont certaines reliques datant de la dynastie Ming et Qing. En outre , le temple de Fayuan constitue la plus haute acadĂ©mie d'Ă©tude et de recherche pour les jeunes moines voulant approfondir leurs recherches sur la culture bouddhiste. Traditionnel et discret, le plan du temple suit un modĂšle de symĂ©trie axiale. ĂrigĂ©s suivant la ligne de l'axe nord-sud, les plus importants bĂątiments du site font face au sud. Comptez entre autres la porte principale, le temple du Roi CĂ©leste, la salle du Grand Bouddha, la salle Pilu, le temple de MisĂ©ricorde et le Pavillon des Sutras bouddhistes. La porte d'entrĂ©e La premiĂšre infrastructure Ă dĂ©couvrir au temple de Fayuan est l'entrĂ©e principale. Celle-ci comporte deux portes latĂ©rales. Elle est devancĂ©e par un mur d'Ă©cran sculptĂ© en brique et par deux statues de crĂ©atures mythiques. La premiĂšre cour PassĂ©e l'entrĂ©e principale , vous accĂ©dez Ă la premiĂšre cour qui donne sur le temple du Roi CĂ©leste. Ce dernier jalonne plusieurs monuments, dont la tour de la Cloche et la tour du Tambour. Ă l'intĂ©rieur de la salle centrale du temple siĂšge une statue de m du Bouddha Maitreya de la dynastie Ming Maitreya est un mot sanskrit signifiant amical-bienveillant, avec un visage souriant et un buste nu. Remarquez Ă©galement les statues en bronze de m de hauteur reprĂ©sentant les Quatre Rois CĂ©lestes et la statue assise du gardien Wei Tuo importante divinitĂ© souvent prĂ©sente Ă l'entrĂ©e des temples La deuxiĂšme cour La deuxiĂšme cour est considĂ©rĂ©e comme la plus importante et la plus riche section du temple. Elle abrite une salle principale dĂ©diĂ©e au Grand Bouddha Vairocana Bouddha central des Ă©coles tantriques, Maha Vairocana signifie en sanskrit Grand Soleil ou Grande LumiĂšre ou encore le Resplendissant . La façade extĂ©rieure de ce bĂątiment met en valeur la dynastie Ming et Qing. Six stĂšles en pierre retracent le processus de la construction du temple et portent un manuscrit de l'empereur Qianlong quatriĂšme empereur de la dynastie Qing , il rĂ©gna sur la Chine de 1735 Ă 1796. Ă l'intĂ©rieur, il rĂ©unit les statues du Grand Bouddha Vairocana, du Bodhisattva de la Sagesse ou Bouddha Manjus ri et du Bodhisattva de la Virtuelle Universelle ou Bouddha Samantabhadra. Dans la coulisse se nichent dix-huit statues en bois des Arhats disciples de Bouddha. La troisiĂšme cour La troisiĂšme cour est marquĂ©e par la plus belle architecture du temple. Il s'agit d'un bĂątiment composĂ© de douze colonnes. Celui-ci contient plusieurs stĂšles de pierre et sutras traitĂ© de rituels appartenant Ă diffĂ©rentes dynasties. Ces objets sont les reliques bouddhistes les plus chĂšres au monde. Ils tĂ©moignent de la valeur du temple Ă l'Ă©poque de la dynastie des Tang, lorsque le site portait encore le nom de temple de Minzhong. La quatriĂšme cour La salle Pilu siĂšge au cĆur de la quatriĂšme cour. Au sommet, une statue du Bouddha Pilu, d'oĂč la nomination du temple, pointe comme un trophĂ©e. La disposition des autres sculptures prĂ©sentes sur place a Ă©tĂ© expressĂ©ment choisie pour mettre en valeur cet Ă©lĂ©ment. La cinquiĂšme cour La cinquiĂšme cour hĂ©berge la salle de MisĂ©ricorde. Cette derniĂšre contient la statue de Guanyin, le Bodhisattva de la MisĂ©ricorde. Des sculptures en pierre et d'autres trĂ©sors artistiques appartenant aux anciennes dynasties chinoises complĂštent la richesse des lieux. DĂ©couvrez-y entre autres une stĂšle Ă©crite par l'empereur Kangxi de la dynastie des Qing, des sutras, ainsi que des reliques bouddhistes offertes par les pays voisins. La sixiĂšme cour AmĂ©nagĂ© dans la sixiĂšme cour , le pavillon des Sutras bouddhistes est la seule section du temple fermĂ©e au public. Ce bĂątiment prĂ©serve une statue du Bouddha, plusieurs reliques culturelles bouddhistes et des sutras conçus sous la dynastie Ming et Qing. Logeant au cĆur d'un vieux Hutong , le temple de Fayuan accueille de nombreux arbres millĂ©naires. Certains datent du temps de la dynastie des Tang. Aux cĂŽtĂ©s de la tour de Cloche et du Tambour se dressent deux pins gĂ©ants plantĂ©s pendant le rĂšgne de la dynastie des le pavillon des Sutras bouddhistes , deux arbres-ginkgos appelĂ© Ă©galement l'arbre aux Quarante Ă©cus ou l'Abricotier d'argent et des pommiers remontent Ă la pĂ©riode de Qianlong 1711-1799. Les girofliers quant Ă eux rĂ©galent les yeux pendant la pĂ©riode de floraison. MĂ©tro Ă PĂ©kin , prenez la ligne de mĂ©tro 4 ou 7 et descendez Ă la gare de Caishikou. Ensuite, suivez la sortie D et continuez Ă pied le long de la rue Caishiou et de la rue West Nanheng. Le temple se trouve Ă environ 900 m de la station. Bus Les bus des lignes 53 et 133, ainsi que de la ligne spĂ©ciale 13 font un arrĂȘt Ă la station Jiaozi Hutong Nankou. Vous pouvez Ă©galement embarquer dans un bus de la ligne 83 ou 38, ou encore de la ligne spĂ©ciale 14n, et descendre Ă la gare de Nanhengjie Lukou Bei. Horaires et tarifs Le temple de Fayuan est ouvert de 8 h Ă 15 h 30. L'entrĂ©e coĂ»te 5 RMB.
Enpropageant un arbre fruitier, vous coupez tout simplement un morceau de la tige de l'arbre et de commencer un autre arbre. En cultivant un arbre fruitier d'une coupe, vous n'aurez pas Ă attendre pour la germination des graines. Vous pouvez aussi Ă©conomiser de l'argent, parce que vous n'aurez pas Ă acheter un arbre Ă la pĂ©piniĂšre. MĂȘme si cela peut prendre votre coupe plus
Le ginkgo appartient Ă la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'annĂ©es et existait dĂ©jĂ une quarantaine de millions d'annĂ©es avant l'apparition des dinosaures. Abricotier d'argent . Arbre aux mille Ă©cus . Arbre aux quarante Ă©cus . Ginkgo . Plus de photos de Ginkgo biloba Famille ginkgoaceae Origine EspĂšce originaire de Chine mĂ©ridionale. Ethymologie Ginkgo vient du chinois et signifie abricot dâargent en rĂ©fĂ©rence Ă ses fruits. biloba rappelle la forme caractĂ©ristique des feuilles fendues en deux lobes. Son nom commun dâarbre aux quarante Ă©cus vient de la somme d'argent qu'a du verser le botaniste français, M. de PĂ©tigny, Ă un botaniste anglais pour l'achat en 1788, de 5 plants de ginkgo, soit 40 Ă©cus chaque pied. Le nom commun d'arbre aux mille Ă©cus vient de lâaspect de ses feuilles qui prennent une coloration jaunes dorĂ©e Ă lâautomne et forment un tapis dâor Ă ses pieds. Utilisations Le ginkgo est utilisĂ© comme arbre ornemental et est cultivĂ© pour ses feuilles qui sont utilisĂ©s dans la fabrication de mĂ©dicaments destinĂ©e Ă faciliter la circulation sanguine. L'amande se trouvant au cĆur de l'ovule de ginkgo, est traditionnellement consommĂ©e en Chine, notamment lors des mariages. Elles est parfois considĂ©rĂ©e comme aphrodisiaque. Crue elle est toxique, voire mortelle. Biologie Le ginkgo est peu exigeant concernant la qualitĂ© du sol, bien qu'il les prĂ©fĂšre siliceux ou silico-argileux. Le ginkgo est un arbre dioĂŻque, c'est-Ă -dire que chaque arbre est soit mĂąle soit femelle. AprĂšs avoir produit ses ovules, le ginkgo femelle reçoit du pollen que le ginkgo mĂąle produit en grande quantitĂ©. ArrivĂ© sur l'ovule, le grain de pollen germe et produit une substance hormonale qui provoque l'accroissement de l'ovule et l'accumulation de rĂ©serves. Elle n'est pas encore suivie de fĂ©condation. En fin d'Ă©tĂ© les ovules mĂ»rissent, jaunissent et forment un noyau » dans lequel s'est formĂ© un prothalle femelle constituĂ© de tissus chlorophyllien haploĂŻde et d'amidon. Le prothalle mĂąle Ă©volue lui aussi lentement. En automne, aprĂšs la chute des feuilles, les ovules jaunes et ridĂ©s voir plus de photos tombent et commencent Ă pourrir sur le sol. En dĂ©but d'hiver le prothalle mĂąle produit des spermatozoĂŻdes flagellĂ©s qui fĂ©condent l'oosphĂšre situĂ©e sur le prothalle femelle. Au printemps l'embryon fĂ©condĂ© sort de l'ovule et s'implante dans le sol. Il n'y a donc pas eu de phase de repos et aucune dessiccation contrairement Ă toutes les espĂšces Ă graines. La seule autre plante Ă ovules est le cycas. Les arbres sont faciles Ă obtenir par germination des ovules fĂ©condĂ©s. Cependant dans les villes, pour Ă©viter la production de fruits nausĂ©abonds, on Ă recourt au bouturage des pieds mĂąles. La plante arrive Ă maturitĂ© sexuelle entre 20 et 30 ans et sa durĂ©e de vie peut excĂ©der 1 000. ParticularitĂ© RĂ©sistant aux pollutions urbaine, le Gingko l'est Ă©galement vis Ă vis de la radioactivitĂ©. En effet, ce fut le premier arbre Ă repousser Ă moins d'un kilomĂštre de l'hypocentre oĂč eu lieu l'explosion de la bombe atomique le 6 aoĂ»t 1945 Ă Hiroshima. Ajouter un commentaire sur Ginkgo biloba Description Le Ginkgo biloba est un arbre atteignant 40 m de hauteur voir plus de photos et pouvant vivre plus de 1000 ans. LâĂ©corce des jeunes ginkgos est dâabord lisse puis devient craquelĂ©e et fissurĂ©e avec le temps. Ses feuilles caduques, formĂ©es de deux lobes en forme de palmes, ne possĂšdent pas de nervure centrale contrairement Ă la quasi-totalitĂ© des plantes modernes photos 2 Ă 4 et voir plus de photos. DotĂ©es d'un pĂ©tiole, elles sont insĂ©rĂ©es sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 5. Le ginkgo est une espĂšce dioĂŻque. Les pieds mĂąles produisent du pollen alors que les plants femelles produisent des ovules. De forme arrondie et mesurant 2 Ă 3 cm de diamĂštre, les ovules sont de couleur jaune photo 1, 5 et voir plus de photos et exhalent un parfum nausĂ©abond en raison de l'acide butanoĂŻque contenu dans la partie charnue du tĂ©gument. Les ovules ne sont ni des graines ni des fruits. Les graines n'apparaissant qu'avec les gymnospermes et les fruits uniquement chez les angiospermes. Classification Le ginkgo appartient Ă la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'annĂ©es et existait dĂ©jĂ une quarantaine de millions d'annĂ©es avant l'apparition des dinosaures. Bibliographie par Serge Chesne & Novy 1. Auteur des photos Serge Chesne Plantes appartenant au mĂȘme genre ou Ă la mĂȘme espĂšce ginkgo biloba Fiche créée le 01/11/2013 Fiche modifiĂ©e le 24/12/2018 0 avis Vos commentaires sur Ginkgo biloba
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Graines de Arbre Aux Quarante Ăcus ou Ginkgo Ginkgo biloba 5 graines par sachet. LâArbre aux quarante Ă©cus, lâAbricotier d'argent ou Ginkgo Ginkgo biloba L., 1771 é¶æ yĂnxĂŹng en chinois est une espĂšce d'arbres et la seule reprĂ©sentante actuelle de la famille des Ginkgoaceae. C'est la seule espĂšce actuelle de la division des ginkgophyta. Elle est considĂ©rĂ©e comme une espĂšce panchroniquenote 1. C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'annĂ©es. Elle existait dĂ©jĂ une quarantaine de millions d'annĂ©es avant l'apparition des dinosaures. Utilisation MĂ©decine Le ginkgo est utilisĂ© dans la mĂ©decine traditionnelle chinoise depuis l'antiquitĂ©. Les rĂ©sultats de plusieurs Ă©tudes scientifiques montrent que les potentielles applications mĂ©dicales de cette espĂšce sont variĂ©es20. Les feuilles contiennent une variĂ©tĂ© de substances, dont des flavonoĂŻdes, des terpĂ©noĂŻdes, des lactones sesquiterpĂšnes, des ginkgolides et des bilobalides13. La plupart des recherches portant sur les effets du ginkgo sont faites avec un extrait nommĂ© EGb 761, qui contient 24 % m/m de glycosides de flavone et 6 % m/m de terpĂšnes de lactone. Les effets du ginkgo sur lâorganisme sont nombreux, mais certaines croyances concernant ses vertus thĂ©rapeutiques demeurent Ă ce jour infondĂ©es. Parmi les effets observĂ©s, notons une activitĂ© antioxydante, une augmentation du dĂ©bit sanguin notamment cĂ©rĂ©bral, une potentialisation des neurotransmetteurs et une modulation du mĂ©tabolisme du glucose. Riche en flavonoĂŻdes, l'extrait de feuilles de ginkgo est un antioxydant, comme la plupart des plantes. C'est pourquoi on pensait qu'il aurait pu avoir un effet bĂ©nĂ©fique pour diminuer les pertes de fonctions liĂ©es au vieillissement, mais aucun rĂ©sultat concret n'a Ă©tĂ© obtenu22. On lui attribue parfois des vertus protectrices contre la maladie d'Alzheimer ou la dĂ©mence, mais aucune diffĂ©rence significative n'a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e entre l'effet de traitements d'extrait de G. biloba et un placebo. De mĂȘme, il n'y a pas d'effets dĂ©montrĂ©s sur les troubles cognitifs des sujets ĂągĂ©s. Son utilisation pharmaceutique a Ă©tĂ© proposĂ©e, mais ses capacitĂ©s vaso-dilatatrices pourraient provoquer certains problĂšmes associĂ©s au vieillissement comme la perte de la mĂ©moire, de mĂȘme que des problĂšmes de peau, varices, hĂ©morroĂŻdes et jambes lourdes. Il permettrait aux personnes atteintes du syndrome de Raynaud de supporter le froid. L'extrait de G. biloba est un antiagrĂ©gant plaquettaire et pourrait ĂȘtre la cause de certains cas d'accidents vasculaires. Alimentation La graine » de ginkgo entre dans la composition du chawanmushi japonais. Les graines », comparables aux pistaches, sont une nourriture traditionnelle en Chine, souvent servies aux mariages ; elles sont parfois aussi considĂ©rĂ©es comme aphrodisiaques. Ornement On trouve des ginkgo aujourd'hui dans de nombreuses rues et parcs des grandes villes en raison de sa rĂ©sistance Ă la pollution et du caractĂšre ornemental de ses feuilles. L'arbre est cultivĂ© intensivement en particulier pour l'usage de ses feuilles en mĂ©decine traditionnelle en Europe, au Japon, en CorĂ©e et aux Ătats-Unis[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Ă cause de l'odeur dĂ©sagrĂ©able de beurre rance des fruits la paroi externe des ovules se dĂ©compose en dĂ©gageant de l'acide butyrique32, les ginkgos plantĂ©s en ville sont habituellement des arbres mĂąles. Un Ginkgo biloba femelle d'origine japonaise a ainsi Ă©tĂ© plantĂ© au centre ville de Toulouse, avant d'ĂȘtre enlevĂ©33. Il est aussi cultivĂ© sous forme de bonsaĂŻ. Historique Le Ginkgo biloba est naturalisĂ© dans le sud-est de la Chine dans les monts Tianmushan. Il s'agit d'une espĂšce cultivĂ©e, la version sauvage ayant presque complĂštement disparu1. De lĂ , il arrive au Japon et en CorĂ©e aux alentours du XIIe siĂšcle. Engelbert Kaempfer, mĂ©decin et botaniste allemand, sĂ©journa au Japon de 1690 Ă 1692 en mission pour la Compagnie des Indes nĂ©erlandaises. Il fut le premier EuropĂ©en Ă dĂ©crire cet arbre dans son mĂ©moire Amoenitatum exoticarum publiĂ© en 1712. Il rapporta des jeunes pousses de ginkgo aux Provinces-Unies et câest dans le jardin botanique dâUtrecht que le premier ginkgo europĂ©en aurait Ă©tĂ© plantĂ© en 17302. Le premier pied de Ginkgo biloba en France a Ă©tĂ© apportĂ© par Auguste Broussonnet 1761-1807 qui l'avait reçu en prĂ©sent de Sir Joseph Banks 1743-1820. Broussonnet le donna alors Ă Antoine Gouan 1733-1821 qui le planta dans le jardin botanique de Montpellier3 en 17782. Il donna pour la premiĂšre fois des ovules le 12 avril 1812. En 1795, une bouture prise sur ce ginkgo de Montpellier est plantĂ©e au Jardin des plantes de Paris. Ces deux arbres sont toujours vivants Ă ce jour. Origine du nom Le nom latin ginkgo vient de l'ancienne lecture japonaise ginkyĆ du mot chinois éæ, notĂ©e ăăăăă avec la notation rekishiteki kanazukai dans l'atlas botanique KinmĂŽzui » de Nakamura Tekisai 1629 - 1702. En chinois moderne, é se prononce yĂn et signifie argent », tandis que æ se prononce xĂŹng et signifie abricot ». Le composĂ© éæ se prononce alors yĂnxĂŹng abricot dâargent ». En japonais moderne, ces caractĂšres chinois se prononcent ginnan ăăăȘă, en rĂ©servant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommĂ© ichĆ ă€ăă§ăŠ. La forme du KinmĂŽzui » de Nakamura Tekisai n'est plus usitĂ©e. Carl von LinnĂ© a suivi la notation ginkgo faite par Engelbert Kaempfer dans son livre Amoenitates exoticae publiĂ© en 1712. Cette notation est Ă©galement prĂ©sente dans les notes manuscrites de Kaempfer, ce qui exclut une erreur de typographie. Kaempfer aurait dĂ» Ă©crire ginkjo » ou ginkio » avec un j » ou un i » pour ĂȘtre cohĂ©rent avec les autres mots japonais qu'il Ă©crivait4. La romanisation Hepburn qui utilise un y », et transcrit ginkyĆ Â» l'ancienne lecture japonaise, ne fut inventĂ©e que beaucoup plus tard, en 1887. L'utilisation de la lettre g » par Kaempfer demeure donc inexpliquĂ©e. Toutefois selon Shihomi et Terumitsu Hori, la prĂ©sence du second g serait due aux origines du mĂ©decin allemand. Les deux chercheurs japonais suggĂšrent que Kaempfer, originaire de Lemgonote 2, dans le nord de l'Allemagne aurait utilisĂ© sa prononciation dialectale de l'alphabet latin pour restituer la prononciation des termes japonais. L'Ă©pithĂšte spĂ©cifique biloba fait rĂ©fĂ©rence Ă la forme caractĂ©ristique des feuilles, fendues en deux lobes. Le nom dâ arbre aux quarante Ă©cus » vient du fait que le botaniste français M. de PĂ©tigny a achetĂ©, en 1788, 5 plants de ginkgo Ă un botaniste anglais pour la somme considĂ©rable de 25 guinĂ©es, soit 40 Ă©cus chaque pied. Le nom dâ arbre aux mille Ă©cus » est aussi expliquĂ© par lâaspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorĂ©es Ă lâautomne et forment comme un tapis dâor Ă ses pieds. Description Appareil vĂ©gĂ©tatif Le ginkgo est un arbre de taille moyenne Ă grande, pouvant atteindre 20 Ă 30 m9. La durĂ©e de vie est trĂšs importante, celui du jardin botanique de l'UniversitĂ© du TĆhoku est ĂągĂ© de 1 250 ans10. Selon le principe de coloniaritĂ© de Francis HallĂ©, le ginkgo est un ĂȘtre vivant potentiellement immortel ; il n'a pas de prĂ©dateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes dĂ©favorables seraient l'homme, les alĂ©as telluriques ou climatiques. LâĂ©corce des jeunes ginkgos est dâabord lisse puis devient craquelĂ©e et fissurĂ©e avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris. Ses feuilles sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formĂ©es de deux lobes en forme de palmes et ne prĂ©sentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalitĂ© des plantes modernes. DotĂ©es d'un pĂ©tiole, elles sont insĂ©rĂ©es sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 412 et atteignent de 5 Ă 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques. Appareil reproducteur Le Ginkgo biloba est rangĂ© dans l'embranchement des Ginkgophytes ou des PrĂ©spermaphytes, proche de ceux des plantes Ă graines, avec le suffixe en -spermes. En effet, le Ginkgo biloba ne possĂšde pas de graines, mais les individus mĂąles portent des chatons de forme cylindrique, et les femelles des ovules individus dioĂŻques. Un ovule fĂ©condĂ© par le pollen d'un autre plant de ginkgo mĂąle germera immĂ©diatement, donnant naissance Ă une jeune pousse, gĂ©nĂ©ralement situĂ©e au pied du plant mĂšre. Les ovules de ginkgo sont souvent nommĂ©s, Ă tort, graine ou fruit. Les graines n'apparaissent qu'avec les gymnospermes ou conifĂšres et les fruits uniquement chez les angiospermes d'oĂč leur nom. L'ovule de ginkgo germera dĂšs que les conditions seront favorables, Ă la diffĂ©rence d'une graine oĂč l'on peut mettre la pousse du nouveau plant entre parenthĂšses en la conservant au sec. L'ovule est couvert d'un tĂ©gument de couleur jaune-brun, charnu extĂ©rieurement et coriace intĂ©rieurement, ce qui fait qu'on confond souvent cet ovule avec un fruit, notamment avec une drupe. L'ovule mesure de 2 Ă 3 cm de diamĂštre. Avant l'automne, il est lisse et attirant mais toxique, notamment la partie charnue du tĂ©gument, car elle contient de l'acide butanoĂŻque. Ce dernier est Ă l'origine de l'odeur de beurre rance ou de vomissure que dĂ©gage l'ovule Ă l'automne lorsqu'il commence Ă se rider. Composition Les feuilles contiennent une variĂ©tĂ© des substances, dont des flavonoĂŻdes, des terpĂšnes, des lactones sesquiterpĂšnes, des ginkgolides et des bilobalides13. La plupart des recherches portant sur les effets du ginkgo sont faites avec un extrait nommĂ© EGb 761, qui contient 24 % m/m de glycosides de flavone et 6 % m/m de terpĂšnes de lactone. En 1932, Furukawa isola les premiers terpĂšnes du ginkgo. Ceux-ci comprennent des triterpĂšnes, des carotĂ©noĂŻdes, des polyprenols, des mono- et sesquiterpĂšnes et des terpĂšnes trilactones. Ces derniers regrouprent les ginkgolides et le bilobalide15. Elias James Corey, prix Nobel de chimie, fit la synthĂšse du ginkgolide B. Reproduction Le ginkgo est un arbre dioĂŻque, c'est-Ă -dire que chaque arbre est soit mĂąle soit femelle. Sa reproduction prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques communes avec la reproduction des fougĂšres et d'autres communes avec celle des conifĂšres et plantes Ă fleurs. En effet, aprĂšs avoir produit ses ovules, le ginkgo femelle reçoit du pollen que le ginkgo mĂąle produit en Ă©norme quantitĂ©. ArrivĂ© sur l'ovule, le grain de pollen germe et forme un tube pollinique libĂ©rant deux anthĂ©rozoĂŻdes qui nagent dans le liquide de fĂ©condation, vers les deux gamĂštes femelles ce mode de fĂ©condation est appelĂ© zoĂŻdogamie. Chaque archĂ©gone peut ĂȘtre fĂ©condĂ© mais un seul embryon arrivera Ă maturitĂ©. La fĂ©condation peut encore s'effectuer mĂȘme si l'ovule est tombĂ© Ă terre. Une fois cette fĂ©condation effectuĂ©e, la jeune plante se dĂ©veloppe sans passer par le stade de la graine au sens botanique du terme. La diffĂ©rence essentielle avec les conifĂšres et plantes Ă fleurs se fait essentiellement au niveau de la production de l'ovule. Chez les conifĂšres et plantes Ă fleurs, l'ovule est trĂšs petit et grossit une fois la plante fĂ©condĂ©e en accumulant des rĂ©serves de nourriture pour la future graine. Chez le ginkgo, l'ovule est dĂ©jĂ plein de rĂ©serves nutritives mĂȘme si celui-ci n'est pas fĂ©condĂ©, et dans ce cas, elles auront Ă©tĂ© produites en pure perte » - Ă premiĂšre vue. Ce qui semble ĂȘtre un gaspillage finit par profiter Ă la plante Toutes les plantes laissent une masse dĂ©chĂ©tuaire racines, branches, fruit, pollen qui font une litiĂšre. Cette derniĂšre loge des organismes qui la dĂ©composent et fabriquent l'humus, dans lequel les racines prĂ©lĂšvent leur alimentation les Ă©lĂ©ments nutritifs sont remis dans le cycle alimentaire de l'arbre avec de surcroĂźt la fabrication d'humus. Une autre caractĂ©ristique du ginkgo est que l'ovule une fois fĂ©condĂ© n'a pas le pouvoir d'hibernation d'une graine et doit germer sans attendre. La seule autre plante Ă ovules est le cycas. Le sexe d'un arbre est difficile Ă dĂ©terminer avant la production des organes de reproduction ovules ou pollen. En effet, seules les femelles produisent des ovules. La plupart des ginkgos plantĂ©s en ville sont des mĂąles obtenus par bouturage pour s'assurer qu'il n'y aura pas de production d'ovules nausĂ©abonds. La plante arrive Ă maturitĂ© sexuelle entre 20 et 30 ans et sa durĂ©e de vie peut excĂ©der 1 000 ans. Endosymbiose Les cellules du ginkgo contiennent une algue endosymbiotique du genre Coccomyxa1,17. Ă ce jour, ce type de symbiose, entre une microalgue et une plante supĂ©rieure, est unique17. Culture Le ginkgo est peu exigeant pour la qualitĂ© du terrain. Il aime cependant les sols siliceux ou silico-argileux frais. Les arbres sont faciles Ă obtenir par germination des ovules18. ParticularitĂ©s Un exemple extrĂȘme de sa rĂ©sistance est le fait qu'il fut l'une des rares espĂšces Ă avoir survĂ©cu Ă l'explosion de la bombe atomique le 6 aoĂ»t 1945 Ă Hiroshima. Un ginkgo biloba situĂ© Ă moins d'un kilomĂštre de l'Ă©picentre a survĂ©cu, les Ă©tudes scientifiques rĂ©alisĂ©es par la suite ont prouvĂ© sa rĂ©sistance aux agents mutagĂšnes. Comment faire germer les graines de GinkgoSimpleparce que les pouvoirs - comme les vibrations - reposent dans les herbes elles-mĂȘmes. Pas besoin d' en appeler Ă une quelconque force extĂ©rieure : le pouvoir rĂ©side dans l' organisme de la matiĂšre. Quelques procĂ©dĂ©s facilement applicables sont tout ce qu' il faut connaĂźtre. Ces procĂ©dĂ©s - rituels - impliquent de savoir faire des nĆuds, bouillir de l' eau, allumer des Ce nâest pas la premiĂšre fois que la nature nous prouve ses merveilles ! On avait vu ensemble un sĂ©rie de photo du photographe Janek Sedlar, qui montrĂ© Ă quel point la nature Ă©tait magnifique en Automne ! Aujourdâhui on dĂ©colle pour la Chine, Ă la dĂ©couverte dâun arbre vieux de 1400 ans ! Petit point culture en passant, au Japon, cCet arbre est lâun des seuls Ă avoir survĂ©cu aux bombes atomiques Hiroshima et Nagasaki qui ont frappĂ©s la Japon autrefois ! Par ailleurs au Japon toujours, les feuilles dâor du Gingko sont le symbole de la vie! Mais retournons en Chine, car aujourdâhui le Gingko Biloba aussi appelĂ© lâarbre aux 40 Ă©cus ou encore lâabricotier dâargent, attire les foules , et pour cause en plus dâĂȘtre imposant il est dotĂ© de magnifiques feuilles dorĂ©es ! Dâailleurs, une fois lâautomne venu, câest un vĂ©ritable tapis de feuilles dâor qui jonche le sol sous lâarbre ! PlantĂ© dans les annĂ©es 600, il se trouve aujourdâhui dans le parc dâun temple bouddhiste. Ouvert au public donc en automne pour que les Chinois et autres puissent venir admirer la beautĂ© de cet arbre ! Mis Ă jour le 07/11/2020
Commençonspar la visite du jardin monastique de cette fameuse abbaye, ouvert exceptionnellement au public pour la cĂ©lĂ©bration de notre cher ami Arbre. Marchons le long de ces 4 carrĂ©s principaux subdivisĂ©s eux-mĂȘmes en 4 par thĂ©matique de couleurs (rose, jaune, feuillage blanc argentĂ©, vert avec fleurs blanches). Observons la
Genre Halesia 5 espĂšces AmĂ©rique du nord, Chine. Arbres ou arbrisseaux Ă feuilles caduques, simples, dentĂ©es. Fleurs blanches, pendantes en bouquet axillaires sur le bois de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente au printemps. Tube du calice avec 4 dents. Corolle campanulĂ©e, lobĂ©e. Ătamines 8-16. Ovaire infĂšre. Fruit en capsule oblongues, avec 2-4 ailes longitudinales. CaractĂ©ristiques de l'espĂšce Halesia carolina Branches Ă©talĂ©es, jeunes pousses et feuilles Ă poils Ă©toilĂ©s. Feuilles ovales, velues en dessous, 5-10 cm de long, finement dentĂ©es, vert moyen, virant au jaune en automne. Fleurs apparaissant avant les feuilles, par 2-5, en cloche ; corolle faiblement lobĂ©e, 10-15 mm de long. Fruit de 25-35 mm de long, avec 4 ailes Ă©gales. Informations botaniques Famille Styracaceae Genre Halesia EspĂšce Halesia carolina Nom botanique Halesia carolina Synonyme Halesia tetraptera Origine Horticole CaractĂ©ristiques de la variĂ©tĂ© Halesia carolina Type Arbustes Hauteur Ă maturitĂ© 8 m Largeur Ă maturitĂ© 10 m Port Ouvert Mois de floraison mai et juin Saison de floraison printemps Saison d'intĂ©rĂȘt printemps Couleur de floraison Blanc Ă centre brun ParfumĂ© Non parfumĂ©e MellifĂšre Non Type de feuillage Caduc Couleur du feuillage Vert moyen Ecorce remarquable Non ToxicitĂ© Non