Ence temps-lĂ , l’amour avait de la gueule. Et police secours, une certaine utilitĂ©. Injures, torgnoles, tromperies Le couple le plus vĂ©nĂ©neux du théùtre britannique s’est aimĂ© follement, Culture - PubliĂ© le 14 aoĂ»t 2022 Ă  17:30. Le jeu de la langue française : faites le quiz de Jacques Drillon (10/13) Dans les annĂ©es 2000, l’auteur du « TraitĂ© de la ponctuation
MENDÈS, Catulle 1841-1909 D'une Dame d'Avignon laquelle par son mari qui Ă©tait sourd fut tenue pour innocente encore que coupable et plus tard pour coupable encore qu'innocente. 1893. Saisie du texte et relecture O. Bogros pour la collection Ă©lectronique de la MĂ©diathĂšque AndrĂ© Malraux de Lisieux Adresse MĂ©diathĂšque AndrĂ© Malraux, 27216, 14107 Lisieux cedex -TĂ©l. Fax MĂ©l mediatheque [Olivier Bogros] Diffusion libre et gratuite freeware Texte Ă©tabli sur un exemplaire coll. part. de la 3Ăšme Ă©dition des Nouveaux contes de jadis donnĂ©e par Paul Ollendorff Ă  Paris en 1893. D'une Dame d'Avignonlaquelle par son mari qui Ă©tait sourd fut tenue pour innocenteencore que coupable et plus tard pour coupable encore qu'innocente par Catulle MendĂšs ~~~~ Vers ce temps-lĂ , dans la ville d'Avignon on ne saurait choisir de lieu plus propice oĂč faire se dĂ©rouler les aventures d'un plaisant conte d'amour, vu que, en cette citĂ© plus qu'en aucune autre, les femmes sont enclines Ă  faire leurs maris cocus et les maris obstinĂ©s Ă  ne point l'ĂȘtre, ce qui engendre de fort nombreux et forts divertissants dĂ©bats, beaucoup de personnes s'Ă©tonnaient que la demoiselle Étiennette de Val-les-Lys, jeune comme les plus fraĂźches fleurs et jolie autant qu'on le peut ĂȘtre, se fĂ»t donnĂ©e en mariage au vieux sire de Roc-Huant, bossu, bancal, obĂšse, partout fluant en lourde graisse, laid en une parole comme les sept pĂ©chĂ©s capitaux - non point comme les sept, comme six seulement, car il y en a un, vous savez bien lequel, qui n'a rien de vilain. Et notez que le vieil homme, pour comble de disgrĂące, ne voyait que d'un oeil et n'entendait d'aucune oreille. Mais Étiennette ne paraissait point importunĂ©e d'un tel compagnon de lit ; elle folĂątrait du matin au soir, riait Ă  tout propos, n'avait pas plus de soucis qu'il ne fleurit de pĂąles fleurs d'automne Ă  un rosier de mai ; et lorsqu'on lui demandait la cause de cette belle humeur Eh! bonnes gens, rĂ©pliquait-elle, si je suis aise, c'est parce que mon mari est sourd ! » Naturellement on croyait que, parlant de la sorte, elle se voulait moquer. En quoi on se trompait grandement. C'Ă©tait bien Ă  la surditĂ© du vieux sire qu'elle devait ses plus douces joies. Eh! comment cela pouvait-il ĂȘtre? vous ne tarderez point Ă  le savoir. A vrai dire, dans tout le pays avignonais, oĂč cependant ne sont point rares les fĂ©minines bouches qui ne s'Ă©pouvantent point d'une lĂšvre amoureuse si proche qu'elle soit, vous n'auriez point rencontrĂ© de personne plus dispose qu'Étiennette de Val-les-Lys Ă  se laisser caresser par un amant bien fait ; elle ne pouvait voir un jeune homme de bonne mine, ou seigneur, ou manant, sans ressentir en tous les points de soi, mais en un point surtout, des mouvements qui ne lui conseillaient pas de fuir, bien au contraire ; et, Ă  ces naturelles impulsions, elle ne rĂ©sistait que si, par circonstance, il lui lui Ă©tait impossible d'y obĂ©ir ; de mari aussi frĂ©quemment trompĂ© que le sire de Roc-Huant, je ne pense pas qu'il en fut jamais. Mais, d'autre part, Étiennette portait un coeur si sincĂšre, que, pour rien au monde, elle n'eĂ»t consenti Ă  profĂ©rer un mensonge. InfidĂšle, oui ; dĂ©loyale, point du tout. MĂȘme dans l'honnĂȘte but de bafouer un jaloux il lui aurait Ă©tĂ© impossible de recourir Ă  ces ruses, Ă  ces sournoiseries dont les dames usent trĂšs volontiers; tout ce qu'elle avait fait, tout ce qu'elle voulait faire, tout ce qu'elle pensait mĂȘme, il fallait qu'elle le dĂźt, Ă  haute voix, sans restriction. Le moyen, si elle avait Ă©pousĂ© quelque homme Ă  l'ouie un peu fine, d'obĂ©ir Ă  la fois, comme elle y Ă©tait obligĂ©e, Ă  son tendre tempĂ©rament et Ă  son franc naturel ? Un mari sourd au point de dire lorsque l'orage tonne N'a-t-on point frappĂ© Ă  la porte ? » lui Ă©tait donc Ă©chu Ă  propos pour lui Ă©pargner d'Ă©tranges embarras. Et ils avaient souvent, la jeune dame et le vieux sire, des causeries telles, ou quasi telles - Bon vĂȘpre, m'ami », disait Étiennette au retour de la promenade. - Bon vĂȘpre Ă  vous aussi, m'amour, rĂ©pliquait le sire de Roc-Huant qui, comme l'ont accoutumĂ© la plupart des gens durs d'oreille, feignait volontiers d'entendre et se piquait de rĂ©pondre Ă  propos. - Il faut que je vous apprenne ce qui m'advint par la ville tandis que vous Ă©tiez au logis. - Eh! hĂ©! - Comme je passais devant la maison de ma tante Eudoxe de Puy-Vert, je vis, non loin de lĂ , Ă  une fenĂȘtre, un jeune homme si joli, si gracieux, que jamais encore je n'en avais vu d'aussi gracieux ni d'aussi joli. - Vous avez fort bien fait, reprenait le bon sourd, de rendre visite Ă  votre tante Eudoxe de Puy-Vert. - Sans doute je plus Ă  cet inconnu tout autant qu'il me plaisait ; car, aprĂšs quelques regards Ă©changĂ©s et sans une seule parole, il m'invita, d'un geste trĂšs galant, - c'Ă©tait une grande audace, mais je ne lui en sus point mauvais grĂ© ! - Ă  le venir joindre en sa chambre. Fallait-il lui laisser le temps d'un autre geste qui m'aurait pu diffamer dans l'opinion des passants ? je ne le crus pas, Ă©tant une personne soigneuse de son honnĂȘte renom ; et, dĂšs que je fus entrĂ©e, il ferma trĂšs vite la porte. - Puisqu'elle Ă©tait venue jusqu'Ă  notre porte, vous auriez dĂ» prier votre tante Ă  souper avec nous. C'est une excellente femme et que j'estime fort. - Pour ce qui est de vous dire ce qui advint dĂšs que l'huis fut clos, je pense que cela est superflu ! vous le devinez de reste ; comme aussi bien vous m'attendiez et que vous n'aimez point manger la soupe froide, il m'avait semblĂ© peu opportun de m'attarder en des rĂ©sistances dont j'use Ă  peine lorsque je suis de loisir. Ce jeune homme m'a paru aussi aimable qu'on le peut dĂ©sirer ! et, bien qu'il m'ait tenu peu de discours, je suis portĂ©e Ă  croire que c'est un Ă©tranger, car j'ai trouvĂ© en sa compagnie des amusements que ne m'avaient point fait connaĂźtre vos parents et vos amis, ni aucun des habitants de cette ville. - Ah ! si elle avait priĂ© elle-mĂȘme des parents et des amis, je conçois qu'elle n'ait pu souper avec nous ; ce sera pour une autre fois, et nous lui ferons bonne chĂšre. Que c'Ă©tait donc Ă  Étiennette une grande satisfaction, - aprĂšs de plus doux plaisirs, - de ne point mentir Ă  son mari ! Rien n'est plus aimable que d'avoir, avec le coeur content, la conscience tranquille. Certaine nuit, -c'Ă©tait vers la mi-juillet ; quand sont si chaudes les insomnies, - elle s'agitait fort entre les draps, et tout Ă  coup elle saisit aux deux Ă©paules le sire de Roc-Huant. - Quoi ? quoi ? qu'arrive-t-il, m'amour ? dit-il tout en Ă©moi. - HĂ©las! m'ami, je ne saurais dormir, tant j'ai l'esprit occupĂ© de ce nouveau valet que vous avez fait venir des champs. - Certainement, il n'est pas aisĂ© de dormir durant ces brĂ»lantes nuitĂ©es. - Fermant les yeux, je le vois, si jeune, si robuste, en son sarreau dont les manches relevĂ©es dĂ©couvrent ses bras nus, et rien n'Ă©gale le trouble oĂč me met la pensĂ©e qu'il est couchĂ©, lĂ , si prĂšs de moi, au fond du verger, dans le grenier oĂč l'on met les raisins et les figues Ă  sĂ©cher pour l'hiver. - Mon Dieu, m'amour, si vous l'avez pour agrĂ©able, je vous permets sans chagrin d'aller prendre le frais dans le verger, et, des fruits qui sont sur la paille du grenier, vous en pouvez user Ă  votre faim, pour vous rafraĂźchir le sang. Elle ne manqua point de mettre Ă  profit le bon vouloir de son mari ! et, quand elle revint dans la chambre conjugale - Eh ! ça, m'amour, dit-il, vous sentez-vous bien Ă  prĂ©sent ? - Ah ! mieux qu'aucune parole ne le saurait exprimer ! j'Ă©prouve un calme et une aise extraordinaires. Votre nouveau valet est un homme admirable, m'ami, et je pensais ĂȘtre au paradis, tandis qu'il me serrait contre sa poitrine qui sent le thym des lisiĂšres d'avril et l'herbe au temps des fenaisons. - Vous exagĂ©rez un peu, dit le sire en riant, notre verger est un joli jardin, mais ce n'est point un paradis. - Par trois fois, il m'a charmĂ©e d'une Ă©treinte si ardente, sur la paille du grenier, que j'ai cru rendre l'Ăąme, avec dĂ©lices, trois fois, et non, je vous le jure, sans valables raisons ! - Eh ! m'amour, si vous aviez grand'faim et grand'soif, trois grappes de raisin c'Ă©tait peu de chose ; il ne fallait vous faire faute de rien, puisqu'il n'y a rien dans la maison qui ne vous appartienne. De sorte que, grĂące Ă  la surditĂ© de son mari, la demoiselle du Val-les-Lys Ă©tait bien la plus fortunĂ©e amoureuse qui fut, vers ce temps-lĂ , dans Avignon, dans Apt ou dans Vaucluse. Mais qui donc sait se satisfaire des bonheurs qui sont faciles et prochains ? Étiennette eut la fantaisie de faire quelque voyage oĂč elle rencontrerait des amants jusqu'Ă  ce jour inconnus, et, un beau matin, elle dĂ©clara au sire de Roc-Huant qu'elle voulait aller en pĂšlerinage Ă  Notre-Dame-des-Alpines. Vous pensez bien, lui dit-elle, que ce n'est point pour prier dĂ©votement, au fond de la grotte que ferme une broussaille, la petite image en bois dorĂ©, ni pour rapporter quelque sainte relique ; mais par les routes je ne manquerai pas de lier amitiĂ© -avec d'aimables pĂšlerins qui me tiendront ; le jour, de tendres propos, et, la nuit, m'enchanteront par de tendres caresses. Le sourd ne put qu'approuver les pieux desseins de sa femme ; il loua surtout le penser qu'elle avait de rapporter de saintes reliques ; et, dĂšs le lendemain, elle partit. Mais elle eut grand tort de s'Ă©loigner ! DĂšs qu'elle fut hors de la maison, de mĂ©chantes gens rĂ©vĂ©lĂšrent au vieux sire, non par des discours qu'il n'eĂ»t pas entendus, mais en des paroles Ă©crites, les tours que lui avait jouĂ©s sa femme et mĂȘme l'adroit moyen, - plusieurs l'avaient surpris,- dont elle usait pour le bafouer de toute maniĂšre sans mentir en aucune façon. La colĂšre du mari, encore qu'il fĂ»t bonhomme, fut trĂšs grande, comme on pense ! Il choisit dans le verger et dĂ©cortiqua une forte branche de cornouiller dont, au retour de l'infidĂšle, il lui caresserait bellement les Ă©paules et l'Ă©chine. Or, pendant qu'il nourrissait ces mĂ©chants projets, que faisait Étiennette de Val-les-Lys ? Sans doute elle se divertissait, du regard et des lĂšvres, avec les jeunes voyageurs des chemins ? Point du tout. Un grand changement s'Ă©tait fait en elle. DĂšs un Ave Ăą la premiĂšre chapelle de la route, une lumiĂšre intĂ©rieure, par la grĂące de la bonne Vierge, lui avait permis de voir toute la vilenie de ses concupiscences. Elle comprit qu'elle avait eu grand tort de berner un homme de haut rang et de bon coeur, comme Ă©tait le sire de Roc-Huant ; elle eut horreur de ses fautes passĂ©es, jura que jamais elle ne retomberait dans le pĂ©chĂ© oĂč le Malin l'avait poussĂ©e. Si elle ne retourna point sur l'heure au logis conjugal, ce fut qu'elle voulait expier ses crimes par les fatigues et les jeunes d'un long pĂšlerinage ; et quand elle revint dans la ville d'Avignon, elle Ă©tait certes la plus honnĂȘte et la plus sincĂšre repentie qui eĂ»t jamais mĂ©ritĂ© l'absolution. M'ami, m'ami ! s'Ă©cria-t-elle en se jetant aux pieds de son mari, je ne suis plus celle que j'Ă©tais. Accueillez-moi ! pardonnez-moi ! Il y avait, parmi les pĂšlerins, de beaux jeunes hommes qui soupiraient en me regardant, qui m'auraient voulu prendre par la main pour me conduire dans l'obscuritĂ© du bois, qui m'eussent prouvĂ© leur tendresse, sans doute Ă  plusieurs reprises, sur la mousse des orĂ©es, aussi moelleuse que les meilleurs lits. Mais j'ai rĂ©sistĂ© Ă  leurs dĂ©sirs ! j'ai rachetĂ© mes antiques erreurs par le jeĂ»ne et la priĂšre ! si bien que, maintenant, digne de vous, aussi chaste que je fus impure... Il ne la laissa pas achever, et, levant la grosse branche dĂ©cortiquĂ©e - Ah ! je sais ce que tu vaux, fausse crĂ©ature ! ce que tu dis, je l'entends bien. Tu t'es laissĂ© prendre par la main, de jeunes pĂšlerins t'ont conduite dans les bois, et ils t'ont caressĂ©e sur la mousse, et sans avoir priĂ© ni jeĂ»nĂ©, tu reviens, indigne de moi, impure comme devant ! En mĂȘme temps, il la rouait de coups, du mieux que pouvaient ses vieilles mains peu vigoureuses. La pauvre Étiennette de Val-les-Lys, en mĂȘme temps que trĂšs marrie, se sentait au dernier point surprise. Quoi ! on la battait Ă  cause d'un si honnĂȘte discours, tandis que naguĂšre on ne la chĂątiait point de tant d'impudents propos ? Eh ! oui, prĂ©cisĂ©ment ; et ce qui lui semblait Ă©trange Ă©tait fort Ă©quitable au contraire ; car il convenait que, par un juste retour, la surditĂ© maritale qu'elle mit Ă  profit pour ne point rĂ©vĂ©ler ses pĂ©chĂ©s tout en les avouant, l'empĂȘchĂąt Ă  prĂ©sent de faire connaĂźtre, bien qu'elle la criĂąt, son inutile innocence. Au surplus, elle eut moins de mal que de peur, la branche de cornouiller, par la douceur de la bonne Vierge, qui eut pitiĂ© de sa pĂ©nitente, s'Ă©tant rompue avant d'avoir causĂ© de graves dommages aux belles Ă©paules d'Étiennette, si grasses et si blanches, oĂč transparaissait sous les coups, çà et lĂ , quelque rougeur, comme une Ă©glantine rose qui viendrait Ă  fleur de neige. leTango, il nous dĂ©couvre, et puis il restera avec nous pour la vie avec sa cadence, avec sa poĂ©sie. Cours de Tango Argentin tout l'annĂ©e. Cours en Ligne Ă  partir d'avril 2020, Demandez nous plus dÂŽinfos! RĂ©servez vos cours ici ! Plus dÂŽinfos : +33 (0) 6 69 79 22 87. Mail : contact@tangoavignon.com. mardi 28/06/2022 Ă  14h10 - Mis Ă  jour Ă  14h12 Petites annonces Petites annonces La Luna Z. vient tout juste d'ĂȘtre grand-pĂšre. Il se dĂ©cide Ă  enregistrer pour son fils, sur bandes magnĂ©tiques, un souvenir gravĂ© Ă  jamais dans sa rencontre avec un pĂšre et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s'installe de jour en jour dans le wagon, ce pĂšre va profiter de chaque instant pour transmettre Ă  son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. David BrĂ©court est simplement remarquable » L'HumanitĂ© - Bouleversant » BFM TVDu 7 au 30 juillet Ă  18h – relĂąches les mardis. RĂ©sa 04 90 86 96 28.
Ence temps-la, l'amour, un film de Irene Jouannet avec Gilles Segal. Synopsis : ''En ce temps-là, l'amour était de chas-Ser ses enfants''. c'est ainsi qu'un Vieil homme commence un récit enregis- Tré à l'attention de son fils, récit D'un inoubliable
Nous voici Ă  un mois jour pour jour du lancement du Festival d’Avignon 2022. Cette sĂ©lection m’a Ă©tĂ© demandĂ©e par plusieurs de mes amies qui pour des raisons diverses, ne resteront que trĂšs peu de temps en Avignon. Voici donc ma sĂ©lection de piĂšces incontournables y compris spectacles musicaux et spectacles destinĂ© au jeune public – que j’ai eu la chance de voir Ă  Paris, Ă  quelques exceptions prĂšs. LE MONTESPAN de Jean TeulĂ© Je vous ai dĂ©jĂ  dit ICI tout le bien que je pense aussi bien de la mise en scĂšne remarquable que du talent des comĂ©diens notamment de SalomĂ© Villiers , MoliĂšre 2022 de la rĂ©vĂ©lation fĂ©minine de la mise en lumiĂšre, des dĂ©cors
 bref allez-y ! La piĂšce sera Ă  16h Ă  la Condition des Soies BEYROUTH HÔTEL de Remi De Vos Le Pitch Un auteur de théùtre français se rend au Liban pour rencontrer un metteur en scĂšne qui envisage de monter l’une de ses piĂšces. Mais une fois Ă  l’aĂ©roport, le metteur en scĂšne censĂ© l’accueillir est introuvable. L’écrivain dĂ©cide de l’attendre dans un hĂŽtel de Beyrouth. Il y passera lĂ  plusieurs jours, sans sortir, passant du hall d’accueil Ă  sa chambre. En effet, ce n’est pas la grande forme. Ses piĂšces ne rencontrent aucun succĂšs, et pour parfaire le tableau, sa femme vient de le semble vide, Ă  l’exception de la rĂ©ceptionniste, jeune femme enjouĂ©e et pleine d’allant. Entre ces deux ĂȘtres que tout sĂ©pare, va se nouer une conversation qu’il refusera d’abord, pour la rechercher ensuite
 Avec Nathalie Comtat et Olivier Douau Au Théùtre l’Adresse Ă  18h35. RĂ©servations ICI LE JOURNAL INTIME D’ADAM ET EVE de Julien Grisol Cette dĂ©licieuse adaptation de l’oeuvre de Mark Twain, suit Adam et Ève dans le jardin d’Éden, chacun d’eux s’interrogeant sur l’autre et sur le but de leur vie. Le journal intime d’Adam et Ève sera au Sham’s Théùtre Ă  10h. À l’OMBRE D’OZ d’Olivier Schmidt Un spectacle musical inĂ©dit, sur les traces de Judy Garland et les mystĂšres entourant le tournage du Magicien d’Oz. Les comĂ©diens des Joyeux de La couronne et leur directeur artistique, lui-mĂȘme comĂ©dien et metteur en scĂšne, Olivier Schmidt ont fait leurs preuves depuis bien longtemps L’empereur des Boulevards, Monsieur Chasse
etc . Autant vous dire que chacune de leurs crĂ©ations est un succĂšs. Je vous recommande À l’Ombre d’Oz tout en Ă©tant persuadĂ©e que, vu le succĂšs qu’ils ont eu Ă  Paris pratiquement toutes les reprĂ©sentations Ă©taient Ă  guichets fermĂ©s!, il est probable que vous l’ayez dĂ©jĂ  vu. À L’OMBRE D’OZ Ă©crit et mis en scĂšne par Olivier Schmidt Ă  12h au Théùtre de l’Observance. GAZON MAUDIT au Théùtre du roi RenĂ© Je ne l’ai pas – encore – vue mais Helene Zidi qui reprend un titre d’une telle envergure 
je n’ai aucun doute sur le niveau » de la piĂšce
 GAZON MAUDIT mis en scĂšne par HĂ©lĂšne ZidiDu 7 au 30 juillet Ă  18h10 relĂąche les lundis au Théùtre du Roi RenĂ© DANY AND THE DEEP BLUE SEA Le Pitch New York. Le Bronx. Dans un bar perdu, Roberta est seule Ă  sa table. Danny, un jeune homme aux mains abĂźmĂ©es par les coups, entre. Lui, tout le monde l’appelle La bĂȘte. Elle, porte un terrible secret
 Dany and the deep blue sea, c’est le genre de piĂšces qui provoquent tellement de sentiments Ă  la seconde 
 j’avais l’impression d’un camion, bourrĂ© de dynamite, lancĂ© Ă  fond sur une route
 ou d’une plongĂ©e en eaux troubles
 dans les deux cas on se demande oĂč et comment tout cela va s’arrĂȘter
 J’ai beaucoup aimĂ© cette piĂšce qui m’a un peu fait penser Ă  l’univers de l’AmĂ©rique Profonde et pauvre de Of mice and Men
 DANY AND THE DEEP BLUE SEA – Mise en scĂšne Nicolas Taffin Avec Estelle Georget et Vincent Simon Théùtre De La Luna Ă  18h05 PHASE FINALE Une piĂšce qui vous amusera, puis vous surprendra, pour en fin de compte vous Ă©mouvoir. PHASE FINALE contrairement aux apparences, n’est absolument pas une piĂšce qui parle de foot. Enfin si, mais finalement non ! En fait cette piĂšce est tout le contraire de ce qu’elle semble ĂȘtre 
 Je l’ai vue la semaine derniĂšre au Théùtre du Marais et je suis persuadĂ©e que le public d’Avignon saura l’apprĂ©cier Ă  sa juste valeur. Les comĂ©diens Thomas Le Tallec, Nathan Martin, Mathieu Peralma, Maxime Seynave sont excellents. La mise en scĂšne Morgane Delacour extra et le texte plein d’humour. Alors allez-y non seulement parce que dialogues et quiproquos sont extrĂȘmement drĂŽles mais aussi parce que Phase Finale vous amĂšnera, mine de rien, Ă  rĂ©flĂ©chir sur pas mal de choses et notamment sur ce que signifie vraiment l’amitiĂ©. PHASE FINALE, du 7 au 30 juillet 2022 Ă  22h au Théùtre Carnot JE T’AIME À L’ITALIENNE Grosse dĂ©tente ! Une bonne vieille comĂ©die sans chichis qui fait rire Ă  chaque seconde et qui cartonne depuis plusieurs annĂ©es moi je l’ai vue en 2019 au Palace Ă  17h50 Tant qu’on est sur du trĂšs drĂŽle », impossible de faire l’impasse sur la reprise de la piĂšce du Splendid. Le PÈRE NOËL EST UNE ORDURE La Compagnie SaynĂšte et sans bavure – qu’on ne prĂ©sente plus – propose une nouvelle mise en scĂšne, accueille de nouveaux comĂ©diens et part sĂ©duire le public d’Avignon
 Ă  mon avis, ça devrait le faire ! LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE Ă  20h05 au Théùtre Notre Dame LES 3 SPECTACLES JEUNE PUBLIC QUE JE VOUS RECOMMANDE L’ARBRE D’HIPOLLENE L’arbre d’HipollĂšne adaptĂ© de l’album jeunesse de Claude Ponti. Évidemment, on valide! Et vu le succĂšs qu’il a eu auprĂšs du public – jeunĂ© et moins jeune – au Théùtre du Gymnase Ă  Paris, nul doute qu’il fera salle comble Ă  la Chapelle des Italiens Ă  10h30 LE PETIT RÉSISTANT ILLUSTRÉ En 2024, nous fĂȘterons les 80 ans du DĂ©barquement et de la LibĂ©ration de Paris. Le petit rĂ©sistant est un hommage en forme de fĂȘte . Paul et Ferdinand, anciens artistes de cabaret, reviennent de l’au-delĂ  pour raconter la Seconde Guerre mondiale Ă  leur façon marrante et dans une salle de classe, ils rejouent pour nous les grands thĂšmes de ce conflit, du IIIĂšme Reich aux histoires extraordinaires de la le burlesque rejoint le tragique pour mieux servir la comprĂ©hension de l’Histoire. Théùtre & Clown – DurĂ©e 1h10 – À partir de 7 ans MADEMOISELLE GAZOLE Le Pitch Le futur. Ou un autre monde. Ou un monde d’aprĂšs le nĂŽtre. Quoi qu’il en soit, notre histoire se passe plus tard, dans un monde dans lequel les enfants n’appartiennent plus Ă  leurs parents pour toute la vie. Ils sont les agents spĂ©ciaux de sociĂ©tĂ©s qui les louent Ă  l’heure ou Ă  la journĂ©e pour des missions spĂ©cifiques tel un anniversaire ou une histoire avant de se meilleur de ces agents s’appelle Mademoiselle, et son majordome Gazole. À eux deux, ils vont partir Ă  la dĂ©couverte de ce que pourrait ĂȘtre une enfance qui s’appartient encore, en faisant des dĂ©couvertes stupĂ©fiantes qui vont gripper la machine de L’ pour toute la famille Ă  partir de 7 ans. RĂ©servations Théùtre la Luna Ă  10h00 ET SI VOUS AIMEZ LES SPECTACLES MUSICAUX 
 Dalida sur le Divan
 créé au Théùtre de Bastia. Dalida se confie Ă  son Psy et lui parle de ses peurs, de ses angoisses mais surtout de ses Amours et de sa famille. Une Dalida avec ses mots, ses textes et surtout ses chansons. J’avoue que je n’ai pas vu ce spectacle mais en fan inconditionnelle de Dalida je me devais de vous le citer. Au Théùtre Le Verbe fou Ă  13h30. Un spectacle avec un pied » dans la catĂ©gorie jeune public et l’autre dans celle des spectacles musicaux
 RAG’N BOOGIE LA TOUTE PETITE HISTOIRE D’UNE EXTRAORDINAIRE MUSIQUE » de SÉBASTIEN TROENDLE Savant mĂ©lange de musique et de rĂ©cit oĂč le pianiste, virtuose de boogie-woogie et de ragtime, RAG’N BOOGIE Ă©voque l’histoire des noirs amĂ©ricains, de leur musique et de leurs conditions de vie. Cette version du spectacle est adaptĂ©e au jeune public de 6 Ă  12 ans, avec lequel SĂ©bastien TROENDLE souhaitait partager et transmettre ce qu’il appris grĂące Ă  la musique. Des documents dĂ©filent de ci de lĂ  sur un Ă©cran, ils montrent sans pathos, la rĂ©alitĂ© parfois indicible de la condition des afro-amĂ©ricains au temps de l’esclavage, des images documentaires en noir et blanc que la musique accompagne, une musique enjouĂ©e et rĂ©jouissante. RAG’N BOOGIE RAG N BOOGIE version pour le jeune public, les 7, 9, 11, 13, 15, 17, 19, 21, 23, 25 et 29 juillet au THÉÂTRE DE LA LUNA – salle 2 Ă  11H. TOUTES LES INFORMATIONS ICI DOUBLE JE, de Joshua Lawrence DOUBLE JE est Ă  voir absolument. D’une douceur extrĂȘme, ce spectacle est apaisant et vous transporte des annĂ©es en arriĂšre. Pour ceux et celles qui apprĂ©cient les chansons de Michel Berger
 et mĂȘme pour les autres! DOUBLE JE DE JOSHUA LAWRENCE Ă  18h au Théùtre LE VERBE FOU Salvador et Monsieur Henri On a tous quelque chose en nous de Salvador ! On rĂȘve de Syracuse, on mange des bananes avec Juanita, on pleure le lion qu’est mort ce soir, on s’endort avec une chanson douce
 Deux comĂ©diennes chanteuses pianistes virtuoses et complices rendent hommage Ă  sa voix de crooner, Ă  ses soleils verts , Ă  ses rythmes chaloupĂ©s , Ă  son Ɠil qui pĂ©tille, Ă  son rire qui claque. Un tendre et joyeux voyage dans l’universalitĂ© ïżŒde Monsieur Henri. À voir absolument, n’est-ce pas ? Je suis sĂ»re que vous y serez . SALVADOR ET MONSIEUR HENRI Théùtre des 3 Soleils salle 2 Ă  21h00 Avec Anne CadilhacCaroline Montier/ Juliette Pradel en alternanceMise en scĂšne Yann de Monterno LA TRUITE Spectacle musical mis en scĂšne par Eric Bouvron Ce spectacle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© ici trĂšs rĂ©cemment. Prolongeant l’idĂ©e initiale du compositeur romantique et de son “thĂšme et variations”, inspirĂ© d’un poĂšme mettant en garde, Ă  la maniĂšre de La Fontaine, le poisson contre les ruses du pĂȘcheur, le quintette atypique violon, guitare ou hautbois, batterie, accordĂ©on et contrebasse propose plus de 30 variations oĂč s’enchaĂźnent, avec humour et Ă©nergie, le conte, la chanson et la danse. LA TRUITE a eu tellement de succĂšs au Théùtre du Gymnase Marie Bell qu’il y a eu prolongations ! Le spectacle se jouera du 7 au 31 juillet Ă  19h20 au Festival OFF d’avignon au Théùtre du Petit Louvre. Chapelle des Templiers. MAHALIA ET MOI de FLORENCE AUBRUN Mahalia Jackson a sans nul doute Ă©tĂ© touchĂ©e par la grĂące. Elle chantait du gospel parce que ça lui donnait de l’espoir d’un mondemeilleur. C’est pour ces mĂȘmes raisons que Florence Aubrun veut lui rendre hommage. Le spectacle musical MAHALIA ET MOI de Florence Aubrun sera au Sham’s Théùtre Ă  22h. Et puis voici quelques spectacles que j’irais volontiers revoir et qui seront aussi sur les scĂšnes avignonnaises. Si vous les avez loupĂ©s Ă  Paris, c’est le moment oĂč jamais ! ADIEU MONSIEUR HAFFMANN, Ă  10h au théùtre du roi RenĂ©, JAMAIS PLUS Ă  11h40 au Théùtre EpiscĂšne, MAIS T’AS QUEL ÂGE ? De et avec Marion Pouvreau qui nous dit avec tellement d’humour ces choses qu’on prĂ©fĂ©rerait parfois oublier sur le temps qui passe elle sera Ă  13h20 au théùtre Arto VERY MATH TRIP , ce belge, ancien prof de maths reconverti dans le one man show est juste hilarant ! Il dĂ©mystifie les maths Ă  14h05 au théùtre Le Palace, ALBERT EINSTEIN UN ENFANT À PART Ă  10h15 au Théùtre des 3 Soleils Thierry Lhermitte, excellent dans Fleurs de Soleil sera Ă  19h55 au Tbeatre du ChĂȘne Noir. AUTHENTIQUE le -en-scĂšne drĂŽlissime de ClĂ©mence Baron Ă  13h au Sham’s, 25 Rue Saint-Jean le Vieux. Ou SEULS, un autre seul-en-scĂšne trĂšs drĂŽle aussi oĂč Karim Mendil explore les dĂ©boires d’un comĂ©dien abandonnĂ© par sa partenaire quelques minutes avant le dĂ©but du spectacle
 Il sera Ă  17h sur la scĂšne de La Petite caserne, 119 rue Carreterie. Vous n’avez plus qu’à prendre un crayon – Ă  moins que vous ne le notiez directement sur l’agenda de votre tĂ©lĂ©phone – et faites-vous un planning complet pour ce Festival Off 2022. Théùtralement vĂŽtre! FlorenceLiger d'AvignonArtiste & Coach & CrĂ©atrice de Communication. 2007 : MĂ©daille d'Argent dĂ©cernĂ©e par la SociĂ©tĂ© Nationale des Beaux-Arts (peinture). En 2017, sa peinture a fait l'objet d'une publication : "Parcours crĂ©atif, un entretien avec Florence Liger d'Avignon", par Anne Renaud (École Nationale des Arts DĂ©coratifs, 2017). Devoir de mĂ©moire mais aussi hymne Ă  l’amour paternel Ă  voir, vraiment Théùtre la Luna, 18h45, 1h15. Du 7 au 31 juillet, relĂąche les 13, 20, 27 RĂ©servations au 04 90 86 96 28 C’est pour vivre des moments comme ceux-lĂ  que je vais au théùtre ĂȘtre captivĂ©e par une histoire qui se construit petit Ă  petit et nous tient en haleine tout du long, Ă©prouver des sentiments d’une grande force au point d’en frissonner et d’en pleurer mĂȘme, et ressortir en se disant que la force de l’amour est au-dessus de tout et que l’humanitĂ© finit toujours par triompher mĂȘme dans la pire des horreurs. David BrĂ©court est magistral dans ce seul-en-scĂšne. Il mĂšne le rĂ©cit de main de maĂźtre et sait jouer de nos Ă©motions avec brio, nous faisant passer du rire aux larmes. Il est Z, cet homme qui vient de devenir grand-pĂšre et qui dĂ©cide de transmettre Ă  son fils un message qu’il enregistre sur un magnĂ©tophone Ă  bandes. Dans un dĂ©cor rempli de pendules et de rĂ©veils, il hĂ©site, s’arrĂȘte, recommence ; il nous agace un peu, mais on comprend que ce qu’il a Ă  confier est difficile Ă  exprimer. La tension monte alors et l’on attend avec impatience de dĂ©couvrir ce message qu’il veut transmettre. On apprend qu’il est un survivant, un rescapĂ© d’Auschwitz, on voit le tatouage sur son bras, mais ce n’est pas de lui dont il veut parler, il va nous raconter le comportement d’un pĂšre dans le train de la dĂ©portation. Ce pĂšre fera tout pour prĂ©server son fils de l’effroyable vĂ©ritĂ©, pour le mettre dans une bulle poĂ©tique, il fera tout pour le distraire mais aussi pour l’instruire, lui donnant des leçons de français, de mathĂ©matiques, lui transmettant ses valeurs, tout ce qui ferait de lui un homme. Il se livre Ă  une course contre le temps bouleversante d’humanitĂ©, il fera preuve d’un amour paternel inconditionnel. Le texte de Gilles SĂ©gal est beau et puissant. Z n’a pas compris ce pĂšre, il lui en a voulu, s’est Ă©nervĂ© contre lui, mais en devenant grand-pĂšre, il semble qu’il l’ait compris. La puissance de l’amour d’un pĂšre pour son fils est au-dessus de tout et dĂ©passe tout mĂȘme les pires horreurs, voilĂ  le message. Cette piĂšce nous donne un bouleversant message d’humanitĂ© portĂ© par un comĂ©dien brillant, elle est aussi un appel poignant au devoir de mĂ©moire mais Ă©galement un hymne Ă  l’amour paternel. Une splendide leçon de vie, Ă  voir vraiment. Sandrine Retour Ă  la liste de nos comptes rendus 2021 Retour Ă  la liste de nos comptes rendus 2019 environ 10% sont repris en 2021 Et notre prĂ©sĂ©lection, Ă©videmment subjective Un peu de lĂ©gĂšretĂ©, avec notre jeu-concours culturel de l’étĂ©
Lesdemoiselles d’Avignon . Nous sommes en 1900 et en ce dĂ©but de siĂšcle l’Espagne, l’Europe est en Ă©bullition. Tout comme Pablo, qui n’est pas encore Picasso, mais juste un jeune peintre fougueux et dĂ©lurĂ©, diffĂ©rent des autres, persuadĂ© que beaucoup de choses changeront. Avant-gardiste, il est prĂȘt Ă  bousculer le cours des choses et Ă  suivre ses visions novatrices. La Luna
Textes liturgiques annĂ©e C Ac 5, ; Ps 29 30, 3-4, 5-6ab, 13 ; Ap 5, 11-14 ; Jn 21,1-19 Garde Ă  ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse. » C’est ce que nous avons demandĂ© Ă  Dieu au dĂ©but de cette cĂ©lĂ©bration. Nous l’avons demandĂ© car nous sommes souvent menacĂ©s par le danger de la tristesse, de l’affadissement et de l’inertie spirituelle. Le temps pascal est un moment de revitalisation de notre vie chrĂ©tienne nous devons repartir du centre de notre foi Ă  travers notre rencontre avec le RessuscitĂ©. Et c’est ce que nous permet cette page d’évangile nous sommes dans le dernier chapitre de l’évangile selon Jean et pourtant nous avons l’impression que tout commence, comme au premier jour. Les disciples reprennent leurs activitĂ©s quotidiennes et JĂ©sus appelle Ă  le suivre. Impression de dĂ©jĂ -vu ! En fait l’évangĂ©liste Jean nous indique Ă  travers le cheminement de l’apĂŽtre Pierre trois critĂšres pour ĂȘtre de vrais disciples du RessuscitĂ©. Le premier critĂšre est celui de l’épreuve du temps. Il faut du temps pour devenir disciple du Christ. Il est frappant de voir que l’appel de Pierre situĂ© dans les trois autres Ă©vangiles au tout dĂ©but quand le Christ passe devant le lac de TibĂ©riade n’apparaĂźt chez Jean qu’ici, Ă  la fin. Dans le premier chapitre, Pierre rencontre JĂ©sus grĂące Ă  son frĂšre AndrĂ© et le Messie le regarde en disant Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras KĂšphas. » 1, 42 Mais il ne lui dit pas suis-moi ». C’est un peu comme si l’évangĂ©liste avait voulu transposer l’appel vĂ©ritable de Pierre Ă  la fin, pour nous dire quelque chose d’important on ne devient vraiment disciple de JĂ©sus que lorsqu’on a touchĂ© sa misĂšre. Avant, on pouvait prĂ©tendre suivre le Christ mais ce n’était pas sans illusion. Pierre, aprĂšs le lavement des pieds avait affirmĂ© Ă  JĂ©sus qu’il continuerait de marcher Ă  sa suite et lui avait dit Seigneur, oĂč vas-tu ?’ JĂ©sus lui rĂ©pondit LĂ  oĂč je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard.’ Pierre lui dit Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre Ă  prĂ©sent ? Je donnerai ma vie pour toi !’ » 13, 37 Et nous connaissons la suite avec le triple reniement. Suivre JĂ©sus Ă  partir de ses propres forces ne mĂšne pas trĂšs loin ; en tout cas, cela mĂšne tĂŽt ou tard Ă  l’impasse, Ă  l’expĂ©rience de notre incapacitĂ© fonciĂšre Ă  marcher derriĂšre JĂ©sus. Pierre a eu beau entendre l’avertissement du Christ ; il ne l’a pas cru tant qu’il n’a pas fait l’expĂ©rience de sa faiblesse. Le disciple ne l’est vraiment qu’à partir du moment oĂč il a touchĂ© son pĂ©chĂ© et a reconnu son besoin d’ĂȘtre sauvĂ©, d’ĂȘtre arrachĂ© Ă  sa complicitĂ© avec le mal. Et pour cela, il faut du temps, l’expĂ©rience de la vie qui Ă©prouve nos belles paroles et nos prĂ©tentions. Le deuxiĂšme critĂšre aprĂšs celui du temps pourrait ĂȘtre la confession d’amour. Pierre a dĂ©jĂ  fait devant les apĂŽtres sa confession de foi Seigneur, Ă  qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie Ă©ternelle. Quant Ă  nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » Jn 6,68-69 Il a affirmĂ© avec force qui Ă©tait JĂ©sus pour lui et pour les Douze, et ce Ă  un moment difficile de la prĂ©dication de JĂ©sus oĂč beaucoup de disciples l’avaient abandonnĂ©. Mais il restait surtout pour Pierre Ă  faire sa confession d’amour pas simplement je sais qui tu es, mais je te dis que je t’aime. Et je te le dis avec l’expĂ©rience de ma misĂšre, de ma parole trahie, avec la conscience de ma lĂąchetĂ© et de mes paroles creuses. Mais je te dis quand mĂȘme Seigneur, toi, tu sais tout tu sais bien que je t’aime. » C’est-Ă -dire, tu sais que je t’aime avec mes contradictions, avec mes incohĂ©rences et mes mesquineries. Mais je choisis de demeurer avec toi en accueillant sans cesse ton pardon et en sachant que dĂ©sormais c’est toi qui seras ma force. C’est toi qui referas mes forces et ma jeunesse. Et cette confession d’amour se vĂ©rifiera dans sa maniĂšre de vivre devenir disciple de JĂ©sus, c’est renoncer Ă  conduire sa vie par soi-mĂȘme. Suivre le Christ, c’est bien marcher derriĂšre lui et non devant comme l’a tentĂ© Pierre qui a alors entendu Passe derriĂšre moi, Satan. » Mt 16, 23 Accepter de ne plus dĂ©cider par soi-mĂȘme oĂč l’on va, mais se laisser guider par un autre vers un chemin inconnu, comme JĂ©sus l’annonce Ă  Pierre Ă  travers l’image de la ceinture qu’il se laissera mettre. Cet apprentissage de l’obĂ©issance Ă  l’Esprit Saint, c’est dans l’humble quotidien qu’il se vĂ©rifiera. JĂ©sus rejoint ici Pierre chez lui, en GalilĂ©e, dans son travail habituel de pĂȘcheur. C’est chaque jour que nous apprenons Ă  suivre le Christ lĂ  oĂč nous sommes. C’est lĂ  que le RessuscitĂ© se manifeste au milieu de nous si nous savons le reconnaĂźtre. Le troisiĂšme critĂšre est ecclĂ©sial. On ne suit pas JĂ©sus tout seul. Chacun suit personnellement le Christ mais il le fait avec d’autres. Dans l’évangile, Pierre ne discerne pas seul la prĂ©sence et l’appel de JĂ©sus. Il a besoin d’un autre disciple, celui que JĂ©sus aimait. C’est lui qui reconnaĂźt au signe de la surabondance du poisson que cet inconnu sur le rivage ne peut ĂȘtre que le Christ, l’homme qui donne toujours sans compter le vin Ă  Cana, le pain sur la montagne et maintenant le poisson. Comme pour le tombeau vide, ce disciple voit et il croit. Pierre a besoin de l’entendre dire c’est le Seigneur » pour plonger dans la foi. On ne croit pas tout seul ; nous avons besoin de la foi des autres pour grandir dans notre propre foi. Dans les Actes des ApĂŽtres, Pierre et Jean sont ainsi associĂ©s sans cesse dans les premiers chapitres, chacun dans son rĂŽle. Un disciple ne va jamais seul mais avance avec ses frĂšres et sƓurs. Et il se nourrit avec eux du repas eucharistique Ă©voquĂ© par ce dĂ©jeuner au bord du lac c’est bien JĂ©sus qui prend le pain et le donne Ă  tous. Pour ĂȘtre disciple du Christ, il nous faut donc du temps, de l’amour et la communautĂ©. C’est tout l’itinĂ©raire de Pierre le temps de faire l’expĂ©rience de sa faiblesse ; le temps de dire son amour viscĂ©ral pour JĂ©sus ; le temps de former avec les autres apĂŽtres la communautĂ© naissante. Pierre a refait ses forces dans la RĂ©surrection du Christ et dans les Actes des ApĂŽtres, nous le verrons prĂȘcher et agir avec une assurance Ă©tonnante. Celle-ci ne vient pas de son caractĂšre elle est le don de l’Esprit Saint que Dieu donne aux disciples qui lui obĂ©issent. Alors avec Pierre, frĂšres et sƓurs, demandons Ă  nouveau Garde Ă  ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse. » Amen
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Lacompagnie de la Fortune – Théùtre en soi, arrive de l’Oise, vous savez, la rĂ©gion de « Lhomme du Picardie » du temps de la premiĂšre chaĂźne de l’ORTF que les moins de 20 ans voire mĂȘme au-delĂ , ne peuvent pas connaĂźtre. C’est la quatriĂšme fois que les comĂ©diens viennent « suer » Ă  grosses gouttes en Avignon. Depuis
Z. vient tout juste d’ĂȘtre grand-pĂšre. Il se dĂ©cide alors Ă  enregistrer pour son fils, sur bandes magnĂ©tiques, un souvenir gravĂ© Ă  jamais dans sa mĂ©moire sa rencontre avec un pĂšre et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s’installe de jour en jour dans le wagon, ce pĂšre va profiter de chaque instant pour transmettre Ă  son fils l’essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. En ce temps-lĂ , L’amour De GILLES SÉGAL MISE EN SCÈNE CHRISTOPHE GAND AVEC DAVID BRÉCOURT A partir du 11 octobre 2019 Du mercredi au samedi Ă  21h00 En matinĂ©e le dimanche Ă  16h30 Au THÉÂTRE DES MATHURINS 36, rue des Mathurins – 75008 PARIS
SpectacleproposĂ© dans le cadre de la 25e Ă©dition du Parcours de l'Art. RĂ©servations 04 09 16 09 27 / salle-roquille@wanadoo.fr PETIT GYMNASE - EN CE TEMPS LA, L'AMOUR
 Du 26 novembre 2021 au 29 janvier 2022. Artiste David BrĂ©court Mise en scĂšne par Christophe Gand Parce que c'est un devoir de mĂ©moire. Parce que personne ne doit oublier. Parce que la transmission et l'amour sont plus fort que tout. Z. vient tout juste d'ĂȘtre grand-pĂšre. Il se dĂ©cide Ă  enregistrer pour son fils, sur bandes magnĂ©tiques, un souvenir gravĂ© Ă  jamais dans sa mĂ©moire. Sa rencontre avec un pĂšre et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s'installe de jour en jour dans le wagon, ce pĂšre va profiter de chaque instant pour transmettre Ă  son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. La piĂšce est sĂ©quencĂ©e en 7 chapitres pour les 7 jours du trajet du train. Sept jours comme la crĂ©ation du monde, un monde que ce pĂšre refuse de voir s'effondrer. L'incroyable poĂ©sie et l'humour qui se dĂ©gagent de ce texte donnent Ă  la piĂšce une force et une Ă©motion d'une rare intensitĂ©. AprĂšs avoir obtenue le Prix de la presse du Meilleur Spectacle au dernier festival Off d'Avignon sur plus de 1300 spectacles, dĂ©couvrez la piĂšce Ă  ne pas rater
 Les vendredis et samedis Ă  20h00, au Petit Gymnase. pARcT.
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