LePetit Paumé 2016 se décline en deux exemplaires : une couverture douceur et une couverture piquant. Que choisirez-vous ?
See other formats Library of the University of Toronto Les Commandes — par ORDER DEPARTMENT. THE W. R. BROCK CO., LIMITED, LATC - clA/nCS dOtINSTON & CO. MONTREAL. QUE ci' qute; cre^lle^s ilwe ^amt - tierce, * = V^UeDeC» Dominion gutton ^forks Manufactures a Berlin, Ont. et Buffalo, THE. Jacob Y. Shantz Manufacturiers de niagnifiques;iignes de jgoutons en Ifvoire, Jorne, IPlacre et pearlette 16 plus surannés, aux succès les plus lointains, lui reste Tandis que nous laissons s'égarer dans la foule la modiste de province, petite, maigre et noire, nous sui- vons des yeux un homme élégant, trop élégant, dont l'entrée, peu sensationnelle, du reste, s'effectue par les plus étroits sentiers, pour arriver jusqu'à l'une des pre- mières. L'obséquiosité du nouvel arrivé révèle d'un seul coup le "parfait placier," il semble que si l'on marchait en ce moment sur le pied de cet homme, il vous dirait " merci ", la bouche en cœur. " Ce sont des rubans extraordinaires qu'il aura aujour- d'hui l'honneur de montrer à ces demoiselles." Toujours le sourire sur les lèvres, le placier déballe sa marchandise, qui se déroule en serpentins bleus. . . de bonne, verts. . . de bancs, rouges. . . minium, éclatant au milieu du salon ainsi qu'un paquet de pétards. Le résultat prévu ne se fait pas attendre, nous voyons presque aussitôt notre homme enseveli sous sa propre pacotille, d'un goût si piteux qu'il justifie largement la mesure... énergique, nécessaire, devant laquelle n'ont pas vQcnlé premières et 6ouc/iO'ns coalisés. C'est au milieu des rires les moins généreux que nous voyons le malheu- reux placier se débattre parmi ses rubans, la bouche en cœur toujours, le geste arrondi. Puis c'est Mme V. qui supplie en grâce Mlle Lucie de lui faire un chapeau i-den-ti-que-ment pareil à celui que porte Mme D. " Il la coiffe si bien, elle a l'air d'une fée. . . avec!" Le désir de la cliente exaucé, Mlle Lucie recevra inévitablement dans quelques jours les repro- ches les plus amers de Mme D., furieuse de voir un cha- peau identique au sien sur la tête d'une antre. D'un côté la beauté incontestable, correcte, celle que nous admirons sans qu'elle nous émeuve chez la Vénus de Milo, d'autre part la joliesse dite déjeuner de soleil et beauté du diable, et puis enfin le charme, cette aimable eonsolation offerte le plus souvent aux visages ingrats, différemment apprécié au gré de ceux qui aiment. Tantôt la mondaine, tantôt la demi-mondaine, l'une avec son parfum distingué de violette, l'autre sa senteur provocatrice d'œillet, toutes les deux réunies dans une même promiscuité, dans un même lieu commun, qui est le désir de plaire. Le miroir, dans le premier cas, tranchera le différend à la satisfaction de toutes, affirmant tour à tour la grrâce d'un physique consacré par l'éloge unanime, et épargnant à la fois à la laideur la cruauté de la franchise, aidée qu'elle est en cela, supérieurement, par le culte du mol et l'amour aveugle. C'est donc dans le déploiement des artifices, des fanfreluches seulement, que doit consister chez la modiste la réalisation du devoir accompli, tous les visages étant ramenés ainsi à " l'effet," sans distinction . . . des premières données de la nature. Tout à coup, voilà la "grrrande tragédienne," qu'il nous suffit de ne pas nommer pour qu'aussitôt on la reconnaisse. Toujours pressée, essoufflée presque, en présence de la marche rapide des événements . . . elle part tout de suite, en Amérique. . . une tournée. . . elle vient en hâte cher- cher les innombrables coiffures dont elle se parera au cours de ses prochaines représentations. Ces demoiselles trottent à droite et à gauche. . . volent au-devant du désir de la célèbre cliente, obéissantes à la voix d'or tant vantée qui monte, monte et se mêle aux parfums épandus dans la salle. Et puis c'est la comtesse de Z., la baronne de T., la marquise de Y., que nous reconnaissons tour à tour, en un mot l'aristocratie brillante du faubourg Saint-Honoré au grand complet et l'élégante noblesse du non moins "select" faubourg Saint-Germain. . . Tous ces noms lancés çà et là sonnent clair dans leur évocation lumineuse de luxe et de "chic" suprême. Un murmure flatteur vient d'accueillir maintenant l'entrée théâtrale, naturellement, de Mlle X., des Variétés, très entourée aussitôt. Elle vient commander " tout ce qu'il y a de plus merveilleux " en viae de la pièce en . . . cinq chapeaux et douze robes, qu'elle va créer prochaine- ment. . . Ecoutons Mme de G., dont tout le monde chuchote les infortunes conjugales ; cette pauvre Mme de G. voudrait bien reconquérir l'infidèle ; meurtrie un peu par les ans, elle appelle maintenant à son aide le mystère des séduc- tions les plus troublantes de la grande modiste. " Quel- que chese de vert, mon mari aime beaucoup le vert ! " Ecoutez maintenant cette conversation exactement contée. C'est une petite boulotte, très avenante, qui parle à la première " Je voudrais un chapeau de deuil, mon mari va mourir." Aussitôt défilent devant la /ti^ure veuve les crêpes et les perles de jais. " Mais que tout cela est donc triste ! — Vous n'auriez pas par hasai-d quelque chose de plus . . . gai ? " Finalement, madame se décide pour une capote plutôt ambiguë, un peu ce qu'est le gibier d'eau aux repas maigres, ce qui se porte cepen- dant. — Pour quand vous le faut-il ? — Pour demain. . . sans faute. Pauvre mari ! Un mot, maintenant, de cet " original '•' qui amuse tant ces demoiselles, de ce monsieur énigma- tique, aux gestes confidentiels, presque aphone, tant il parle bas. Il vient chercher un chapeau comme cela, grand comme cela ... de cette couleur . . . vous savez ! pour une amie, une épouse peut-être, qu'il cache soi- — Madame est-elle blonde?... — Si peu! — Brune, alors ?. . . — Euh ! euh ! — Elle est rousse ?. . . — Que non pas ? La forme à adopter devient difficile à choisir dans ces conditions, lorsque tout à coup le monsieur s'exclame, la bouche en O, il a aperçu là-bas, derrière, le tant désiré couvre-chef, c'est lui ! . . Il faut aussitôt qu'on emballe le précieux atour, et sur la pointe des pieds, un carton énorme dans les bras, ravi, le monsieur énigmatique disparaît. Dans un coin du salon, groupées autour d'une table, le visage baissé, les doigts plongés dans des transparences de tulle et de gaze, des ouvrières aux attributions spé- ciales travaillent. Elles sont occupées à ce que l'on appelle la fantaisie, c'est-à-dire à la fabrication de ces fraises délicates, de ces frivolités impalpables, qui courent comme des cares- ses autour de la nuque de la femme, pour ruisseler ensuite sur sa poitrine en longues cascades de dentelle. Ce sont les tours de cou aux recherches décoratives curieuses, faits de tissus dégradés, de soies changeantes, qui se marient artistiquement avec des fleurs, des roses exquises de ton, qui percent la neige des satins blancs, à moins que ce ne soient les rameaux tortueux d'un lieiTe 17 Quiconque, dans la ligne, examine ou vend les produits de ' THE GUELPH CARPET MILLS Wiltons, Bruxelles, Ingrains, CôLrres Artistiqvies ^ ^ ^ ^ y trouve de la satisfaéltion. Quelques-uns les considèrent comme étant supérieurs à n'importe quels autres tapis Canadiens, et en aucune manière inférieurs à l'article importé dont on n'a jamais beaucoup parlé. Il n'3^ a pas de manufacture mieux équipée que la nôtre et, vu que nous obte- nons le crédit comme donnant une valeur un peu meilleure que les autres fabricants, nous travaillons à soutenir cette réputation. POUR LE PRINTEMPS, NOUS OFFRONS QUELQUES EFFETS DE COU- LEURS ET DE DESSINS NOUVEAUX ET VRAIMENT JOLIS, RÉSULTAT DBS IDÉES ORIGINALES DE NOS HABILES DESSINATEURS COMBI- NÉES AVEC CELLES D'UN GRAND NOMBRE D'ARTISTES ETRANGERS. Notre sj'stème établi depuis longtemps, de vendre directement de notre manu- facture au commerce, assure les prix les plus réduits et l'expédition la plus rapide. Des répétitions de commandes de n'importe lequel de nos modèles sont livrées à très bref délai. Si nos vo^'ageurs ne vous ont pas rendu récemment visite, faites-nous le savoir et nous vous enverrons quelques échantillons. Quelph Carpet MiUs Co. LiniTED QUELPH, Ont. 18 terrestre qui semble cacher dans chaque fronce de l'étoffe la silhouette capricieuse de ses feuilles. Là toute latitude est donnée à l'originalité, comme pour les chapeaux du reste, tout ce qui peut être joli doit se tenter. L'effort de la grande faiseuse est toujours récompensé poit par la grâce d'un qui sourit à l'ombre de son œuvre, soit par la blancheur d'un cou qui étincelle davan- tage au sein des malines ajourées. Que de riches entrevues elle a fait aboutir, que de raccommodements elle a réussis la modiste, la vraie, la seule digne de ce nom, cette seconde providence ! " Pardon, monsieur ! — Faites, mademoiselle ! " Mainte- nant, c'est une nuée de cartons à chapeaux qui passe . . . tout cela va s'amonceler dans l'antichambre, la salle d'attente de la coquetterie. Pour nous donner une contenance sous le feu des regards que notre maladresse vient soudain d'attirer. . . la chute de doux. . . sapins, nous regardons fixement ces cartons qui nous barrent presque le passage. Vous ne ferez pas, n'est-ce pas, à la grande faiseuse l'injure de croire que les écrins au fond desquels elle blottit ses merveilles sont pareils aux vulgaires. . . cer- cueils des concurrentes ! — Que vous auriez tort ! — Voyez! — Des fleurs épanouies, peintes à la main, décorent gaie- ment les couvercles et les flancs carrés de ces boîtes ; des vieilles gravures les revêtent, leur prêtant la ten- dresse délicate de leurs sujets amoureux. Au sommet, un large ruban sert à envelopper le tout. Vous croyez peut-être, aussi, que c'est une demoiselle comme celle que vous voyez courir là-bas, qui portera en ville les chefs-d'ouvre choisis ?— Erreur ! Où êtes- vous, jolis trottins d'autrefois ? Envolés, du moins pour la plupart, ces minois souriants; une maison qui se respecte remplace tout cela par des " livreurs," de vulgaires livreurs en tunique avec bou- tons d'or ! Si Paris tend à perdre un type pittoresque de plus, ces demoiselles y gagnent une fatigue, d'autres disent une humiliation, de moins. L'originalité de cette mesure consiste en ce que les femmes, là, sont remplacées par des hommes, contraire- ment à ce qui se passe aujourd'hui dans notre adminis- tration. Quand on pense que certains chapeaux les toques couvertes des plumes du lophophore entre autres peuvent atteindre jusqu'au prix fabuleux de cinq cents francs $100, et que la moindre des coiffures d'une grande mo- diste s'arrache facilement à cinq louis, on demeure juste- ment rêveur. Nous dirons même plus, on se découvre respectueuse- ment. Décidément l'éternelle coquetterie de la femme, qui n'a pas d'autre encouragement du reste que notre perpétuelle adoration pour elle, peut nous coûter bien cher, et si Ève a cueilli une pomme, nous l'avons, nous semble-t-il, gras- sement payée. ^^^^^ Bayard, A MEDITER Les soieries "'Tussor Silks " seront très en demande pour le printemps et l'été. MM. Beopliy, Cains & Co., offrent trois lignes spéciales de "Tussor Silks" en 27 et 'M pouces de large, S 40, S 42 et S 44 qui sont à la portée de toutes les bourses et laissent un joli profit au détailleur, Tout marchand qui désire ces mar- chandises devrait écrire pour obtenir des échantillons et les prix. UN espace dans un bon journal de commerce est un terrain fertile, mais c'est à l'annonceur de cultiver ce terrain et de l'ensemencer avant qu'il puisse s'attendre à une récolte. Des annonces préparées sans soin dans un jouinal de commerce, non seulement ne donnent pas de résultats à l'annon- ceur, mais encore son une cause directe de déprécia- tion pour le journal lui-même. Les journaux de com- merce devraient insister auprès des annonceurs pour que chacun remplisse son espace avec de la matière qui fasse honneur à l'annonceur et son journal de commerce. Quelques journaux se chargent de pré- parer les annonces pour leurs clients d'après leurs instructions et tout le monde s'en trouve bien. C'est un exemple à suivre. notes Spéciales La maison J. P. A. des Trois Maisons a actuellement en maga- sins un assortiment choisi de bonnets pour enfants. MM. Caverhill & Kissock ont actuellement en mains le plus bel assortiment imaginable de chapeaux de paille " Leghorn." Ces chapeaux sont appelés à avoir le plus grand succès le printemps prochain. La maison S. F. McKinnon & Co. Ltd. recommande à l'atten- tion du commerce un assortiment de costumes et de jupes façon tailleur pour la saison du printemps 1902. Ce choix comprend les dernières créations de New- York et des principaux centres euro- péens. La Niagara Neckwear Co. sort pour le printemps une étoffe entièrement nouvelle pour Cravates, la " Crystaline." Le fond a un effet glacé avec chaîne à rayures de satin dans plusieurs des plus jolies et des plus récentes nuances. Ce sera l'article capital pour le printemps. L'assortiment des échantillons du printemps qui est entre les mains des voyageurs de MM. Chaleyer & Orkin est non seulement très-complet, car il comprend les dernières nouveautés importées, mais il a, de plus, l'avantage d'être absolument irréprochable tous les articles de qualités douteuse en ont été éliminés. Les prix auxquels ces nouveautés sont offertes sont corrects. MM. Caverhill & Kissock offrent au commerce de la mode un immense assortiment de garnitures et de chapeaux pour le com- merce de la saison prochaine. Ces articles ont été soigneusement choisis sur les lieux do production et représentent ce qui se fait de mieux dans leurs lignes respectives ; ils sont marqués à des prix qui laissent une belle marge de profit au commerce de détail. MM. Brophy, Cains & Co. offrent un assortiment exceptionnel- lement varié et complet en Draperies dorées d'ai-t, Silkateens d'art, Sateens d'art, Draperies pour plafond, Cretonnes plissées et crê- pées, Cretonne Duplex, Dessins imprimés, fantaisie et couleurs natu- relles, Burlaps, Coussins, Tapis de table et de cabaret. Demandez à voir les Sateens d'ai;t No 292, ce sont des dessins spéciaux à la maison. La ligne des nouveautés de printemps de la Dominion Suspen- der Co. sera plus étendue et plus considérable que jamais aupara- vant pour cette saison. L'assortiment sera de près du double de celui des saisons antérieures. Sa plus grande nouveauté et le clou de l'année sera le "No Rusto," une boucle ju'elle adoptera à toutes ses belles lignes et dont elle a le contrôle exclusif pour le Canada. Il ne serait pas d'une bonne politique pour un marchand d'avoir dans son stock des bretelles qui n'auraient pas cette mer- veilleuse boucle. Costume en Net Point d'Esprit, avec Plissés de Chiffon. KYLE, CHEESBROUGH & CO., - MONTREAL 4. iU ENTREPOT DES dépasse de beaucoup, cette année, dans ses lignes pour le Printemps 1902, tout ce qu'il a jusqu'à présent offert au commerce en fait de belles étoffes et de Nouveautés du jour. Dans les Etoffes à Robes nous n'avons que les tissus et les genres les plus nouveaux, comprenant, en partie, les Armures de laine en uni et fantaisie, Voile Taffetinette Eolienne, Crêpe Soleil, Orépoline de laine, Drap Epinglé Noir, tous en articles de fabrication Française et Anglaise. Aussi les Grenadines noires et de fantaisie en Laine et Soie mélangées. Nos Lustrés noirs de 36 pouces, à partir de 12^c., et nos Armures tout laine " de 42 pouces, dans toutes les nuances, à 25c la verge ; aussi notre Popeline noire G312 de 42 pouces, à 60c., constituent une valeur exceptionnellement bonne, et indiquent ce que nous faisons dans tout notre Département d'Etoffes à Robes. Nous offrons dans les Tissus de Ooton pour Robes et Blouses, des Grenadines noires, de couleur et de fantaisie, des Mousselines blan- ches, de couleur, de fantaisie et noires, des Mousselines avec den- telle de couleur, des Organdies de fantaisie, des Ohambrays unis et de fantaisie, et un grand nombre d'autres lignes de fabrication Anglaise, Française et Américaine. Notre exhibition de Nouveautés comprend l'assortiment le plus considérable et le plus riche de Ools, Fichus, Boleros, Gilets de Dentelle, Soie à Séquin, Nets de fantaisie, etc., qui ait jamais été offert sur ce marché. Les prix des Cols varient de $ à $ la douzaine. KYLE, CHEES 16 Rue Sainte-Hélène, LLES DU CANADA Dans les Dentelles, nous tenons le premier rang, comme d'habitude, et nous offrons une variété sans égale de Garnitures, Insertions et All-Overs dans presque toutes les variétés de Dentelles connues dans le monde. Dans notre Département de Soieries, nous offrons une ligne considérable de Soies unies et de fantaisie, Pongées, Silkoline, Soies Pastel, Taffetas, etc ; aussi de Satins de couleurs dans les nuances nouvelles. Garnitures — Nous offrons une variété presqu'infinie en Sequins, Soie, Soutache, Broderie et Galon, à des prix variant de 25c la douzaine à $ la verge. Les Ceintures et Boucles comprennent les genres et matériaux les plus nou- veaux. Dans les Voilettes et Nets nous avons un assortiment des plus complets, y compris le Nouveau Velours à pois réversible. Ornements pour la Chevelure, Peignes, Epingles, etc, en dessins nouveaux et grginde variété. Bonneterie, Gants et Sous-Vêtements en Cachemire, Coton, Fil de Lille et Soie. BAS " QUEENSGATE " — Nous sommes les seuls agents au Canada pour pour les Bas de Cachemire " Noir Indélébile." Commandes par lettres sollicitées. ROUGH & CO. MONTRÉAL. ù Concours de loueis à Paris RÈs amusant et très utile le concours des petits jouets imaginé par M. Lépine, préfet de police, pour encourager la verve parisienne des petits fabricants et surtout des ouvriers isolés, leur donner une publicité gratuite et... une vente productive. Il est superbe ce grand hall du tribunal de commerce, en face du palais de Jus- tice, avec ses deux étages de colonnes et ses belles galeries latérales. On l'a partagé en deux; d'un côté, le concours de jouets, qui est le plus intéressant ; de l'autre, une exposition de jouets, hors concours, organisée par la chambre syndicale des jouets. Au centre, une vierine où l'on a placé les jouets artistiques de M. Gérôme, de M. Frémiet et de M. Régamey. Inutile de dire que dans ces amusettes d'art ne rentrent pas dans le cadre du concours qui limite les jouets à un maximum de trois francs 60c. Mais voici M. Rey, attaché au cabinet du préfet de police, qui veut bien nous guider à travers le concours de jouets. C'est lui qui en est l'organisateur, avec son collègue M. Féron, sour la direction de M. Lépine. Faut-il commencer par le clou, ce qui à notre avis, aura le plus de succès ? Pourquoi pas ? Quel en est le sujet ? Cherchez l'actualité, ce qui a le plus frappé l'imagination du public en cette année c'est le ballon dirigeable, on n'en doute pas. Eh bien, voici un petit Santos-Dumont en baudruche, gonflé d'hydro- gène et muni en dessous d'une hélice mue par un caout- chouc tourné sur lui-même. On dit qu'il fera le tour du hall, doublant le massif de verdure qui s'élève au-dessus du pouf central, et il fera le voyage en moins de trente minutes ! Aurait-il le prix Deutsch ? Moins de trois francs 60c ! Qui est-ce qui n'aura pas son petit Santos-Dumont ? Et il y a, pour deux francs 40c, un appareil à fabri- quer le gaz hydrogène. Tout à côté, une montgolfière en papier léger, qu'on chauffe avec un tube adapté à une lampe à alcool, et un petit singe sur un trapèze est enlevé par la montgol- fière. Très drôle le bateau à vapeur qu'on fait marcher en soufflant dans la cheminée. On entend le sifflet et le bateau s'avance majestueusement mû par une roue lourde que le souffle a mise en mouvement. " La Voiture à Chopinard " est un tonneau qui roule sans renverser le bonhomme installé sur lui, à califour- chon. C'est le tonneau automobile d'un nouveau genre. Voici qui est plus ingénieux, c est la petite usine élec- trique une pile dissimulée dans une cabane et mettant en mouvement un jouet tournant, chevaux de bois ou petits cochons roses. Dans le même ordre d'idées, voici le moteur à alcool. et qui plus est, la turbine, la dernière découverte. C'est une marmite tournante, dégageant de côté, par un tube extérieur, la vapeur que produit le chauffage d'une petite lampe à alcool ; et cela sert encore à faire tourner un jouet Qui le croirait ? On nous montre une véritable loco- motive à vapeur pour 1 f r. 95 39c. Nous sommes loin du prix des automobiles. Et voici un coffre-fort-tirelire à secret pour 0 fr. 95 19c. En dehors de ces petites merveilles, on verra avec intérêt le petit pianiste ; la flûte à deux tons en étain ; " l'abus de l'alcool," un homme repoussé de sa maison par une main qui fait les cornes et repoussé de l'autre côté par la société qui lui montre un balai ; et des épice- ries complètes et fort jolies, pour des prix minimes. Bonne concurrence à l'Allemagne. Citons encore l'âne qui demande un morceau de sucre, et le rend sous forme de bonbons qnand on le tire par la bride. . .N'insistons pas. Le ramoneur qui fait aussi tomber des bonbons de la cheminée ; l'avertisseur d'in- cendie d'où il sort un pompier quand on presse sur le bouton, et c'est l'œuvre de deux pompiers. *** Mais le ramoneur dont nous venons de parler est aussi très intéressant par son origine. C'est l'œuvre d'un pauvre et intelligent ouvrier qui habite une roulotte du côté de Montrouge quarante francs de loyer par an ; on ne dit pas s'il a un bail de 3, 6, 9. En tout cas, il ne se plaint pas de l'augmentation des impôts. Sa femme apprend aux enfants des écoles foraines à faire des fleurs en papier ou en étoffé, et elle en expose qui sont très naïvement arrangées pour les enfants. Un gardien de la paix a fait un beau cuirassier qui se tient en équilibre et fait de la haute école sur une pointe d'aiguille. Un garçon de restaurant a fabriqué des mou- lins à vent avec des menus, des additions, des boîtes à cigares, des bouchons, et cette petite industrie est vrai- ment touchante, car le pauvre homme est vieux et a besoin de faire quelque chose avec ces riens qui nous coûtent si cher. Et puis ce sont des articles de Paris des sabots atta- chés par une chaîne et taillés dans un même morceau de bois, des chaînes de cou taillées dans les noyaux, un canon-encrier, etc., etc. La chambre syndicale expose des jouets connus pour la plupart, mais encore intéressants. Et de cette visite il nous reste l'impression qu'on de- vrait bien créer un nouveau musée après tant d'autres, le musée des jouets parisiens, des jouets qui ont eu du succès. Ce serait, non seulement, une curiosité pour l'histoire de Paris et un amusement pour les visiteurs, mais un utile renseignement pour les petits fabri- cants. . . et pour nos acheteurs canadiens. Flanellettes en marchandises imprimées et tissées 20,000 PIECES dans toutes les nuances et les dessins les plus nouveaux. Nous offrons le lot entier au plus bas prix possible. Examinez les marchandises à nos entrepots ou les éciiantillons de l'un de nos 54 VOYAGEURS S. Greenshields, Son & Co VEUILLEZ NOTER les lignes spé- ciales suivantes que nous offrons pour Costumes de Pnnfemps et d'Eté Unies et de Fantaisie LiJjl E Unies et de Fantaisie Canadiennes Américaines Françaises Véritables Lawns Mercerisés Français Lingerie Blanche SATEENS IMPRIMÉS INDIENNES DE CRUM FLANELLES BOLERO Si vous voulez avo r ce qu'il y a de mieux examinez les lignes ci-dessus avant de passer vos commandes. Tous les genres les plus nouveaux de S. GREENSHIELDS, SON & CO Montréal s. GREENSHIELDS, SON & CO. Doublures Canadiennes La grande supériorité dans la fabiication, la teinture et le finissage de haut grade des Doublures manufacturées par \m MONTREAL GOTTON GO.. 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En plus de ce qui précède, nous continuerons à t^nir, comme d'habitade, la ligne complète de toutes les aitres marchandises régulières et de fantaisie manufacturées par The Montréal Cotton Oo., et que la meilleure classe de dé tailleurs réclame maintenant avec insistance. LE MARCHÉ EST FERME. Les prix pourraient être augmentés d'uQ jour à l'autre. Nous tenons un plus fort stock et vendons plus de ces marchandises que n'importe quelle autre mai= son en Canada. 26 Adresse Télégraphique " Wander," Montréal Code Employé A. B. C. The Golopial BIeacl7i9g 8t Printing Gon^pang LIMITED BUREAU— 232, RUE McGILL, Téléphone Main 2540 MONTREAL, 20 Septsmbre 1901. 1902-LISTE de PRIX du PRINTEMPS-1902 IMPRIMES L. P. 241/25 pces 4f M. P. 28 pces 7i H. P. 31/32 pces 8 C. C. 30 pces 9 M. K. 32 pces. Imprimé bleu marine extra fort 10 DUCKS 28 pces. Bleu marine et blanc, blanc et noir 9 SATEENS Sateen fantaisie pour robes 30/31 pces 12 TWEED KITCHENER 26 pces 9 DRILLS Fort 31 /32 pces 12 TWJLLS 87 Noir et blanc, et bleu-marine et blanc, 32 pces 10 MOUSSELINE 35 pces. Mousseline fantaisie pour blouse 8 FLANELLES A. A. 27/28 pces 8 B. B. 28/29 pces 8 Nous sommes les plus forts dépositaires de ces marchandises au Canada s. QREENSHIELDS, SON & CO., = = = = MONTREAL 27 The DOMINION COTTON MILLS Co. LIMITED. PRINTEMPS I902 LIGNES DE F=7ÎNTKISIE Cts. N N. Sateen Fantaisie, Aniline, Indigo lo A. Duck Costume 8 AA. " " Indigo lo AA. " ' Aniline lo Q. " " II Skirting , lo B. 23 Moreen Skirting 10 Ducliess Apron 10 B. 25 Durban Drill Indigo, Aniline 9^4 B. 24 H. Twill Indigo, Aniline 11 B. 42 Magog Tweed 9 B. 27 Ladas " 10 ' " Aniline 11 B. 10 Salisbury Costumes 8 Cts. B. 10 Summer Suitings 8 B. 14 Suitings g B. 47 Art Muslin 5 B. 46 Crêpe Cretonne B. 30 Twill " 7^ B. 31 Ottoman g B. 32 Oatmeal " 10 B, 34 Sateen " 15 Corded Muslin ç j^ B. 45 Fancy Foulard 10 M. 5 Lustrine izy^ M. 6 " i2>4 B. 48 Taffeta Foulard 12^ B. 49 Finasilk i ^ DOUBL-UReS ROUR TV^KNCHES B. II Doublures pour Manches 39/40 pcs. B. 22 " " B. 33 B, 44 Doublures pour Manches 39/40 pcs. B. 36 " " B. 37 " " » TV^OL-eS B. 28 Heavy Moles. — MoNTRÉAiv, 1er octobre 1901, I B. 29 Extra Heavy Moles 1-IGNeS COURANTES H. Cloth.... No 1, Cloth. Cts. Regattas, Checks, Plates, Dark Fancies, Seal Brown, Navy, Aniline Fancy, Blouse Styles Quiltings. No 2, Cloth 7^ Regattas, Carreautés, Plates Pompadour et Amiline Fancies Fantaisies pâles et foncées Mixtures et Solid Colors, Quiltings Noir et Blanc. Brown Seal, Cardinals. V a fi HHH. Heavy Cloth 8 Regattas, Plates Lilas et Roses Fantaisie foncées et Mélanges Cardinals Blouses Styles Oniish AAA. Heavy Cloth Aniline Fancies , /C. Cloth a c/3 cts 8 9H Regattas, Blouse Styles Fantaisies demi-teintes et foncées Aniline Fantaisies, Couleurs bon teint Gris d'acier Chambrays Lilas et Roses. Mélanges Bleus nouveaux Noir et Blanc Cardinals Rouges cts. Indigo 8 Indigo 10 XXX. Indigo . Indigo. . . Cts. 10 12 Nous attirons spécialement l'attention sur notre Indigo Cloth. Nous le garan' issons teint pur Indigo et être d'usage. NOUS AVONS UN STOCK COMPLET DE TOUTES CES MARCHANDISES. S. GREENSHIELDS, SON & CO., Montréal DEPARTEMENT T. MONTREAL Garnitures de Robes de toutes descriptions Boutons Ronds de Nacre maintenant en Ceintures, lignes complète stock Sacs Châtelaine Cuir et Métal Le plus complet iiiinimiiiiii.. Département de Bimbeloterie au Canada Cela vous paiera de nous écrire pour tout ce dont vous avez besoin dans cette ligne. Nous avons maintenant en stock- UN ASSORTIMENT COMPLET de TOILES DE MENAGE DES MANUFACTURES DE Messrs James & Thomas Alexander^p Limited Canmore Works^ Dunfermiine. Les marchandises fabriquées par cette maison bien connue sont sans rivales sous le rapport de leur qualité et de la supériorité de leur fini. S. GREENSHIELDS, SON &. CO., MONTREAL. SEULS AGENTS POUR LA VENTE AU CANADA. Chapeau Feutre Noir, création de Mme Alphonsine, Paris Ce chapeau en feutre h lor1 iilat, avec calotte très 1asse. hc levant et le eôtcr6 la /llbo6e T^,^^^^^tÏA disparition complète des cols sur tons f\ïW[ÇC''v^m les vêtements, tels que manteaux et jaquettes, est le trait le plus frappant de la saison. Abandonnées à nous- mêmes, nous eussions peut être éprou- vé quelque difficulté à nous habituer à ces vêtements à encolure dégarnie; mais, à l'aide de nos grands couturiers, nous avons obtenu, comme par les sai sons passées, quelque chose de joli et de nouveau. Pour bien faire com- prendre cette évolution, nous décri- rons d'abord les garnitur^^s qui leur donnent une note spéciale et, dans une certaine mesure, détermineut la coupe et la façon des vêtements qu'elles ornent. La garniture la plus populaire est un entre deux moitié dentelle, moitié tulle, nommé filet guipure. C'est un peu comme de la grosse dentelle de rideau avec un motif courant sur le fond ; souple et molle, on la pose sur des tissus épais en transparence sur une pâle soie. La guipure de soie noire, avec olives se destine aux paletots ; et les bandes de fourrure, séparées par un entre-deux de filet guipure sont très en vogue. Les boutons de cuivre, les pompons de chiffon et les ba guettes de drap et de taffetas, les paillettes de nacre et les perles en cristal sont énormément employés. Les capos disparaissent, et, à leur place, se voient les manteaux fournis, courts, avec les grandes manches ouvertes, ou les vêtements longs à manches paieilles. Ouverts à la gorge, ces manteaux n'ont même pas un col rev» rsible, étant gai nis, à l'encolure, de chinchilla ou de renard, de bandes de velours trH'an, la loutre et les fourrures* sombrt en un gros tissus gris, bleu et vert ; le corsage a une haute ceinture de panne héliotrope et des pattes à boutons de cuivre qui en forment l'unique garniture. Les manches, tout en demeurant larges, ont l'am- pleur non plus aux poignets, mais au coude. Le som met est piqué en larges plis libres, vers le milieu, et retenus dans de hauts poignets. La partie volumi- neuse est en une étoffe qui forme contraste avec le tissu de la robe, velours avec cheviotte, chiffon avec drap, etc. Une décoration bizarre consiste en d'étroi- tes baguettes de drap, appliquées eu petits motifs sur les robes du soir en gaze, tulle, chiffon. Le résultat de cette combinaison est très flatteur. Un grand boa de fourrure à poils longs est l'acces- soire inséparable du boléro ou du manteau sans col. Le chapeau de la saison est en feutre poilu, ressem- blant à de la fourrure, en brun, gris, vert, noir, rouge, blanc. On l'orne d'une touffe de fleurs posées sur le côté — violettes, chrysanthèmes, roses, gardénias. Les modèles plus sobres ont des ailes ou un oiseau, tandis qu'un grand nombre sont tout en plumes. Quelque tissu que l'on choisisse, feutre, velours ou tàtfetas, la forme ne s'écarte guère de Li toque plateau, adop tée avec le chignon bas. Dans un article récent, uu Français bien connu, parlant de l'évolution du cos- tume, prédit que, dans peu d'années, les femmes arri- veront à s'habiller comme le sexe masculin. L'on ne voit guère sur quoi repose sa théorie, car, à aucune époque, la parisienne n'a été plus vraiment femme qu'aujourd'hui. Elle ne fait aucune concession aux idées pratiques, pas même celle de raccourcir un peu ses jupes des jours de pluie. Les costumes genre tailleur ont des paletots à bas ques, mais comme ces derniers ne conviennent qu'aux tailles très élancées, l'on est revenu au petit boléro, pendant un temps aboli, et qui maintenant a repris sa place parmi les vêtements très portés. Un costume pour le matin est fait eu cheviotte bourrue grise, la jaquette et la jupe étant décorées d'appliques de ve lours noir. Le boléro est fini par un boa de fourrure ; le chapeau qui accompagne cette toilette est en panne blanche et noire gants blancs et bottines vernies. La BRANTFORD, Ontario ...FABRICANTS DE... Nos nouveaux échantillons sont prêts maintenant. Voyez -les avant de placer vos commandes. Notre voyageur ira vous voir prochaine- ment. Attendez sa visite. Couvertes pour lit, Draps en Flanelle, Couvertures pourcamps, Draps Kersey, Draps à Costumes, Couvertes à cheval. Draps pour cols. Doublures de fantaisie, Mackinaws, Fils à tricoter, etc. Les commandes par la malle reçoivent notre prompte attention. REPRESENTANTS C. H. FORSTER, 30 Merchant's BIdg., 50 BAY ST., TORONTO W. H. REED 42 NORDHEIMER BLDG., MONTREAL, Qué. w w w w w s* seule couleur apparaît dans le jupon de soie soit ciel, soit mauve, rose ou réséda. Les bourses en soie, qui virent le jour il y a si long- temps, sont les accessoires indispensables des costu- mes. Les vieux fermoirs en argent et en or sont très recherchés pour les bourses faites au crochet en soie brillante, rouge, bleue, verte, agrémentées, aussi de perles d'acier ou d'or ; les réticules sont dans le même genre, mais sont moins portés que les bourses. La tendance de la mode, d'après le Miroir des Modes, est vers le style du Second Empire, tout étant très souple, tombant en lignes longues, en molles ondula- tions. Les jupes, surtout, qui sont plus longues que jamais, sont collantes comme des fourreaux. Au con- traire le bas s'évase démesurément, en cloche. Les femmes enclines à l'embonpoint, s'adressent en ce moment aux corsetières pour faire dissimuler leurs formes trop accentuées, car la taille du moment est svelte, très élancée, la poitrine peu marquée et la courbe des hanches adoucie. Les habits et les polo- naises sont en grande partie responsables de cette forme, et les femmes qui se trouvent trop fortes pour porter avec avantage ces vêtements, ont recours à des régimes pour réduire leurs chairs superflues. Il est vrai que le corset à forme droite est excellent pour dissimuler un excès d'embonpoint et, quoique souple et léger, forme néanmoins un soutien merveilleux. Les chemisettes légères de l'été ont été remplacées par des chemisettes en taffetas crème ou blanc mat. Ces blouses se plissent en petits plis ou en plis ronds étroits et blousent à la taille, légèrement, sur des ceintures en velours de nuance vive. L'on emploie beaucoup les bontons antiques, émaillés, ciselés, peints, qui forment une partie intégrale des habits Louis XV aussi bien que des corsages. L'INDUSTRIE DE LA FILATURE Comme on le sait, ce n'est qu'à une époque relative- ment peu éloignée de nous que la filature, de simple occupation domestique, fut élevée à la hauteur d'une industrie florissante ; ce n'est guère également qu'au siècle dernier que le tissage mécanique vint détrôner l'antique métier à bras, dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Détrôner est peut-être beaucoup dire ; car il n'a pas encore complètement disparu. Dans certaines petites villes du nord et du nord-ouest de la France, on voit encore, à travers les petits carreaux de leur échoppe, de vieux tisserands, penchés sur leurs métiers, travaillant des mains et des pieds, occupés à confectionner des toiles Le plus souvent, leur atelier situé en contre-bas de la rue, dans des sous-sols ; le fil, imprégné d'humidité, se trouve plus souple et plus résistant ; une trop gi-ande sécheresse risquerait de le Mais si une pareille atnio-phère est propice aux tra- vaux du tisserand, combien elle est nuisible à la santé de celui qui est obligé d'y passer sa vie ! Il faut voir la mine pâle et anémiée du malheureux qui séjourne dans ces Souvent, l'atelier du tisserand lui sert en même temps de salle à manger, de cuisine, et de chambre à coucher poui* lui et les siens. On voit, dans d'linrrill"s réduits, s'entasser des fixmill>,s entières, dans une promiscuité révoltante, et au détriment tle la morale et de l'hygiène la plus élémentaire, Le métier à tisser se compose d'un grand cadre de bois placé horizontalement sur quatre pieds. A l'une des extrémités, se trouve un gros cylindre, appelé ensouple, autour duquel sont disposés, les uns à côté des autres, les fils qui doivent former la chaîne du tissu. Ces fils traversent le métier dans toute sa longueur, et viennent aboutir à un autre cylindre placé devant, au- tour duquel s'enroule l'étoffe, au fur et à mesure qu'elle est tissée. Sur le parcours des fils, se trouvent deux lisses, c'est- à-dire deux sortes de grils, formés de tringles verticales aboutissant à leurs extrémités à deux baguettes hori- zontales. Chacune de ces tringles porte au milieu Un anneau, dans lequel passe un des fils de la chaîne ; l'une des lisses reçoit tous les fils de rang pair et l'autre les fils de rang impair. Deux pédales permettent de les élever et de les abaisser à volonté. Le tisserand tient à la main une navette, petit instru- ment formé d'un morceau de buis creux, pointu aux deux extrémités, affectant un peu la forme d'un bateau ; dans le creux esi une bobine autour de laquelle est en- roulé le fil qui doit composer la trame du tissu. Supposons donc levée la lisse des fils impairs, et l'au- tre abaissée ; entre les deux séries se trouve un espace vide, dans lequel le tisserand lance sa navette. Le fil est déroulé par ce mouvement, et vient se placer entre les deux rangs de la chaîne. Puis, au moyen des pédales, l'ouvrier élève la lisse des fils de rangs paii's et abaisse l'autre ; le fil de trame se trouve ainsi emprisonné. Le tisserand lance de nouveau sa navette dans l'espace com- pris entre les deux rangs, et de suite. Entre chaque coup de navette, l'ouvrier, au moj^en d'un grand cadre placé en avrut des lisses, et muni de dents entre lesquels passent les fils de la chaîne, vient frapper de plusieurs coups les fils de la trame, pour serrer et régulariser le tissu. Ce cadre est appelé bat- tant. Ce métier n'est usité aujourd'hui que pour la laine et le lin ; le tissage du coton ne se fait guère qu'à la méca- nique. Mais quand a-t-on commencé à se servir de cet appa- reil ? Quel en a été l'inventeur ? Nul ne saurait le dire ; il est probable qu'il a passé par une série de transfor- mations avant d'avoir la forme qu'il revêt aujourd'hui. On peut penser que les premiers hommes ont dû tisser des bandelettes très étroites, qu'ils réunissaient ensuite, pour en faire des étoffes de la dimension voulue. D'ailleurs, l'étude des procédés usités chez les peuples encore sauvages peut donner une idée de ce qu'a pu être être le tissage à l'origine. Au Sénégal, la méthode est des plus primitives quelques bambous fichés en terre forment le métier du tisserand, et les fils de chaîne sont attachés à un caillou que l'ouvrier tire à lui, au fur et à mesure que l'étoffe est tissée. Les bandes ainsi obtenues n'ont pas plus de 10 à 15 centimètres de large. Il est à supposer que les premiers hommes, tout comme les Sénégalais, ne connaissaient pas l'usage de l'ensouple ni des lisses. Un des noms les plus justement célèbres 'dans l'his- toire industrielle de la France est celui de Vaucanson ce .savant émérite, vers le milieu du siècle dernier, construisit un métier destiné à fabriquer des tissus façonnés. Sa machine, dont on peut voir encore les restes au Conservatoire national des Arts et Métiers, ne fut pas jugée d'une application assez pratique et tomb^ H lc$ Itlarcbands^Cailkurs xjLTKz borairae Les hennins étaient des bonnets en forme de pains de sucre. C'est la reine Isaheau de Bavière qui importa en France ces nouvelles coiffures ; la reine était jeune, co- quette et jolie, les cornes seyaient à sa physionomie fraîche et souriante les dames de la cour se mirent toutes à porter des cornes 1a bourgeoisie suivit le cou- rant. Puis vint le tour de j hennins, c'est-à-dii e des clo- chers ambulants ; les femmes se grandissaient ainsi de 50 à 75 centimètres ! C'était extravagant, mais cette HENRI II mode n'en persista pas moins longtemps, et cela malgré les foudres de l'Eglise et les objurgations du clergé et des moines. Un de ces derniers, le père Conecte. se fit même une célébrité spéciale dans cet ordre d'idées ; les LA TOQUE rues, les promenades, les places publiques, tout lui était bon pour tonner contre ces modes ridicules ; les femmes allaient l'écouter, mais n'en continuaient pas moins à porter leur hennins. Cela dura ainsi jusqu'à la fin du XVe siècle. A ce moment, les coiffures hautes furent peu à peu bannies et C O I F U 11 E s LOUIS XVI le règne des coifi"ures basses commença ; on revint aux atours et aux chaperons ; mais ce fut là simplement une transition ; l'ère des chapeaux allait commencer. Le point de départ de ce nouveau couvre-chef féminin fut la toque, importée d'Espagne par Eléonore de Cas- tille. La toque se posait sur les cheveux divi^és en bandeaux, tantôt accompagnée d'un long voile, tantôt ornée d'une plume po-ée sur le côté droit. La toque eut à lutter contre la coiff'ure française basse et contre la coiffure italienne de Catherine de Médicis, LOUIS \ I I I mais elle s'harmonisait bien avec le costume de l'époque et elle ne tarda pas à être généralement adoptée. Elle régna un demi-siècle, tantôt un ]eu plus basse, tantôt avec une visière. En même temps, venait l'usage des loups ou tourets de nez, pour se garantir le visage des rigueurs du froid. C'est l'époque ausssi des perruques blondes, à l'instar de Marguerite de Valois ; les femmes de la cour se contentaient de se poudrer. Si la toque est espagnole, le chapeau — le chapeau de feutre crânement posé de côté — est bien français. Les filles d'honneur de Catherine de Médicis, le fameux "escadron volant" de la reine mère, l'avaient adopté. Cependant, son règne devait encore subir des éclipses, avant de s'implanter définitivement. Les coiffures ita- liennes basses reviennent sous Henri III ; puis les écha- faudages de cheveux reprennent le dessus et régnent, pendant le premier quart du XVIe siècle ! Le chaperon fait une réapparition avec Marie de Médicis devenue veuve et reste le signe extérieur du veuvage. Avec Louis XIII, nous revenons aux coiffures basses et aux cheveux frisés, avec chignon sur le derrière de la Uo$ clients m% demanderont Imperméables Marque "Beaver 99 FABRICATION GARANTIE En caoutchouté supérieur, absolument imperméables. 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Mme de ^Montespan orne ses cheveux de rubans noirs et de per- les ; Mme de Fontanges donne la mode à la coiffure qui porte son nom ; elle consiste en un ruban qui retient les cheveux dont les boucles tombent sur le front. La fon- tange ne tarda pas à se transformer et elle devint plus tard une sorte d'échafaudage élevé sur le haut du front, que Louis XIV condamna en vain. Pendant la première moitié du XVIIIe siècle, la coif- fure se maintint basse ; elle commença à monter de nou- veau après 1750. La mode consista d'abord à relever RESTAURATION les cheveux sur le sommet de la tête, de façon à former une espèce de diadème autour du front et des tempes On y. fixa au début une crête de ruban; puis l'édifice montant toujours, des cornettes s'y montrèreut,'sorte de cocarde plutôt que coiffure. Les coiffures allèrent jusqu'à l'invraisemblance sous le règne de Louis XVI ; ce fut une folie d'échafaudao-es à tel point qui! fallut exclure les femmes de l'amphithéâ- tre de 1 Opéra ; on sait aussi que Marie-Antoinette, pour dans son carrosse, fut obligée d'enlever son pa- naclie. Tout en haut de ces échafaudages de cheveux dresses et soutenus par des coussinets de crins et des forets d'epingles, s'étalaient des poufl^es ou pièces de gaze, des fleurs, des fruits, des légumes, des oiseaux em- pailles, voire même de petits navires avec leurs mâts et leurs voiles. Vers la fin du règne de Louis XVI les coiffures ayant un peu de hauteur, on put mettre des bonnets, assez élevés eux-mêmes d'ailleurs. Une transformation profonde s'opère lans la coiffure LOUIS XIV féminine avec l'avènement de la Révolution. On rejette tout ce qui rappelle l'ancien régime ; la simplicité re- prend le dessus. Des femmes portent le chapeau, sur- tout le chapeau de paille rehaussé de rubans rouge ; le plus grand nombre a adopté le bonnet bonnet à la pierrot, bonnet à la laitière, bonnet à la paysanne, bon- net à la frivole ! Que sais-je encore ? Avec le Directoire les modes antiques ont la faveur des jolies femmes et l'on voit dans les salons de Barras les coiflîires à l'Aspa- sie, à la Vénus, à la turque, à la Sapho. Sous le premier Empire, règne le bonnet-chapeau, garni de plumes, attaché sous le menton avec un ruban de soift ; ou eficorele toquet de tulle brodé, ou enfin le chapeau à la polonaise, carré à su partie supérieure. Pendant quelque temps, on porta aussi le turban en mousseline claire brochée d'or. Avec 1815, nous avons l'invasion des modes étrangères ; c'est l'horrible chapeau à la prussienne, en cuir noir et luisant, ombragé de plumes de coq ; c'est le chapeau à la russe, affreux tuyau de poêle en feutre, ou le chapeau à la Van Dyck avec ses larges bords retroussés, ou les énormes capotes anglaises aux bords dentelés. Puis 51 UNE ANNEE t*ROSPÈRE À TOUS UNE BONNE RESOLUTION pour bien cojmnencer l'année, serait d'ajouter un département pour la vente des PATRONS NEW IDEA" à lOe. dans V*tre tiiagasîni FAITES -LE AUJOURD'HUL Cela aidera matériellement à faire de cette année la plus productive dans rhistire de votre cotilmerCe. L'exposition attrayante et la dis* position intelligente de notre patron constitue la plus forte attrac- tion possible pour im tùagasin de marchandises sèches. Son effet sur les ventes dans les autres départe- ments sera immédiatement appa- rent. 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La révolution de 1830 renversa les hautes coiffures alors à la raode; la simplicité de la reine Marie-Amélie ramena les goûts modestes ; c'est le règne du chapeau fermé couvrant plus ou moins toute la tête ; pendant longtemps, le bibi fut à la mode, gracieux et élégant, sej'ânt aux jeunes et jolis minois; plus tard, ce fut le tour du chapeau à la Paméla, dont les passes arrondies dégageaient les contaurs de la joue. La coiffure en che- veux se composait de papillottes placées de chaque côté des joues et de grosses coques montantes retenues par un peigne sur le derrière de la tête. La grande nouveauté de la seconde République fut le chapeau de paille, orné de rubans, de gerbes d'épis, de fruits, de coquelicots, de noeuds de rubans ; mais les ca- potes ornées de crêpe lisse ou de tulle ont aussi leurs fidèles. Nous voici arrivés avec le second Empire à la période contemporaine la mode va devenir extrêmement varia- ble. Elle est d'ailleurs connue d'une bonne partie de notre génération ; nous arrêterons donc là notre récit aapide sur la coiffure féminine en France ; si court qu'il ait été, il montrera que pour la coiffure, comme pour les vêtements, la mode est un perpétuel recommencement. G. DE DUBOR. La W. R. Brock & Co Ltd offre au commerce un choix des mieux assortis de mousselines, d'Organdies et de Dimities dans les patrons nouveaux et dans les nuances approuvées par la mode. Les voyageurs de la S. F. McKinnon Co. Ltd. sont sur la route avec un assortiment choisi des dernières nouveautés dans les £;ar- nitures et articles pour le commerce des modes de la saison du printemps 1902. La maison C. X. Tranchemontagne reçoit actuellement les mar- chandises importées pour le commerce du printemps 1902. Au fur et à mesure de leur réception, ces marchandises seront adressées aux marchands qui ont placé leurs commandes. MM. A. O. 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Le coton, à la sortie des balles où il a été enfermé pour être transporté d'Amérique, est considérablement com- primé. Il contient des corps étrangers, auxquels il s'est trouvé mélangé accidentellement lors de la récolte, de l'emballage, du transport et du déballage. Il faut le dé- barrasser de ces corps étrangers. Pour cela, on le sou- met à l'action d'une force centrifuge. Les machines em- ployées dans ce but se nomment batteries, et l'opération elle-même louvetage. Mais le travail qui doit nettoyer le coton et lui rendre son élasticité naturelle n'est encore qu'ébauché. On le complète à l'aide de deux machines l'une nommée le batteur éplucheur, l'autre le batteur étaleur. Dans la première, le coton est soumis au choc répété d'un axe en fer, tournant autour d'un point fixe, et décrivant des circonférences parfaites. La matière est présentée à cette sorte de roue par des cylindres, qui la reçoivent d'une toile sans fin. Dans la seconde machine, le coton est disposé sous forme de nappe, par un système de cylindres enrouleurs. Pour ouvrir et dénouer les filaments, les redresser un à un autant que possible, et les ranger parallèlement entre eux, on carde le coton. Cette opération, réduite à sa plus simple expression, consiste à faire cheminer une couche de matière textile d'une certaine épaisseur entre les dents d'une carde, c'est-à-dire d'une série d'aiguilles d'acier recourbées, plus ou moins fines et plus ou moins rapprochées entre elles. Il s'agit maintenant de réunir plus intimement les fils par des glissements successifs et parallèles, de continuer à les développer et à les condenser par des laminages répétés, de manière à les amener insensiblement à la forme d'un ruban d'une ténuité extrême et d'une par- faite homogénéité. La matière pourra ensuite être par- faitement transformée en fil. Dans le filage à la main, cette préparation intermédiaire est pour ainsi dire inaperçue. La fileuse l'exécute en imprimant, par un mouvement simultané de ses doigts, un glissement et une compression à toutes les fibres qui doivent composer un fil. Dans la filature mécanique, cet effet est produit par des additions et glissements multipliés des fibres textiles entre des cylindres qui sont mus avec des vitesses différentes. Le travail qui a pour but de former un ruban est désigné sous le nom d'étirage. Mais ce ruban de coton ne présente ni la finesse ni la régularité, ni la ténuité que les fils parfaits doivent offrir pour leur donner des caractères, il faut leur faire subir une dernière opération connue sous le nom de laminage. "SALEM " ' Les échantillons de Blouses pour Da m es 9 sous cette marque, contiennent les dernières noijveautés de lNcW"York et de PaTIS» Les marchandises du plus haut grade et les plus exclusives fabriquées au Canada. Dispositions spéciales qui en appelleront aux fins acheteurs. Figure indiquant la bande dètacl^able. 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En 1782, Jeff'erson écri- vait dans ses Notes sur la Virginie " Dans ces derniers temps, nous nous sommes livrés, dans l'intérieur de nos familles, à la fabrication des arti- cles les plus nécessaires pour nous couvrir le corps et pour nous habiller ceux en coton peuvent entrer à peu près en comparaison avec les tissus du même genre provenant des manufactures européennes." C'est ainsi ue l'usage d'habiller sa famille et ses esclaves avec le coton récolté dans la plantation devint général dans tout le Sud. Rien ne pouvait favoriser davantage la vulgarisation de l'industrie cotonnière que cet usage do- mestique, où chacun était à même d'apprécier les excel- lentes qualités de cette matière textile récoltée sur le sol américain. Peu à peu la culture de l'indigo céda partout, dans la Géoi'gie et dans la Caroline, la place à celle du coton. Bientôt on ne se contenta plus de cultiver la plante; on songea à carder et à filer la laine végétale par des procédés mécaniques, afin d'en fabriquer des étoffes. L'Amérique expédia en Angleterre des délégués chargés l'étudier les manufactures de ce pays, et le congrès frappa d'un droit de 3 pour cent tous les cotons de pro- venance étrangère. L'essor était donné, à partir de cette époque, l'indus- trie cotonnière prit en Amérique un développement con- sidérable. Il ne faut pas croire cependant que cette branche de l'industrie n'ait pas eu de grandes difficultés à vaincre pour parvenir au point où elle en est aujourd'hui. Ce n'est qu'à l'école de l'expérience que les planteurs amé- ricains apprii-ent à cultiver en grand le cotonnier, à ré- colter le précieux duvet avec économie, à l'éplucher mé- caniquement, enfin à rendre la culture de l'arbuste aussi profitable qu'elle peut l'être. On avait commencé à semer les cotonniers à de longs intervalles; on s'aperçut plus tard qu'en les rapprochant, loin de diminuer leur force productive, on en augmen- tait le produit. On apprit ensuite à favoriser le déve- loppement de la plante par des engrais convenables, et il s! trouva que les marais salants. ui abondent en Jéorgie, fournissent, jircsquc sans frais, le meilleur en- grais qu'on puisse désirer pour un champ de coton. Plus tard encore, on fit une découverte importante re- lativeinont au choix des graines. On avait d'abord rejeié comme inférieures les graines couvertes de duvet; M. Burden fit connaître que ces graines étaient au con- traire les meilleures. On obtint alors que le coton lon- gue .soie qui porte le nom de sea islands coton des îles, dont la supériorité est telle, qu'il est souvent coté cinq fois plus cher que le coton longue soie des autres con- trées. On récolte dans une partie de la Caroline un coton qui donne, pour une livre de matière, un fil de 80 lieues de longueur. Une livre de coton de Dacea, dont on tisse la toile de vent, ne donne qu'un fil de 45 lieues de longueur. Le coton qui, dans l'Inde, vit quatre ou cinq ans, est annuel aux Etats-Unis. La récolte dure ordinairement depuis le 1er septembre jusqu'à la fin de l'année, époque à laquelle les gelées tuent les derniers cotons. Jusqu'au moment des gelées, la plante ne cesse de produire, d'où il résulte que, moins l'hiver est long et rigoureux dans le Sud, plus la récolte est abondante. Quand les cosses entr 'ouvertes ont livré passage à la matière blanche et soyeuse qui enveloppe la graine, on voit, pendant quatre mois de l'année, s'étendre à l'infini dans les plaines comme une couche uniforme de neige. Les nègres qui font la cueillette de la graine de coton suspendent leur travail à midi, pour prendi'e leur repas. Ordinairement ils le prennent dans le champ même ; mais s'il fait trop chaud, on leur accorde une heure pour aller dîner dans leurs habitations. La nourriture des noirs est aussi bonne que celle de nos ouvriers. Chaque homme reçoit sa mesure de maïs ou de riz, une ration copieuse de mélasse, dont ils sont très friands, des légumes frais, avec un morceau de porc salé, etc. Pour dessert, on leur permet de cueillir eux-mêmes quelques fruits, et on leur laisse boire du café à discrétion. Le noir travaille depuis le lever jusqu'au coucher du soleil. Les semailles du coton durent du 1er au 15 mai. Après la semaille, les nègres s'occupent à détruire les mauvaises hei'bes. Presque partout ils travaillent à la tâche, ce qui permet aux hommes actifs, s'ils ont terminé leur besogne avant le coucher du soleil, d'aller cultiver pour leur propre compte. La plupart des planteurs accordent, en effet, à leurs ouvriers un espace de terrain qu'ils peuvent exploiter à leur profit. Là, le noir fait pousser des légumes qu'il vend à son patron ; il élève de la volaille, engraisse des porcs, quelquefois même nourrit une vache. Il en l'ésulte que les ouvriers planteurs sont rarement sans argent. Ils emploient leurs économies à l'achat de toutes sortes de vêtements pittoresques, aux couleurs criardes, souvent comiques au-delà de toute expression. Des habits en coton rouge ou vert, taillés en queue de morue, des pfntalons impossibles, des chaînes de montre sans montre, mais ornées de breloques énormes, voilà ce qui fait le bonheur de ces enfants noirs. Des nègres libres font quelquefois une fortune en vendant dans les habi- tations les mille brimborions dont les nègres et les négresses aiment tant à se parer. Les plus grandes plantations de coton se trouvent dans la Virginie. On cite dans cet Etat un propriétaire qui possédait deux mille noirs. Les nègres so ronlrnt au 55 làkààkÉàâàiàkiàlài LâkikiàkAàâàikà 17 et 10 jftont St. Mest, XLoronto Manufacturiers et Importateurs de Merceries Door Hommes Vêtements et Overaiis Les costumes complets en flanelle rayée pour l'été sont le genre à la mode pour la saison qui vient. Nous en offrons une ligne considérable en bleu, noir, vert et gris à ravures blanches qui font beaucoup d'effet. Déjà nous avons placé d'importantes répétitions d'ordres de marchandises pour rem- plir les commandes prises. Overalls et Gilets. Par suite des changements récents dans les prix des matières premières, nous sommes en mesure de reviser nos prix et nous recommandons à nos clients de voir nos échantillons avant d'acheter, non seulement au point de vue des prix, mais encore à celui de la qualité, du genre et de la durée. Chemises de notre propre manufacture. Dessins exclusifs. Cette ligne abonde en dessins marquants qui devront plaire à tout le monde. 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Fiers de la préférence dont ils sont l'objet, ils exercent leur despotisme sans utilité pour eux, et pour ainsi dire par amour de l'art. De temps à autre, on voyait ces frères impitoyables rani- mer le zèle des travailleurs par des coups vigoureux du fouet à long manche dont ils étaient toujours armés. La cueillette du coton n'est donc pas, en définitive, un agréable métier. Aussi quand, autrefois, un maître de l'une des villes du Sud voulait inspirer une légitime terreur à son esclave, il le menaçait de l'envoyer aux cultures de coton. Il faut dire toutefois qu'on a beau- coup exagéré la condition misérable des nègres planteurs. La grande majorité des propriétaires les traitaient avec douceur. Aux époques de la cueillette, les immenses plantations offrent le coup d'œil le plus animé. Les nègres partent pour les champs, avec de grands paniers oii ils mettent le duvet et la graine. Chacun doit rapporter de 20U à 300 livres de coton par journée ; il en est qui ramassent jusqu'à 600 livres de duvet; les enfants de dix ans doivent fournir de 30 à 40 livres. Après le coucher du soleil, les paniers sont portés à l'habitation et on les pèse. Il s'agit ensuite d'éplucher la laine végétale, d'en sé- parer les graines. Nous avous déjà dit que cette opéra- tion, faite à la main, ne fournirait à un ouvrier qu'une livre de coton par jour, le poids des graines entrant encore pour les deux tiers dans le ooids de la matière brute. Le rendement de cette opération, faite à la main, était donc bien faible dans les commencements de cette exploitation Mais on ne tarda pas à inventer le mou- linet, qui permet à une personne d'éplucher 30 kilo- grammes par jour. Enfin on agrandit les dimensions de ces machines, et l'on eut recour»; pour les mettre en mouvement, aux chutes d'eau et à la force de la vapeur, si bien qu'une machine dirigée par trois ouvriers four- nissait facilement 450 kilogrammes de coton épluché par jour. Enfin, en 1763, Eli Whitney inventa, pour l'épluchage de la graine un engin plus avantageux encore, qui est aujourd'hui adopté dans toute les cotonneries du Sud. Le coton une fois séparé de la graine, on vanne la laine végétale dans des tambours légers, qui tournent rapidement sur eux-mêmes, pendant qu'un courant d'air qui les traverse balaye et emporte tous les résidus. Après le vannage, le coton séparé, soyeux et blanc, est mis en balles au moyen de fortes presses. Ces balles sont échelonnées sur les rives du Mississipi. Elles attendent là le passage des bateaux à vapeur, qui doivent les transporter à l'entrepôt général près de la Nouvelle-Orléans. Sur la jetée du port de la Nouvelle- Orléans, le nombre vraiment prodigieux des balles de coton dispo- sées pour l'expédition offre le plus curieux spectacle. Les balles sont alignées de manière à former de véri- tables rues dans lesquelles on peut circuler, et qui portent des noms, tout comme les rues d'une grande ville. Dans quelpues plantations, on accorde aux travailleurs un jour de congé après la semence. Ils s'en donnent ce jour-là à cœur joie. Parés de leurs plus beaux habits, ils se livrent, aux sons de leur musique baroque, à une danse frénétique. Aux accords de la guitaré à long manche, ils dansent des rondes éternelles et finissent par gambarder tous ensemble comme des fous, en faisant entendre des cris gutturaux, jusqu'à ce qu'enfin ils tombent épuisés. Les ennemis les plus dangereux du cotonnier sont la punaise rouge et une sorte de chenille nostus xylena. A tour de rôle, ces insectes ont dévoré des récoltes entières. Dans les années où le coton est menacé, on voit de vieux nègres et de vieilles négresses, sorciers de la tribu, se rendre dans les habitations, et offrir de conjurer l'ennemi. Ils n'exigent comme récompense que quelques restes d'étoffe commune ou une légère aumône. Ils allument alors un grand feu dans lequel ils jettent un crapaud et un serpent pendant que l'animal se tord dans le feu, ils prononcent certains mots cabalistiques, innocents exorcismes qui ne font aucun mal s'ils ne font aucun bien. Malgré ces accidents de culture, les Etats du Sud produisaient chaque année, au moment oii éclata la guerre civile, près de 5 raillions de balles de coton. L'importation de cette matière textile en Angleterre et en France a donné naissance, dans ces deux pays, à une industrie importante la fabrication des cotonnades. La première balle de coton arriva d'Amérique en Angle- terre en 1569. En 1641, la filature et le tissage du co- ton s'établirent pour la première fois à Manchester; et en 1678, on y filait ou tissait déjà 900,000 kilogrammes de coton. Enfin l'esprit inventif des Hargreaves, des des Arkwright, des Crompton, des Cartwright créa un matériel tout nouveau, grâce auquel l'industrie europé- enne arriva à rivaliser avec l'ancienne industrie in- dienne. Les machines à vapeur ne furent introduites qu'en 1820 dans l'outillage des manufactures de coton ; en 1833, elles avaient presque partout remplacé les métiers à la main. L'invantion de ces nouvelles machines imprima une impulsion immense à l'industrie anglaise, et le roi Coton the king Cotton, comme on l'appelle en Angleterre, ne tarda pas à régner en maître absolu. L'établissement de l'industrie cotonnière en France ne remonte pas au-delà de la fin du dix-septième siècle. Amiens fut une des premières villes où la filature de coton s'établit en grand. Aujourd'hui la France vient en second rang après l'Angleterre. Notre plus grand centre de production est Rouen. Nous avons aussi de nombreuses fabriques à Lille, Troyes, Amiens, Saint- Queutin, Tarare. Il serait impossible de calculer exactement la valeur vénale de la production totale du coton dans le monde entier. Tout ce que l'on peut dire, c'est que des statis- ciens ont calculé que la quantité de coton récoltée an- nuellement dans les deux hémisphères permettrait d'en- vironner la terre, à son équateni-, d'une ceinture de co- ton large de 1 mètre et épaisse le 32 centimètres. Avant que l'Amérique se livrât à la culture du coton sur une échelle aussi prodigieuse, les manufacturiers de l'Europe tiraient leurs produits des Indes anglaises, des côtes de l'Espagne, qui en fournissaient une qualité excellente, de Naples, qui fourssaient la naplouse, enfin des colonies de la Martinique et de la Guadeloupe. La Sicile en produisait aussi, et on a même cultivé avec quelque succès sur divers points de la côte de la Pro vence. Mais dès que les cotons d'Amérique ont paru sur les marchés européens, avec leur abondance toujours croissante et leurs prix, au contraire, toujours décrois- W. R. HEES , \ W Xi Stephen HAAS, CANADA BEING A WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF 100 D CURTAIN POLES AND WOOD TRiMMINGS — Splendid Finish, MpB Handsome Patterns " and Low Priées. MANUFACTURERS OF OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNITURE COVERINGS, UPHOLSTERY GOODS, LACECURTAINS Etc, TRT VS OFFICE TEL. 2056 .^^ FACTORYTEL. 4299' ' CABLE ADDRESS "HEES" TORONTO. g^pl TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DETROIT, S HEAD OFFICE TORONTO, CANADA. Nous mauufacturous tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS et les vendons à un prix qui laisse au détailleur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. 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HEES, SON & GO., Bureau Principal, TORONTO. .sants, ils ont fait disparaître la culture du coton dans presque tous les autres pays, qui n'ont pu soutenir la formidable concurrence d'un pays où la main-d'œuvre était presque sans valeur, puisqu'elle se tirait des nègres. Cette culture existe encore dans les Indes anglaises, qui produisent un coton généralement inférieur à celui des Etats-Unis, en Egypte, qui fournit des cotons dits jamel, d'une très bonne nature, et dans certaines parties de l'Orient, qui produisent quelques cotons courts et grossiers. Mais il n'arrive plus une balle de coton ni d'Espagne, ni de la Sicile, ni de Naples. Toutefois, la guerre civile qui pendant trois années a déchiré les Etats- Ùnis avait fait renaître en Egypte et dans les Indes cette culture dont l'arrêt a produit la plus redoutable crise manufacturière des temps modernes. LES TOILES DE COTON On comprend sous le nom de toiles les étoffes ou tis- sus fabriqués avec le coton, le chanvre ou le lin. Nous allons nous occuper de la première de ces trois substan- ces le coton. On donne le nom de coton à une matière filamenteuse, fine et soyeuse, qui se développe à la surface des graines de plusieurs espèces et d'innombrables variétés du genre Gossypium, de la famille des malvacées. On cultive de préférence le cotonnier herbacé et le cotonnier arbores- cent. Le premier de ces végétaux est originaire de l'Orient ; son nom de cotonnier herbacé manque d'exac- titude, car, dans certains pays, le cotonnier devient un arbuste qui peut s'élever de 1 à 2 mètres. Le coton fourni par le cotonnier herbacé est blanc pur, ou de cou- leur jaunâtre. Le cotonnier arborescent peut atteindre jusqu'à 5à6 mètres de hauteur; il fournit un coton d'excellente qualité. Sans se préoccuper des espèces ou des variétés, les planteurs divisent tous les cotonniers en trois groupes fondés sur la différence de la taille cotonniers herba- cés, arbustes, arborescents. On trouve les diverses espèces du genre Cotonnier ou Gossypium dans toute l'Asie, au Cap de Bonne Espé- rance, au Sénégal, sur les côtes de la Guinée, en Abyssi- nie, sur les bords du Niger bu de la Gambie, dans la Sierra-Leone et les îles du Cap Vert, en Syrie, en Egypte, en Grèce, dans l'Amérique Méridionale, en Espagne, en Sicile, au Brésil, en Colombie, à la Guyane, dans les An- tilles, aux Etats-Unis, dans la Géorgie, la Caroline, etc., enfin dans les îles de l'Océan Indien. On voit que cette plante, si précieuse pour l'industrie humaine, s'accom- mode d'une grande variété de climats. On sème les cotonniers en ligne ou en quinconce. Il s'écoule soixante-dix jours depuis la tioraison jusqu'à la maturité des graines. Ces graines, de couleur noire et et de la dimension d'un petit grain de poivre présentent une enveloppe spongieuse toute couverte de longs poils ; elles sont contenues dans un fruit sec, qui s'ouvre en trois ou cinq panneaux. Quand la capsule est ouverte, les graines emmaillottées dans le précieux duvet s'en échappent, et il faut prendre garde alors que les vents et la pluie ne le ternissent. La cueillette des flocons de ce duvet se fait en les tirant avec les doigts, par un temps sec. Pour séparer la graine de cette enveloppe soyeuse, on emploie des procédés divers selon les localités. Réduit à ses bras, un homme emploierait toute une journée pour éplucher une livre de coton ; mais l'industrie des machines vient ici bien fructueusement à son secours. Pour éplucher les graines du cotonnier, on se sert d'une machine com- posée de deux rouleaux tournant en sens contraire et en mouvement par une chute d'eau. On étend le coton sur une planche et on le présente aux rouleaux, qui, n'étant écartés que de la distance nécessaire pour laisser passer l'enveloppe soj'^ séparent de la graine. On bat ensuite le coton avec des baguettes, puis on l'en- ferme dans des balles de toile, en le foulant avec force par des moyens mécaniques, et souvent avec une presse hydraulique. Les fibres du coton sont plus ou moins longues ; aussi distingue-t-on les cotons en cotons longue soie et cotons courte soie. Les premiers servent à la fabrication des tissus fins ; le Brésil ne fournit que des cotons de cette sorte. Les seconds servent à la fabrication de moyenne finesse ou aux produits grossiers. L'Inde et le Levant fournissent des cotons longue et courte soie ; mais les plus beaux produits de ces deux sortes sont fournis à l'Europe par les Etats-Unis. Le coton n'a joué qu'un rôle secondaire dans l'indus- trie et la civilisation jusqu'à la seconde moitié du siècle dernier; mais son importance a extraordinairement aug- menté depuis cette époque. Jetons d'abord un coup d'œil rapide sur le passé. L'Inde est le berceau primitif de l'industrie cotonnière. Dès les temps les plus reculés, les habitants de cette terre merveilleuse, où, selon l'expression de Strabon, la laine croissait sur les arbres, portaient des vêtements de coton. Grâce à leur patience, à leur dextérité, à une ex- périence séculaire, leurs produits, quoique obtenus par de grossiers procédés, avaient cependant atteint une cer- taine valeur. Nous savons par Pline qu'on récoltait en Egypte, depuis des temps reculés, un arbrisseau, le gos- sypium ou xjdon, dont le fruit contenait, à l'intérieur, une sorte de laine. On en faisait des vêtement alors réservés aux seuls prêtres. Ce gossypium était sans nul doute notre cotonnier herbacé, qui croît spontanément en Egypte, en Syrie, en Perse et dans les Indes. Arrien, dans son ouvrage connu sous le nom de Péri- ple de la mer Erythrée, parle des tissus de coton, qui étaient alors fabriqués dans l'Inde, et apportés par le commerce arabe dans les ports de la mer Rouge, ces tissus étaient déjà connus en Arabie et en Perse, la ville de Masalin, aujourd'hui Masulipatam, jouissait alors d'une excellente renommée pour ses étofiés de coton, et et les mousselines de l'Inde, appelées gangétiki par les Crées, étaient extrêmement recherchées pour la parure des femmes. Il est certain que, dès la fin du premier siècle de l'ère chrétienne, les Arabes entretenaient avec l'Ijide un com- merce suivi pour l'achat des étoffes de coton ; les mous- selines tissées au Bengale étaient alors, comme elles le sont encore aujourd'hui, supérieures à toutes les autres. Néanmoins, les Grecs et les Romains ne consi- déraient ces tissus que comme des objets de curiosité. Leurs vêtements étaient toujours, selon le rang de celui qui les portait, de lin, de laine ou de soie ; le coton n'y figurait point. Les peuples de l'Europe sont restés près de treize • siècles sans songer à utiliser le coton pour s'habiller. Pendant longtemps, ce précieux textile ne servit qu'à fabriquer des mèches de chandelle. L'esprit industriel et LE VENDEUR ÉLEVÉ The Elevated Salesman" le Vendeur élevé Economisez l'espace. Faites t'availler votre plafond pour vous. Faites plaisir à vos clieuts. " The Elevated Salesman " le Vendeur élevé à l'œuvre à l'entrepôt de Marshall Field Co., Chicago, lU. En instance de brevet Pas seulement un accessoir de magasin, mais un agent de vente faisant la vente, pour la montre de Rideaux de Dentelles, Tapestries Broderies et articles du même genre *C UCndCUr 6ICVC — " The Elevated Salesman " — se compose d'un cadre avec 30 fils conducteurs sur chacun desquels une tringle mobile avance et recule à volonté. Ces tringles .sont pour- vues de coussinets de drap sur lesquels on épingle les rideaux. A droite de chaque tringle mobile est placée une tige qui permet de faire avancer ou reculer les rideaux, sans qu'on ait à y toucher. Le cadre a 9 pieds de long par 40 pieds de large et disposé à recevoir 30 rideaux. Lorsque vous ne vous en servez pas, tout l'espace qu'il occupera sur le plancher sera de 54- pouces par 40. Le cadre est fini en chêne poli et peut être suspendu ou fixé au plafond, à volonté. Le "Vendeur Elevé" économisera la dépense occa- sionné par son achat, dans l'espace d'une semaine de ventes actives La lettre suivante d'une des principales maisons de l'ouest d'On- tario vous intéressera London, 24 Septembre 1901. W. A. McDouGALL, EcR., London, Cher monsieur. — Nous avons fait usage d'un de vos " Elevated Salesman" assez longtemps uour p,uvo r dire qn i c'est un bon article. Il fait l'étalage de la marchandise, la tient à l'a'iri de la poussière, et les ventes se font en moins de temps que de la manière ordinaire. L-iS employés de notre département des rideiux l'apprécient hautement et ne voudraient plus s'en passer. Vos dévoués, JOHN H. CHAPMAN & Co. Aussi celle reproduite ci-dessous, à notre agent pour le Manitoba et les territoires du Nord Ouest Winnipeg, i Déc. l!;i. M. Wm. B. Ecr., Cher Monsieur,— Nous vous écrivons pour vous dire que le "Elevated Salesman " que nous avons acheté de vous il y a quelque temps est un article t; ès ingénieux et très utile. Voua vous rappellerez que nous avons hésité quelque temps avant de vous donner une commande, mais niaint"- nant que nous en avons fait usage, nous ne voudrions pas nous en passer son pi ix d'achat fut-il de ce qu'il est. Nous avons la ferme conviction que notre vente de rideaux a augmenté considérablement depuis que nous en avons faii. usage. En fait nous estimons qu'il remboursera son prix d'achat en six mois. Vos dévoués, THE W. M. GIBSON CO. "THE E^ salesman " est en usage dans do nom- breux magasins, dans tout le pays, y compris Moatréal— S. Greenshiclds, .Son & Co. Toronto— John Macdonald & Co., The J. F. Brown Company, Limited. London Smallman & Ingram 2 cadres ; J. H. Chapman & Co. ; R. C. Struthers & Co. ; Robert Scates & Co. Chatham— C. Austin & Co. Owen Sound— T. E. Vanstone. Bidgetown— Thomas Craig. Petrolla — Stirrett & Co. Hamllton— James Shea ; The F. W. Watkins Co. New- market— Danford, Koche & Co. Tiisonburg— The John Northway Co., Limited. 'Winnip ;g -The W. M. Gibson Co. ; Robinson & Co. 2 cadres. Carman— E. H. B. McLeod. Rapld City— Le Page Bros. Blrtle— Hough & Crowe. Portage La Prairie -C. W. Willis ; C. S. B. Burley ; J. & E. Brown. PRIX, $ CONDITIONS 5 % comptant, 10 jours. Net, 60 jour s Manufacturier qui en a le contrôle exclusif pour le Canada W. M. McDOUGALU Etats de l'Ouest, seuls agents pour la vente aux Etats-Unis, MARSHALL FIELD CO., Chicago, 111. Agent pour le Manitoba et le Nord Ouest, W. B. MacNAMARA, 480, Ave. Notre-Dame, Winnipeg, Man. 98, Rue Carling, LONDON, ONT. Et a Port Huron, Michigan, E. U. A. 60 manufacturier ne s'était pas encore réveillé en Europe. Et d'ailleurs, la Chine elle-même, ce pays essentiellement industriel, n'a eu des manufactures de coton que vers la fin du treizième siècle, tandis que l'Inde, avec laquelle la Chine entretenait un commerce régulier et important, fabriquait depuis près de trois mille ans, des étoffes de coton. Après avoir aussi longtemps dédaigné de suivre l'exemple que leur donnaient leurs voisins, les Chinois s'éprirent un beau jour d'une grande passion pour le coton, dont l'utilité parut comme une révélation subite aux habitants du Céleste-Empire. Il ne fut plus ques- tion partout que de laine végétale; on négli]jea tontes les autres cultures pour ne s'occuper que de celle du co- ton. La conséquence de cet aveugle engouement pour la nouvelle plante était facile à deviner bientôt, les autres cultures étant abandonnées par ce peuple impré- voyant, le pays fut en proie à une disette générale et cruelle. Le Fils du Ciel prit un moyen violent pour faire ces- ser cet état de choses. Il promulgua un décret qui pu- nissait de mort quiconque cultiverait le coton au-delà d'une certaine étendue de terre. Cette vigoureuse ré- pression calma subitement dans les esprits la fièvre du coton. Aujourd'hui le Chine en est arrivée à tirer du dehors la presque totalité des tissus de coton qui est né- cessaire pour suffire aux besoins de ses quatre cents mil- lions d'habitants. > Le nouveau-Monde est un autre berceau de l'industrie cotounière. Elle a été mise en pratique dans cet hé- misphère de temps immémorial, et il est bien peu pro- bable qu'elle lui soit arrivée par l'Asie. Les étoffes qui enveloppent les cadavres momifiés que l'on trouve dans les tombes mexicaines -et péruviennes établissent l'exis- tence de cette industrie en Amérique longtemps avant que ces vastes contrées fussent en relation commerciale avec le Levant. Sans doute il n'est pas parfaitement établi que l'Amérique n'ait pas été en rapport avec l'Asie par l'ouest dans des temps très reculés ; mais ce qui prouve que le coton n'aurait pu s'y introduire par cette voie, c'est que le coton sauvage américain diflère entièrement du coton de notre hémisphère. Lorsque Christophe Colomb vit s'offrir à ses yeux les premières terres américaines, les indigènes qu'il rencon- tra étaient vêtus d'étoffes de coton. L'immortel Génois rapporta en Europe des échantillons de ces étoffes. Quand Fernand Cortez découvrit le Mexique, il trou- va la culture du coton jouant le plus grand rôle chez ce peuple, déjà si civilisé. Les Mexicains dédaignaient le lin, qui pourtant y pousse naturellement, pour s'habiller exclusivement de cotonnades d'une finesse admirable. Fernand Cortez envoya en présent à Charles-Quint des manteaux, des vestes, des mouchoirs de poche en coton, teints de différentes couleurs, et d'un si beau tissu, qu'ils pouvaient rivaliser avec la plus fine toile de Hollande. On assure même que les anciens Mexicains fabriquaient du papier avec le coton, et que leurs pièces de monnaie étaient en coton façonné d'une certaine manière. L'industrie cotonnière était également connue de temps immémorial au Brésil. Lorsque le navigateur Magellan franchit le détroit qui porte son nom, il trouva dans cette partie encore inoonnue du monde des espèces de géants qu'il nomma Patagons, parce que ces hommes avaient l'habitude d'envelopper lèurs jambes d'une gros- sière 'cotonnade de couleur brune, ce qui les faisait ressembler à des animaux. Ajoutons que les premiers explorateurs qui visitèrent le Mississipi trouvèrent le coton croissant en abondance sur les rives du grand fleuve. Tous ces faits établissent suffisamment dans quelle erreur est tombé le capitaine Cook, qui a prétendu que le coton ne poussait pas naturellement en Amérique. Cependant, avant même la découverte de l'Amériqui", l'industrie du coton avait déjà été importée en Euroj^c par les Arabes. Le nom même du coton est, en effrt. d'origine arabe il vient du mot al-coutoun, et les Esp i- gnols l'appellent encore aujourd'hui algodon. La culture du cotonnier et la fabrication des furent introduits en Espagne par les Maures, sous I règne d'Abdérame le Grand, dans la première moitié du dixième siècle. C'est dans la plaine de Va'ence qus jeunes gens peuvent étudier avec avantage. LE COMMERCE D'EXPORTATION L'Association des Manufacturiers du Canada a pris en niains avec ardeur le développement de notre com- merce avec les pays étrangers et il ne sera pas sans intérêt de pénétrer un instant dans les délibérations de cette Associattion "J'ai pris grand plaisir," dit M. G. H. Hees, " à seconder le rapport de M. Wiokett, je prends un intérêt spécial dans les remarques au sujet de l'aug- mentation du nombre des commissaires commerciaux ou con-uls ; car les manufacturiers canadiens obtien- dront de grands avantages, le jour oû le gouverne- ment déploiera plus d'activité ponr développer notre commerce avec les nations étrangères. Il nous faut plus de commissaires du commerce, des hommes vivants et agissants. Actuellement, nous n'en avons qu'un seul, M. Larke, en Australie qui reçoit un assez bon traite- ment de $3,' 00 par an ; puis, nous avons quatre con suis qui reçoivent $250 par an, un $500 et un $700. On attend de ces consuls qu'ils remplissent tous les devoirs de leur charge et qu'ils recherchent en outre des relations d'affaires pour les manufacturiers et les exportateurs canadiens ; le pauvre traitement que reçoivent les agents aboutit, comme il va de soi, au plus pauvre résultat qu'on puisse attendre. Je pro- pose que les consuls et les agents commerciaux reçoi- vent des salaires suffisants et en outre un bonus sur tout l'accroissement d'affaires à leur crédit. Faites pour ces consuls et ces agents commerciaux pau- vrement payés un but d'augmenter les débouchés des produits de fabrication et d'exportation du Canada et vous serez surpris des excellents résultats qui s'en suivront. Comme exemple de ce que peut faire un agent commercial bien rétribué, voyez ce que M. Larke a fait pour rous en Australie ; il rend de bons services pour ce qu'il reçoit et il faut lui donner cré- dit pour une large par, des excellentes affaires que font nos manufac uriers et nos exportateurs dans ce pays. Mais M. Larke est mal posté parce qu'il y a trop longtemps qu'il a quitté le Canada. Il y a sept ans qu'il est parti en Australie et il n'a pas visité le Canada depuis, pourvoir quels développements ont pris, depuis son départ, les industries manufactu- rières. Il n'est pas un seul manufacturier qui vou- drait tenir sur la route un voyageur pendant sept ans avec de vieux échantillons. Si les médecins sont dans le vrai quacd ils disent que l'homme change complè- tement tous les sept ans, M. Larke n'est plus l'homme du départ et nous ne sommes pas davantage ceux qui l'ont envoyé là bas. Que le gouvernement demande à M. Larke de visiter ce pays, qu'il le mecte au cou- rant des conditions actuelles et qu'il le laisse repartir bourré d'idées nouvelles et vous verrez alors les mer- veilleux résultats qui en découleront. Une autre question à laquelle je porte un grand intérêt est celle d'amener le gouvernement, si pos sible, a obtenir un tarif préférentiel dans tout l'em pire— non pas un arrangement où tous les avantages sont d'un seul côté, comme celui que nous avons actuellement avec l'Angleterre — mais un tarif de réciprocité. Tous les manufacturiers canadiens ont grand besoin d'un agent commercial en Angleterre, avec bureaux dans la partie commerciale de Londres. Avec un commissaire en Angleterre, qui agirait d'après les mêmes principes que notre agent en Aus- tralie, en Angleterre où le cham] et les occasions sont cent fois plus considérables, on t'btiendrait des résul- tats plus grands par suite de la différence de popula- tion des deux pays. Les Etats-Unis font tous les efforts pour augmenter leur commerce d'exportation et il est temps que le Canada prenne un intérêt plus grand dans l'es]ausion de son commerce de produits manufacturés tt d'exportation. Je propose donc les propositions suivantes RÉSOLU que cette Association demande au gouver- nement du Doninion d'accorder à ses agents commer- ciaux ou consuls des salaires suffisants et, il est en outre résolu que, dans l'opinion de cette Association, les consuls et les agents commerciaux à l'étranger devraient visiter le Canada tous les trois ans de ma- nière à se tenir complètement au courant de l'accrois- sement de nos industries et de ses besoins. Résolu, que cette association use de son influence auprès du gouvernement du Dominion pour la nomi- nation d'un commissaire commercial canadien en An- gleterre, en vue de développer davantage notre com- merce d'exportation des produits canadiens sur les marchés de la Grande-Bretagne. Il a été résolu d'inclure ces deux résolutions impor- tantes dans le rapport du Comité des Renseignements Commerciaux qui traite en partie de ce sujet. ButrsaiJ. à. Montréal t UI F=r=E de GR-LTCMY, SOT rute; 1 UNE SUGGESTION AU COMMERCE Cela vaudra la peine pour vous d'examiner les valeurs-extra, les. genres up-to-dste que nous vous offrons pour le début de la saison du printemps. Voyez, sans faute, notre voyageur visitant vos parages pour des nouveautés en Marchandises Sèches de vente rapide, telles que Ceintures pour Dames, Boucles pour Ceintures, Epin- giettes pour Ceintures, Nouveautés pour la Coiffure, Sacs Châtelaine, Epingles à Chapeaux, Broches, Etc. Aussi, une ligne complète de toutes les grandeurs et qualités Boutons de Nacre et de fantaisie et tout ce qui, dans la bimbeloterie, est nécessaire à un marchand de nouveautés à la hauteur du progrès. Notre M. 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Vri..„H-Mis iniuT„>r,ii, Manufacture Avenue Papineau, ITIUII LlCctl* Les marchands peuvent faire imperméabiliser leurs étoffes à ordre. 77 John Macdon^™P ro Ce Pavillon couvre un code de signaux que l'on ne trouve pas dans le code universel. Il y a cinquante-trois ans qu'il a été arboré pour la première fois dans la ville de Toronto et il a, depuis, toujours flotté dans la direction du vent du succès en affaires. Ce code comprend aujourd'hui un plus grand nombre de spécialités que le code original sous ce pavillon. Des départements ont été ajoutés. Des mé- thodes d'affaires nouvelles et progres- sives ont été en opération. Les marchés du monde sont constamment explorés et re-explorés, à la recherche des meilleures valeurs et des dernières productions que l'argent et l'expérience de représentants experts peuvent obte- nir. De nouveaux clients sont recrutés dans toutes les Provinces du Canada, ajoutant, d'année en année, au volume des affaires. 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Rubans soie et velours, noirs et de couleurs. yer6 1915 ou 1920 [oRSQu'iL s'agit des modes féminine?, on peut, sans craindre aucunement d'ex- primer des folies, chiffonner tous les paradoxes, broder toutes les fantaisies, festonner en zig zag toutes les supposi- tions possibles, exposer avec le caprice le plus outrancier les recherches et les combinaisons de costumes les plus fabu- leuses et les plus imaginaires. — Rien de ce que saurait inventer ou suggérer un écrivain dévoué à l'art des toilettes, ne méritera d'être taxé de sottise ou d'invraisemblance. La Mode permet de déraisonner à loisir ; n'est-elle pas une fée capricieuse et légère et ne se montre-t-elle point le plus souvent en flagrant divorce avec la mesure et la raison ? — Il ne faut demander à ses lois aucune stabilité ou plutôt elle n'a point de lois ; elle n'en a que le simu- lacre qui est aussi charmant que rapide, aussi .pontané que déjà lointain. Son symbole c'est la linotte folâtre qui oublie le chemin de son nid en lustrant ses plumes ; c'est aussi le papillon qui perce sa chrysalide pour butiner partout les parfums et les couleurs. La femme semble n'avoir inventé la Mode que pour tenir opiniâtrement en haleine de mystère et de curiosité ses amoureux, ses physiologistes, ses peintres et ses historiographes. A travers les changements constants des siècles, elle apparaît sans cesse différente d'elle-même, renouvelée d'apparence, modifiée dans sa nudité même et infiniment diverse ; c'est pourquoi les métempsycoses de ses toilettes, aussi bien dans le lointain des âges qu'aux époques actuelles, sont tellement multiples et extravagantes, tellement insaisissables qu'elles défient les érudits les plus documentés et les archéologues les plus infatigables. Il ne fut pas indigne du caractère d'Adam Smith, le célèbre économiste écossais, d'écrire dans sa Théorie des sentiments deux curieux et subtils chapitres sur la Mode ; l'un relatif à son influence sur les idées de beauté et de difformité, l'autre entièrement psychique et démon- trant l'impression que peuvent exercer les usages et les costumes sur les sentiments moraux. Thomas Carlyle lui-même a consacré tout un ouvrage aux modes et il est certain que si les couturiers avaient quelque sens de l'esthétique, c'est à la plume subtile et ingénieuse de certains de nos meilleurs esthètes et critiques qu'ils con- fieraient la rédaction de leurs préfaces de catalogues. Avec le sens du luxe, l'habitude du confort et aussi l'éducation du goût qui n'a pas été sans se faire peu à peu, la Mode s'est affinée de plus en plus, est devenue, en définitive, un art spécial, un art-caméléon mais cepen- dant véritable. Sans la Mode, les femmes élégantes de la société recherchée ne se livreraient point, comme elles le font actuellement, à cette recherche fébrile et conti- nuelle du nouveau dans le costume. La toilette est assurément devenue, pour la créature d'élégance con- temporaine, le premier et le plus gi-and de ses devoirs de beauté. Le subtil Anatole France l'a fait dire à Dechartre dans ce beau roman qu'est le Lys rouge "Je ne puis songer à une femme qui prend soin de se parer chaque jour sans méditer la grande leçon qu'elle donne aux artistes. Elle s'habille et se coiftè pour peu d'heures, et c'est un soin qui n'est pas perdu." La leçon n'est d'ailleurs point que pour les artistes ; elle est aussi pour les philanthropes. En suivant aveu- TOILETTE DE PLAGE 1918. glément les décrets de la Déesse des Modes, la femme de ce temps joue encore un rôle charitable, exerce une action économique. Jamais, en effet, la remarque de Champfort n'a paru plus judicieuse et le changement de mode apparaît comme l'impôt que l'industrie du pauvre met d'une façon détournée sur la vanité du riche. Ce qui nous inspire une crâne idée du charme, de la beauté ou de la séduction des femmes depuis l'heure ancienne où elles commencèrent à se vêtir de costumes primitifs faits des produits de la Nature, c'est la façon admirable dont elles sont toujours parvenues à triom. 81 PHILLIPS & WRINCH LEADERS EN ARTICLES DE ^ TOILETTE, TORONTO PATENTE EN SUSPKNS L'article le plus chic dans les ceintures ; très attrayante, très jolie et de goût exquis. Nous prédisons que cette ceinture se vendra p us que n'importe quelle autre ceinture, pendant cette saison. Contrôlée et vendue exclusivement par nous. NOTRE NOUVEL ASSORTIMENT DE BROCHES No 69 Une très jolie broche en or plaqué avec centre de fantai- sie, montée en bonnes imita- tions de pierres précieuses. Vous pouvez les détailler à 10 cts. 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Au temps du XVIe siècle, quand les vertugadins, les jupes empesées et plissées vinrent les emprisonner dans de lourds aunages d'étoffes et que les fraises leur dressaient la tête au-dessus d'énormes cols largement tuyautés, quand les manches bouffantes, à l'allemande, leur mettaient des ballons aux bras et aue d'inflexibles corsets de fer leur faisaient ces tailles longues et guêpées dont Velasquez rendit si merveilleusement l'expression altière et rigoureuse, la femme trouva moyen, — Dieu sait comment, — d'être à son aise dans ces armatures plus inflexibles et difficiles à porter que des cuirasses de guerre. Combien d'autres tortures subies par elle, au cours du temps, avec l'inconscience même de n'en point sentir le ridicule, ce qui pour elle eût été pire encore que la souffrance ! La Mode fait des miracles comme la religion. Elle rend insensible contre la douleur, ou plutôt elle fait de la douleur une sensation de délices qui va jusqu'à l'extase ainsi que l'excessive piété. L'idée d'être belle et d'être constamment mise au goût du jour a transformé en de véritables fakirs, insensibles aux contorsions et aux rigidités de l'élégance, presque toutes les femmes dignes de ce nom, depuis que la Coquetterie est souveraine sur la terre, c'est-à-dire depuis la Genèse. Entre la dévote mystique qui fait hommage au ciel des souffrances que lui fait endurer la chemise de haire et la mondaine que torture un corset trop étroit, il n'y a point d'écart de stoïcisme. Le Dieu qui reçoit la souf- france est le même. Le prophète a dit que toute souf- france allait à Dieu ; et l'on ne voit point ici laquelle des deux manières de souffrance peut être considérée comme la moindre. Qu'on revoie en imagination les costumes de nos aïeules, les robes comprimantes du grand siècle de Mi- gnard et de H. Rigaud ou bien les corsages tels que Largillière ou Nattier nous les peignirent, les paniers du temps de la Pompadour ou de Marie Leczinska, puis les costumes transparents des nymphes légères du Directoire et des salons de Barras qui firent tant de poi- trinaires parmi ces plantureuses tétonnières. Toutes ces modes tyranniques valurent, à de délicieuses beautés, un trépas précoce et inattendu. Puis, les crinolines d'il y a quarante ans, — ces horribles cerceaux d'acier qui enca- geaient nos aïeules, les Parisiennes de Nestor Roqueplan et de Constantin Guys, — vinrent donner à celles qui se résignèrent à les porter cette allure de perpétuelle et pesante grossesse, cette mise sous cloche dont s'amusa si fort la verve des caricaturistes. Que de peines subies, que de maux supportés impliqueraient de telles modes si un impérieux désir de plaire, plus puissant encore que l'aveuglement de l'heure, n'était venu dominer la con- trainte de leur obéir ! Lorsqu'on songe seulement aux incroyables combinai- sons que la seule coifi'ure féminine fit inventer et tolérer, on demeure consterné et surpris à la pensée des contrain- tes supportées. Après les fontanges, les perruques pou- drées, les cheveux étagés à la hauteur d'un mètre, et plus, au-dessus de la boîte crânienne, après les toisons tondues à la Titus, vers l'époque de Napoléon 1er, combien d'autres folies l'art capillaire n'imagina-t-il pas contre les lois de la nature bandeaux tressés, chignons retroussés à la chinoise ou édifiés à la japonaise, mèches ondulées en tire-bouchons, coques nouées au sommet de la tête ainsi que des pièces montées en sucre ; cheveux coupés à la chien, et combien d'autres modes ! Si Dante revenait en ce monde, il lui pourrait venir à l'idée d'ajouter un nouveau cercle à son Enfer, celui des fer- ventes de la Mode, et leurs tortures seraient de continuer au pays infernal ce qu'elles firent dans notre mondaine société, d'avoir à se livrer, sans trêve aucune, aux mas- seuses, aux coiffeurs, aux corsetières, lingères, couturiers, bottiers et gantiers, avec les longues heures gaspillées pour l'essayage, les matinées accordées aux cosmétiques du visage, les nuits aux masques gras, aux drogues, aux soporifiques, et tout cela au sortir des exci- tations malsaines du bal et du flirt. — Ah ! certes, vie in- fernale que cette existence dite de plaisir. Au fronton de ce dernier cercle dantesque on lirait, en exergue, ce résumé féroce de la vie des coquettes s'habiller, habil- ler et se déshabiller. * * * Mais à quoi bon philosopher mélancoliquement sur ce sujet ? Quelle que soit la passion humaine à laquelle chacun de nous se puisse livrer, cette passion d'élection ne saurait souffrir une analyse faite de sang-froid, sans qu'elle nous paraisse entachée de folie. Nous canalisons tous plus ou moins notre vie dans l'enveloppe imper- méable d'une fonction dominante, qui nous donne l'illusion d'un bonheur entrevu tout au bout, comme la lumière qu'on découvre à l'issue du tunnel où che- mine toute voie humaine. La possession complète de ce bonheur est fuyante comme le rail même, et nous allons vers la joie par mille chemins qui trompent également, y compris celui de la fortune qui, elle aussi, déçoit tant d'ambitions et crée tant d'esclavage. La toilette est, après l'amour ou parallèllement à l'amour, le principal objectif de la grande majorité des filles d'Eve. Beaucoup parmi elles ne connaissent point d'autre littérature que celle de la Mode. Même les jeunes femmes d'aujourd'hui ne sont guère autrement documentées, et si les pioses de Jeanne Marni ou de Marcelle Tynaire ont remplacé, au rez-de-chaussée de la feuille favorite, le roman bleu de ciel de Zénaïde Fleuriot, il n'en demeure pas moins que la coutnmière recette sur la façon de polir les ongles ou de teinter les cheveux, que l'étude du corset du jour, du boléro de demain, ou de la dernière jupe en biais retient surtout l'attention des lectrices. Le journal de modes constitue le champ d'évolution de la stratégie féminine. La fée du chiffon et de la parure y est adulée comme il convient. Toutes aiment cette fille de Protée qui transforme, à chaque saison nouvelle, le thème décoratif de leur beauté. Ce souci du costume et des coquetteries ne peut d'ailleurs que nous agréer et nous séduire. Déshabitués que nous sommes —infortunés petits-neveux de Buffon — des cos- tumes à dentelle et à parements, nous ne pouvons qu'être flattés de les voir conserver chez la femme. Elle, d'instinct, devine d'ailleurs notre goût pour la parure, et, c'est pour sa perfection intime, pour la en valeur de sa beauté qu'elle s'efforce de s'ornementer à notre gré. Combien ne .sommes-nous pas récompensés, avouons le, quand nous contemplons, à chaue renouveau, les inat- tendues métamorphoses d. s lignes féminines et la grâce nouvellement épanouie de tant de coquettes qui donnent, * Bruce mîfl. Co. Casquettes, ^^Ml^^^^^^ Chapeaux, ^^^^^^^^^^^^ Bérets i^^^^^H^B pour Dames ^^ Nous vous adres- sons, à tous, nos compliments à l'occasion du Nouvel An. Entrepôt et Manufacture 192-194 King St. West TORONTO et Enfants. Il The New York Silk Waist Mfg. Co. 40, RUE ST. ANTOINE, Nouvel Etablissement MONTREAL Taffeta,8 de bonne qualté ; se bouton- nant dans le dos • col et yoko en ap- plication. Plissés très fins devant, en arrière, sur le col et sur les manches. $4,75 en noir. en couleur. 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Succursale 260, I^UE ST-JACQUES, MONTREAL .^^^^^^^^^^^ aux rues de nos grandes cités des apparences de jardin féérique dont — Arniides ingénues ou perverses — elles seraient les délicieuses fleurs humaines ? *** Bien que, sur un sujet aussi délicat, aussi léger, on pourrait ajouter aussi insaisissable, que celui que nous traitons, il semble téméi'aire d'afiirmer quoi que ce soit avec absolutisme, il nous sera permis de penser que le temps des grandes excentricités du coutume est défini- tivement clos et que nous entrons, avec ce vingtième siècle, dans une période d'accalmie, de relative sagesse, et, pour ainsi dire, dans l'âge de maturité de la Mode. Celle-ci évoluera probablement désormais autour d'un COSTUME DE PATINAGE. même thème de compréhension esthétique, sans retour aux extravagances de nos mères. Notre époque de cosmopolitisme, d'égalité devant la conception et dans le port de vêtements uniformes, de voyages, d'utilitarisme et d'antisepsie nous ramènera toujours à des nécessités de simplicité, même dans le luxe, excessif, et empêchera les faiseurs et lanceurs de nou- veaux styles de costumes de s'éloigner trop brutalement du vêtement pratique approprié à la vie contemporaine et de ne rien faire qui bouleverse trop vivement l'habi- tude que nous avons prise de pouvoir deviner le contour des formes, sous des draperies qui s'y adaptent plus ou moins étroitement. La femme moderne qui, de plus en plus, s'affranchit des préjugés barbares qui la tinrent longtemps en tutelle est, moins que naguère, un porte-manteau apparent, ou, si l'on préfère, un joli mannequin dont le rôle était plutôt passif. A la fois voyageuse et studieuse, éprise de sport, de cyclisme, d'automobile, d'esprit plus que jamais émancipé et frondeur, d'allure plus garçonnière, on ne saurait voir aujoui'd'hui, en elle, l'enfant malade et capricieuse qu'elle fut si longtemps dans les pays latins. — C'est pourquoi la Mode ne saurait, à dater de ce jour, la vêtir comme une madone espagnole ou comme une poupée excentrique. Adieu cerceaux et crinolines, guim- pes démesurées, manches en forme de pagodes, coiffures escaladeuses de ciel ; on ne vous reverra plus, espérons-le du moins, dans les temps futurs. Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, pour évoquer le grand poète des Fleurs du mal, la femme à la mode passera avec simplicité devant le cinématographe de notre vie journalière. Outre que, dans les temps à venir, la Mode sera moins frivole, le temps de la femme sera devenu plus précieux. Et les heures qu'elle accorde au- jourd'hui encore aux surmenages d'une toilette précieuse et compliquée, seront consacrés à des soins plus intéres- sants et plus hygiéniques. Un pas définitif a été fait le jour où le costume " genre tailleur" a été admis dans l'habillement de la femme. Ce jour-là, la poupée légère, l'automate des falbalas et des chiffons a senti, dans la commodité et la simplicité de son accoutrement semi-civil comme une indication de sa force, de ses droits, du rôle moins subalterne qui pourrait lui être dévolu dans l'avenir. Elle s'est rapprochée de l'homme dans ce sentiment d'androgynat qui ne semblait, au début, qu'une gaminerie de camarade et qui, depuis, s'est fortifié si singulièrement, surtout dans les races anglo-saxonnes où le type féminin s'est si curieusement perfectionné, fortifié, métamorphsé depuis cinquante ans. Quelques écrivains sociologues, dans une heure de boutade schopenhauérienne, ont exprimé l'idée que l'on doit considérer nos contemporaines comme représentantes d'une fin de race. Nous ne le pensons point et, bien au contraire, loin de considérer les femmes de ce temps comme les derniers spécimens d'un groupement d'êtres appelés à disparaître, nous estimons qu'elles s'offrent à nous ainsi que des types déjà avancés d'évolution heu- reuse ou plutôt comme les embryons directs de l'Eve future qui doit concourir à un radical renouveau de l'espèce. * * * Que sera cette femme future ? — Grave problème dont la solution serait longue à trouver et dont tant d'esprits chercheurs se sont déjà chargés de nous expliquer la nature. Mais à ceux qui, plus logiquement, nous diraient Que seront les modes de ces femmes prochaines, de celles qui s'élèvent aujourd'hui et qui commenceront seule- ment à entrer en floraison de beauté vers 1915 ? nous essaierons de répondre avec une égale part de sérieux et de fantaisie Ces modes seront à la fois, simples et complexes. Nos séductrices n'abdiqueront que passagèrement leurs pré- rogatives et le royaume du colifichet, du chiffon, de la soie, du velours et des souples crépons ne sauraient être enlevé à leur domination. Elles y régneront comme par le passé, mais de façon plutôt intérimaire. Chrysa- lidées, durant le jour, dans leurs vêtements confortables et aisés à porter, le soir venu, elles se révéleront à nous 85 ACCESSOIRES D'ETALAGE "'"""'^ cabinets, Vitrines d'Etalage, Etc. Accessoires plaqués en Nickel et en Cuivre. Cabinets à Parapluies. Cabinets à Gants. Vitrines pour articles de fantaisie. SUPPORT D'ETALAGE PATENTE DE KIRK— Nous en sommes les seuls manufacturiers. 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Ils travaillent ainsi, non- seulement à sauver des arts qui jadis ont rempli le monde de leurs mer- veilles, mais encore et surtout à entre- tenir nos sujets dans le goût du travail des ancêtres et dans des sentiments de sympatie à l'égard de la France, à laquelle ils s'assimilent et d'autant mieux qu'on paraît moins vouloir les rendre semblables à des Français. Parmi les diverses industries, indigènes, celle de la broderie arabe s'impose à l'attention, autant par son caractère artistique ou son importance sociale que par sa survivance en plein cœur du vieil Alger dans l'ou- vroir musulman de la rue Rempart-Médée, dont les origines remontent aux premiers temps de la conquête française. Mais par quelle .suite de vicissitudes est venu se réfu- gier dans la seule cour mauresque d'une maison qui est l'ancienne medersa musulmane un art qui avait été pendant des siècles l'occupation journalière et héréditaire des Mauresques et qu'on retrouvait, il y a moins de cent ans, florissant dans toutes les maisons ? L'histoire est intéressante et honore le goût autant que le cœur de quelques femmes françaises. Jusqu'au xve siècle, la broderie arabe fut, dans l'Espagne musulmane et dans la Turquie, à Grenade et à Constantinople, un des plus distingués joyaux de la couronne des beaux-arts musulmans. Mais elle paraît être venue à Alger moins par la Turquie que par l'Es- pagne. En effet, les Arabes, chassés de l'Andalousie par l'Inquisition et réfugiés sur la côte nord de l'Afrique, apportèrent avec eux cet art qui était par excellence leur art familial. La broderie jouait alors un grand rôle dans la vie de la femme musulmane. Avec la surveillance de sa maison et le souci de sa beauté et de ses ajustements, elle était à peu près la seule occupation des patriciennes avant la conquête, comme elle est encore aujourd'hui la seule profession que leurs descendantes ruinées puissent décemment et lucrativement exercer dans les véritables cloîtres où les emprisonne encore la sévérité des mœurs et des traditions. Ces cloîtres, laids aujourd'hui qu'ils sont remplis de meubles vulgaires choisis par les Aï-abes actuels avec un mauvais goût désolant, étaient, au temps de la piraterie, des palais féeriques où tout était réuni pour le plaisir des yeux. La blancheur des murs se parait de dentelles de plâtre, de faïences gaies aux tons harmonieux, de tentures soyeuses et transparentes chargées de broderies, d'élé- gantes étagères sur lesquelles les aspersoivs d'argent ciselé étincelaient à côté des coupes de cristal aux fines dorures, tandis que de sombres boiseries mettaient une note reposante dans cette débauche adorable et idéale de tons clairs. C'est une impression de ce genre, mais combien rape- tissée, que donne encore le décor des salles d'exposition de l'ouvroir actuel. Dans ce décor charmant et restreint, le Maure isolait sa famille, laissant, en général, ses filles dans la plus par- faite et heureuse ignorance. Leur instruction commen- çait aux poupées, ingénieusement fabriquées avec des chiffons, pour se continuer par la broderie et finir par le mariage. La plupart des patriciennes donnaient elles-mêmes à leurs filles les premières notions du travail ; cependant, pour les aider dans leur tâche et peut-être pour venir au secours de la faiblesse maternelle, si excessive chez les Mauresques, il était réservé à certaines femmes, se léguant de mère en fille ce lucratif monopole, le soin d'enseigner les points de broderie, de tracer le dessin et de choisir les étoffes, les soies et les couleurs. La situation de ces professeurs de broderie était fort enviable, autant par la considération dont elles jouissaient que par les profits sérieux qui rémunéraient leur travail. Elles n'étaient jamais oubliées dans les libéralités coutu- mières des chefs de famille à certaines époques fixes de l'année, non plus que dans la vie journalière où leur part des festins était prélévée la première. Accompagnées d'une négresse, soigneusement, rigou- reusement voilées à partir de l'âge de sept ans, les petites patriciennes allaient passer quelques heures de la journée chez la maîtresse de broderie, à l'école profession- nelle nommée Dar-el-Malena, et revenaient avec le même cérémonial. Pour elles, comme pour les garçons, la fin de l'appren- tissage était le prétexte d'une fête brillante et de cadeaux offerts à l'heureuse maîtresse par les parents reconnais- sants. Cependant, bien que cette fête clôturait ses sorties journalières, les rapports de l'enfant avec sa maî- tresse ne prenaient aucunement fin, car à ce moment eommençait l'interminable série des objets qui devaient être brodés par la jeune fille pour orner sa future chambre nuptiale, jusques et y compris le voile destiné à recouvrir tous les soirs le turban de son mari ; et c'est encore sa maîtresse qui était chargée de préparer ce long travail. Il ne fallait pas moins de plusieurs années pour broder les principales pièces de cet ameublement luxueux qui devait être la gaieté de l'intérieur conjugal. La jeunesse de la fille musulmane trouvait là, à défaut d'autres étu- des, une occupation captivante et saine, en attendant les joies et les devoix'S de la maternité. Que reste-t-il, en Algérie, des broderies d'antan ? Presque rien, même chez les descendantes de celles qui avaient passé leur vie à les faire. La conquête amenant une civilisation nouvelle, a changé les con^itions ^'^xis- 101 STERLING TR AO E -y- MARK MU M FORD 6liaranteed uinen Front 2's\h .B a,ck 2'^\k. Collets Sterling $ LA DOUZAINE. DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE. FELLOWS & COMPANY PURE TOILE et ils sont AINSI MARQUE 230 FIFTH [Avenue CHICAGO \729 BROADWAY NEW YORK 76 CHAUNCY ST. BOSTON MANUFACTURES A TROY, ET VOORHEESVILLE, STERLING TRA DE-^_ MARK NÛUVELLtS CHEMISES de TOILETÏÏ Marque Sterling LA DOZ. CONDITIONS, 5/30. 6/io GARANTIES WAMSUTTA DEVANTS PURE TOILE d'IRLANDE tence qui permettaient ces patients travaux. D'autres goûts s'étant introduits et ayant été jugés meilleurs parce qu'ils étaient nouveaux, les jeunes femmes de la présente génération vivent dans des chambres garnies d'armoires à glace en bois plaqué, de mousselines com- munes, de hideuses commodes surmontées de bouquets sous cloche ou de pendules ridicules, et ont perdu jusqu'à la notion de leur goût et de leur luxe d'autrefois. Mais alors, que sont devenues ces broderies anciennes ? Elles ont été vendues, échangées, et, sauf les quelques types conservés dans l'ouvroir actuel, se trouvent dis- persées aux quatre coins du monde. Les agents de cette dispersion ont souvent été les femmes juives. Intermédiaire naturel et obligé entre la Mauresque et l'extérieur, pénétrant à sa guise dans les demeures les plus fermées grâce à .son petit commerce, la femme juive arrivait munie d'un petit ballot de soieries lyonnaises, de tulles et de cotonnades. Elle n'avait pas beaucoup à faire pour éveiller la convoitise de ces recluses que l'ennui dévore, et le marché se terminait généralement par un échange de broderies anciennes contre des parures modernes. L'établissement du mont-de-piété contribua plus encore à la dispersion rapide des broderies. Séduites par la facilité du prêt, par la longue durée de l'engagement et la possibilité de le prolonger encore en le renouvelant, les Mauresques prirent une telle habitude de ce moyen perfide de sortir momentanément d'embarras que les épaves de leur luxe y furent englouties. C'est ainsi qu'insensiblement se vidèrent les coffres superbes où l'on enfermait, après les fêtes, les plus belles tentures ou draperies et les somptueux costumes des maîtresses de la maison. Mais pendant que les précieux vestiges de l'art ancien allaient enrichir les vitrines des marchands d'antiquités, un renouveau d'art se préparait modestement dans une petite maison mauresque de la rue du Diable, avant de se développer dans la rue de Toulon, dans la rue Bruce et surtout dans la rue Rem- part-Médée. La guerre, en ruinant les familles de leurs patrons, en modifiant leurs conditions de vie, en désorganisant toutes les institutions du passé, enlevait à l'art comme aux artistes tout moyen d' Dans leur détresse, les maîtresses brodeuses furent recueillies, dès 1845, par une Française charitable, Mme Luce, femme d'un chef de musique militaire en garnison à Alger. Pendant les trois premières années, avec ses seules ressources, elle soutint son œuvre aussi philanthropique qu'artistique. Les tra- ditions de la broderie arabe étaient sauvées. C'était bien de la meilleure assimilation que Mme Luce voulait tenter, l'assimilation par l'instruction. Ancienne institutrice elle-même, elle voulut profiter de la autour d'elle de trois cents jeunes filles musulmanes, apprenties brodeuses, pour leur apprendre en même temps le français, un peu de calcul, bref quel- ques notions élémentaires. Mais les vieux préjugés des chefs de famille s'alarmèrent, défense hii fut faite d'en- seigner autre chose que la broderie ; et elle dut se sou- mettre sous peine de voir déserter son école. Son ouvroir ne s'en maintint pas moins au cœur d'Alger comme un foyer d'influence française et surtout comme le sanc- tuaire de l'art de la broderie arabe. Une curieuse anecdote donnera une idée des effets possibles de cette instruction sur la femme mauresque. Parmi les jeunes musulmanes qui avaient fréquenté l'école de Mme Luce avant que la rigueur des musulmans en matière d'instruction féminine eût réussi à en faire une école purement professionnelle, se trouvait une fille fort intelligente nommée Khera Bent, qui eut, plus tard, l'idée de se faire un métier lucratif avec les choses qu'elle y avait apprises. Elle devint l'écrivain public de la population féminine algérienne, toujours main- tenue dans l'ignorance. Elle fit mieux encore chargée par ses clientes, que la loi, par une étrange ano- malie, laisse maîtresses absolues de leurs biens personnels, d'écrire de fréquentes missives à des hommes d'aff'aires, mise fréquemment en relations avec les notaires, les huissiers, elle s'acquitta si bien de son rôle que ses coreligionnaires lui donnèrent le sur- nom de Khera boguato Khera l'avocat, et qu'elle est aujourd'hui plus connue sous cette appellation familière que sous son nom familial. Dans une de ces dernières années, pendant le voyage d'études d'un rapporteur du budget algérien, c'est elle qu'un groupe de brodeuses algériennes chargea d'une épître pour '' le monsieur qui vient de France." Malgré sa longue pratique de notre langue écrite et parlée, Khera boguato, encore imbue des coutumes arabes, n'a de considération que pour les noms que nous appelons noms de baptême ; et il lui a paru tout naturel et plus respectueux, après un bel en-tête absolument correct, de commencer le corps de son épître par ces mots plutôt familiers " monsieur Albert," qui ont dû paraître au bienveillant et haut personnage, sans doute peu au courant des usages de la langue arabe, le comble de l'inconvenance. Cette œuvre fonctionne encore dans l'ouvroir musul- man de la rue Rempart-Médée dirigé par Mme Luce Ben-Aben. Etudions-en le mécanisme et l'esthétique. Tous les matins arrivent, amenées par une conduc- trice qui va les chercher dans leurs demeures respectives, une trentaine de jeunes filles de six à quatorze ans, munies chacune d'un petit panier à maigres provisions. La régularité n'est pas leur première vertu ; car au moindre événement dans leur famille, à la moindre fête religieuse ou matrimoniale dans celle des autres, elles font défection pour passer parfois plusieurs jours et plu- sieurs nuits à pousser de joyeux youyous. Aussi, le iour de leur rentrée, ne pourra-t-on attendre d'elles qu'un paisible sommeil sur le métier. Même si elles sont bien reposées, elles n'abattent pas beaucoup de besogne, non seulement parce que leur tra- vail est lent et délicat, mais surtout parce que la plus grande activité de la femme mauresque est toujours un peu nonchalante. En vain leur surveillante, la bonne Mme Midy, s'épou- monne à crier Fissa ! vite. L'excitation ne dure pas. J'en ai entendu qui disaient à leur voisine — Bats-moi pour que je travaille. Mais vienne le moment de la récréation après celui du déjeuner, le jeu ne chôme pas. Les osselets sont un de leurs plaisirs favoris et quelques-unes y sont d'une très grande adresse. Tout à coup, dans la matinée, un grand remue-ménage se produit. Toutes, rapides et rivales, quittent leur métier et grimpent l'escalier en criant joyeusement " Lella Ben-Aben ! " C'est qu'au premier étage elles viennent d'apercevoir, penché sur la balustrade, le visage de la directrice. . .et les voilà toutes autour d'elle comme une grappe, les unes lui baisant les mains, les autres Si vous vendez des Bottines, des Souliers, des Claques, James ^obinson De MONTREAL = VEUT VOTRE CLIENTELE Un stock énorme de Bottines et Souliers de tous genres continuellement en mains. Claques "Maple LeaP LES MEILLEURES QU'ON PUISSE FAIRE. SES VOYAGEURS COUVRENT DOMINION. ECRIVES A I/A MAISON ET UN VOYAGEUR VOUS VISITERA. 1 84 et 1 86 rue ncQilI, Montréal. 104 jetant à son cou de fraîches, petites et odorantes guir- landes de jasmin 'ou de fleurs d'oranger. Mais désormais le travail est sérieux. La directrice distribue les tâches, donne un conseil, corrige les fautes; elle-même trace les dessins, choisit les couleurs et doit marquer, par un petit point de soie, la teinte de chaque partie de l'ornementation. Sur le tissu ainsi préparé, les jolies têtes brunes se pencheront de longs jours, les doigts effilés courront avec autant de patience que de prestesse, avant ju'apparaisse dans tout son éclat le moindre petit carré de broderie. j .^Un coussin de taille moyenne demande environ un mois et demi de travail assidu. Puis, toute la matinée, c'est toujours, dans l'ouvroir, le défilé des femmes mauresques, les unes, vieilles ouvrières, incapables de travailler, venant solliciter un secours qu'elles rendront en pèlerinage à la mosquée ; les autres, femmes mariées, brodant chez elles depuis qu'elles ont quitté l'ouvroir, venant apporter du travail et en rede- mander. Par leurs salaires, certaines font vivre leur famille et, chose curieuse, font élever si bien leurs fils que quelques-uns sont devenus des professeurs distingués. L'apprentissage des brodeuses commence, en général, vers six ou sept ans, mais, avant dix ans, aucune des apprenties n'exécute un travail vraiment satisfaisant. Leurs gauches essais, faits avec des bouts de soie de toutes les couleurs, sont donnés comme souvenirs aux étrangères qui les visitent. Mais si les tentatives de ces novices ne sont pas rémunératrices pour l'ouvroir, elles doivent l'être pour la famille de l'enfant qu'il faut payer tout de même, car l'Arabe ne laisserait pas sa fille sortir de chez lui si son apprentissage ne devait rien lui rap- porter. Il ne faut pas croire, d'ailleurs, que cet art soit une source de richesse pour personne. L'ouvroir ne s'est sou- tenu péniblement depuis quelques années que par d'éphé- mères subventions et des sacrifices continuels. Quant aux ouvrières, elles ne retirent de leur travail que le strict nécessaire ; mais cette occupation leur permet, en outre, de soigner leui intérieur, et elles se sauvent de la paresse et de la misère. Chacune d'elles se cantonne, en général, dans une spécialité, ce qui lui donne, avec le temps, une sûreté de main et une rapidité d'exécution qu'on ne peut cepen- dant pas, malheureusement pour elles, comparer à la désolante vitesse des machines à broder. Les machines, d'ailleurs, réaliseraient difficilement la même variété des effets et des points. Un des points de la broderie arabe a une grande ana- logie avec celui qua font couramment les Françaises et qu'elles nomment le " Passé." La seule différence con- siste en ce que le passé des brodeuses musulmanes, supérieur en cela à son frère de France, ne nécessite aucun bourrage préalable et possède deux faces au lieu d'une lorsqu'il est exécuté par une ouvrière très habile. Pour, les broderies d'or, le bourrage se fait en carton- nage très mince dessiné et découpé par des brodeurs de profession qui emploient plus spécialement la main- d'œuvre des hommes. Car, m'a-t-on avoué, on ne peut pas toujours confier ces broderies à des femmes tra- vaillant chez elles, à cause de la valeur du fil. Mme Luce elle-même, après tant d'années passées à les combler de bienfaits, eut à consoler à son lit de mort une ; de ses meilleures et plus vaillantes ouvrières, qui ne voulait pas franchir le redoutable passage sans emporter le pardon des vols qu'elle venait si tardivement de lu avouer. D'autres points, déjà connus de beaucoup d'Euro- péennes, rappellent certaines broderies espagnoles et portugaises ; d'autres, enfin, viennent directement de la Tui'quie, portant encore en arabe le nom de points turcs, et donneraient lieu à de très jolis effets, s'ils n'étaient si longs à exécuter que les femmes elles-mêmes ont renoncé à les faire et en ont presque oublié les règles. Mais quelque point qui ait été employé, l'effet esthé- tique de ces broderies, présentées dans un cadre appro- prié, est surprenant. Qu'elle fût toile ou soie moirée de Syrie, l'étoffe a presque toujours été choisie de couleur claire. Sur la nuance neutre du fond, la broderie se détache, généralement éclatante, mais souvent aussi déli- cate, d'un orientalisme atténué par le gout d'une Fran- çaise. Toute représentation d'animaux étant interdite par la loi musulmane, les principaux motifs de la déco- ration sont des feuillages fantastiques et des phrases tirées du Koran. L'écriture arabe étant par elle-même un et un dessin très compliqué, il faut beaucoup de patience, de temps et d'habileté pour exécuter les modèles. Mais les initiés peuvent y lire qu'Allah est Dieu, que celui qui désire peu est riche, que la perte du temps est une grande calamité, que la plupart des mau- vaises actions viennent de l'oisiveté, et d'autres vérités aussi connues qu'indéniables ; on retrouve jetés discrète- ment aux bons endroits les croissants et les mains sym- boliques que les arabes placent sur les portes de leurs maisons pour éloigner le mauvais œil. Il n'est pas de pièce d'ameublement que la fantaisie arabe ne sache décorer. On peut voir au palais du gou- vernement général des tentures en brocart de soie rouge et différentes broderies qui sortent de l'ouvroir. Les portières d'étamine en broderie ancienne aux tons délicieusement éteints, les rideaux légers qui tamisent à travers leurs gracieux lacets de soie la lumière éclatante d'Afrique, sont d'exquis spécimens à admirer dans ce conservatoire d'un air original entre tous. Puis, c'est la riche série des différentes pièces de costume mauresque ; chemise de gaze de soie parsemée de paillettes ; corselets de soie brochée d'or ; pantalon bouffant et foutah ou bande d'étoffe tissée de soie et d'or mise en écharpe sur le pantalon ; ceinture brodée d'or et garnie d'une boucle de pierreries, etc. . . Mais l'esthétique musulmane met ses procédés décora- tifs au .service de toutes les fantaisies écharpes de gaze dont le point qui représente une double petite croix de métal d'argent ou d'or a été imaginé à Constantine ; mouchoirs de batiste où courent des devises, se dessi- nent des noms propres, s'assemblent des signes cabalis- tiques, robes de chambre ouvertes sur la hanche, robes juives au plastron brodé en forme de cœur. . . L'art de la broderie arabe, produit de l'imagination décorative de toute une race, est aussi infini dans ses créations que dans ses applications. Qu'on veuille bien me pardonner si, en écrivant une modeste page de l'histoire de l'art, je n'ai pu m'empêcher d'esquisser en même temps un chapitre de la colonisation et de la philanthropie française. La W. R. Brock Co, Ltd, de Montréal et Toronto, nous fait parvenir un coquet calendrier dont nous la remercions. Nous sommes certain qu'il plaira à ses clients qui en ont reçu ou en recevront un exemplaire. 105 cP LINGERIE POUR DAMES ET MATINEES BLANCHES liT" VOILA DU NOUVEAU -1 notre deuxième Département vous ménage une surprise LE MEILLEUR CRITIQUE VOUS SEREZ, LE MIEUX VOUS APPRECIEREZ. VICTOR Mfg. Co. MANT£AUX, COSTUMES, JUPES et LINGERIE POUR DAMES mm m ne 106 mu mmm -Taiiieor pour Hoinmes. Nous avons le plaisir d'attirer l'attention du commerce sur l'an- nonce intéressante et attrayante que fait la Lowndes Co. Ltd. de Toronto, dans le présent numéro. On verra que le but de cette com- pagnie est de faire droit à la de- mande pour des vêtements mieux faits et mieux ajustés, et bien qu'elle n'ait commencé ce com- merce que depuis trois saisons, son succès a été certainement des plus satisfaisants . Quelques faits relatifs à cette maison de progrès intéresseront sans doute tous les commerçants, ou ceux qui doivent le devenir, en beaux vêtements-tailleur. Un des faits principaux et des plus impor- tants, c'est que la compagnie s'est acquis les services des meilleurs dessinateurs et des meilleurs con- tremaîtres des Etats-Unis qui ont amené avec eux la plupart de leurs ouvriers les plus expérimentés pour vestons, gilets et pantalons. L,a compagnie s'est entourée de toutes les facilités possibles pour produire de beaux vêtements-tail- leur et son esprit d'entreprise et de progrès lui a valu, en un très court espace de temps, une posi- tion enviable dans le commerce. Tout complet, tout pardessus, tout pantalon sont mis en boîte sépa- rée ; aucun nom ne paraît sur un vêtement quel qu'il soit, sauf la marque " 20th Centnry " qui se trouve dans une poche. Les voya- geurs emportent un ' ' squelette ' ' montrant la confection intérieure des vêtements, montrant ainsi ce que d'autres, pour des raisons évi- dentes, cachent au détailleur com- me au consommateur. Les voya- geurs de la compagnie couvrent tout le Dominion, et leurs lignes principales se détaillent de $io à $20. Dans les pardessus, ils ont un vaste assortiment de Raglans habillés et pour les tempêtes, des oversacks à Yoke élégants, des Chesterfields croisés et à un rang de boutons et des oversacks à dos sans couture dans toutes les lon- gueurs de 36 à 50 pouces. Leurs plets habillés et leur veston Tuxe- do sont faits pour lutter en con- currence avec les plus beaux vê- tements des tailleurs à ordre. Ils offrent également un entier assor- timent de complets avec paletots sacs à trois ou quatre boutons, à devant droit à un rang de boutons et croisés. Les voyageurs trans- portent environ 300 lignes dans des couleurs et des dessins élé- gants. Une autre spécialité de cette compagnie se trouve dans un vaste assortiment de gilets faits en cinq genres différents avec des étoffes importées. Leur grande variété de pantalons en boîtes sé- parées obtient également partout oia elle est offerte un légitime suc- cès. Tout marchand et tout futur marchand de vêtements-tailleur de qualité supérieure devrait faire connaissance avec les vêtements offerts par cette maison. Ce se- rait une révélation pour beaucoup qui pensent avoir aujourd'hui de belles lignes de marchandises, ils auraient une idée des pro- grès accomplis dans les beaux vêtements-tailleur. Les tailleurs sur commandes et les merciers qui ont un stock ou qui ont le dessein d'ouvrir un dépaitement spécial pour les vêtements con- fectionnés de qualité supérieure seront particutièrement intéressés avec les vêtements produits par la Lowndes Company, car ces vê- tements sont coupés et finis dans un style qui ne peut manquer d'attirer l'attention des clients qui aujourd'hui se fournissent chez le tailleur sur commande ou chez le détailleur entreprenant. Il est de l'intérêt du détailleur, par suite des changements inces- sants de la mode, qu'il soit en re- lation d'affaires avec une maison de progrès et à la hauteur des temps, pour obtenir les dernières nouveautés et non des vêtements invendables et démodés. L'adresse de la Lowndes Com- pany Limited est, 61, Bay Street, Toronto, où tout détailleur de pro- grès peut voir les échantillons s'il n'a déjà reçu la visite d'un des voyageurs de la maison. CAPITAL, AUTORISÉ, $300,000 Menzie Mfg. Co., 107 Limited CAPITAL'PAYÉ, $250,000 ^ci r.jiifi!!ït!iiîll à AS "CO. tin» iteo B B a B fi CURTAIN POLES S B B 9 t I !-••! , s " 3 ~ MANUFACTURIERS DE STORES POUR CHASSIS POLES A RIDEAUX, ACCESSOIRES POUR POLES A RIDEAUX Epingles à Draper, Dentelles à Stores, Plaques d'Escaliers, Franges, Tirettes à Stores, Insertions, etc. Nous fabriquons trois qualités de STORES POUR CHASSIS Demandez les livrets de couleurs at les listes de prix. 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L'un d'eux, qui vraisemblablement sera un succès, est la nouvelle ceinture piquée qui tient la tête des ventes dans sa ligne, bien que les ceintures plissées soient aussi en bonne demande. Une autre nouveauté, la " Brittany " à large boucle, diffère de tout ce qu'on a vu jusqu'ici. La ceinture " Rosette " est un joli ornement, avec une boucle en métal en forme de rosette avec insertion de pierres de difierentes couleurs. La ceinture " Snaffle " est une nouveauté ingénieuse ; sa boucles est en forme de mors de bride. La maison Phillips & Wrinch offre une bonne \ aleur dans une broche plaquée or avec brillant blanc à détailler à 10c et qu'on vend régulièrement au détail à 25c. Un écrin à boutons pour col, bien fait, avec glace sur le dessus et intérieur en peluche pour contenir une grosse de boutons. Un nouvel ornement pour la chevelure la " Marquise " ressemblant à une broche est d'un dessin entière- ment nouveau. Le peigne " Newport RoU " pour le derrière de la tête est en celluloïd ; imitation d'écaillé, il se vend rapidement. Les peignes pour le côté offrent un magnifique assortiment, les uns sont importés, les autres sont de leur propre fabrication. Le meil- leur support pour bas est le " Anchor" ; il ne tire pas les agrafes du corset. Toute femme devient sa propre modiste CE qu'est le patron "NEW IDEA " Le Patron Neiv Idea est le plus exact et le plus sûr qui soit sur le marché. Par son emploi toute femme peut devenir sa propre modiste ; l'aide et l'inspiration qu'il donne fera avec le temps un professionnel de l'amateur et un artiste du professionnel. Il ne laisse rien à désirer. Tout patron quel qu'il soit est établi avec précision. Son succès tient à ce qu'on peut se fier à lui. Aucune dépense n'a été épargnée dans la confection, à laquelle travaillent les meilleurs artistes dans leur département réciproque. Les dessins sont absolument " up-to-date " et embrassent toutes les en 'BloxjL^^e^ d'Eté Les blouses dont nous donnons ci- contre trois modèles dififérents sont faites en Ponginette brodée et en Mousseline brodée. Les cols proviennent des collections \. de modèles de la maison CheC'Sbroug/? Montréal. modes et les fantaisies les plus nouvelles dans les vêtements pour dames, pour jeunes filles et enfants. t^î^ Un Mup d'œil à travers les pages de notre Livre de Comptoir donnera un exemple de l'infini variété de dessins qui s'oflfrent au choix. Pour dames, il y a des costumes élégants, des costumes de rue, des robes de réception, de charmantes petites robes de chambre pour la maison et des négligés séduisants. Une attention siîéciale est accordée aux modes pour les enfants ; les patrons comprennent des robes d'école coquette, des habits de dame et d'utiles petits paletots de toute sorte. Il y a aussi des costumes simples mais habillés pour jeunes filles de douze à seize ans. On n'a pas oublié les petits garçons ; pour eux on a le costume Russe, la blouse sailor, la jaquette Norfolk, les Pajamas pour les Boys ; en somme tout ce qui rentre dans le domaine des vêtements pour gai'çons. Notre série pour enfants est complète et les dessins paur les tout petits de deux à quatre ans sont nombreux. Dans les patrons " New Idea " il n'est rien alloué pour les cou- tures, ce qui veut dire que tous les vêtements peuvent être coupés avec la plus stricte économie ; qu'un plus parfait ajustage est assuré et qu'il est beaucoup plus aisé de faire toutes les altérations nécessaires dans un vêtement coupé d'après un patron où il n'est rien alloué pour les coutures que dans le cas contraire pour la simple raison qu'en traçant les bords extérieurs du patron, la ligne originale est encofe conservée quelles que soient les altéra- tions à faire. Encore une autre raison Si, en ordonnant un patron, on donne des mesures correctes pour une personne bien proportionnés il n'y aura aucune altération à faire, dans ce cas les lignes du tracé peuvent être utilisées comme guide en bâtissant. Le patron ne contient comme marques et perforations que celles absolument nécessaires de sorte que le travail de construction est aussi simple que possible. Chacune des parties du patron a une " ligne de coupe " sur laquelle elle peut se guider avec sûreté. Les instructions données sur l'enveloppe renfermant chaque patron sont claires et concises. Il n'y a rien qui puisse induire en erreur. Quand vous avez un Patron " New Idea " vous pouvez vous y fier. Il est up-to-date, simple et sûr. Ses mérites sont innom- brables. Il est la perfection même. Nous avons jugé nécessaire de louer deux étages de la bâtisse adjacente, ce qui nous donne dix mille pieds carrés d'espace additionnel pour répondre au besoin de notre commerce. Venez nous voir — écrivez et demandez nos échantillons ou demandez à voir nos voyageurs et apprenez le pourquoi de notre détermination. JOHN M. GARLAND, SON & 00. OTTAWA, CAN. Marchandises Sèches en Gros, I p- JK 1 BUREAU, 30 RUE de l'HOPITAL, I V I I >l I t— t—. 112 M. F. X. deGrandpré, de MM. Caverhill & Kissock, déclare que le commerce du printemps s'annonce bien. Les commandes prises par les voyageurs sont impor- tantes et embrassent l'assortiment général du com- merce de la mode. Les fleurs de grosses dimensions et le feuillage sont très recherchés. Le chiffon est de plus en plus en de- mande ; il y a une telle demande que l'on a dû placer des commandes de rassortiments. Au sujet du chiffon il ne serait pas surprenant que les prix augmentas- sent, la quantité d'ordres placés chez les fabricants étant très considérable. Une des nouveautés de la saison prochaine est un " Lawn " baptisé en France du nom de tissu iVinic/ie fait de toile et de soie. Ce tissu très souple et très léger se prête admirablement aux garnitures de chapeaux d'été. Quant aux nuances favorites, la demande jusqu'à présent s'est portée sur celles que la carte du Syndicat désigne sous les noms suivants pour les beiges, Chanvre et Ficelle ; pour les gris. Nickel, Platine et Argent. A New- York on constate uu goût très prononcé pour les verts foncés. *** M. J. P. A des Trois Maisons, qui revient d'un voyage d'affaires dans les Cantons de l'Est et dans le district de Québec, nous dit que les apparences pour le commerce du printemps sont très favorables. La demande pour les chapea ux " Eeady to Wear " est très forte ; ce genre de'coiffure sera très porté la saison prochaine, ce qui n'est pas surprenant, car les nouvelles créations dans cette ligne sont de toute beauté. Ce genre de chapeau de simple qu'il était est devenu très élégant et comporte beaucoup de garni- tures et accessoires. 11 y a grande apparence qu'il remplacera le chapeau "Sailor" qui ne se vend plus que dans les qualités bon marché. Les fleurs, surtout les grosses rose?, et le feuillage se vendent très bien. On commande également beau- coup de tulle et de malines. Quant aux nuances préférées ce sont le blanc, le noir, le beige, le maïs et le vert. *** D'après les indications que nous avons recueillies dans le commerce de gros les chapeaux de paille " Ready to Wear " seront un des grands succès de la saison prochaine. Ou nous dit que la vente des " Sailors,'' dispendieux a pour ainsi dire cessé, le " Ready to Wear " l'a remplacé. * * * Nous disions dans notre dernier numéro que la nouvelle succursale de MM. Chaleyer & Orkin, à Ottawa, était sous la direction de M. W. Donnelly ; nous aurions dû dire M. W.'Darnley. * * * M. Orkin, de MM. Chaleyer & Orkin, nous dit qu'il reçoit uu uowbve J'orclres très satisfaisant pour le commerce du printemps. Les articles qui semblent avoir la vogue jusqu'à présent sont les feuillages, le chiffon et le linon uni et de fantaisie. Au sujet du linon, les nouvelles qui arrivent de Paris disent que ce tissu sera très porté la saison prochaine, non-seule- ment comme garnitures de chapeaux mais encore pour les toilettes. Quant aux nuances les plus portées, la tendance va au vieux rose de tons divers dont les noms rappelant la guerre de Chine Takou, Tien Tsin, Changhaï, Peiho, Petchili et Pékin. On essaie également de pousser les nuances vertes qui, sur la même carte, viennent immédiatement après les roses; elles ont PELISSE POUR Ce vêtement de haute nouveauté se fait en velours, en soie fourrée et en fourrure. Le modèle ei-dessus est en velours, avec revers, collet et pare- ments en chinchilla ; jupe de fantaisie en Homespun — l'étoffe de plus en plus h la mode. pour noms Primevère, Printanier, Troène, Platane, Peuplier et Fusain. Ces nuances jusqu'à présent ne semblent pas être très en faveur à Paris. Dans les meilleurs établissements on semble leur préférer les castor et les beige, ainsi que les bleus ciel et turquoise. *** M, W. Alexander de la maison S. F. McKinnon & Co Ltd, constate une très forte demande pour les chapeaux du genre "Ready to Wear". Ces chapeaux sont généralement plus grands que ceux portés l'an dernier et sont beaucoup plus richement garnis. Les chapeaux Sailors au lieu d'être garnis tout A. RACINE & CIE Nous appelons l'at- tention du com- merce sur notre grand assortiment de TAPIS Bruxelles, Tapestry, Jute Imprimé. Hemp Carpet Dessins Haute Nouveauté. Splen- dides Marchandises. PRÉLARTS Anglais, Toutes largeurs, jus- qu'à 16/4. , . . Dessins nouveaux. 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CRAVATES Dans les " Derby, ' " Sport," " Champion," il y a de quoi tenter la clientèle Tout frais, nouveau. La " Baby York " est une trouvaille la vogue de la saison prochaine. IMPERMÉABLES POUR TRAVAILLEURS. Nous avons tous les genres d'Imper- méables mais nous appelons l'attention du commerce sur les Imperméables ** Pea Jackets " pour les ouvriers travaillant à l'extérieur. Doublure chaude, vêtement idéal et à bon marché. Nous sollicitons la visite du commerce de détail elle lui sera profitable! IMPORTATEURS ET JOBBERS EN MARCHANDISES SECHES GENERALES DE TOUTES SORTES.. 340=342, rue St=Paul et 179=181, rue des Commissaires simplement d'un ruban sont également plus attra- yants ; on les drape avec des soieries et des satins décorés de ''polka dots". En fait de garnitures, la demande est excellente pour les chiffons, les rubans étampés ou décorés de pois ; ces rubans sont surtout dans les grandes lar- geurs. Il y a aussi une forte demande pour les pom- pons en soie et pour les grosses roses de soie dans les nuances pastels. Les fleurs et les feuillages sont également recher- chés. En fait de couleurs, la demande se porte principale- ment sur les Blancs, les Paille, le Bleu ciel, le vieux rose et le vert de mer. *** MM. S. F. McKinnon & Co Ltd nous donnent les renseignements suivants relativement aux costumes façon tailleur pour la saison du printemps 1902. Les jupes sont beaucoup plus larges du bas et sont souvent garnies de volants de satin, la traîne est éga- lement plus longue. Les jaquettes forme " Eton " seront très portées ainsi que les jaquettes ayant une longueur de 24 à 27 pouces. Souvent, ces jaquettes sont ornées de lès et de coutures rapportées, les manches à la mode sont de la forme " cloche '\ Les couleurs favorites sont le noir, le gris ardoise et le vert bouteille. Le stock des marchandises du printemps de MM. Chaleyer & Orkin comprend, en plus des nouveautés pour modistes, un assor- timent choisi de soieries pour la confection de toilettes élégantes. M. J. R. Weir s'empresse de répondre à toutes les demandes d'informations qui lui .sont adressées et les commandes par la malle sont l'objet d'une attention toute spéciale. M. W. Whiteford, représentera dorénavant la Beaver Rubber Clothing Co, Ltd, dans la province de Québec. La Compagnie prie MM. les marchands de lui réserver bon accueil et elle a l'espoir de pouvoir compter sur leur patronage comme par le passé. Nous recommandons aux commerçants qui désirent tenir un corset élégant et donnant toujours satisfaction de s'adresser à M. J. R. Weir, 30 rue de l'Hôpital, Montréal. Il représente la Parisian Corset Co. de Québec qui a la réputation de faire tout ce qu'il y a, de mieux en corsets. Les lignes suivantes méritent une mention spéciale. Modèle 73 en trois couleurs drab, blanc et noir. Ce corset n'a pas son rival, c'est la meilleure valeur offerte sur le marché. Modèle il, style Empire, court, muni des fameuses pochettes de sûreté en drab et blanc. C'est le meilleur corset à qui ait jamais été offert au commerce. La Beaver Rubber Clothing Co, Ltd, vient de lancer un nouveau modèle de waterproof pour hommes qui, fort correctement d'ail- leurs, porte le nom de "Dandy". C'est en effet, un pardessus des plus chics ; il peut se porter en n'importe quelle occasion et il est d'une élégance qu'on ne peut surpasser. L'assortiment des échantillons du printemps qui est en ce mo- ment entre les mains des voyageurs de MM. Chaleyer & Orkin est non seulement très complet, car il comprend les dernières nou- veautés importées, mais il a, de plus, l'avantage d'être absolument irréprochable ; tous les articles de qualité douteuse en ont été éliminés. Les prix auxquels ces noureautés sont offertes sont corrects. MM. M. Saxe & Sons, attirent l'attention du commerce sur les lignes suivantes qui représentent des valeurs exceptionnelles Costumes complets en tweed pour hommes à $ $ $ $ à $ Costumes pour jeunes garçons, composés de trois pièces à $ et $ Cette ligne mérite une attention spéciale. Costumes de Première Communion, dernier genre, drap et coupe extra, $ et $ La maison a en mains 5,000 de ces jolis costumes. Ligne Spéciale de Pantalons, bon marché, à 90c et à $ Nouvel appareil pour étalage de Rideaux Tous les acheteurs et tous les vendeurs d'articles d'ameublement savent la difficulté qui existe dans la montre des rideaux de den- telle— le travail et le temps dépensés à jeter l'article sur un rouleau et à l'arranger pour le présenter sous son meilleur aspect. Un appareil d'étalage, breveté et manufacturé par M. W. A. McDougall, de London, Ontario, fait cesser tous ces embarras. L'appareil consiste en un cadre élevé avec des fils conducteurs sur lesquels courent des tringles garnies de coussinets en feutre sur lesquels les rideaux sont attachés avec des épingles de sûreté. En manœuvrant une poignée l'un des rideaux glisse le long du fil conducteur de manière qu'on puisse l'examiner et avec la même vitesse on le remet à sa place. Bien que cet appareil ne soit sur le marché que depuis deux mois, il a déjà fait son chemin dans nombre de magasins impor- tants du Canada et dans quelques établissements américains. La gravure dans l'annonce d'autre part fait voir un de ces " Vendeurs élevés " tel que montré par le breveté et mis en opération dans le magasin de Marshall Field & Co, Chicago. Un de nos représen- tants, de passage à London, Ont. en a trouvé deux en usage dans le magasin à département de Smallman et Ingram et le gérant du département de rideaux en a donné une opinion très favorable en déclarant que le "Vendeur" rembourserait son prix d'achat en une seule journée de grande vente. Carrés de tapis, portières, tapisseries, etc., peuvent y être montrés aussi aisément que les rideaux. Le prix de $15 met le " Vendeur élevé " à la portée de tous les magasins qui tiennent les rideaux et articles similaires. La ISToti-^elle Botxcle !E?.osette Lisez ce que le Dry Goods Econo- mist dit à son sujet dans un de ses derniers numéros " La vignette ci- contre représente une broche ou bou- cle à ruban nouvellement patentée qui sera chaleureusement accueillie dans tous les départements de ruban et chez tous les bijoutiers de ce pays. Cette nouvelle broche se compose d'une petite étoile ouvragée dans le centre de laquelle est une taillée. Kn dessous de l'étoile est un dispositif patenté au moyen duquel on peut arranger en boucles, des petits coupons de rubans de toute sorte, de façon à obtenir l'apparence de la figure ci-contre. On peut affirmer sûrement qu'il n'y a pas dans ce pays un dépar- tement de rubans qui n'ait pas chaque jour, au moins 20 ou 30 petits bouts de rubans dont il est presque impos- sible de disposer. Avec cette non velle broche, les bouts de rubans en question peuvent être utilisés avec un joli profit. On peut les acheter pour les détailler à 50c. Nous leur prédi- sons un des plus beaux succès qui se .soient'produits en bijouterie." "Tis- sus ET NouvEATÊS '' se fera un plai- sir de dire oîi la boucle-rosette peut être achetée. La DERBY 115 Droite, a Biais Réversible UNE IDÉE SUPERBE POUR LE COMMERCE DU PRINTEMPS Les CORDÉS à RAYURES de Fantaisie sont des " Leaders." E. & s. CURRIE, Toronto * Représentant à Hontreal L. A. PREVOST 234, RUE ncQILL R. B. HUTCHISON & CO. 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Cette température anormale à quelque peu retardé les ventes. Un de nos principaux confrères de New-York fait une déclaration quelque peu raide venant d'un ma- nufacturier de chemises et de cols américain, savoir Que les chemises et les cols américains examinés au- près des articles des manufacturiers anglais importés au Canada font classer les articles anglais au second rang. Le fait réel de la cause est que 999 sur 1,000 des départements ou des magasins spéciaux de mer- cerie pour hommes n'ont pas acheté ou mis en stock une seule chemise de fabrication anglaise depuis 10 ans. Le nombre de chemises américaines entrées au Canada est très petit et elles ont été importées par quelques-uns seulement qui veulent essayer d'avoir quelque chose qui diffère de ce qu'ont les autres. Elles ne peuvent être comparées avec les chemises des manufactures canadiennes pour la qualité, le genre, l'ajustement et le fini. Il y a au Canada quel- ques fabricants qui pourraient donner des idées même aux maisons de Troy. Le commerce de chemises et de cols au Canada se trouve à un haut degré d'excellence et, d'après la situation actuelle, et avec la forte concurrence que se font entre eux les manufacturiers, ii y a toute chance que l'excellence de la fabrication se maintiendra. Il n'y a, pour le détailleur, aucune nécessité d'aller sur le sol étranger pour approvisionner son stock de chemises et de cols. La variété chez les fabricants du pays est infinie pour le choix et les fabricants eux- mêmes sont nombreux. Un manufacturier important de chemises et faux- cols a déclaré au représentant du Dry Goods Economist de New- York que l'année dernière lui avait apporté une augmentation d'affaires sensible avec le Canada. '*I1 y a quelques années, dit-il, on considérait comme valant peu la peine et les dépense de cultiver ce com- merce ; c'était alors le temps de la semence, mainte- nant nous récoltons une abondante moisson." C'est une anomalie inexplicable pour moi,"ajouta- t il, " que nos propres merciers de haut ton, au moins dans les grands centres, se glorifient de tenir les che- mises et faux-cols de "fabrication anglaise," tandis que leurs confrères canadiens, avec des droits de douane moindres, offrent la production américaine à côté de l'Angleterre et déclarent que les clients sont disposés à payer de plus hauts prix pour l'Américaine parce qu'elle est Américaine, c'est-à-dire qu'ils consi- dèrent cette production comme mieux finie et plus élégante. " N'est-ce pas étrange quand on voit l'attitude de nos propres merciers fournisseurs de la gente fanfa- ronnée î En vérité, il n'y a pas que le prophète qui ne soit pas reçu avec honneur dans son propre pays." Les Cravates Les cravates pour janvier et février n'ont pas besoin d'être décrites. Tout marchand sait ce qu'il vend. Les Puffs, bouts flottants et derbies étroits sont tous en demande, peut être pas dans l'ordre indiqué. Nous tenons pour certain, cependant, que ce que veut savoir le marchand, n'est pas ce qui se vend, mais ce qui se vendra au printemps prochain et même dans quelques semaines. Un genre se lève merveilleusement radieux à l'ho- rizon de la mode et de la popularité, c'est le derby droit, réversible, avec biais, en cordes à rayures fan- taisie. Qu'ils deviennent extrêmement populaires, la chose ne fait aucun doute. Us font déjà une excel- lente figure et leur règne commence, ce sont des articles à $ 45 pouces de long, complètement réversibles et se montrent en une grande variété de patrons de couleurs brillantes. Les principaux mer- ciers pour hommes de Montréal et Toronto les offrent dès maintenant. Bien que les couleurs soient brillantes, les cravates étant petites et beaucoup portées avec le col haut rabattu et le gilet montant ce qui est le genre cor- rect peuvent être portées par n'importe qui, même par ceux qui s'habillent avec grande simplicité, sans s'exposer à la critique. La plus grande difficulté à laquelle le manufactu- rier doit faire face en faisant la cravate dorite réver- sible est de la confectionner de manière qu'elle ne tire pas de côté et ne se plisse pas. Dans les échan- tillons que nous avons eu le plaisir d'examiner et qui, croyons nous, seront illustrés dans ce numéro, cette difficulté a été complètement surmontée. Les rayures sont décidément ce qui sera le genre correct pour la prochaine saison et si nous regardons un peu plus avant dans l'avenir nous pouvons voir l'approche des carreautés brillants. Mais ceci est une autre affaire et nous en reparlerons en détail quand le moment convenable sera arrivé. Pour le moment, ce sont les rayures et encore les rayures. L'annonce de MM. E. & S. Currie qu'on verra dans le présent numéro mérite sûrement une mention spé- ciale. Elle est un splendide exemple de la publicité moderne. Si le but principal de l'annonce est d'attirer l'attention et de provoquer des demandes, ce but sera certainement atteint par cette belle page en quatre couleurs. Cette annonce reflète, dans une certaine mesure, l'esprit de progrès et d'entreprise de cette importante maison dans la manufacture des cravates et elle forme un contraste frappant avec les méthodes préhistoriques employées encore par un trop grand nombre de manufacturiers canadiens. Ce travail, nous assure-t on, a été complètement exécuté au Canada, ce qui est également une agréable nouvelle. Les derbies droits réversibles à biais ici illustrés se font en plus de cinquante patrons et comme c'est la cra- vate de la prochaine saison, il nous a paru très oppor- tun de le mentionner. M. Le Maistre, de MM. Stewart, AUan & LeMaistre, nous donne les renseignements suivants au sujet des chemises pour hommes pour la saison du printemps. Il n'y a que très peu de changements à constater dans 119 > -J* •âf "A" -jf iii- lie i> THE HUDSON BAY KNITTING CO. nONTREAL. 126 M. M. Frank & Bryce, Ltd nous informe que le mar- ché pour les fils de lin esf très soutenu dans la Grande Bretagne. La même observation s'applique au marché des lacets pour chaussures. Les affaires ont été des plus satisfaisantes cet au- tomne et M. M. Frank & Bryce Ltd sont plus que satisfaits du résultat remarquable obtenu par une nouvelle ligne de lacets qu'ils ont tout dernièrement placée sur le marché Canadien. M. W. P. Slessor, de la Brock Co Ltd. de Montréal nous dit que, d'après les dernières nouvelles reçues de l'étranger, le marché des broderies est non-seule- ment très-ferme, mais qu'il y a forte tendance à la hausse sur plusieurs lignes de broderies, les prix ont été avancés de 10 p. c. La demande pour le commencement du printemps à été très forte pour les mousselines et les organdies avec bandes, ainsi que pour les " Dimities.'' Les dentelles sont également très recherchées ; la vogue'des cols et des parures en df ntelles s'affirme de plus en plus. M. A. B. Mole, d'Adams, Mass, a été nommé gérant général de la "Dominion Cotton Mills Company," qui a de si grandes fabriques à Hochelaga, Magog, Monc- too, N. B., Halifax et Windsor, N. E. M. Mole a déjà été gérant de la ''Grey Lock Cotton Mills Co," à North Adams. C'est un Américain, d'o- rigine écossaise, plein d'esprit d'entreprise. Il est âgé de 51 ans. MM S. Greenshields, Son & Co. nous informent que leurs ventes d'imprimés ont dépassé toutes leurs espérances. La demande pour les Mousselines et les tissus Chaînes a également été très forte. MM. S. Greenshields, Son & Co. nous disent avoir vendu une quantité considérable des indiennes an- glaises de la marque si connue de " Crum's." Ce sont les meilleures valeurs offertes sur le marché cana- dien. *** MM. S. Greenshields, Sons & Co offrent au commerce à des prix de fabrique 20,000 i ièces de flanellettes imiirimées et "woven." C'est là une occasion qui ne se représentera pas. La maison Wm. Taylor Bailey met en vente à des prix spéciaux des coupons de deux verges et au-dessous de Tapestry en coton et de soie damassée. C'est une excellente occasion que les acheteurs prévoyants ne devraient pas négliger. ROMPU Nous avons, dans notre dernier numéro, mentionné une entente intervenue entre MM. Geo. H, Hees, Son & Co d'une part et la Menzie Mfg Co, d'autre part pour vendre leurs stores de châssis et autres articles par l'intermédiaire de 1' "EmpireShade Cloth Co,Ltée" une entreprise créée par eux. Mais comme cet arran- gement n'a pu fonctionner à leur satisfaction, les deux maisons ont décidé d'un commun accord de le rompre et à l'avenir les deux maisons reprendront séparément leurs affaires comme par le passé. REyUE GENÉRÂbE- A la Beaver Eubber Co Ltd. on est très occupé à la livraison des ordres du Printemps. Les commandes qui sont très nombreuses font bien présager de l'ave- nir. Le modèle en vogue maintenant est en Water- proof de longueur moyenne avec une rangée de boa- tons, orné de manchettes et garni de poches ovales. La demande si forte principalent sur les pardessus de nuance gris acier. M. R. C. Wilkins constate que le commerce da printemps s'annonce très bien. Un de ses voyageurs revient du Manitoba ou il a fait une tournée des plus heureuses. Le Manitoba est actuellement très pros- père par suite de la forte récolte de l'année dernière ; les commerçants de cette province placent des com- mandes très importantes. M. H. "Wener président de la Montréal Waterproof Clothing Co. nous dit que l'année qui vient de termi- ner a été excellente et d'après les commandes que la compagnie reçoit maintenant, il lui est permis de penser que le commerce du Printemps sera également satisfaisant. Les prix des matières premières sont sensiblement les mêmes que ceux de la saison dernière. La vente des pardessus " Rainproof " augmente d'une façon tiès considérable, c'est le vêtement préféré pour la saison du printemps ; ou peut le porter dans toutes les occasion.", car il ressemble a un pardessus ordinaire et il a de plus l'avantage d'être a l'épreuve de la pluie. La W. R. Brock Co Ltd., de Montréal, vient de mu- nir ses magasins et entrepôts ce nouveaux extincteurs d'incendie automatiques alimentés par des réservoirs situés sur le toit de la bâtisse. A la W* R Brock & Co Ltd. on nous informe que d'après les dernières nouvelles reçues d'Angleterre, le marché des cotonnades à une tendance à durcir par suite de la bonne tenue des cours du coton brut. Les produits des moulins canadiens sont également très fermes et l'on ne temble pas éloigné de croire qu'une avance prochaine puisse se produire sur les cotonnades unies, telles que les "Sheetings." Il convient de remarquer que les livraisons des fila tures canadiennes s» font avec beaucoup plus de régularité que l'an dernier, grâce à l'accroissement de la puissance de production des principales manu- factures du pays. La Montréal Cotton Co. à elle seule vient de dépenser plus de $200,000 en achat de ma- chines nouvelles pour les moulins de Valleyfield. Les imprimés mis sur le marché pour la saison 1902 par les moulins de Magog et par la 'olonial Bleaching & Printing Co, donnent la plus grande satisfaction ; la couleur et l'impression de ces articles sont irrépro- chables à tous les points de vue. Relativement aux "Imprimés" la demande porte, cette saison, sur des articles plus dispendieux que précédemment ; le commerce de détail se préoccupe moins de la question de prix que de celle de la qualité des marchandises ce qui est un des signes de prospé- rité générale. Les imprimés pour la confection des couvre-pi ds Cbe Dominion Oil €lotb Company, wm lHontreal Lignes du Printemps 1902 Nos nouveaux échantillons pour la saison du Printemps 1902 qui sont maintenant entre les mains du commerce de gros, inté- resseront tous les acheteurs de prélarts. Pour la beauté du dessin et la valeur, ils ne sont pas surpassés. Notre production comprend PRELARTS POUR LE PLANCHER- ' ' ' * -Cro" " TOILE CIRÉE POUR LA TABLE. PRELARTS ÉMAILLÉS ET POUR LES VOITURES. DDCI ADTC D'CCPAI ICDCh ^" ^malllé, Ouck, revers en coton, I liCLfIll 10 II bOUflLICIlO canevas et revers peint. NATTES- toutes les grandeurs. TOILES DECORATIVES- Double largeur et huilées. Un détail important à noter, c'est que nous tenons un fort stock de toutes les lignes et que nous sommes en mesure de faire de promptes livraisons. Voyez nos échantillons avant de placer vos ordres pour le printemps. Bureau et Ateliers, MONTREAL. sont d'une bonue vente, on revient aux dessins à grands carreaux noirs et Idancs qui furent de grande ii^oiJe il y a plusieurs années. Il y a aussi une forte demande pour les imprimés mercérises pouvant se détailler à 15, 20 et 25 cts la verge. Les flanellettes " Saxony " unies, de couleur blan- che ou rose, sont très recherchées, a tel point que les filatures sont en retard dans la livraison des comman- des," mais on espère qu'a partir du 15 Janvier toutes les commandes en retard auront été livrées. M. M. Brophy, Gains & Cie constatent que les affai- res ont été très bonnes dans la Puissance du Canada pendant l'année qui vient de s'achever. Certaios districts, notamment dans la Colombie Anglaise et dans l'ouest d'Ontario n'ont pas été aussi bien parta- gées pour des causes purement locales ; cependant, d'a- près les dernières nouvelles reçues de la Colombie Anglaise, la situation s'est sensiblement améliorée dans cette province. Les affaires ont été très bonnes dans le Manitoba cet automne, la récolte ayant été très abondante. Le mouvement des affaires pour le commerce des Fêtes a été très considérable ce qui se comprend par l'abon dance de l'argent actuellement en circulation. D'après les rapports reçus des divers correspondants étrangers de la maison, les marchés extérieurs des di- verses lignes de marchandises sèches, cotonnades, lai nages et soieries sont très fermes. La même observa- tion s'applique également au marché des cotonnades domestiques. M A. Racine & Cie nous disent que l'année qui vient de finir a été excellente a tous les points de vue Ou a eu à enregistrer que très peu de faillites, dans le commerce de marchandises sèches ; l'accroissement des affaires a été des plus forts ;le commerce des cam- pagnes a été surtout satisfaisant ; les cultivateurs sont tous en bonne situation par suite de la bonne vente de leurs produits. Le marché des marchandises sèches en général est très ferme. Actuellement la demande pour les tweeds et pour les étoffes à robes pour le commerce du Printemps 1902 est très, forte. La réunion mensuelle de l'Association des Mar- chands de Marchandises sèches en gros de Montréal a eu lieu le 7 janvier. M. Geo. B. Fraser, de la maison S. Greenshields, Son & Co a été choisi comme candidat pour représenter l'association dans le conseil du Board of Tra'lede Montréal. M. Jno. R. Weir, agent à Montréal de la Parisian Corset Co., de Québec, trouve que les affaires ont été très actives dernièrement. La demande se fait sur- tout sentir pour les corsets de taille moyenne à devant droit. M. M. Markus, de la Standard Umbrella Ce, nous informe que les deux modèles de parapluies actuelle- ment en vogue sont les " London Club " et le Queea Alexandra." Ce sont des parapluies assez minces, de longueur moyenne, avec poignée droite dont l'extré- mité est ornementé. MM. S. Greenshields, Son & Co. nous informent qu'ils sont très satisfaits du résultat du commerce de l'an dernier qui a été en augmentation très notable sur celui de l'année précédeate. Les paiements de l'année ont été excellents. Quant aux perspectives pour le commerce de 1902, elles sont des meilleures. Les marchés extérieurs des cotonncades et des lai- nages sont très fermes et ont un caractère de stabilité remarquable. Dans les costumes genre tailleur pour la saison'du printemps prochain, nous disent MM. Thomas May & Co., il n'y aura pas de très grands changements. Les manches japonaises et cloche paraissent être en faveur et bien qu'il soit quelque peu question pour les jupes de la forme habit pour le dos il n'est guère vraisem- blable que cette mode prenne quant à présent au pays. La plupart des jupes auront de larges volants avec garnitures vers le devant. La soie moirée promet d'être recherchée pour gar- nir les costumes et les jupes ; on en voit beaucoup actuellement à NewYork. Dans les jaquettes, on vendra très peu les manteaux courts, mais jouiront encore de la faveur principale- ment les longs ulsters et les waterproofs de même que les jaquettes de soie. Une grande nouveauté pour la prochaine saison sera le longulster en soie gros grain, en peau de soie ou en soieries moirées. Quant aux étoffes pour costumes, celles unies seront en demande, on en offre très peu en fantaisie Eu somme, il semblerait que nous aurons une très belle saison pour les costumes genre tailleur et les longs manteaux, aussi les marchands feraient-ils bien de mAGM NECKWMR C? Limited ÔF NECKWB^IR. • _ _ ; - f - ' . - . TXJL 00 .S ^ - oo ai a ce c c es es =J2 OiJ g 3 a; d-O S ii 3 ° u O u o 0 o - s 3 = •S Vous pouvez fabriquer 12 à 20 paires par Jour. GAGNE - PAIN Vous pouvez obtenir 10. 15 & 20c. par paire. MACHINE UNE COMPLETE MACHINE A TRICOTER DE FAMILLE A UN PRIX SPECIALEMENT BAS. UN BARGAIN adresse cREELHAN BROS. Boite 505. GEORGETOWN, Ont., Can. 131 La Royal Shoe Co., 1667 rue Notre-Dame, Montréal, offre au commerce des chaussures et aux marchands généraux des lignes complètes de chaussures pour hommes, femmes et enfants. L'as- sortiment de leurs chaussures est immense et comprend toutes les variétés depuis les chaussures de travail jusqu'aux chaussures fines. Les marchands de la campagne ne sont pas toujours bien assorti^ en articles de chapellerie pour dames et enfants de sorte que leur^ clientes achètent à la ville des tourmalines, etc., qu'il pourraient facilement leur fournir. Lia Bruce Mfg Co, de Toronto, offre au commerce un grand choix d'articles dans ce genre. Les fabricants de sous-vête'ments ne manquent pas, mais les spé- cialistes en sous-vêtements pour fehnmes et enfants sont plus rares. La Watson Manufacturing Co Ltd, de Paris, Ont. se recommande tout particulièrement dans Ja manufacture de ces articles spéciaux. Voir son annonce d'autre part pour la description de ces spécialités. Les affaires de MM. S. Greenshields Son & Co ont augmenté dans de telles proportions qu'ils viennent de s'assurer les services de quatre nouveaux voyagenrs MM. Duqueite, Napier, Urquhart et Russel. Les trois premiers de ces messieurs faisaient autrefois partie du personnel des voyageurs de la maison J. G. Mackenzie & Co. M. Chambers qui visite le commerce de Montréal dans les intérêts de la New York Silk Waist Co, »e fait un devoir de remer- cier les détailleurs de l'encouragement qu'ils lui ont donné et les informe qu'il a en main un assortiment complet de blouses nou- velles pour le commerce du printemps. La maison John Fisher, Son & Co. est représentée sur la route, dans la province de Québec, par les voyageurs suivants M. Le- mire visite le commerce canadien-français à Montréal ; M. Geo. Lamothe la ville de Québec et le district avoisinant ; M. Sansfa- çon la Beauce et M. Sutherland fait les cantons de l'Est. L'assortiment de la maison Wm Agnew comprend toutes les dernières nouveautés pour la saison du printemps notamment les tissus " Crépolines," les " Eoliennes " qui sont la grande mode à Paris et les tissus pure laine et soie. MM. Nerlich & Co, 301 rue St Jacques, Montréal, seront en position, d'ici à quelques jours, de prendre des ordres pour les articles à importer pour la saison d'hiver 1902-1903 comprenant des albums, des articles en celluloïd, des cadres pour photogra- phies et des articles en métal, tels que pendules en bron^.e et encriers, etc., etc. Les marchands savent combien il est difficile de se procurer des sous-vêtements de laine qui ne rétrécissent pas au lavage ; s'ils veulent n'avoir pas de reproches de leurs clients sous ce rapport, pourquoi n'aehèteraient-ils pas les sous-vêtements garantis irrétré- cissables de la marque " Ceetee " que la C. TurnbuU Co. de Galt annonce dans une autre page. La Galt Knitting Co, de Galt, Ont., prépare activement ses échantillons de sous-vêtements ouatés pour l'automne 1902 ; on peut s'attendre à voir le plus bel assortiment qu'on ait jamais produit dans cette ligne. Le commerce de détail fera bien de ne pas donner ses ordres en sous-vêtements avant d'avoir vu les échantillons de cette manufacture qui portent la marque "Tiger " bien et avantageusement connue. L'assortiment des soieries de la maison Kyle, Cheesbrough & Co, a été soigneusement acheté en Europe et comprend toutes les dernières nouveautés dans les variétés suivantes Soieries unies et de fantaisie, soies pongées, soies Pastels, taffetas et satins dans les nuances les plus nouvelles. Une issue pour un excès de stock. MM. Benning & Barsalou, de Montréal, viennent de terminer une saison des plus fructueuses. Ils ont dirigé la plupart des grosses ventes à l'encan de Montréal, telle que celle de la Canadian Rubber Co. et leurs ventes ont été suivies par les meilleurs ache- teurs de la campagne. Leurs débouchés pour toutes sortes de marchandises, marchandises sèches, vêtements, chaussures, n'ont pas d'égaux et les commerçants qui ont des surplus de stock ne peuvent mieux faire que de les confier à cette firme. Des avances libérales sont accordées. Ces messieurs donnent pour références la Banque de Montréal et la Banque d'Hochelaga. MM. S. Greenshields, Son & Co, rapportent de bonnes vente- pour le commerce du printemps dans leurs départements d'étoffer à robes. Toutes leurs marchandises sont d'un fini léger et soigné et se vendent facilement y compris les voiles, les crêpes de Chine, les mohairs, etc. Dans les couleurs ils conseillent les gris, les tans, le réséda, le turquoise, le bleu, avec le noir et le crème. Il y a une forte demande pour les brillantines noirs de 50c à $ la verge. Dans les soieries, les tamalines et les louisines vont forte- ment de l'avant. Nous croyons bien faire en recommandant à nos lecteurs qui désirent regarnir leurs stocks de claques, de s'adre-ser à la Royal Shoe Co., 1667 rue Notre Dame, Montréal ; ils y trouveront des jobs provenant des meilleures fabriques, Les machines à tricoter de famille de MM. Creelman Bros., de Georgetown, Ont., peuvent intéresser bon nombre de marchands, qu'ils ne manquent pas de voir sur une autre page l'annonce de cette maison. L'annonce de MM. John M. Garland, Son & Co, d'Ottawa, présente la reproduction exacte de leur vaste entrepôt de mar- chandises sèches. Ils viennent d'être obligés de prendre plus d'espace parce que les affaires augmentent et si leurs affaires prospèrent c'est qu'ils ont des prix qui tentent les acheteurs. En leur écrivant les détailleurs pourront s'en rendre compte. MM. Geo, H. Hees, Son & Co., annoncent des marchandises de " vente rapide qui laissent au détailleur de larges profits." Nos lecteurs qu'intéressent les stores pour châssis, les rideaux de den- telle, les étoffes d'ameublements, etc., feraient bien de visiter leurs entrepôts, 20, rue Ste-Hélène, Montréal, et de voir si ces marchandises les intéressent. La Strathcona Rubber Co, de Montréal déclare qu'elle a été la première et qu'en fait elle est encore la seule manufacture au Canada qui imperméabilise ses étoffes pour vêtements à l'épreuve de l'eau. C'est pourquoi elle peut mieux que toute autre garantir que ses vêtements sont absolument imperméables. Quant au genre, à la coupe, au fini et à la durée, ces vêtements sont insurpassables. Si vous voulez faire de bons profits sur une bonne chaussure lisez l'annonce d'autre part de la Campbell Shoe Co., de Québec. Cette annonce n'en dit pas long mais elle en dit beaucoup, ce qui est la chose essentielle. N'hésitez donc pas à écrire à cette maison qui vous offre des échantillons et se fera un plaisir de vous donner tous les renseigne- ments que vous pouvez désirer. La Corticelli Silk Company est connue de tout le commerce au- quel s'adresse Tissus et Nouveautés. Il n'y a donc pas lieu de parler de l'importance de ses deux manufactures et de ses entre- pôts dans les grandes villes du Canada et en Australie dont il est d'ailleurs question dans son annonce d'autre part. Mais e que beaucoup de nos lecteurs ignorent encore sans doute c'est que les articles produits par la Corticelii Silk Company peuvent rivaliser comme qualité avec les articles similaires importés et qu'ils sont meilleur marché. C'est en toute confiance que nos lecteurs peuvent acheter les produits qu'elle annonce d'autre part. La Dominion Oil Cloth Co, de Montréal a mis entre les mains des marchands de gros ses nouveaux échantillons pour la saison de printemps 1902 ; elle a de nouveaux et superbes dessins en prélarts pour plancher, tapis cirés pour tables, prélarts émaillés pour voi- tures, prélarts d'escalier et mattes, ainsi que des Burlaps décoratifs. Ce sont des valeurs insurpassables qu'on peut toujours se procurer sur place. MM. Daly & Morin, 32 rue St-Sulpice, Montréal, agents pour la Menzie Mfg Co., offrent au commerce des stores pour châssis, des pôles et garnitures de pôles, des toiles pour châssis etc. Ils ont également en mains des brosses, pinceaux et balais de toute sorte que le commerce trouvera avantage à acheter d'eux. Les peintures préparées de la marque D. & M. qu'ils vendent également sont garanties. Les marchands feraient bien de se mettre en relations avec cette maison qui se fera un plaisir de leur coter des prix. " Depuis qu'ils ont su que MM. Geo. H. Hees, Son & Co., 20 rue Ste-Hélène, Montréal, ont en stock, prêta à être livrés, au-delà de vingt mille paires de rideaux de dentelles, beaucoup de marchands qui importaient autrefois ces marchandises de vente rapide, ont trouvé qu'il était de leur intérêt d'acheter sur les lieux mêmes et d'avoir de promptes livraisons. Les belles fourrures ne se démodent jamais entière- ment, c'est à dire qu'alors même que leur vogue est un peu diminuée, une femme, si élégante qu'elle soit, ne cessera pas de les porter. Dans cette catégorie, nous pourrons ranger l'astra- chan et la loutre, si en faveur il y a quelques années, maintenant un peu délaissés. Aussi le renard bleu, suprêmement élégant, mais d'une fragilité qui en faisait un objet uniquement de grand luxe. Ils sont remplacés par l'bermine, d'un porter assez difficile et réservée plutôt aux toilettes du soir ou d'intérieur, et aux vêtements ; le chiochilla, qui s'emploie surtout en garnitures, comme complément d'une autre four- rure. Mais la zibeline semble avoir accaparé toutes les sympathies de nos élégantes. On l'emploie aussi bien en vêtements entiers, collets ou boléros, qu'en garni tures de toutes sortes. Et cela paraît juste, car cette belle fourrure joint à la beauté de son coloris si chaud, une solidité qui fait que lorsqu'on peut abor- der son prix élevé, on ne fait pas un mauvais place- mont. Si on le peut, je conseillerais donc sans hésiter la zibeline. Il faut compter environ deux mille francs pour un collet un peu long. Si ce taux est trop élevé, il y a une fourrure, moins belle certes, mais encore fort séduisante c'est le vison qui a presque la couleur el la finesse de la zibeline lorsqu'il est de belle qualité, et dont le prix est plus de moitié moindre. Fort solide aussi, c'est une de ces fourrures élé- gantes et pratiques qui peuvent tenter les femmes les plus raisonnables. Un collet de vison, doublé de satin crème bien soutenu, constitue un ravissant vêtement qu'on peut enrichir encore en plaçant à l'intérieur, de chaque côté des devants, deux pentes de dentelles an- ciennes, qui lorsque le collet sera ouvert, adouciront délicieusement la figure. Col Médicis bien entendu, car le Marceau et l'Aiglon, fort chics avec certains vêtements de drap sont fort laids en fourrures. Et combien moins chauds et douil- lets que les hauts cols d'où émergent si gracieusement les jolis visages. Chapeaux. Des fleurs de printemps et des fruits d'automne aux chapeaux d'hiver, ce n'est pas là une des moindres fantaisies de la mode actuelle. L'Art et la Mode con- sacre toute une chronique à cette originalité. Les chapeaux, cette année, sont de pures mer- veilles, et l'idée de mêler des fleurs au velours et au feutre est lout à fait reprise ; on y ajoute même des fruits, des fruits de printemps et d'été. Sur une toque de zibeline, bien retroussée à gauche, c'est tout un dessert préparé une pomme d'api à la peau rubi- conde, des noisettes dans leur jolie enveloppe verte, du raisin doré, vrai raisin de vendanges, et même du raisin de Malaga. Avouez que cela n'est pas banal, et qu'il faut être bien élégante et bien jolie pour oser semblable hardiesse. Des capelines d'une allure charmante sont entière- ment couvertes de tulle rose froncillé, avec, simple- ment sur les cheveux, un cordon de belles roses. Que de jolies toques qui ne sont qu'un plateau fleuri de roses ou de gardénias, à moitié cachés dans la verdure légère du capillaire ! On ne saurait tout raconter des jolies choses qu'on voit chez nos grandes modistes. On fait des peintures traitant la broderie à s'y méprendre. Par des empâte- ments, on obtient un relief qui a tout l'aspect d'une broderie. Ce sont, sur les bords d'une tricorne, d'énormes appliqués, comme de longs macarons, qui jouent l'émailj la broderie, le saxe. L'eôet de ces ornements est vraiment imprévu, et c'est à l'infini qu'on les renouvelle. Nous avons vu, chez la plus aimable et la plus habile de nos modistes, un chapeau de dentelle noire en forme de bonnet hollandais, avec, en guise d'é- pingles flamandes, quatre gros macarons de satin blanc décorés d'une peinture et rebrodés de cabo- chons ; le fond, en chantilly, reposait sur un croi- sillon lie barrettes en jais- bijouterie, piquant la den- telle de scintillements. Ajoutons que, si en général, les chapeaux descen- dent bas sur la nuque, il s'est cependant créé en ces dernières semaines, des formes Louis XV, relevées derrière, mais garnies d'un cache-peigne, formé par un nœud de velours ou de ruban, dont les pans sont quelquefois forts longs. Nous en avons vu un, fait d'une véritable écharpe en satin souple, terminée par un effilé, que la jolie femme coiffée de ce chapeau ramenait l'épaule. Modes pour les Garçonnets La Nouvelle Mode, dans ses Conseils de la Coutu- rière", s'occupe de l'habillement des garçonnets C'est à partir de trois ans qu'on commence à leur mettre des petites culottes. Ces culottes sont légère- ment boufifantes, juste de quoi ne pas gêner leurs petits mouvements, arrivant au-dessous du genou. Par- dessus on leur met une blouse russe ou genre russe. On peut faire la petite culotte en drap, la blouse en velours, ou tout le costume en drap. La petite blouse se fait à taille longue, et le bas arrive juste à la hauteur du genou ; on ne doit laisser dépasser la petite culotte que de 3 ou 4 centimètres. Oo peut aussi faire la blouse en écossais avec le pantalon uni. On fait la petite culotte de dessous avec boutonnières à la cein- ture, deux devant, une de chaque côté, deux dans le dos, correspondant à des boutons posés à un petit corset sorte de brassière en coutil, durci légèrement par des piqûres qui entourent le corps de l'enfant sans le serrer, et qui se boutonne derrière. Faire cette culotte assez juste des hanches pour que cela ne grossisse pas la silhouette de l'enfant, et retombant légèrement sur elle même à la jambe, pour laisser aux genoux toute leur liberté. On la double généralement de doublure fine, qu'on coupe aussi large et aussi longue que le dessus. Pour retenir l'ampleur aux genoux, il vaut mieux la monter sur un petit bracelet de tissu semblable de la longueur exacte du tour de la jambe et haute de 3 centimètres, qu'on boutonne en dehors de la jambe. Les blouses pour être gracieuses ne doivent pas être trop droites, et elles ne sont pas plus jolies quand elles sont seulement élargies par les deux coutures de des- sones les bras ; il vaut donc beaucoup mieux les cou- per avec le milieu du dos plat et deux coutures par- tuut du haut de l'épaule et descendant jusqu'à la cein- ture ; deux autres coutures correspondant aux épaules descendent le long des devants. Ces blouses peuvent se boutonner droit au milieu de devant ou croiser légèrement à ga-. che de 4 ou 5 centimètres au plus, cette fermeture croisée est beaucoup plus solide et moins grossissante que le bouton au milieu. On peut cacher ct> coutures par des straps piqués ou des plis creux qui s'arrêtent à la ceinture. Le col se fait géné- rait meot rond, petit, de la largeur d'un col ordinaire pour les enfants forts, plus larges, descendant Jusque sur l'épaule à la couture d'emmaucliure, pour les en- fants plus minces. Démission de M. Slessor A la dernière assemblée générale annuelle de la W. R. Brock Co., Ltd, de Toronto et Montréal, qui a eu lieu au bureau prin- cipal de Toronto M. James SIessor a offert sa démission comme directeur gérant de la maison de Ivlontréal. M. SIessor était dans le commerce des marchandises sèches au Canada depuis près d'un demi-siècle et personne plus que lui n'est tenu en haute estime. Pendant toute cette période, plus d'une crise avec les circonstances qui les accompagnent, sont survenues, mais M. SIessor a toujours surmonté les difficultés et payé 100 cents dans la piastre. Nous sommes certains qu'en offrant à M. SIessor dans sa retraite nos meilleurs souhaits de santé et de bon- heur nous nous faisons l'écho de ses amis si nombreux d'un bout à l'autre du pays. Dans son dernier voyage en Europe, M. SIessor est tombé dangereusement et soudainement malade, comme nous avons eu le regret de le dire à ce moment, et bien qu'il ait depuis recouvré la santé, il a cru que l'état de ses forces l'obligeait à un repos et en conséquence il a donné sa démission, comme nous venons de le dire. La Stag Dominion Hair Cloth Co, de Ste Catharines, Ont., manu- facture les tissus de crin en tous genres et pour tous les usages ; les marchands-tailleurs y trouveront les tissus crins qui leur conviennent. Par suite de son outillage le plus perfectionné qui existe, la manufacture de chaussures J. & T. Bell est en mesure de liver au commerce canadien des chaussures qui égalent ou qui, pour mieux dire, surpassent en élégance, durée et fini, celles produites par les manufactures les plus en renom des Etat-Unis. Un crédit pour le Canada. Les portières, rideaux ec dessus de meubles mercsrisés et nou- veaux que MM. Geo. H. Hees, Son & Co. manufacturent sur leurs métiers de Valleyfield, Qué., .sont un crédit pour les manufactures du Canada. De bons juges de ces articles mercerisés déclarent qu'ils sont égaux, sinon supérieurs, à tout ce qui existe sur le marché. La Menzie Mfg. Co. Limited, de Toronto, dont on verra l'an- nonce sur une autre page de ce numéro, fabrique un grand nombre d'articles d'ameublement, tels que stoi-es de châssis, pôle à rideaux, garnitures de pôles, épingles à rideaux, tirettes de stores, franges, . insertions, plaques d'escaliers, etc., etc., ainsi que des meubles d'art, des écrans etc. , etc. Cette manufacture désireuse de donner une plus grande exten- sion à son commerce dans la province de Québec attire l'attention des marchands sur les produits de .sa fabrication qui sont spéciale- ment destinés au commerce canadien. Les prix sont bas et per- mettent aux marchands de réaliser de bons profits sur des articles qui se vendent rapidement et donnent complète satisfaction à la clientèle. Nos lecteurs peuvent s'adresser en toute confince à la Menzie Mfg. Co. Limited, 80, Bay street, Toronto, qui leur fournira tous les renseignements et prix dont ils pourraient avoir besoin. La manufacture J. ER— VACHE CIREE Wax Upper 38 à 40 cts Ib. Grained Upper 12è à 14 cts le pied " 35 à 36 cts Ib. Pebble Grain de l'Ouest 11 à 12 cts le pied Québec 10 à 11 KID Braitilian Kid 22 à 3 cts le pied Patnas 18 à 25 cts Petropol 1! à 16 cts " China- 10 à 11 cts Tampico couleurs. . 23 cts CHROME BOX CALF No 1 H 22 cts No 1 M 18 à 20 cts No 1 L. M 16 il 18 cts Les numéros 2 se vendent suivant qualité. INDIA SHEKP — CANAItlAN NATITE Mens' Work A HJ à 9 cts le pied B 7è à 8 cts " No 2 6è a 7 cts Woniens' Work A 8 à 81 cts B 7 à 7Îct8 No 2 6] à 6è cts Les Cape and Australiens en Pickle saumure sont cotas de i ii }c. ca moins. BLACK GLAZED BITTONKLY A 7 cts le pied B 6ict8 No 2 r 6 cts " No 2 mixed 5i cts VACHE VERNIE Victoria 16 cts " C. B Québec 13 ii 14 cts ENAMKLS H. Victoria 22 cts Québec 14 à 14A ces Enamel français. . . , 45 à 48 cts " Chrome anglais 35 cts " Insids 25 cts " VEAU VERNI FRANÇAIS Toe Caps $12 00 à 13 50 la dz. Pour empeignes de femmes Dimensions petites. 18 00 à 22 00 moyennes 24 00 à 28 00 Pour empeignes d'hommes Dimensions moyennes $28 00 à 3J 00 grandes. . 32 OJ à 38 00 " VEAU CIRÉ Canadien Niagara 80 à 90 cts Ib. Autres qualités 75 à 80 " — — — — ^ fc.» nos Jinnoitceurs j Paoes Agneu iV' Ce, W 65 Bailey, W. Taylor 15 Baker Coy, Richard L 91 Beaver Rubber Clothinsî Co. Ltd 49 Bell, J. it T 119 Bennint; et Barsalou 130 Brock Co. Ltd, W. R 2, 07, 68. 69, 70 Brophy, Gains & Co 7, 8, 9, 10 Bruce Mfg Co 83 Cainbell Shoe Co 93 Canadiau Colored Cotton Co. Ltd. 43 Cauadiau iled Clothiiig Co. Ltd 99 Caulfeild, Underson Buriis .~5 .'averliill it 45 Chaleyer et Orkin 121 Clatwortiiy it Co 85 Corticelli Silk Mfg Co. Ltd 78 Creelnian Bros i;iO Currie, E. & S 115 Daly it Moriii 123 Des Maisons, J. P. A 43 Doniinirjii Button VV'orks 15 Doiiiiuiou Oil Cloth Co. Ltd 127 Dominion Suspender Co 75 Dundas Safety it Cliff Safety 99 Pages Eastern Clothing Co 43 Empire Carpet Co 99 Fellows & Co 101 Fisber, Son tt Co., John 15 Frank & Bryce Ltd 31 Gagnon & Caron 34 Galt Knitting Co. Ltd 31 Garland, Son &Co., John 109 Goulet & Garant 13 Greensbields, Son & Co., S 23, 24, 25, 26, 27, 28, 135, 136 Guelph Carjiet Mills Co. Ltd 17 Haniilton Cotton Cotton Co 99 Harris et Co-, Ltd 35 Hees Son et Co., Geo. H 57 Hudson Bay Knitting Co 125 Hutchison tt Ce, R. B 117 Kyle, Cheesbrough et Co 19-20-21 Lionais, Dr H 43 Lowndes Coniiany Ltd 86,87 McDoiigall et Co, A 121 McDougall, W. A 59 McKinnon Coy Ltd, S. F 79 MacDonald et Co, John 77 May et Co, Thos 63 Meiizie Mfg Co Ltd 107 Montréal Waterproof Clothing Coy ..3, 37 Morin & Cie, A. 0 91 Morton Company Ltd 83 Pao Nerlich et Co 110 New Tdea Pattern Co 51 New York Silk Waist Mfg. Co 83 Niagara Neckwear Co 129 Nisbet et Auld 95-96, 97, 98 Parisian Corset Co 117 Perrin Frères, et Cie 61 Phillips et Wrinch 81 Racine et Cie, A, 113 Robinson James 103 Royal Paper Box Co 117 Royal Shoe Co 75 Saxe et Sons, M 89 Slingsby Mfg Co Ltd 39 Stag Dominion Hair Cloth Co 43 Standard Umbrella Co 111 Stewart, Allan et Lemaistre 53 Storey et Son, W. H 61 Stratford Woollen Mills 43 Stratbcona Rubber Co " 76 Trancheinontagne, C. X 41 TurnbuU Co of Galt Ltd 47 Victor Mfg Coy 33, 105 Watson Mfg Co Ltd 35 Wilkes, Westwood et Co 75 Wilkins, Robert C 117 Wyld-Darling Co Ltd 73 s. mmm S0N4 C!' MONTREAL. Printemps 1902 Les meilleures valeurs dans toutes les lignes de Marchandises Sèches pour la saison qui vient, se trouvent en stock cliez nous. 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Abonnement dans tout le Canada et aux Etats-Unis. $ strictement payable d'avance ; France et Union Postale, francs. L'abonne. mentest considéré comme renouvelé, à moins d'avis contraire donné aumoins lôjoursavantl'expiration, et ne cessera que sur un avis par écrit, adressé au bupeau même du journal. Il n'est pas donné suite à un ordre de discontinuer tant que les arrérages et l'année en cours ne sont pas payés. Adresser toutes commuuications simplement comme suit TISSUS ET NOUVEAUTÉS, MONTRÉAL, Can. Vol. III KEVRIER, 1902 No 2 MANUFACTURE DES GOBELINS {Suite et fin. L'industrie du tapis, genre Savonnerie, remonte, comme celle des tapisseries au rège de Henri IV. Vers 1601, un artisan, nommé Pierre Dupont, offrait d'affranchir la France du tribut qu'elle payait aux pays orientaux par l'achat des tapis de haute laine. Le roi, très préoccupé de la prospérité de l'industrie française, établit la nou- velle manufacture sur les bords de la Seine, à Chaillot, dans une ancienne fabrique de savon qui transmit son nom à l'atelier de Pierre Dupont. C'est à cette circons- tance toute fortuite que les tapis dits de Savonnerie doivent la dénomination qui sert encore à les désigner. La manufacture de tapis, façon du Levant, resta dans .son premier domicile jusqu'en 1826. A cette date, elle fut réunie aux Gobelins, et les métiers de tapis vinrent occuper les ateliers devenus libres par le départ des basse- C'est par suite de ces modifications que la mai- son des Gobelins s'occupe aujourd'hui de deux fabrica- tions complètement distinctes celle des tapisseries de haute lisse et celle des tapis genre Savonnerie. La haute lisse n'est plus guère en usage aujourd'hui Gobelins. Elle n'a jamais été pratiquée à Beauvais, et elle est universellement abandonnée dans les centres industriels qui travaillent pour le commerce, On s'accorde généralement à reconnaître une supé- riorité marquée aux travaux exécutés sur le métier vertical ou de haute lisse. L'exécution est plus lente et aussi plus correcte, en raison de la position du métier. Il convient toutefois de reconnaître que les personnes compétentes ne distinguent qu'avec peine les produits de la haute lisse des œuvres de basse lissç. Un fait incon- testable, c'est que les ouvrages de Beauvais sont plus fins que ceux des Gobelins ; ils comportent un plus grand nombre de fils de chaîne au centimètre ; la laine et la soie employées sont sensiblement plus Leur destination d'ailleurs explique cette différence. Beauvais travaille surtout à des garnitures de sièges, de canapés, d'écrans, de paravents, ou à des panneaux de dimension restreinte. Ses tapissiers, tout à fait supérieurs dans l'interprétation des fleurs, des feuillages, des ornements, se risquent rarement à copier la figure humaine et le nu. Aux Gobelins sont exclusivement réservés les vastes panneaux décoratifs à personnages. Or, pour couvrir une surface de vingt ou trente mètres carrés, il n'est pas besoin d'un travail aussi minutieux que pour peindre un bouquet de fleurs sur un sièg> ou un dossier de fauteuil. Ainsi, les deux manufacrure ont un domaine différent et bien délimité ; il n'est donc pas surprenant que les procédés d'exécution ne soient pas les mêmes. Ceci posé, arrêtons-nous un moment devant le premier métier. On a commencé une pièce, mesurant six mètres de long sur quatre de hauteur, d'après un modèle de M. Jean-Paul Laurens. La tapisserie étant destinée à la future salle de travail des archives nationales, l'artiste a choisi pour sujet de sa composition le débnt d'un Tournoi au moyen âge. Nul autre sujet ne convenait mieux pour caractérisrr la chevalerie qui nous apparaît comme l'expression la plus parfaite de la civilisation, des temps antérieurs à la Le grand dépôt historique des Archives de France contenanf les documents les plus - anciens de l'histoire nationale, on devait emprunter au moyen âge plutôt qu'aux temps modernes les éléments de la scène qui allait en quelque sorte offrir comme la symthèse de l'histoire nationale de France. Le tapissier est assis derrière le métier afin d'avoir à sa portée les navettes, appelées ici broches, chargées des différentes couleurs dont se composera le tissu. Le jour vient d'en haut pour ne pas fatiguer les yeux du tra- vailleur. Le modèle est dressé derrière lui, faute de pouvoir ti'ouver place ailleurs. Ainsi le pendant son travail ne voit ni le modèle qu'il copie, ni le tissu qu'il exécute ; double embarras auquel on n'a pas trouvé jusqu'ici de remède complètement satisfaisant. La première opération, après le montge du métier, con- siste à retracer sur un calque fidèle les lignes exactes des contours, avec indication, au moyen de traits convention- nels, des lumières, des demi-teintes et des ombres. Le calque est reporté sur la chaîne par des procédés très rudimentaires. Encore faut-il qu'il soit d'une précision et d'une fidélité absolues ; car cette première opération a une influence capitale sur le succès de l'œuvre. Comme le travailleur assis derrière le métier ne voit pas le tissu au cours de l'exécution, pour ne pas être obligé de se déranger continuellement quand il veut se rendre compte du travail, il passe une petite glace entre les fils de la chaîne, ce qui lui permet de s'assurer, aussi souvent qu'il est nécessaire, de la régularité du tissu et de la conformité de la copie à l'original. Par ces sim- ples indications, on juge déjà de la difficulté du tissage de haute lisse. On conçoit, par suite, qu'une longue pratique soit pour posséder toutes les res- sources de la technique. Si deux ans suffisent à un apprenti pour acquérir les principes essentiels qui lui permettent de travailler aux parties accessoires, il ne faut pas moins de douze ou 4 quinze années de pratique pour denir un tapissier émé- rite. Encore, ici comme partout, la différence d'aptitu- des, sensible dès la période d'apprentissage, deviendra t- elle de plus en plus mai'quée après un long exercice. Jadis, les plue habiles travailleurs, qu'on désignait sous le titre de tapissiers de tête, avaient le monopole exclusif des figures et des nus. Les autres passaient leur vie à copier les accessoires, les ornements, les dra- peries, les fonds, les feuillages, etc. Une pai'eille divi- sion n'est plus possible aujourd'hui ; on habitue peu à peu les jeunes gens à exécuter les têtes et les chairs aussi bien que les accessoires. Mais le tapissier vraiment ar- tiste, celui qui soit dessiner, qui a le sentiment de la cou- leur, qui voit juste, aura toujours, quoi qu'on fasse, une supériorité notable sur ses collègues. Aussi, la production annuelie des travailleurs est-elle essentiellement variable. Tout en tenant compte des diflTérences d'ouvrages, tandis qu'un tisseur très adroit atteindra une production de 2m, 50 et dépassera même 3m, 50 par année, son voisin ne pourra pas terminer un mètre de tapisserie dans ses douze mois. Depuis quelques années, la production moyenne s'est sensiblement élevée. Récemment encore, un atelier de de vingt- huit à trente tapissiers n'arrivait qu'à un total annuel de 18 20 mètres ; or la production atteint et dépasse aujourd'hui 50 mètres avec une quarantaine de tapissiers, soit une moyenne de Im, 25 par tête. Malheureusement, l'organisation de la manufacture ne permet pas de récompenser chacun selon son mérite. Les .sont des employe's ayant un traitement fixe, augmentable à l'ancienneté, les primes de travail accordées aux plus diligents restent impuissantes à cor- riger des inégalités parfois choquantes. Bien qu'ils aient été notablement relevés, depuis une trentaine d'années, les traitements sont encore des plus modiques. Maguère, l'apprenti ne recevait 900 ou 1,000 francs S180 à $200 par an qu'après cinq ou six années de travail, et à vingt-deux ou ving-trois ans seulement. Les plus favoi-isés parrais les vétérans ne dépassaient guère un traitement de 2,000 francs 400. Aujourd'hui les traitements de début sont de 1200 francs 240 et peuvent atteindre 3,300 francs S660 pour les artistes tapissiers, 4,000 francs $800 pour les sous-chefs et 5,000 1000 pour les chefs. C'est encore bien peu sans doute si l'on compare ces chiffres modiques aux émoluments attribués aux dessi- nateurs habiles dans les grandes maisons industrielles. Cette infériorité, constatée à diverses par les rapporteurs du budget de la manufacture, est compensée, dans une certaine mesure, par l'assurance d'une pension de retrarée après l'âge de soixante ans. Le sort des employés des Gobelins se trouve encore amélioré par la jouissance gratuite d'un logement et d'un jardin. L'honneur d'appartenir à une institution dont la réputation est universelle compte aussi pour quelque chose. Certaines familles se sont perpétuées aux Gobelins pendant plusieurs générations; quelques-unes sont res- tées attachées à la manufacture pendant un siècle et demi et davantage. Un des exemples les plus remarquables de cette tradi- tion est celui de la famille Duruy. Le père de l'illustre ministre de l'instruction publique exen-a longtemps les fonctions de chef de l'atelier de haute lisse. Or l'établis- sement de cette dynastie aux Gobelins remonterait aux premières années du XVIITe siècle. Ses derniers repré- sentants viennent de quitter la maison récemment. Les métiers de haute lisse sont au nombre de douze ; leur largeur varie de 1 mètre à 7m. 50. Rarement la hau- teur d'une tapisserie dépasse 3 ou 4 mètres; aussi peut-on souvent placer plusieurs pièces différentes sur le même métier. Les deux ateliers ouverts au public portent le nom d'atelier de Berry et d'atelier du Nord. Le premier con- tient trois métiers ; le second huit. L'atelier dit du Nord occupe encore l'emplacement où travaillait Jans, le plus fameux maître tapissier du temps de Louis XIV. Plu- sieurs fois remanié, il n'a jamais été déplacé, ni recons- truit de fond en comble ; cela se voit de reste. On ne manquerait pas aujourd'hui de lui donner plus de lar- geur et de lumière. Au rez-de-chaussée de la dernière cour, du côté des jardins, dans l'ancien atelier du maître tapissier de basse lisse Jean Delacroix, travaillent les derniers représen- tants de l'art pratiqué pendant plus de deux siècles à la savonnerie Chaillot. Sous la monarchie de juillet, le tapis a occupé cin- quante artisans. Leur nombre se trouve maintenant réduit à douze. Aussi un des ateliers est-il fermé et .sert-il maintenant de salle d'exposition pour les ouvrages modernes. Deux métiers suffisent à occuper les derniers travaillours les tapis en cours d'exécution, d'après le modèle de M. Libert, sont destinés aux salons du palais de l'Elysée. Si un bon modèle de tapisserie est chose rare de notre temps, il est plus peut-être de trouver une combinaison satisfaisante de dessin et de couleur pour le tapis. Eo cette matière, les orientaux sont nos maîtres. A vouloir les imiter, on risque de leur rester inférieur. D'autre part, les ressources du dessinatsur sont des plus limitées ; le tapis étant destiné à recouvrir un parquet ou un dallage ne doit pas présenter d'épaisseurs, de reliefs, la figure humaine, les animaux, les attributs lui sont interdits. Il serait déplaisant de déposer le pied sur des femmes, des enfants, des cuirasses ou des drapeaux, même sur des fleurs se rapprochant trop de la nature. Le décorateur doit donc se borner à l'emploi d'un potit nombre de couleurs formant comme une! sorte de mosaïque. C'est le genre de décoration que les Orien- taux, les Persans surtout, ont employé avec un art supérieur. A l'aide de ressoux'ces très limitée ils ont su produire des chefs-d'œuvre d'éclat et d'harmonie. Mais ils seraient bien embarrassés aujourd'hui pour égaler les merveilles de leurs anciens artisans, la décadence, qui a si profondément atteint toutes les industries somptuaires depuis qu'on leur demande du bon marché avant tout, a gagné les grands centres orientaux de fabrication de tapis. Les détestables couleurs que la chimie a su tirer de la houille ont pénétré, comme une contagion mor- telle, dans toute l'Asie, et aucun pays n'échappe pins aux funestes conséquences de nos découvertes scienti- fiques, Raison de plus pour conserver dans l'atelier de tein- ture des Gobelins les vieilles traditions et les belles couleurs en usage depuis les temps les plus reculés la cochenille et la garance pour les rouges; la gaude pour les jaunes; l'indigo pour les bleus. Les tons fournis par l'indigo laissent seuls à désirer. L'inventeur [ui doterait la teintures des laines et des soies d'un beau bleu, écla- tant, solide, aurait rendu le plus signalé service à l'iu- 5 ïarcliandises que le Coininerce des Iodes doit ayoir.^Deiitelles et iariiitnres de Haute Classe. Les GHapeaux de Printemps des meilleures Modistes sont GARNIS DE DENTELLES. Nous avons en Stock un grand nombre de lignes de l^elles DENTELLES NOUVELLES, de Nottingham, Plauen, Saint-Gall et Calais, pour Garnitures de Chapeaux, Cols et Cravates, et toutes sortes de Sous-Vêtements. NOUS VENONS DE METTRE EN STOCK! 6 caisses de Galons-Dentelles Blancs et Paris/' Les tout derniers dessins. Nous avons de très jolie Broderie de IMauen, de Galons Nouveautés et de *' Allovers " brodés, aussi du Cachemire crème brodé de soie, avec bordures assorties. En " Allovers " de dentelle, bordures, insertions et garnitures, les nuances sont le noir, le blanc et le " Paris." Cette Saison sera une BONNE SAISON POUR LES RUBANS. Le ruban sera porté sur à peu près tous les Vêtements de Printemps et d'Eté. Ruban pour le cou, ruban passé dans les " Allovers " de Dentelle et les Garnitures. Ruban sur le Gilet, Ruban sur les Jupes. 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Chevreul à la suite de longues études, offre sans doute de réels avantages en permettant de classer les magasins de laines et de soies d'après une méthode rigoureuse. Mais elle ne pouvait contribuer au perfec- tionnement de l'art de la tapisserie. En mettant à la portée des travailleurs des ressources inconnus à leurs devanciers, elle leur a fait perdre la franchise d'un travail obtenn avec un petit nombre de to Js, et les a déshabitués de chercher à suppléer à l'insuffisance de leur palette par d'ingénieux mélanges. Il n'est que temps de réagir contre l'abus de la dégra- dation des tons et contre la mollesse dans l'exécution qui en fut la conséquence. Tout le monde s'accorde au- jousd'hui sur la nécessité de revenir aux vrais principes, à ceux de la fin du XVe siècle ; mais ce n'est pas tout de savoir ce qu'il faut faire quand on a perdu depuis si longtemps l'habitude d'un travail franc, simple et vigoureux. L'atelier des teintures des Gobelins travaille non seu- lement pour la manufacture parisienne, mais aussi pour l'atelier de Bauvais. Il reçoit chaque année deux ou trois cents kilos de laine et de soie. Le nombre des tons différents qui lui sont demandés est bien plus élevé, car, souvent, chacune des couleufs ne compte qur pour quel- ques centaines de grammes. Il serait impossible d'obte- nir de l'industrie privée des gammes de vingt tons et davantage par dégradations insensibles. La teinture est placée sous la direction d'un chimiste éminent. Un laboratoire de recherches, illustré par les longs travaux de M. Chevreul, est joint à l'atelier. Les couleurs nouvelles sont toujours éprouvées avant d'être mises en usage. Si elles n'offrrnt pas toutes les qualités de solidité requises, elles sont impitoyablement bannies de la manufacture. Ees Gobelins renferment encore plusieurs services accessoires dont il convient de dire quelques mots. L'atelier de rentraiture occupe surtout des femmes. Toutes les tapisseries terminées y viennent à tour de rôle pour les coutures destinées à fermer ce qu'on appelle les relais. Ce travail, long et délicat, exige parfois plu- sieurs mois, G'est là aussi qu'on répare les vieilles ten- tures usées ou déchirées. Depuis que la tapisserie a trouvé dans le public un regain de faveur, la réparation ou la rentraiture des tentures anciennes a fait de srrands progràs. L'atelier des Gobelins ne se borne pas à remet- tre en état les pièces qui sont la propriété de la manu- facture. Elle vient de réparer un des panneaux de l'His- toire de Saint-Rémy, appartenant à l'église du Reims. Les dix morceaux de cette suite fameuse doivent succes- sivement passer par les mains des ouvriàres de la mai- son. L'école des Gobelins existe depuis l'organisation défi- nitive de la manufacture par Colbert. Elle comprend des cours de dessin et une école technique de tapisserie. Les jeunes gens re!ms élèves tapissiers après concours restent deux ans dans l'école de tapisserie où ils ap- prennent les éléments de la technique. Ils ne passent à l'atelier de haute lisse qu'après un épreuve sérieuse constatant leur habilité. Deux cours de dessin, d'après la bosse et la nature, embrassent toutes les études nécessaires aux tapissiers le cours élémentaire admet les enfants du quartier ; le cours supérieur est exclusivement, féserué fiu personnel de la maison et permet aux apprentis travaillant déjà sur les métiers de haute lisse ou de tapis de se perfec- tionner dans l'étude du médèle vivant, de la fleur et de la composition. Ainsi, la manufacture, depuis plus de deux siècles, grâce à sa forte organisation, a pu se suffire à elle-même, et trionpher de toutes les vicissitude. Elle est le der- nier refuge d'un des arts somptuaires les plus magni- fiqnes qui a jeté ici son plus vif éclat. Elle a une répu- tation universelle, .suffisament attestée par les trente mille étrangers qui lui rendent visite chaque année. Si elle n'a plus de palais à décorer, elle doit contribuer dans une large mesure à l'embellissement de nos édifices pu- publics, à Paris et en vrovince. Enfin, en attendant la reconnaissance de la tapisserie que nos descendants ver- ront peut-être bientôt, elle garde précieusement les grandes traditions d'un passé plorieux et se tient tou- jours prête à répandre dans les centres de production les exemples et enseignements. Jules Guiffrey. M. Wni. Kissock, de la maison Caverhill S Kissock, a passé plusieurs jours à New- York dans la deuxième semaine de février. A leur ouverture de modes, qui aura lieu au commencement de la première semaine du mois de Mars, MM. S. F. Me Kinnon & Co Ltd exhilieront des chapeaux garnis faits par les meilleures mai- sons de Paris et de New-York. A l'occasion de l'ouverture des modes du Printemps, qui aura lieu au commencement de la première semaine de Mars, MM. Chaleyer & Orkin présenteront au commerce des Modes un crand nombre de chapeaux importés provenant de Paris. Ces chapeaux ont été choisis par M. Chaleyer, un des associés de la maison, qui est actuellement à Paris. La W. R. Brock Co Ltée , Montréal, offre toutes les dernières nouveautés en Rubans, Dentelles et Broderies. Ces trois lii^nes seront les lignes en vogue pour la prochaine saison d'été. Les or- dres [ui ue seront pas placés de bonne heure dans l'une ou l'autre de ces trois lignes pourront être difUcilement remplis plus tard car les manufactures sont actuellement toutes surchargées de comman- des. MM. J. P. A. des Trois-Maisons & Cie exhiberont à l'occasion de l'ouverture des modes du Printemps lon en soie on en .•attcen de eliex \ erliill S K issaek A dentelle est à la mode ; elle sera beau- coup employée ce printemps et cet été, sous toutes les formes, en vraies den- telles et en imitations. Il y a si peu de différence apparente entre la vraie den- telle et l'imitation que, le bon marché relatif de cette dernière, détermine nos élégantes à employer couramment l'imitation. Quelle est donc la différence entre la vraie dentelle et l'imitation ? C'est que la vraie est en fil, tandis que l'autre est en coton que la vraie est faite à la main au lieu d'être fabriquée au métier, ce qui se voit parfaitement par la régularité de son réseau et de ses tleurs. Le nom des dentelles, leur point, leurs dessins varient suivant le lieu de leur production. La dentelle de Flandre, dite aussi de Bruxelles, exige pour sa fabrication le concours de trois ouvrières ; l'une exécute le fond ou réseau servant de support, une autre fait la fleur au fuseau, une troisième s'en empare et la brode en l'attachant au fond à l'aide d'un cordonnet fin et régulier. La dentelle dite de Matines, contrairement à celle de Bruxelles, se fabrique tout d'une pièce au fuseau. Les contours de ses fleurs ou rinceaux sont circonscrits par un fil posé à plat. La dentelle de Valenciennes se rapproche beaucoup de celle de Malines, avec laquelle on pourrait même la confondre, si les mailles en losange de son réseau n'étaient là pour en révéler la véritable origine. Le point d'Alençon, dit aussi point de Venise, ou point Colhert, peu fabriqué de nos jours, a ses fleurs entièrement faites à l'aiguille. La véritable dentelle de Chantilly, toujours très recherchée, est de couleur noire. La régularité ou l'irrégularité de son réseau est là pour indiquer si elle a été faite au métier ou à la main. La dentelle de Chantilly, de même que la blonde, lorsqu'elle est noire, sied à ravir aux femmes brunes. Rien n'encadre mieux une jolie tête blonde que les flots vaporeux d'une dentelle blanche. Les valenciennes semblent devoir dominer ce prin- temps et tout fait augurer une consommation énorme de dentelles pour garnitures, bandes, bordures, applications etc.; c'est à tel point que certains gros acheteurs ont es-sayé d'accaparer des genres déterminés. En attendant, la mode trouve à la dentelle quantité d'emplois, soit comme garnitures, soit comme accessoires de toilette. On parle de costumes entièrement composés de den- telle, avec mantelets en dentelle à^endosser pardessus et chapeaux garnis de dentelles, sans compter le parasol également recouvert de dentelle. La toute dernière nouveauté de Paris est un long pardessus Pompadour, recouvert de dentelle et garni de dentelle. Lçs femmes chics porteront des peignoirs de dentelle d'Irlande, de Russie, de Chantilly ou de Calais. Les dentelles de Saint-Gall dans les allovers et quel- ques articles de Lyon qui sont en réalité des dentelles du type grenadines — ces derniers articles de haut prix — feront la joie des élégantes. "1 L'augmentation de nos affaires dans le district de Québec nous oblige à y ouvrir une succursale, à ^ l^a^ngle des rues du Pont et St-Joseph, St-Roch. ^L'inauguration en aura lieu le 1er Avril prochain.^ ïïmssKD! DRAPERIES ET FOURNITURES POUR TAILLEURS est au grand complet, pour la saison du PRINTEMPS, en CANEVAS, DRAPS ITALIENS, DOUBLURES DE MANCHES, CRIN, SOIES ASSORTIES, Etc. r Nous avons CROISÉS, CHEVIOTS, SERGES, le plus beau VECUNAS BLEUS ET NOIRS, choix de FLANELLES et DRAPERIES RAYEES DE HALIFAX, POUR COSTUMES D'ETE, TWEEDS ET WORSTEDS CANADIENS. 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Et maintenant volants, d'appliqués, de bandes ou d'entre-deux inser- toutes les manches sont plissées ou froncées au haut du tions. bras pour, un peu plus bas que la saignée, s'épanouir en Les chapeaux de printemps de provenance parisienne, un large bouffant resserré au poignet, s'il s'agit de ceux élaborés par les premières modistes, sont garnis à blouses et de corsages d'étoffe légère, ou se terminer, s'il profusion de dentelles. La dentelle de Calais semble, s'agit de robes d'intérieur et de vêtements en manches chez elle, avoir la préférence, bien qu'en certains quar- pagodes ou en manches à la juive. Si bien qu'on pour- tiers on emploie volontiers l'article suisse de provenance rait presque prendre une manche d'autrefois, et la monter de Saint-Gall ou le produit saxon de Plauen. en mettant le haut en bas ! Est-ce plus joli ? C'est autre Comme tout le fait prévoir le parasol de dentelle et c'est la mode, mode que nous n'avons pas inventée, aura de la vogue cet été. d'ailleurs, car en cherchant bien on pourrait retrouver — sa ligne générale dans les tableaux de quelques primitifs flamands. LES MANCHES Mode mélangée aussi puisqu'on voit des manches cou- lissées très serrées jusqu'au coude pour former un énorme Un des changements les plus appréciables dans la ballon comme en portaient les héroïnes de la Vie de toilette actuelle, sans contredit, est la forme des manches. Bohême, et que, d'autre part, on revient pour les manches Il y a quelque dix ans, elles étaient énormes, aussi volu- de soirée aux jabots de dentelles et aux noeuds de ru- mineuses que le buste entier, puisque j'ai vu trouver une bans dont on se parait sous Louis XV. Les manches des blouse pour mettre sous un manteau dans des bouffants grandes vestes en ont aussi le parement, de robe de bal ! Elles étaient aussi très hautes, puis sont Donc un grand électisme dans la mode, une grande descendues peu à peu, tout en diminuant sans cesse leur latitude laissée à ses fidàles tout en restant dans cette ampleur. Lorsqu'elles sont arrivées à rien, et que l'épaule note générale faire très plat le haut de la manche, pla- a été entièrement dégagée, il a bien fallu trouver autre cer toutes les garnitures au bas. * /.es vignettes ci-contrc représentent une créiitionahsoUimcnt nouvelle dans les cravates. C'est la " Seamless Impérial ' dessinée et imixginée par l'artiste en cravates nmârienin de la Niagara Neckwear Co. Elle est la seule cravate Impérial parfaite qu'on aitjaniais établie, elle peut être nouée également comme la cravate Ascot. Les acheteurs de cravates qui suivent le progris peuvent d'un coup d'œil en reconnaître l'originalité et la perfection quand les voyageurs leur montre cette cravate. Les tissus de soie employés à leur confection sont de dessins originaux et exclusifs. Crystaline avec Rayures ù rayons croisés a le fond à effet glacé, ce qui est tout nouveau. Le plus beau tissu qu'on ait Jamais mis sur le marché est A effet de Chaîne Imprimée et sera tr!>s recherché par les acheteurs progressifs pour le commerce de Printemps et d'Été. Les deux sortes de tissus ei-deiisus valent la peine d'être examinés. OUVERTURE D£§ MODES Printemps 1902. DERNIERES CREATIONS DES Chapeaux Modèles Français, Anglais et Américains EXPOSITION DE TOUTES LES DERNIERES NOUVEAUTES EN ARTICLES DE MODES Lundi, Mardi et flercredi Les 3. 4 61 5 Mars ei les jours suivants. Ohaleyer & OrMn 1851 rue Notre-Dame, MONTREAL. N. B. — Le commerce seul est invité. ....iiiiiiimiiiiiiiiiiiii,. 22 ŒWf TAPIS 1 Les tapis étaient connus bien avant 1ère chrétienne, leur emploi remontant aux époques les plus reculées de l'antiquité. Dans les âges primitifs, l'homme se servait de la peau des bêtes, pour recouvrir le sol rug[ueux et accidenté de sa demeure. Les Babyloniens étaient renom- més par la beauté de leur tapis et avaient introduit dans ces derniers de savantes ornementations. Cet art fut transmis par eux aux Persans et aux peuples de l'Inde, et se répandit bientôt en Asie, dans l'Europe orientale et, après la Renaissance, en Angleterre et en France. Parmi les Orientaux, la fabrication des lapis a une signification bien plus profonde que celle d'un simple commerce. Cette industrie associée, chez eux, à leurs coutumes, leurs légendes, leurs traditions, leur culte. Aux Indes, des motifs sont transrais d'une génération à l'autre de tisseurs, et, en Perse et eu Turquie, le carac- tère sacerdotal du tapis est proéminent, comme, à l'ori- gine, il était fait pour orner les temples du culte ou pour honorer la visite de quelque grand personnage. Aujour- d'hui même, quelques formes et quelques motifs sont réservés pour la prière. Ils peuvent être de n'importe quelle couleur ou de n'importe quelle texture, mais le dessin doit montrer une arche pour représenter la porte d'une mosquée. Quelquefois, trois médaillons s'y trou- vent ajoutés, l'un pour la tête du fidèle, les deux autres pour ses mains. Des familles entières travaillent sur les grands tapis, dont les plus beaux exigent des années de labeur. Pour se faire une idée approximative du travail accompli, il suffit d'apprendre que, dans un mètre de fin tissage, notamment de Perse, il se trouve de deux à trois cent mille points. Les teintures végétales employées en Perse prêtent aux tapis de ce pa3^s un lustre inimitable, et leur assurent une grande durabilité. Aussi ces qualités sont si bien reconnues qu'un édit impérial fut promulgué l'année dernière, interdisant l'emploi des teintures miné- rales. En achetant des tapis l'on est naturellement porté à considérer les parquets qu'ils doivent recouvrir. Lors- qu'ils sont en mauvais état, on peut en dissimuler les imperfections sous des placages finis avec des bordures multicolores ou sombres et unies. Comme un tapis de prix est sensé durer très long- temps, il est indispensable que, dans son choix, l'on con- sidère son origine en même temps que l'emploi auquel on le destine. Bien qu'il soit impossible de se rappeler la longue liste des noms orientaux, dont quelques-uns même sont fabriqués par des marchands de mauvaise foi, une classification générale est facile à retenir. En dehors des tapis des Indes, il y a quatre grands groupes orientaux ce sont les tapis caucasiens, turcs, persans et turkomans. La France, l'Allemagne et l'Ecosse contribuent aussi à la fabrication des tapis. Les tapis d'Aubusson, qui appa- rurent cil 1669, ont retenu leur vogue pour certains styles d'ameublement. Les tapis de la Savonnerie sont superbes, avec un fini velouté incomparable. Les tapis berlinois et écossais sont des produits mo- dernes, faits sur commande en grandeurs et en couleurs spéciales. L'Amérique, avec ses tapis indiens, peut être rangée parmi les pays qui se distinguent dans cette industrie. Chaque année, l'on apprécie davantage le travail des Indiens. La race navaho produit les meilleurs exemples de tapis, ayant, dit-on, appris le secret de la manufac- ture des Pueblos. Les tapis de coton japonais sont très jolis, mais assez peu durables. Les tapis de coton Dhurrie sont d'un dessin original et d'une couleur frappante. En commençant par le hall, l'on trouve un grand choix de tapis d'Orient, turkomans aux couleurs riches et sobres, à laine longue ; le salon peut avoir nn tapis de laine de Berlin, recouvrant tout le parquet, et pouvant être de nuance claire avec bordure sombre. Les tapis persans, avec dessins de fleurs sur fond de crème, seront appropriés au salon ; mais si ce dernier est meublé dans le style Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI, un tapis d'Aubusson ou de la Savonnerie pourra être employé ; un tapis des Indes, aux tons clairs, serait également désirable. Pour la biblothèque, les tapis que l'on peut choisir sont légion ; car, n'importe quel petit tapis de la famille caucasienne, — Daghestan, Derbend, Kabistan, Tsitski, Circasien, ou le tapis soumack, plus léger, est approprié à cet usage. Un grand tapis Feraghan persan avec son motif caractéristique se répétant partout, sera idéal pour la salle à manger. Les remplaçants bon marché sont les tapis américains d'Axminster et de Wilton, et les tapis en carpette de Bruxelles. *** M. H. Duverger, de la maison Geo. H. Hees, Son &; Co., nous dit que les affaires sont toujours satisfaisantes ; il y a tout lieu a s'attendre à une bonne prise d'ordres pour le commerce du printemps. M. Duverger constate avec plaisir que les étoffes d'ameublements produites par la manufacture de Valleyfield, de la maison Geo. H. Hees, Son & Co., entrent de plus en plus dans la faveur populaire et cela a un tel point que la production de la fabrique a presqu'augmenté du double pendant la der- nière année. *** Chez M. Wm Taylor Bailey, on nous informe que le commerce du printemps s'annonce bien. Les tissus en velours pour ameublements se vendent bien, ainsi que les moquettes. Le nouveau tissu pour ameublement "Verdure" se vend très bien. La demande pour les blinds est également très sou- tenue. *** Nous rappelons à nos lecteurs que le département des tapis et prélarts de la maison Alph. Racine Cie, est sans contredit un des mieux fourni de notre ville. La maison donne une attention toute spéciale à cette marchandise. Elle en achète de fortes quan- tités, ce qui lui permet de coter des prix spéciaux. L'assortiment comprend une variétéinfinie de tapis Tapestry, Bruxelles, ainsi que de tapis bon marché en " Hemp." Les prélarts offerts sont ou importées, ou de manufacture cana- dienne et les prix auxquels ils sont marqués défient la concurrence. On trouvera également dans ce département un choix très grand de rideaux en net et dentelle. . En écrivant à nos annonceurs, donnez crédit à. TISSUS ET NOUVEAUTÉS de vos renseignements. 23 Mes Voyageurs sont actuellement sur la route et prennent des ordres de rassortiment. Messieurs les Marchands- Tailleurs sont priés de vouloir bien leur réserver la faveur de leurs ordres qui seront remplis à leur entière satisfaction. C. X. TRANCHEMONTAGNE. Voyez mes Sepges Noires et Bleues et comparez mes prix — à qualité égale — avec ceux des autres maisons, et vous me donnerez certainement la préférence. • • • epani choix de TWEEDS A PANTALONS, RAYÉS, dans toutes les couleurs fashionables. CARREAUTËS pour HABILLEMENTS, drab, gris, jaune foncé. 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Draps Italiens noirs, double largeur, unis et croisés, toujours en stock, de 20c. à $ Doublures de Manches en soie et en coton, nuances claires, unies et rayées, de lOc à 55c- Canevas — Choix considérable en stock, de 5c. à 20c. Batistes Croisées, noires et de couleurs, de 7c. à 25c. Doublures pour Poches pocketing assorties, de 10c. à 25c. Fils à coudre, Poils de Chèvre, Soies à coudre, Braids, Craies et Cire pour tailleurs. G. I. TiiiiWEiiiimE,'3ÎSÎiDÊST-PIOL, PIITB^L Q^uelques DMIodèXes MM. Caverhill & Kissock out préparé pour l'ouverture des Modes du Prin- temps quelques lignes spéciales de cha- peaux formés qui seront plus populaires que jamais cette année. L'assortiment de formes comprend de grands Gains- boroughs et de nombreuses variétés plus petites. Il y a actuellement une bonne demande pour les chapeaux ready-to- wear, mais on ne s'attend pas à ce qu'elle continue après les ouvertures, car les garnitures élégantes sont si variées et si jolies qu'elles seront encore en plus grande vogue que pendant les quelques saisons passées. Les garnitures com. prennent parmi les variétés les plus populaires, le chiffon, le tulle et les dentelles. La prédiction que la nuance écrue et les couleurs tiendraient la tête se justifie par une demande croissante. D'autres couleurs populaires sont le noir et blanc, le blanc et noir, le vieux rose, le castor et le perle. Ces deux dernières nuances, toute- fois, ne sont pas aussi estimées qu'elles l'ont été pendant les deux saisons précédentes. On voit chez MM. Caverhill & Kis- sock quelques modèles français exquis, nous en reproduisons quelques-uns. Le No I forme tricorne, est en tulle réséda et castor, le bord à deux ruchés dans ces nuances réunies par devant par une jolie boucle or et nacre. La couronne, dans les mêmes nuances, a, fixée dans un centre une touffe de roses de nuance rose pâle entourée d'un vert feuillage et de bourgeons retombant en arrière. Il est garni en dessous, à gauche, avec un assemblage de roses de rose pâle. Le No 2 est un chapeau large, à plaque plate, rehaussé d'un bandeau avec sur les côtés des plissés de tulle crème. Il est garni autour de la bande avec des roses de nuance rose pâle. A l'extérieur il est garni d'une dentelle d'or brodée avec perles. Le centre est fini avec un large nœud Rosette retenu par un ornement or et nacre. L'ensemble a un effet très aplati. Le No 3 est encore en forme tricorne avec rouleaux relevés sur le côté en chif- fon plissé. Une dentelle chinchilla noire est drapée au-dessus du bord rond. Des cabochons noirs et une longue plume d'autruche noire complète l'arrière. La couronne a des roses de France en rose pâle attachées au centre. Le No 4 est une toque plate s'inclinant devant et derrière, drapée sur le dessus desequin noir entre- mêlé de tulle, retenu à l'avant par une aigrette d'orfraie osprey blanche qui est attachée sur le bord avec un cabochon or et nacre. !l ROCKWOOD, ONT. Lainages pour Costumes pour Dames Lainages pour Pardessus d'Hommes Laines torses Dignum & Monypenny TORONTO et MONTREAL Seuls Agents pour la vente. Perrin frères & Qe MANUFACTURIERS ET IMPORTATEURS DE Gants et de Mitaines Fourrés Nos échantillons de Gants et de Mitaines fourrés pour l'Automne et l'Hiver 1902 sont maintenant prêts et vous seront exhibés par nos voyageurs dans le courant du mois. Nos prix sont COPPeets et nous offrons la ligne la plus complète dans les gants en Mocha véritable, Daim, Suède et Chevreau, doublé en fourrure, en laine ou en soie — il est de votre intérêt d'examiner nos échantillons avant de placer aucune de vos commandes. Perrin Frères & Cie 5 Carré Victoria, MONTREAL COUVERTES - DELITS - COUVERTES TORONTO 30 Merchants BIdg. 50 Bay St. MONTREAL W. H. REED Chambre 1 112 Rue Saint-Pierre ^ ^ ^ 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4] The SLINGSBY MFG. Co. Limited, brandford ONTARIO Etoffes poup Costumes, Kepseys Sheeting, Couveptes poup Camps, Mackinaws unis et de fantaisie. Laine filée. - - - - COUVERTES - DE CHEVAL - COUVERTES 25 MARDI, MERCREDI ET JEU! La saison du PRINTEMPS s'annonce comme devant pro- voquer une forte demande de Nous avons, de propos délibéré, exclus les modes ex CAVERHILL 1 MONTREAL TORONTO OT 91, St-Pierre 54 Bay St. Comme garnitures, nous avons une Toile Romane à spécial et une souplesse qui seront accueillis avec fave et de nos Housselines qui ont conquis la faveur des aclietei Elles constitueront une puissante attraction pour votre i Nous vous aviserons incessamment de la date de notre O" 71^ TT Les Ouvertures d ===^^=^^^^^^= AURO 11 MARS et LES S i BEDI ES H DES LES 4, 5 ET 6 MtlIS MUX Nous avons réunis les formes, les genres et les garnitures artistiques en rapport avec les ===^= tendances de la mode et le goût du jour, gantes elles sont la ruine du commerce de modes. KISSOCK NA 19 Elgin VANCOUVER B. C. QUEBEC 72, St-Joseph res qui a beaucoup de cachet, elle possède un lustre les modistes en chapeaux ; sans parler de nos Clliffons es marchandises attirent le regard et créent une impression, n. re du Printemps — Attendez — il y va de votre intérêt. Duébec et Ottawa EU LE DURS SUIVANTS 28 MM. Caverhill & Kissock nous disent que, d'après l'opinion des artistes de Paris, la coififure à la mode pour le Printemps prochain sera soit la toque ou le picture hat " de grandeur moyenne avec bord re- levé à gauche ou bien encore des deux côtés. Pour la garniture de ces chapeaux, on emploiera beaucoup de chiffons, de tulles, de galons, de paille fantaisie mélangée à la dentelle. On ne saurait trop appuyer sur la grande importance acquise par la dentelle dans la garniture des chapeaux ; à Paris presque tous les chapeaux de cette saison sont garnis de dentelles Chantilly, Point d'Irlande, den- telles de Lyon et dentelles Arabes. Le linon est éga- lement très en demande, on l'emploie concurremment avec la dentelle, les galons et le jais. Comme ornements on doit réserver une grande place aux fleurs, particulièrement aux roses, aux lis de la vallée, aux feuillages et aux baies. Le cabochon est également à l'ordre du jour ; celui formé de perles et garni de chaînes en perles est le préféré. Quant aux nuancée, la faveur semble acquise aux couleurs Takou, Turquoise, Ficelle, Linon, Paris, gris- argent, Rose-Hortensia ; on peut également recom- mander le bleu et le rose. * * * Les ceintures sont d'une grande importance et sont d'une élégance recherchée, tant pour les corsages que pour les chemisettes. Ce sont les ceintures ou les corselets en velours, soie ou ruban, fermant avec une boucle en émail, en or, en argent oxidé, et les ceintu- rfS plus élevées, en soie piquée et en cuir. La vogue des paillettes augmenfe et un grand nombre de robes en tulle et en dentelle en sont littéralement couvertes ; les paillettes dessinent» des motifs avec des brode- ries de chiffon et de chenille. *** Les boutons forment une partie importante de la garniture des jaquettes et des costumes. Les boutons recouverts de satin, de velours et de dentelle, unis et brodés sont parmi ceux qui sont le plus employés. *** De jolies fantaisies sont les broches, les boutons de manchette, le manche d'ombrelle, la boucle de cein- ture assortis et faits en turquoises, saphirs, opales, améthystes. C'est un caprice de la mode, coûteux si l'on veut, mais très suivi. *** On fait toujours des blouses vagues avec de hautes ceintures ; des genres boléros avec la ceinture-corse- let. Les -plus riches sont des chefs-d'œuvre de pa- tience, ils n'ont d'ailleurs de l'importance que par les détails, les broderies, le choix des étoffes ou les mélan- ges originaux qui les ornent. *** Les pardessus à sous patte, petits revers et petit col recouvert de velours, ne dépassant que de f à 1^ pC9 Ja rotule du genou, 8o\xt ep majorité ; la plupart sont modernisés par la suppression de la poche de poi- trine ainsi que de celle de ticket, et les poches des hanches, autrefois horizontales sont placées verticales, faites avec de gros passe poils ou simplement une patte de Ij pcs de largeur qui est piquée double comme les bords. Le raglan continue à accentuer sa vogue et il s'en fera pendant quelques années. Pour faciliter le mon- tage des manches, on fait une pince sur le milieu du dessus. Quelques tailleurs n'ayant pas la certitede de leur coupe, coupent le pardessus avec l'épaule ordinaire et laissent au dessus des manches la partie qui doit aller à l'encolure ; puis font bâtir la manche pour l'essayage sans rien recouper à l'épaulette ni au dos. Comme ces coutures sont piquées et par ce fait n'ont pas be- soin d'être ouvertes, ils font terminer leur raglan, en laissant en dessous l'épaulette ordinaire et font rabat- tre la doublure des manches comme elles le sont à un pardessus classique. Ce genre offre une très grande facilité à l'ouvrier et contribue à faire bien aller le vêtement en lui donnant nn peu de rigidité au-dessus de l'épaule. Les vestons n'ont subi aucun changement. Les jaquettes sont presque toutes boutonnées par 4 boutons jusqu'à la couture de taille, et les jupes de moins en moins arrondies, les bords piqués doubles ainsi que toutes les coutures. *** S'il y a une garniture plus en vogue que les autres, c'est certainement la broderie, qui est très portée, même sur la lingerie. Les bas mêmes, sont brodés de fleurs en teintes naturelles ou de dessins en pailleterie. *** M. Geo. Harper, acheteur européen de MM. Caver- hill & Kissock, nous informe que deux formes de cha- peaux appelés à être très à la mode la saison pro- chaine sont les genres " Santos-Dumont " et " Queen Alexandra.'' *** Les appliques en velours et soie, noires, blanches, sont employées pour le costume tailleur, si modifié qu'il est à peine reconnaissable. Le galon de soie serpentin est très joli et s'obtient en différentes largeurs ; il se dispose bien en dessins divers, étant très soyeux et souple. Une variété de ce galon est le galon "art nouveau," d'une souplesse admirable, se prêtant à des usages nombreux. *** V" 'lis iiuxlclcs de Jupou en soie ou en srueeii Street, * * = XToronto. lOl et 103 IRue St*lPierre, * Siuebec. Ordinaires et ouates Les échantillons pour l'Au- tomne sont maintenant en- tre les mains de los divers TiGER^BKAND agents Positivement la meilleure Valeur sur le Marché actuellement. CEETEE pure laine GARArsIXI I RREXRECiSSABUE CEIÎTEE est le nom de notre nouvelle ligne de sous- vêtements irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moyennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CEETEE ont la GARANTIE IRRETRECISSABEE. Des milliers de personnes porteraient de légers sous-vêtements de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. Cette difficulté nous l'avons maintenant surmontée. Ces marchandises conservent les propriétés hy- giéniques originales de la laine, leur laissant leur souplesse et leur élasticité après le lavage. Fabriqués en marchandises légères et pesantes, pour femmes, hommes et enfants. Nos échantillons de sous-vêtements à cotes de coupe parfaite, pour la prochaine saison, réalisent tout ce qu'il y a de mieux dans notre fabrication, avec un grand nombre de nouveautés en faits de garnitures, qualités et dessins. Réservez vos commandes jusqu'à ce que vous les ayez vues. The C. Turnbull Co. of Galt Ont, Limited Il y a une dltîerence dans les Ganis Voyez â ce que vous obteolez la bonne sorte Les Gants de Storey sont des types pour l'excellence de la matière première, le porter, le style, la fabrication et la durée. ILS NE DESAPPOINTENT JAMAIS. Nous fabriquons aussi des MOCASSINS, " SHOE PACS, " SACS DE VOYAGE, Etc. W. H. STOREY & SON ACTON, ONT. La W. R. Brock Co Ltée Montréal attie une attention spéciale sur leur ligne de chemises blanches de la marque " Lion" Elles se détaillent à 50c ; 75c. et $ MM. Alph. Racine & Cie ont donné dans ces temps derniers une grande extension à leur département de merceries pour liommes. On y trouve actuellement toutes les dernières nou- veautés pour le commerce du printemps en cravates, chemises blanches et de couleur, collets, &c. Leur assortiment de gants de kid pour dames et messieurs mérite égalenient une mention spé- ciale ; il est des mieux fourni. Mlv . Perrin frères & Cie recevront, vers le 20 février, un assor- timent complet de gants provenant de leur manufacture de Gre- noble. Cet assortiment comprendra une ligne complète de gants pour la saison du printemps. MM. Perrin frères & Cie se tiennent à la disposition de leur clientèle pour échantillone. La Niagera Neckwear Co. a envoyé à ses voyageurs plusieurs nuances splendides de soieries dans les Bruns Seal et les Verts Emeraude. Ces deux nuances sont entièrement nouvelles et à la mode. Cependant le gérant de cette compagnie déclare qu'il est très difficile et souvent impossible d'arriver à placer sur le marché canadien des nuances radicales dans les soies pour cravates, même quand elles sont en faveur aux Etats-Unis. La ligne de printemps des bretelles de la marque de commerce D ofTerte par la Dominion Suspender Co., de Niagara Falls, a eu depuis le 1er janvier la plus forte vente connue dans l'histoire de cette manufacture, tant au Canada qu'aux Etats-Unis. Ce résultat est entièrement dû à la popularité de la Boucle Norusto, unique en son oenre et aux bouts en cuir fin. Les articles manufacturés par cette firme comptent parmi les meilleurs pour détailler à 50c, 75c et $ ; on les voit dans les magasins des meilleurs merciers du Canada et des Etats-Unis. Tous les articles pour détailler à 50c et sont garantis. La Watson Manufacturing Co Ltée de Paris, Ont., satisfaite de son essai de vendre directement au commerce de détail est plus décidée que jamais à écenomiser aux marchands les frais des inter- médiaires. Elle rappelle aux lecteurs de Tissus et Nouveautés qu'étant propriétaire des brevets et de la machinerie, elle seule peut fournir les sous-vêtements tricotés à côtes pour dames et enfants. Ses marques Derby, Peluche, Suisse et Seal-Back ont une réputation parfaitement établie . La Hudson Bay Knitting Co., qui s'est fait une réputation insurpassable pour la fabrication des vêtements chauds, à des prix sans concurrence possibV et laissant de beaux bénéfices au com- merce de détail, rapp • e aux marchands qui ne l'auraient pas encore qu'elle tient sli catalogue à leur disposition. Pour mitaines, gants, pantoufles, paletots, ulsters pour la saison froide, vestes en cuir, chemises de travail, chaussures et bas pour les hommes de chantiers, etc., leur assortiment est complet et la jualité des marchandises sans égale donne satisfaction au commer- çant et au client. La maison Thos. May & Co, une des plus anciennes dans le commerce de gros de là mode, prépare pour l'ouverture de la saison des modes du Printemps qui aura lieu les 4, 5 et 6 mars, une exposition qui fera époque. Les marchands désireux de se fournir de Blinds feront bien de demander les prix de la maison VVm Taylor Bailey, qui fait une spécialité de ce genre de marchandises et qui a constamment en magasin un assortiment des plus complets. Une attraction sur la rue Yongre Une des grandes attrctions de la rue Yonge, partie ouest, est la splendide exposition des Bretelles Président dans les vitrines du magasin de Merceries pour hommes de Rathbone. Ces bretelles sont devenues très populaires et le personnage automatique de la vitrine en indique la Au moyen d'un système de petites poulies ui remplacent les boucles rigides et les portants en métal, les bretelles s'ajustent d'elles-mêmes suivant les mouvements du corps, sans effort sur aucun point particulier, d'où une grande aise pour celui qui les porte. Cette bretelle est manufacturée par la Dominion Suspender Co de Niagara Falls, qui a l'intention de faire une exposition sembla- ble dans les vitrines de leurs clients dans toute l'étendue du îaiiada ainsi qu'aux T*]tat8-Unis - Tnto GHnbe. SOIE M. H. L Shaw, du département des soieries et étoffes à robes, de MM. S. Greenshields Son & Co, nous informe que les affaires sont très actives. Le marché des soieries est très ferme avec tendance pro- noncée à la hausse. Il y a présentement un bon courant en faveur des soieries suivantes Louisine, Taffetas, Moirés, Peau de Soie, Moiré Antique et Tamalines. On vient de mettre sur le marché une nouvelle soierie du nom de Shantung " qui peut être très avantageusement employée pour la confection des robes et des chemisettes pour la saison d'été. Bien que la soie "Shantung '' n'ait été offerte que depuis très peu de temps, elle est déjà très appréciée du commerce qui n'a pas été long a reconnaître sa bonne qualité et son bon marché. *** M. M. Chaleyer & Orkin viennent de recevoir un assortiment superbe de fleurs et de feuillages venant des manufactures les plus en renom de Paris. On ne saurait trop appuyer sur le fait que les fleurs et les feuillages mis en vente par la maison Chaleyer & Orkin sont strictement importés. MM. S. Greenshields Son & Co mettent en vente dans leur département des soieries les qualités suivantes qui sont d'une valeur exceptionnelle Louisines, Tafl'etas, Moirés et Moirés Antiques, Peaux de Soie, Tamaline et Soieries '"Shantung"; cette dernière soierie est l'article du jour pour la confection des toilettes et des blouses pour dames. A propos des rubans, MM. Brophy, Gains »&Co. déclaient Les lignes unies et de vente courante ont montré jusqu'à présent la plus grande vigueur et dans les nuances tendres ; les blanc, rose, maïs, bleu-pâle, crème, cerise et autres de tons délicats sont spé- cialement demandés. D'autre part, des nuances plus foncées y compris les bleus, les bruns, les verts et quelques nuances de rouge ne sont nullement négligées. Les blancs et les noirs sont très bons. Les taffetas unis et satin, les doubles satins et tous les tissages plus riches, en large nombre seront un excellent stock et, de plus, Pâques arrive, on l'enrubannera. La maison C. X. Tranchemontagne vient de recevoir plusieurs caisses de tweeds anglais & écossais convenant à la confection des costumes et pantalons. La maison enverra des échantillons sur de- mande. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur l'assortiment d'étoffes pour ameublements mis en vente par la maison Wm Taylor Bailey. Les moquettes et les tissus " Verdure " pour ameublements se recommandent surtout. Les tissus " Verdure " sont offerts dans toutes les nuances à la mode telles que .saumon, canari, réséda, bleu, rouge et vert. Voici la Faison où il convient d'avoir placé ses ordres pour les stores de châssis, marchandises de bonne vente. MM. Geo. H. Hees, Son & Co, manufacturent tout ce qui est compris dans cette ligne, ainsi que les pôles à rideaux et leurs garnitures, les articles en laiton et quantités d'autres qui laissent de forts profits aux décaillants. Vers le commencement de Mars M. E. Delage Jr, prendra charge des intérêts de la maison Phillips v\; Wrinch pour la Ville et le district de Québec. M. Delage aura un assortiment complet des marchandises manufacturées par cette maison sont des nou- veautés remarquables par leur popularité et leur genre absolument nouveau en fait de Ceintures pour Dames, Supports de Bas, Orne- iTients pour la Chevelure, Marchandises de tablette et bijouterie, The VICTOR MT'g Co'y 658-660-662-664 Rue Saint- Valier, Québec, P. Q. ^ostumes Jupes Façon Tailleur pour la saison Eté 1 ingerie pour Dames l Une propreté idéale existe dans l notre établissement '""j Depuis que nous avons fait l'acquisition de nos nouveaux quartiers, nous sommes en position de remplir toutes les commandes que le commerce veut bien nous adresser ^Tout est soumis une inspection ^ des plus minutieusesj  1 La COUPE, Le FINI 1 I Le CHIC, l Assurent au marchand une l clientèle qui reste la sienne j PIcLcejs^ une Commande d'E^s^sat^ HJOXÀ4 saurez nou^s le dire. 38 Une loi sera demandée à la session actuelle du Par- lement du Canada pour l'iacorporation d'une nouvelle compagnie de coton, sous le nom de " The Cosmos Cotton Company " au capital de $500,000. Le siège social de cette compagnie semble devoir être à Yar- mouth N. E. *** r^MM. A. O. Morin A Cie attirent l'attention du commerce sur plusieurs lignes très avantageuses qu'ils viennent de mettre en vente. Ils reconimandent spécialement un très grand assortiment de nets et mousselines à rideaux ; un choix de broderies importées et de broderies en flannelettes à tous les prix et une belle ligne de Dentelles Torchon. En faisant notre visite habituelle dans les maisons de gros de Montréal, nous avons remarqué l'exposition de printemps des mousselines de la W. R. Brock Co et nous avons été très frappés par celles en nuances de couleurs naturelles avec dessins blancs brodés. La maison A. O. Morin & Cie met en vente plusieurs jobs avan- tageux dans les lignes suivantes Lawns dans les largeurs de 40 pouces, nxjuchoirs blancs liemstitched, qualité exceptionnelle à partir de 25 cts la douzaine, ainsi qu'un lot de cravates Windsor pour dames. Au département des marchandises de vente courante de la Cie Brock de Montréal, il est offert une flanelle de Canton qui peut être détaillée à 5 cts la verge. Il serait bon pour les marchands qui vendent des rideaux de dentelle de se souvenir au moment où ils ont besoin de rassortir leur ^tock que MM. Geo. Hees, Son Co., tiennent toujours en stock environ 100,000 paires de ces marchandises à vente rapide et qu'ils soat toujours prêts pour livraison immédiate. MM. Brophy, Gains & Co disent Pour les toilettes d'été on voit de grands assortiments de bordures et de volants de diffé- rentes largeurs en articles légers et par suite de la vogue pour les manches demi-longues, ces marcliandises seront fort employées cette année pour leur usage. Les costumes d'été à cols bas provo- queront également une bonne demande pour des dentelles légères. " Les dentelles étroites pour garnitures de St. Gall, Nottingham, Calais et Plauen figurent en grand nombre dans les nou°velles lignes d'échantillons ainsi que de nouveaux modèles dans les bandes et les galons. " Les insertions de dentelles tant pour la blouse que pour la jupe sont fort en évidence ; elles voir les doublures de couleur ou la chemisette de dessous et cette mode aura, durant la prochaine saison, une distinction marquée. " Les dentelles ponr volants, galons, les dentelles perlées, les bandes, attirent tous une grande part d'attention et feront bonne tigure dans le chiffre des ventes. " L'ne chose qui, cette saison, sera particulièrement agréable aux importateurs de dentelles, c'est le grand usage qu'on fait de ces articles ]our garnitures. Les voyageurs de la mai,son C. X. Tranchemontagne sont de nouveau sur la route avec leur assortiment de draps et de fourni- tures pour marchands-tailleurs pour le commerce du printemps. La Slingsby Mmufacturing Co., Ltée, de Brantford, Ont., a actuel 'eiiient des lignes dont elle désire réduire le stock. C'est le moment de demander la liste de ces lignes et d'acheter dans des condi lions absolument exceptionnelles des articles de vente facile et de faire de Tarirent. L'annonce, d'autre part, indijue quelles .sont les narcliaiidises manufacturée par cette compagnie. Tous les marchands do marchandises sèches ont besoin de ces articles. La \V. R. Brock Co Ltd Montréal, a un très connlet de tout vêtements en Balbriggan de toutes grandeurs pour hommes et garçons. MM. A. McDougall & Co nous déclarent que la prise d'ordres pour le commerce du Printemps continue a être des plus satisfaitsants. Les nouvelles reçues d'Angleterre ne laissent aucun doute sur la fermeté du marché. La demande continu à porter sur les worsteds de fantaisie avec préférence sur ceux dans les tous gris. La vogue des tissus rainproof, pour la confection des pardessus du Printemps, prend des proportions de plus en plus fortes. *** Dans les étoffes à robes pour le commerce du Prin- temps nous dit-on, chez MM. S. Greenshields, Sons & Co il est bon d'attirer l'attention sur les genres sui- vants qui sont d'une vente facile les finettes de laine, les challies, les popelines, les armures, les crêpon- nettes et les crêpes de chine, les lustres de nuance blanche et cardinal, bleu-marine ainsi que les draps pour costumes de la marque "Priestley". Les nuances en faveur dans les étoffes à robes sont les ardoises, les drabs, le réséda le bleu royal, ainsi que le bleu-marine. Il convient de mentionner d'une manière spéciale le vieux rose qui, cette saison, jouit d'une très grande faveur. *** M. C. X Tranchemontagne constate que les affaires n'ont rien perdu de leur apparence satisfaisante. Le commerce de la campagne va en s'améliorant, ce qui n'a rien de surprenant vu les hauts prix obtenus ac- tuellement pour les produits de la ferme. Les paiements sont bons. Les pris des lainages importés sont très fermes avec indications dans le sens de la hausse. La demande continue à porter sur les serge rayées les cheviots unis et rugueur ; lès couleurs sombres ont la préférence à l'exception du gris qui est toujours très à la mode. *** Les cachemires sont à la hausse quant aux prix et se vendent bien. Quelques maisons de Montréal sont heureusement bien approvisionnées et on nous dit que la Cie Brook en particulier a placé de fortes commandes juste au bon moment. M. C. X. Tranchemontagne nous informe qu'il vient de recevoir d'Angleterre un très beau choix de draps pour vestes de fantaisie. Ces draps sont d'après les patrons les plus nouveaux et d'une élégance parfaite. Nous attirons l'attention des lecteurs de " Tissus A' Nouveautés sur l'assortiment des lainages et draps de M. M. A. Me Dougall tt Co, 168 Rue Me Gill. Les marchandises offertes au commerce par cette maison sont fraîches, choisies soigneusement sur les lieux de production et marquées à des prix qui ne pourront manquer d'inté- resser les commerçants. MM. John Fisher & Co., 5 Carré Victoria, Montréal, ont cons- tamment en mains toutes les dernières nouveautés en lainages tins et étoffes pour pardefîsus. Leur assortiment de fournitures pour tailleurs est le plus com- plet qui existe sur notre place. MM. Alph. Racine Cie rapportent des \entes très satisfai- santes dans les tweeds importés et canadiens. Leur assortiment pour le commerce du printemps est des plus complets" ce u fi o a U n 0 to 0 V a a u H -Il tfi ta P Pi O S- - cr O £. o cr {3 O O or o u 6 Comment faire des Enseignes, des Cartes d'Etalage, des Etiquettes de Prix Cela signifie, pour le marchand, un magasin plus moderne et une forte augmentation dans les ventes ; pour l'étalagiste et le vendeur, de l'avancement et une augmentation de salaire. Les étalagistes et ië^^SJ^les commis qui se préparent pour de bonnes positions, et les mar- è- "chands qui recherchent leur part des affaires et tout ce qu'ils peuvent obtenir en plus, se disposent actuelle- ment à préparer une belle variété de cartes d'étalage et d'étiquettes de prix. Mon livre d'instructions à $ est l'ou- vrage le plus complet dans le genre qui ait jamais été publié. Il couvre le champ tout entier, révêlant tous les secrets du peintre. I vous enseignera l'art depuis ses rudiments jusqu'à la produc- tion de l'ouvrage le plus difficile et le mieux fini, à domicile, pendant vos heures de loisir. Ecrivez aujourd'hui. The Edwards Instructor "l'Instructeur Edwards" pour la préparation d'Enseignes, Cartes d' Etalage, Etiquettes de Prix envoyé à n'importe quelle adresse pour $ POUR ri>US AMI'LES RENSEIGNEMENTS, ECRIVEZ W. EDWARDS, 423 YoNGE St. West, TORONTO, Ont, DE p. B. Liste des sujets traités iNTRODucTiON—Cartes d'étalage et Ktiquettes de prix en carton. Peintures — Eau, teintures diamant et couleiirs à l'huile. Carton — Poids et enduits. Comment tenir le pinceau, et pin- ceaux nécessaires. Lettrage— Croquis, ombles. Contours, Remplissages. Ornementation— effet d'Arc-en-Ciel, Csrtes peintes. Bannières, effets dégivre, Ornemenis, Etc. Lettre squcU ttc et Patrons fie chitires Lettres de fond mathéma- tiques. 34 Alphabets Illustrés modèles pour le taieur d'enseignes. Pour espacer et ombrer les lettres. Enseignes émail et toile cirée. Ensei gncs en coton ou mousseline. Comment mè- ianger les couleurs pour faire les teintes ; 34 teintes avec six couleurs. Enseignes en bois - blancs et de couleurs ; or et argent en feuilles ; bronze et aluminium ; fonds, finition, mica, etc. Enseignes lumineuses. Comment préparer le bronze d'or. Enseignes ponr murs et clôtures. sur \ erre — blanches et de couleurs, or et argent en feuilles, bronze et aluminium. Pour fixer les lettres en émail, aluminium et verre surplace. Méthode pour givrer sur verre. Entretien des pinceaux. Choix, etc. Comment givrer et colorer les globes à lumière électrique. 200 phrases choisies pour cartes d'étalage et étiquettes de prix. Liste Ce prix des matériaux et fournitures. The Watson Manufacturing Co., Limited Spécialistes en Sous-Vêtements tricotés à côtes pour Dames et Enfants. SOUS-ÏETEMENTS A COTES Derby, Peluche, Suisse, Seal-Back Cette ligne ne peut être obtenue que de nous seuls. Nous sommes propriétaires du brevet et de la machinerie. Patenté Sous- Vêtements en laine pure irrétrécissables, garanti, Cache-Corsets '* Equestrians," Combinaisons, etc. Toutes les tailles pour Dames et Enfants, une grande variété. Marchandises Parfaites. Rapide Livraison. Prix Raisonnables. Demandez des Echantillons. J 40 REVUE GENERAIoE- Un des représentants de la Beaver Rubber Olothing Co Ltd nous informe que les affaires ont bonne appa lence. La compagnie est actuellement très occupée à faire ses livraisons pour le commerce du printemps. Il y a maintenant une forte demande pour les par- dessus imperméables à un seul rang de boutons, avec manchettes retournées et poches orales. La couleur préférée est le gris fer. *** MM. W. R. Brock Co Lt l, nous disent que la situa- tion actuelle est très bonne. Les rapports envoyés par les voyageurs de la maison qui parcourent le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest, sont excellents ; le commerce y est trè^ prospère et l'ar- gent abondant par suite des bonnes récoltes de l'an dernier. Les marchés extérieurs sont fermes, on constate une hausse sur les lainages de qualité fine. Le marché domestique des cotonnades est égalemont ferme, surtout pour les cotonnades grises et les coton- nades pour les draps et les taies d'oreillers, On constate actuellement une bonne demande pour les mousselines, les organdi de fantaisie, les vel- veteens et les rubans pour garnitures. M. Kyle jr, de la maison Kyle Cheesbrongh & Oo nous dit que les affaires n'ont rien perdu de leur bonne apparence. Les marchés étrangers se raffermissent considérablement. On parle même de hausses sur les laines fines, ce qui, nécessairement, augmentera les prix de la bonneterie fine et des lainages de bonne qualité. L'article à la mode, cette saison, est incontestable- ment la dentelle que l'on retrouve partout dans la toilette féminine ; elle garnit les robes, les chapeaux, les blouses etc., etc. Les batistes sont également très recherchées. Il convient également de noter une grande vogue pour les boutons ; un des grand maga- sins de Montréal à vendu en quelques jours 160 grosses de boutons en nacre. Tous les genres de ceintures, se vendent également bien, surtout celles en élastique de soie ayant une largeur de 3 à 5 pouces, garnies d'applications en métal dans la forme de têtes de clous et se fermant au moyen d'une grande boucle. Les ceintures en cuir verni, ainsi que celles en cuir non poli, de couleur grise et brune sont également d'une vente facile. *** M. George Cleghorn qui pendant de nombreuses années faisait partie de la maison J. G. MacKenzie &Co, vient de prendre la direction d'un des départe- ments de la W. R. Brock Co Lld, de Montréal. M. Faille, gérant de MM. Alph. Racine & Cie, nous dit que les affaires ont rien perdu de leur activité, le commerce de la campagne surtout est des plus satis- faisants. Les marchés étrangers envoient des cours très fermes. Quant aux cotonnades domestiques, les prix sont très soutenus et il ne serait pas improbable que plusieurs lignes subissent une avance de prix. ♦ * * MM. S. Greenshields, Son & Co nous communiquent que les affaires sont actives. Les voyageurs de la firme envoient de nombreuses commandes pour la saison du printemps. Les remises sont satisfaisantes. Les correspondants européens de MM. S. Green- shields, Son & Co s'accor lent à dire que les marchés d'Europe sont très fermes en ce qui concerne les lai- nages, les soieries et les cotonnades. Il y a lieu de constater une avance sur toutes les marchandises composées de laines fines. *** La W. R. Brock Co Ltd, voit avec plaisir augmen- ter sa clientèle cànadienne française et pour être en mesure de la mieux satisfaire encore, s'il est possible, elle vient d'augmenter le personnel français de la maison de Montréal, ainsi M. J H. Bédard, autre fois voyageur de la maison S. Greenshields, Son & Co, pour la ville, vient d'accepter une position analogue à la W. R. Brock Oo. M. Geo. Dagenais, autrefois gérant de l'ancienne maison M Tou^ignant, est entré comme vendeur. M. H. Laporte, antérieurement chez MM. Lamy & Lamy et M. C. E* Paquette, ancien gérant de la Pro- gress Mfg Co ont également accepté un emploi pour la vente. Enfin, M. J. A. Leblanc, frère de M. Z. Leblanc, est entré dans les bureaux de la W. R. Brock Co Ltée. *** MM. Bropby, Cains & Co nous informent que le commerce du printemps s'annonce bien. Les paiements ont été bons jusqu'au 4 février ; la tempête de neige, qui est survenue presqu 'immédia- tement après, a entravé quelque peu la marche des affaires ; les expéditions ont été retardées et les re- mises ont été plus lentes. Les marchés sont tous très fermes. L'Europe nous envoie des cours en hausse sur les lainages pour cos- tumes, ainsi que sur la bonneterie de cachemire. Le marché local des cotonnades est très ferme. Les divers moulins ont assez d'ordres pour suffire à la fabrication jusqu'au printemps. *** Nous apprenons que MM. Hodgson, Sumner & Co viennent d'acheter le commerce de la maison J. & G. MacKenzie & Co de Montréal. Ils continueront ce commerce sous l'ancien nom de J. G. MacKenzie & Cie. *** Nous apprenons qu'un des représentants de la Beaver Rubber Clotliing Ce, Ltd, partira pour l'Europe d'ici à quelques semaines, atin de s'y procurer les derniers modèles de vêtements imperméables et pour y acheter des tweeds en vue du commerce de la saison d'automne. Le département des marchandises de vente courante de la W, R. Brock Co Ltée de Montréal, offre une flannelle de Canton qui peut-être détaillée à 5c. la verge. Le Département des Fournitures pour la maison à vendu quel- jues caisses de couvre-pieds "honeycomb," de qualité moyenne. Le Département des Imprimés expose de jolis patrons d'Imprimés mercerisées à lOc. la verge. Le Département des Toiles a sorti des toiles croisées pour essuie- mains jui peuvent se détailler à 5c. la verge. W. R. HEES , Stephbn HAAS, rr;0 MM. MANUFACTURERS OF CANADA BEING A " WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF . ^00 D CURTAIN POLES AND WOOD TRIMMINGS Splendid Finish, Handsome Patterns and Low Priées. OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNITURE COVERINGS, UPHOLSTERY QOODS, LACE CURTAINS Etc. OTJR TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DETROIT, OFFICE TEL. 2056 FACTORYTEL. 4299 CABLE ADDRESS "HEES" TORONTO. FnCP.^ 71 BAY ST HEAD OFFICE TORONTO, GANADAJ Nous manufacturons tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS et les vendons à un prix qui laisse au détailleur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. Nos voyageurs sont actuellement sur la route avec dés échantillons de toutes nos marchandises. N. B. — Nos nouveaux Rideaux et Etoffes d'ameublement mercerisés sont superbes comme dessins et ont l'apparencg de marchandises finies en soie, et sont vendus à meilleur marché que les marchandises étrangères. Il n'est jamais sorti des métiers à tisser rien de plus populaire que notre nouveau tapis de table Derby, dans toutes les grandeurs. Tous les jobbers le vendent. Demandez-leur de vous les montrer. FOURNITURES POUR MEUBLIERS Couvertures de meubles, Rideaux, Draperies, Tapis de table, Articles en chenille. Rideaux et Nets pour Croisées, Pôles et Accessoires en cuivre et en bois, Plaques d'escaliers. Epingles à draper, etc. Notre nouveau catalogue illustré vient justement de paraître. Envoyez-nous votre carte et vous en recevrez un par la malle. N. B.— Nous avons importé un grand assortiment de soies pour tentures. Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste-Hélène. GEO. H. HEES, SON & GO., Bureau Principal, TORONTO. 42 La maison A. McDougall & Co, 108, rue McGill. Montréal, a en mains un très bel assortiment de tissus "Rainproof" pour la con- fection des pardessus du Printemps. Ces étoflfes sont de grande mode et se trouvent chez tous les bons tailleurs. MM. Nerlich it Co, 301 rue St Jacques, Montréal, viennent de recevoir un très grand assortiment d'objets de sport pour le com- merce du printemps, en fait d'accessoires pour les jeux de Baseball, Lacrosse et croquet. Ils ont également en mains une ligne complète de Billes, Agates, Toupies et autres jeux. L'assortiment des fourniturea diverses pour marchands tailleurs de la maison C. X. Tranchemontagne, est toujours au grand com- plet ; il vient d'être renforci dernièrement par un envoi impor- tant de doublures à manches, canevas, Farmer's satin ; boutons etc. etc. Un des plus beaux établissements de notre ville est sans con- tredit celui de la maison A. 0. Morin & Cie 337 rue St Paul. Les magasins sont clairs et disposés de façon à faire valoir avantageu- sement les belles marchandises qui y sont exposées. M. L'Africain bien connu dans le commerce canadien à sous sa direction le département des ventes. La Beaver Rubber Clothing Co., Ltd, de Montréal, vient de mettre sur le marché plusieurs nouveaux modèles de pardessus " Rainproof ". Ces pardessus sont des plus élégants et la compa- gnie sera heureuse d'en faire parvenir des échantillons aux mar- chands qui en feront la demande. Le département des étoffes à robes de la maison S. Greenshield Son it Co est en mesure d'offrir à sa clientèle les dernières nou- veautés pour la saison du Printemps et d'Eté. On recommande tout spécialement les articles suivants qui sont d'une vente assurée, comme étant de grande mode pour la saison prochaine Finette de laine patrons de fantaisie insurpassable pour la confection des blouses, challies, ppelines, armures, crêpes de Chine, créponnettes lustrées, en blanc et en couleurs. Ces tissus peuvent être obtenus dans les nuances les plus en faveur. C'est un plaisir toujours nouveau pour " Tissus et Nouveautés " de noter les progrès étonnants que font les manufacturiers cana- diens dans la production d'articles d'une valeur artistique réelle. Dans ce genre nous pouvons dire en toute sûreté que les nouvelles étoffes mercerisées ui viennent de sortir des métiers de MM. Geo. H. Hees, Son & Co., à Valleyfield seront vues avec fierté par tout loyal Canadien jui désire voir produire dans le pays même les beaux tissus qu'il fallait autrefois importer. Ces nouveaux tissus merce- risés ont l'effet et le fini de la soie dont ils ont également la durée. De même, les magnifiques cretonnes nouvelles qui sortent de leurs métiers surpassent tout ce qui s'est produit jusqu'ici dans le Domi- nion et égalent tout ce qui s'importe dans ce genre. Les marchands devraient mettre en stock quelques-uns de ces nouveaux tissus et appeler avec quelque légitime orgueil l'attention de leurs clients sur ce qui se produit maintenano dans ce pays. MM. Geo. H. Hees, Son & Co. ont un très grand assortiment d'étofies d'ameublement, de rideanx de dentelle, de stores pour châssis et leurs accessoires, tous articles qu'ils annoncent vendre à un prix qui iermet aux détaillants de réaliser de forts profits. M. Laurencelle, de la maison Perrin Frères & Cie, a fait un court séjour à Ottawa pendant la deuxième semaine du mois de février. Plusieurs modèles de ceintures populaires et de vente facile sont offerts pour le commerce de cette saison par MM. Phillips it Wrinch, Toronto. La ceinture Girdle " Brittany " .se fait avec une boucle qui lui permet de s'adapter complètement aux formes du corps, avantage que ne possède aucune autre boucle pour ceinture Girdle. Ils ont quelques valeurs splendides pour détailler à cincpiante cents, entr'autres la " Snaffle " en .satin plissé, une ceinture en velours pli-ssé avec boucle d'acier et la co]uette ceinture "Rosette." De fortes quantités de ces ceintures ont déjà été pincées sur le marché. . Les ceintures dans les genres bordés et plissés sont très élégantes de même que les ceintures élastiques. Celle-ci sont avec inscrutations de perles d'acier. Les ceintures de cuir peuvent également être classées parmi celles de meilleure vente. Le peigne à rouleaux " Newport " est la princijiale nouveauté dans les ornements pour la chevelure en ce moment. On peut en obtenir pour détailler depuis dix jusqu'à cinquante cents. Les sacs châtelaine à effets de perles et en cuir se vendent en grande quantité. La meilleure jarretelle pour vendre à vingt-cinq cents est le "Cushion Grip." Elle se fait avec bouton et tige en feutre. La vente de cet article s'accroît rapidement. Si vous ne l'avez pas encore en stock donnez votre ordre immédiatement. M. VVm. Taylor Bailey compte faire prochainement un voyage aux Etats-Unis pour y placer des commandes pour la saison d'au- tomne 190'^. MM. Nerlich & Co, de Toronto et Montréal offrent une ligne vaste et bien assortie d'articles pour le prin- temps. On peut attirer l'attention sur ceux qui vont être bientôt en grande demande par les détailleurs • les cordes à sauter, les toupies, les marbres, les aga- thes dont la saison est proche. Les marchands feront bien de s'assurer d'un approvisionnement suffisant pour faire face à la demande. Les outils de jardin pour enfants et les Jouets pour la plage seront également de bonne vente. La maison Nerlich arrrive rapidement à la tête du com- merce en articles pour les Sports, elle a en mains les lignes bien connues de Spaulding, marques Reach et Crown. Avec le printemps qui est à la veille d'arriver il serait sage pour le détailleur de ne pas attendre le dernier jour pour ordonner "ce qui se vend en Eté." Il vaut beaucoup mieux avoir la tranquillité que la tristesse. M. Thomas Brophy, de la maison Brophy, Cains & Co., est pré- sentement en Europe où il fait ses achats en vue de la saison d'automne. Nous apprenons que, vu l'importance prise par leurs affaires dans le district de Québec, M. M. A. McDougall it Co ont décidé d'établir une succursale dans la ville de Québec. Cette filiale, situé Rue du Pont, sera sous la direction de M. J. M. Landry. M. L. Hagar, de la maison J. A T. Bell, est actuellement aux Antilles pour y préparer des débouchés pour les chaussures de manufacture canadienne. Comment fairâ les cartes d'étalage Dans son annonce d'autre part M. W. Edwards, 4235 Yonge Toronto, offre .spécialement un livre contenant des instructions pour faire des enseignes, des cartes d'étalage et des tickets de prix. Edwards qui s'est instruit dans cet art sous la direction d'ex- perts est en mesure de l'enseigner aux autres. Ceux qui désirent améliorer leur situation en se rendant plus utiles et ajoutera leurs talents celui de faire les cartes d'étalage et tickets artistiques de- vraient écrire immédiatement en envoyant la modique somme de un dollar pour se procurer cet ouvrage des plus précieux. M. Douglas McCall de la D. McCall Co Ltd. de Toronto, a passé plusieurs jours à Montréal au commencement du mois de Février pour y procéder à l'installation de la nouvelle succursale de la compagnie qui est située 136 Rue St François-Xavier, dans la bâtisse du St Lawrence Hall. L'Art Décoratif 95, rue des Petits-Champs, Paris 1er. L'Art Décoratif entend intéresser aussi bien le grand public que les connaisseurs et les professionnels de l'art. Ce mois-ci, il nous apporte de ravissantes broderies de cols, de corsages, de coussins, etc. 14 illustrations, des bijoux d'un goût exquis 13 illustrations, des aperçus originaux sur la Lampe 15 illustrations. Un Atelier tV artiste, celui de Georges de Feure, le décorateur à la mode 6 illustrations, deux articles sur Théodore Rivière, le sculpteur de tant d'admirables statuettes 15 illustra- tions, et Henri Rivière, l'auteur de la Féerie des Heures, 10 illus- trations et une lithographie en couleurs inédite, hors texte com- posée par Henri Rivière pour l'Art Déroratif. Le numéro, 40 contins. — Abonnement, $ pour le Canada et les Etats-Unis. JOBS ! JOBS ! La Maison A. O. Morin & CiE recevra à la fin du mois un certain nombre de JOBS de BAS, MOUCHOIRS, BRODERIES, ALLOVERS, FLOUNCINGS, Eté., Soldes de Manufactures Anglaises et Françaises, qui seront vendus A des Prix surprenants de Bon riarchë. Le commerce est invité à profiter de cette Chance exceptionnelle d'acheter à très bon marché, des marchandises de valeur achetées dans le bon temps — à prix très réduits. A. O. MORIN & Cie 337 Rue St=Paul, Montréal. Garanti imperméable et ne durcissant jamais. Ecrives et^demandez notre catalogue, montrant tous nos derniers genres. TI16 mm RyDDBrGiotninQ Go., Liiiilied I85lv2 rue IRotre-Bame MONTREAL. HDIIIN OILED CLOIHINi; CO. 1149 King Street West, TORONTO Fpock Marque " Navy." Toas cés effets fabriqués en noir ou jaune. 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Il était au plus profond de son étude, lorsque la porte de son humble cabinet s'entrebâilla lentement et donna passage à une jolie tête blonde d'enfant qui hasarda ces paroles " Père, le voiturier qui doit vous prendre pour aller à Eyndegeest vous attend en bas il vous prie de vous hâter. " Dick tressaillit à la voix de sa fille chérie, et répondit avec un son de voix paternel " Tout à l'heure mon enfant ; embrasse-moi, et descends dire à Wan-Osneil que je suis à ses ordres." Dick ferma son livre avec précaution, après avoir marqué par un signet l'endroit de sa lecture, le plaça sur une pile de bouquins près du bahut et se leva. Cet homme, au premier aspect, n'avait rien qui le fit distinguer du vulgaire ; un collier de barbe noire et touffue entourait l'ovale de son visage ; sa chevelure était négligée, et son dos légèrement voûté accusait un artisan ; mais ce qu'on pouvait remarquer aussi c'était son œil profond et contemplatif, son front vaste et ridé par la méditation, sa bouche toujours entrouverte par un sourire intelligent et un peu caustique. Tout en hâtant ses préparatifs de départ, Dick parais- sait pi'éoccupé, et il disait ; Hé bien ! Dick, c'est au- jourd'liui la troisième tentative ; n'aura-t-elle pas plus de succès que les précédentes ? Ce serait fort découra- geant ; n'importe ; je ne céderai pas pour cela. — Quel puissant génie ! quel homme étonnant ! qu'il me soit donné de le voir de près, de lui parler un instant, et je me croirai amplement dédommagé de toutes mes fati- gues ! " Mais quel est ce génie puissant auquel faisait allusion le savant ouvrier ? Reprenons, pour le savoir, les faits de plus haut. II Réné Descartes, né à Lahaye Touraine, sacrifiant ses amitiés et sa patrie à sa passion pour l'étude, avait, exilé volontaire, transporté sa résidence à Eyndegeest Hollande, à deux kilomètres de Leyde. C'est là, dans un petit château solitaire, que seul avec sa pensée et ses livres, étranger aux agitations du monde, il cultivait son âme, son intelligence et ses fleurs après la philoso- phie et les mathématiques, Descartes n'aimait rien tant que l'horticulture. Le philosophe français, qui avait éprouvé les inconvénients de la célébrité et qui désirait à tout prix se les épargner, allait rarement dans la ville et sa porte, impitoyablement fermée aux visiteurs étran- gers, s'ouvrait seulement pour quelques privilégiés, la plupart hommes de science ; encore était-ce un cas extra- ordinaire. Un homme du peuple, un jour, se présentant à la porte du philosophe, se préparait à en franchir le seuil, quand le concierge du château lui barra le passage ; l'étranger surpris d'un tel procédé, le fut bien davantage lorsqu'on lui montra le chemin de la rue sans entendre ses raisons, "Je veux, dit-il, entretenir M. Descartes de philosophie et de mathématiques. .. " A peine eût-il fait cette déclaration, que le concierge fixa sur lui un œil sérieu- sement investigateur et partit d'un grand éclat de rire. Le pauvre visiteur, que l'on prenait pour un men- diant, fut congédié sans façon. Il ne se tint pas pour buttu, et revint deux mois après. Le concierge intrigué, avertit son maître qu'un homme demandait l'aumône, alléguant pour prétexte le désir de parler géométrie et philosophie. Descartes, sans le voir, lui envoya dix guilders ; l'étranger refusa sans montrer ni dédain ni colère, et s'en retourna en disant " Puisque mon heure n'est pas encore arrivée, je reviendrai." Ce solliciteur, vous l'avez deviné, n^était autre que Dick Rambrantz. Le cordonnier philosophe avait donc pris la route d'Eyndegeest pour la troisième fois, avec un vague pres- sentiment qu'il serait enfin reçu ; il ne se faisait point illusion, car Descartes, désarmé par les instances de Dick, avait donné ordre à son concierge de le remarquer et de l'introduire. III Après avoir suivi un long couloir, l'artisan poussa une porte et se trouva en face de Descartes. Descartes était d'une taille au-dessous de la moyenne, sa tête grosse, son front large et proéminent indiquaient le savant et l'homme de génie. Son visage, d'un teint olivâtre, expri- mait la méditation et l'austérité, et son costume noir ré- pandait sur toute sa personne je ne sais qnoi de solennel et de sévère. Il prit le premier la parole, et dit au nouveau venu d'une voix naturellement faible — Mon ami que voulez-vous de moi ? Dick qui l'inspectait depuis longtemps dans une atti- 45 J. & T. BELL Chaussures Fines Montréal VOICI QUELQUES-UNES DE NOS LIGNES A PfilX POPULAIRES Chaussures Goodyear WeR Balls, pour hommes, à détailler à $ Chaussures Goodyeap Welt Balls, poup jeunes garçons, q à détailler à Chaussures Goodyear Welt Balls, pour dames, à détailler à Chaussures Goodyear Welt Balls, pour dames, à détailler à Oxfords Goodyear Welt, pour dames, à détailler à Souliers laeés " Turn Oxfords," pour dames, à détailler à Souliers Turn Strap Slippers," pour dames, à détailler à Vous êtes cordialement invité k ] venir âxaminep nos échantillons JONH T. HAGAR, Propriétaire. tude en quelque sorte religieuse, s'empressa de lui ré- pondre — Monsieur Descartes me ferait-il l'honneur de parler mathématiques et philosophie avec moi ? Descartes regarda l'étranger et se prit à sourire. Des- cartes était gentilhomme J — Mathématiques et philosophie, mon ami ? . . . Serais- je indiscret de voas demander votre nom ?. . . . — Mon nom ? Dick Rambrantz. — Et vous êtes ? . . . — Cordonnier de mon état; je réside au village le plus prochain. . ^ — Et vous désirez vous entretenir avec moi de mathé- matiques et de philosophie ? insista Descartes avec une intention marquée de bonhomie railleuse. Dick feignit de ne pas remarquer la malice de cette demande — C'est pour ce motif que je suis déjà venu deux fois frapper à votre porte . . . L'assurance de l'artisan donnait fortement à penser au gentilhomme ; il gardait le silence et semblait se parler au-dedans de lui-même. Enfin, prenant résolument son parti, il dit — Eh bien. Monsieur Dick, je le veux bien ; parlons philosophie et mathématiques ! Le visage de l'artisan s'alluma de bonheur, son œil étincela, et sa main se porta à son cœur pour en compri- mer les battements violents. Le cordonnier et le gentilhomme s'assirent et causèrent longuement. — Quoi ! s'écria le philosophe avec transport, j'ai reçu avec si peu de ménagement un homme que la nature a traité si magnifiquement ! Dick, voulez-vous être mon ami?. . . L'artisan ne répondait pas ; seulement sa main calleuse sur sa paupière pour essuyer une larme qui dé- bordait. — Courage ! Dick, reprit le philosophe de son air le plus solennel, courage ! Dieu a mis dans vous le germe du génie; je me croirais coupable devant Dieu et envers lés hommes, si je ne le cultivais pas. Dick, désormais nous sommes amis ; je mets à votredisposition mes études, ma bibliothèque, ma . . . Une pensée de délicatesse lui empêcha de dire ma bourse. Comment dépeindre l'ivresse de l'artisan ? Enfin, il avait trouvé la lumière ovi ses doutes allaient s'éclairer, le guide qu'il fallait àson isolement età son inexpérience, l'artisan Dick était l'ami du grand Descartes ! A partir de cette entrevue, une nouvelle intimité s'éta- blit entre les deux philosophes. Dick ne quittait guère Descartes, qui, tous les jours, découvrait dans le génie de son élève des ressources nouvelles et inattendues. Quel fut le fruitdece généreux et admirable commerce ? Dick devint un des premiers astronomes de son époque ; il composa en langue vulgaire l'Astronomie hollandaise et un traité de logarithmes et de géométrie. N'oublions pas de faire remarquer que Dick, à peine descendu des sublimes hauteurs de la .science oii il s'éle- vait dans le cabinet de Descartes, allait toujours dans sa boutique ceindre le tablier de l'artiisan. Nous apprenons que M. W. H. Stewart, propriétaire du grand magasin de chaussures de la rue Ste-Callie rine Ouest, vient de louer le magasin de la rue St Jacques actuellement occupé par la maison French LA MACHINE A GAZ ACETYLENE " CLIFF SAFETY " La plus simple, la plus éco- nomique machine automa- tique à saz acétylène, à bas prix, sur le marché. un croquis à la grosse de votre établisse- ment, indiquant le nombre de lumières r»- quises et nous vous fournirons une estima- tion du coût de l'installation du système d'éclairage prêt à allumer. ^ e Eli Cocks^en Cuivre $ la doz. Nouveaux Brûleurs Américains $ la doz.^^"^ T'escompte de 10 % sur les prix de la liste , lorsque l'ordre est accompagné du comp- ' tant. 3 lumières 5 •• 10 " 20 " 30 " 40 " 75 00 ôO lumières $ 60 " 70 " 80 " fK " 100 " Seul manufacturier des Célèbres Dundas Safety et Cliff Safety .OUNÛAS, ONT. JVlarque " [^oOStcr " [[pantalons, Une SPECIAL POUR DÉCEMBRE splendide Chemise Noire h fi A A Ûiâ. toujours vendue à Î Poup ^ Echantillons sur demande. 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Il se nomme — vous voyez la gravité pompeuse du titre — Vlnatitat des Coiffeurs de dames de France et mérite d'être pris au sérieux. Son but, c'est, je pense, la rénovation de la coiffure de la femme. L'institut va décréter les modes avec le poids d'une autorité officielle. Et p>ur célébrer l'heureux avenir qui se prépare MM. les membres de l'Institut ont donné à l'hôtel des Ingénieurs, rue Blanche, une soirée. On a dansé. On a dansé devant un buffet très bien garni. Car les coiffeurs font bien les choses. Et d'abord, par manière de protestation, ils ont très bien coiffé leurs femmes. Elles étaient char- mantes les femmes de MM. les coiffeurs. La soirée était en même temps une soirée d'expo- sition. Les coiffeurs exposaient. On a dansé devant l'impassibilité souriante de maintes figures de cire, qui répétaient avec une variété extrême la série des coiffures d'autan. Admirez l'ingénieuse association du présent et du passé, et prenez comme elle vous est donnée la leçon du contraste. Où est-il le temps oii les coiffeurs avaient leur importance dans la société et leur prestige, où Cham- pagne, le premier auquel les femmes de qualité se. résignèrent à confier leurs chevelures, faisait fureur, grâce à son adresse et à légèreté de sa main. C'était le temps des coiffures à la Mnon, kVhurlupée et kV hurluberlu, faites de mille boucles folles, coiffures que Mme de Sévigné trouvait si fort extraordinaires. On s'avisa aussi, à la même époque, de se faire bre lander, c'est-à-dire couper court et friser les cheveux. Puis vint le règne des " moustaches," cheveux bou- clés qu'on laissait croître et qui pendaient le long des joue-j jusqu'à la gorge. Défense était faite aux simples bourgeoises de porter moustaches. Frison était alors la coqueluche des grandes dames. Il passait pour si habile que le barbier du roi, vou- lant le voir à l'œuvre, se faufila, pendant qu'il la coiffait, parmi le service de Mme de Resson. Frison, en manière horreur. " de revanche, coiffa la dame '' à faire Puis vint Bagé, lancé par Mme de Châteauroux, protégé par la Dauphine, belle-fille de Louis XV ; Bagé, à qui Mme de Pompadour fit des avances et qui lui répondit " Je coiffais l'autre," mot rapporté à la Dauphine et dont elle fut ravie. Ces premiers coiffeurs de dames devaient être forte- ment dépassés par Legros, qui révolutionna les " modes de la tête " et des cuisines du comte de Bellamare, s'éleva jusqu'à la direction d'une Aca- démie de coiffure, où il apprit aux valets de chambre, femmes de chambre et coëffeuses l'art de " coëffer " à fond. Cette gloire devait lui susciter des rivaux, entre autres le grand Frédéric — rien du roi de Prusse. Ils se perdent à leur tour parmi les coiffeurs en veste rouge, culotte noire et bas de soie, qui emplissent Paris et coiffent à Versailles. Un procès épique éclate entre les coiffeurs et les coiffeuses, bonneteuses et enjoliveuses qui déclarent qu'il y a profanation à laisser les mains d'un perruquier toucher une cheve- lure de femme. Soutenus par les élégantes, les coif- feurs triomphent sur toute la ligne. Le poste d'honneur de coiffeur de la Reine donna à Léonard, au marquis Léonard, comme on l'appelait, le privilège de porter l'épée. Sous le patronage et l'inspiration de Marie- Antoi- nette, les coiffures devinrent plus élevées que jamais elles atténuaient, disait on, et adoucissaient les traits du visage. Et bientôt vint le règne des panaches. On ne vit bientôt plus dans les galeries de Versailles qu'une forêt de plumes s'élevant d'un pied et demi au-dessus des têtes féminines. La Reine, elle-même, inventa le Quès a co, panache planté derrière le chignon, la " coiffure à la Minerve," cimier de dix plumes d'autruche mouchetées d'yeux de paon s'ajus- tant sur une coiffe de velours pailletée d'or. Elle fit, ainsi parée, faire son portrait et l'envoya à l'impéra- trice d'Autriche. La sévère Marie-Thérèse le lui renvoya en disant " On s'est trompé, sans doute, ce n'est pas le portrait d'une reine, mais celui d'uae actrice. J'attends le véritable." Marie-Antoinette imagina aussi les coiffures "jardin," " torrent écumeux," " à la belle poule," " frégate," sans parler du " pouf sentimental." Aujourd'hui, hélas, c'est fini de tant de merveilles ! Plus de boucles, plus d'accumulations de postiches, à peine des ondulations ! Nos mondaines se coiffent elles mêmes ou se font coiffer par leurs femmes de chambre. Enfin, l'Institut, va changer tout cela. 4 ENCOLURES, COLLIERES, BOUTONS DE FANTAISIE LA MODE DOMINANTE lA "Nouvelle Mode" constate qu'un cer- tain clan de mondaines de la haute société résiste à la coiffure basse et elle en attribue la cause à ceci — Avec les très hautes encolures, les che- veux bas ne conviennent guère, et les encolures restent en faveur pour la journée. Nous pensons qu'il y a là une constatation qui s'impose. Le col si longtemps enserré dans une encolure montante a pu perdre de sa fraîcheur ivoirine, marqué par la pres- sion de l'étoffe ; on hésite à le laisser à découvert, en sorte que l'élan vers les coiffures basses, qui entraînent un échancrage arrondi, semble, jusqu'ici, rester le privilège de toute la jeune génération dont le cou immaculé ne porte aucune trace d'atteinte. Pour celles qui ne l'adopteraient pas encore, la mode Française indique une jolie fantaisie. C'est le collier Agnès Sorel ou " collier de chien " qui, très à la mode, il y a quelques années, reparait aujourd'hui sur les décol- letés les plus élégants. Mais tous les colliers Agnès Sorel ne sont pas en perles fines et barettes de diamants. On en voit de plus simples, plus faciles à porter avec un corsage légèrement échancré au besoin, on peut les faire soi-même sans même l'aide d'un joaillier. Les deux colliers sont faits le premier de velours comète noir et de perles d'acier, le deuxième de velours comète rose et de perles fines imitation. Les perles se trouvent en petites boîtes, très aisément, dans le com- merce ; leur prix est minime. On pourra fixer les extré- mités de velours comète, sur une toile cirée, en les tendant bien. Puis on enfilera trois ou quatre perles sur un long fil solide et on les arrêtera au velours infé- rieur par un simple point, puis on recommencera à enfiler quatre autres perles que l'on arrêtera au velours supérieur et ainsi de suite. Ce gracieux travail devra être exécuté avec beaucoup de symétrie et de soin. Mais rien n'est plus facile. Et c'est presque un travail d'enfant. Le collier se fixe derrière par de petites agrafes invisibles. On peut le porter en transparent sur la peau, ou encore le poser sur un col simple de corsage, qu'il contribuera à rendre très élégant. La mode, en nous ramenant, avec les intérieurs Louis XVI, les corsages et les petites vestes de l'époque, a remis en faveur le bouton, ce bijou si goûté et si luxeux de jadis. On avait beaucoup admiré, à l'exposition rétrospec- tive du pavillon de la ville de Paris, ceux qui avaient été, dit-on, peints par Marie-Antoinette pour le duc de la Rochefoucauld ? Ce sont de jolis modèles d'après lesquels on pourrait s'inspirer. On peint ces boutons sur ivoire, sur porcelaine même, de jolies petites têtes poudrées, des Pompadour, des Lamballe, etc.; le paysage, les ma- rines, à la Hubert Robert, à la Cari Vernet, sont aussi très en faveur, et une petite vue de parc bien choisie et bien peinte fera un très joli effet sur un bouton de fan- On en trouvera certainement dans les importa- tions du printemps do nos marchandises de modes cana- diennes. gji^*^»^? JAMAIS, dit Femina, les toilettes de bal ne ^^BB e furent à la fois si élégantes et si simples, >§-^rB^^ si sobres de façon et si riches d'orne- ^^I^Bfe! raents, si seyantes en leurs lignes, d'un ^^^R-^^^'l goût si parfait en leurs couleurs, Les nuances s'harmonisent merveilleusement à la lueur magique des lampes électriques; les étoffes sont riches et les ornements précieux. Voici quelques toilettes qui serviront d'indication et de thème pour mille jolies combinaisons. La première est un long fourreau de satin blanc, ter- miné par un haut volant de mousseline de soie blanche surmonté d'un entre-deux en véritable dentelle d'Irlande de teinte très ocrée. Le corsage tout simple, légèrement blousé, est en satin recouvert de mousseline de soie. Large revers en Irlande, bordé d'un minuscule ruché en mousseline de soie soutenu par un laiton. Haute cein- ture drapée en velours mandarine. La seconde est une robe de forme empire en tulle noin criblé de paillettes noires et acier. Boléro de velours rose, ne descendant pas plus bas que la poitrine, et drapé devant par une agrafe de diamant. En y ajoutant des manches longues, cette ravissante toilette ferait aussi bien une robe de dîner. La troisième enfin est une toilette de jeune fille en taffetas " fleur-de-pêcher," entièrement recouvert de mousseline de soie blanche. La jupe est ornée, en sa longueur, de groupes de plis lingerie qui, se terminant à la hauteur du genou, laissent plus d'ampleur au bas de la jupe. Le corsage " à la vierge " a son décolleté garni d'une berthe très mousseuse, formée par trois volants de mousseline de soie. Ceinture de taffetas. On a cherché, on cherche encore un " style moderne " pour les toilettes de bal et de soirée. Ce qu'on a trouvé jusqu'à présent est étrange plus que joli et en tout cas rien moins que nouveau c'est un mélange hétéroclite d'égyptien, de grec, de style empire qui comporte tout sauf du nouveau. Cette nouveauté naîtra-t-elle victo- rieuse, ou en tout cas, de ce mélange mal venu, sur- gira-t-il un ensemble fondu et harmonieux ? Rien n'est nouveau dans la mode, l'art est de le faire paraître tel. C'est ainsi qu'une résurrection qui est presque une nouveauté, est celle des mitaines de dentelles blanches ou noires accompagnant les toilettes de réception. On les porta déjà à différentes époques, jamais autant que maintenant elles ne furent jolies et séductrices d'une joliesse et d'une grâce troublantes. Les voyageurs de la maison John Fisher, Son A Co. sont actuellement sur la route, avec leurs échantillons de draps pour le commerce d'automne. Leurs collections d'échantillons sont incomparables au point de vue de la variété et de la qualité des marchandises. MM. Nerlich irmtemp6 L'ouverture des modes, à Montréal, a eu lieu les 3, 4 et 5 mars, comme nous l'avions d'ailleurs annoncé dans notre numéro de février. Cette année l'ouverture a eu un succès encore plus marqué que les années précédentes l'aiïiaence dans toutes les maisons de mode en gros a été telle, à cer taines heures, qu'il était pour ainsi dire impossible de pénétrer dans les salles oii l'exposition avait lien. Il est venu à Montréal, pour cette occasion, des modistes de toutes les parties dn Canada, non seulement de la province de Québec, mais même des Provinces Mari- times et de la Colombie Anglaise, c'est-à dire des points les plus extrêmes du Canada. L'ouverture a été un grand succès non-seulement au point de vue artistique sous le rapport du chiffre des ventes qui a dépassé le plus fort montant qu'on ait eu à enregistrer à pareille occasion. Les chapeaux-modèles exposés ont été presque tous vendus ; il s'est également fait de grosses aftaires eu chapeaux Eeady to Wear. En fait de garnitures, les intéressés ont constaté une très forte demande pour les marchandises légères telles que chiffons, tulles, gazes de fantaisie, linon ; les dentelles ont eu énormément de succès ainsi que les fleurs ; les feuillages, surtout ceux de petite dimen- sion, ont été très demandés. Parmi les personnes venues du dehors à l'occasion de l'ouverture des modes, nous citerons celles dont nous avons pu recueillir les noms, la liste de celles qui ont assisté à l'exposition de printemps pourrait évidemment être bien plus longue que celle que nous pouvons donner Mme Lebel, de Bic ; M. et Mme J. A. Gagné, de Lévis ; Mme J. G. Bittner, de Montmagny ; Mlle H. Poirer, Eivière du Loup ; Mme Eobidoux, Sorel ; M. t>'. A. Larochelle, Joliette ; M. Jno. McCanon, Inver- ness ; J. D. Lalonde, St. Philippe d'Argenteuil ; Mlle Bourque, Sherbrooke; Mlle A. Hudon, Richmond ; Mlle McDonald, Alexandria ; M. C. Lamarre, St Eémy; Mme Bélanger, St Martin ; Mlle McPhee, Cornwall ; Mlle Taylor, Eichuiond ; M. G. L. Proulx, M. J. A. Godard, Mme A. Lamontagne, St-Hyacinthe ; Mlle Low, Lachute; Mlle Stoddard, Trois-Eivières ; M. C. Godmer, St-Jérôme ; Mlle Boire, Granby ; Mme Lespérance, Lac Mégantic ; Mlle Cunningham, Farn- ham ; Mme Dearden, Mlle Bousquet, M. U. St Onge, Valleyfield ; Mme V. Mailloux, Mme Roy, Mlle Gré- goire, M. Lortie, St Jean d'Iberville; Mme St- Amour, M. Brousseau, fils, MM. Bergeron & Sicotte, St-Hya cinthe ; Mlle Gauthier, M. Lanctôt, M. Bélanger, Sherbrooke ; M. Lajoie, M. Brunei, Mlle Langlois, Trois-Eivières; Mme Landry, Mme Archambault, Mme Delisle, Mlle Casavant, M. Boucher, Joliette; Mme Defayette,M. Castonguay, St-Jérôme; Mme Chenevert, M. Paradis, Sorel ; Mlle Allard, Berthierville. Les acheteurs suivants sont venus de Québec MM, A. Delille, E. Eousseau et Mlle Hamelin, de la maison Z. Paquet ; Mme T. Donohue ; M. J. Myrand, de MM. Myrand & Pouliot ; Mme J. Labrecque ; Mlle O'Xeill ; Mlles Trudel & Landry Mme A. Moriasette; Mme P. Trudel ; Mlle E. Valin ; M. Bertrand, de MM. Bertrand & Gauviu ; Mme D. E. Murphy et Melles Brownrigg. MM. S. F. McKinnon & Oo nous informent qu'ils sont très satisfaits des résultats de leur exposition des modes du printemps. Non seulement les chapeaux exposés se sont très bien vendus, mis il y a eu de plus une très forte demande pour les nouveautés offertes cette occasion. TiCS fonds de chapeaux perlés, les galons de paille entremêlé de mohair ont eu le plus grand succès. Les plumes d'Autruche, les fleurs et les feuillages se sont également bien vendus. Il est à remarquer que les chapeaux Eeady to Wear ont eu un succès remarquable, bien plus fort que l'on ne s'y attendait. En fait de marchandises les chiffons, les tulles et les gazes ont été préférées. Nous avons remarqué chez ces Messieurs les modèles suivants MODÈLE POUYANNE. — PARIS Grand chapeau noir composé de dentelle et de net orné d'un nœud en soie taffetas noir, retenu par une boucle en jais, l'arrière du chapeau est orné d'une grosse fleur de fantaisie noire et jaune. MODÈLE LYNN FAULKNER. — PARIS Chapeau forme Gainsborough en paille belge, ayant le fond garni de dentelle crème retenue par une boucle en brillants. MODÈLE DE LA MAISON VIROT. — PARIS Chapeau forme toque en paille entremêlée de sequins, la passe se compose d'une gerbe de roses minuscules accompagnées de feuillage, le dessus de ce chapeau est garni de dentelle Chantilly et d'un ruban de taffetas de soie indienne retenu par un cabochon en perles. *** M. Orkin, de la maison Chaleyer & Orkin, nous dit que la vente des chiffons, des malines, des dentelles et des linons a été très forte. Il y a eu aussi une bonne demande pour les roses, les feuillages et les cabochons. *** Nous apprenons qu'il est question, dans la plupart des maisons de modes, de tenir une ouverture des modes d'été. La date où cette exposition aura lieu n'est pas encore fixée, mais on croit qu'elle aura lieu vers la mi avril. *** MM. F. X. de Grandpré et Geo. D. Harper de la maison Caverhill & Kissock sont allés à Toronto pour assister à l'ouverture des modes de la succursale de cette ville. Cette ouverture a eu lieu daus la dernière semaine du mois de février. Nous appreno s qu'elle a eu le plus grand succès. *** MM. J. P. A. des Trois Maisons & Cie nous décla- rent qu'ils sont pleinement satisfaits du résultat de leur exposition de modes. Dès les jours de l'ouverture la majeure partie des modèles exposés ont été vendus ; ce qui prouve combien ils ont été appré- ciés. La vente des chapeaux Eeady to Wear a été forte, les achats des modistes ont porté en grande partie sur les dentelles, les malines, les chiflbn.>al et a Québec de la D. McCall Co Ltd, nous informe que les deux ouvertures tenues dans ces deux villes ont obtenu un très grand succès. Il ajoute que les fleurs se sont bien vendues, surtout les roses en mousseline froissée, dans les teintes pâles et fumées ; les feuillages sont également en vogue. Quant aux genres de chapeaux les formes " Florodora" et " Colonials " sont les mieux aimés. Le chiffon semble vouloir céder sa place aux soies molles et aux satins légers. Les chapeaux portent pour la plupart leur garniture en arrière et assez bas, ce qui leur donne un chic nouveau. C'est par erreur que nous disions, dans notre der- nier numéro de Tissus et Nouveautés, que M. J. F. L. Dubreuil était chargé de la succursale de la D. McCall Co. Ltd, à Montréal ; c'est M. J. B. Lemieux que nous aurions dû dire. M. J. B. Lemieux repré- sente en outre la même compagnie dans les villes de Québec et de Trois-Eivières. M. Dubreuil repré- sente la D. McCall Co. Ltd, dans les Cantons de l'Est. * * * Signalons un joli modèle de manche. Cette manche est adorable de simplicité, plate du haut et élargie dans le bas pour se resserrer en un long poignet plissé, déterminé par un volant de broderie cerné de velours panne. Bien que les manteaux longs seront vus en tissus légers et soie, ils ne supplanteront pas la jaquette courte, assortie à la jupe. Une jaquette de ce genre, pouvant se faire en tissu uni ou plissé diagonalement, a des devants qui se prolongent pour former les bouts du col châle uni ou découpé ; ce col a une couture au milieu et sur les épaules. Les manches du vêtement peuvent'former cloche sur la main ou être unies. Le taffetas plissé noir est tout désigné pour cette jaquette, dont le col serait en point d'Irlande et qui pourrait se porter avec un grand nombre de jupes de fantaisie. Parmi les modèles courts aucun ne peut rivaliser avec le boléro. Un exemple de ces jaquettes toujours en vogue a des devants croisés s'arrondissant en au-dessous de la taille et un dos avec ou sans une couture au milieu. Le sommet des manches est recouvert d'un gracieux col châle. Le drap uni, le velours, la peau de soie répéteront avantageusement ce modèle, qui pourra être agrémenté de grands bou- tons en émail ou en acier. Un autre boléro se distingue par des revers de fantaisie et une basque pouvant être supprimée, ainsi que la couture au milieu du dos. Ce vêtement se fait en étoffes contrastantes et peut s'orner suivant le goût. *** L'on ne peut encore prédire le changement qu'ap- portera dans la mode le/printemps, mais l'on ne pré- voit point des différences radicales. Les corsages sont plus longs devant, les jupes plus courtes, comme nous l'avons déjà remarqué, les manches prennent de l'ampleur au sommet, il y a de nombreuses modifica- tions, mais l'on ne parle ni de crinolines ni de tour- nures et les costumes de 1902, au lieu de rappeler une certaine époque, semblent emprunter quelque cho A. McDOUGALL & CO. Propriétaires enregistrés des Célèbres Serges "WkM ^-^f^ vl 1 W W _ -1. "1 ncTe-KB ^ ••••lOO, FUC JMLCUrlll, JMIOntreal L'arbitre de la mode, en Angleterre, c'est le roi Edouard VII. Alors qu'il n'était encore que prince de Galles, et dès sa jeunesse, le fils de la reine Victoria était, pour la " gentry," le type souverain des élégances. Elle se réglait sur sa mise, s'empressait d'adopter aveuglé- ment la coupe de ses vêtements, la forme de ses cha- peaux, le modèle de ses pipes. Ce privilège de maître de la mode, Edouard VII ne l'a pas abdiqué en montant sur le trône. Ces jours-ci, ne s'est-il pas avisé, sans crier gare, de mettre des parements de velours aux manches de sa redingote ? Il n'en a pas fallu davantage pour que le Tout- Londres arborât le lendemain cette innovation, à la plus grande satisfaction des tailleurs de la Cité. *** Le taffetas, cette délicieuse étoffe dont les bruisse- ments sont si doux à l'oreille et si élégants à la fois, semble être plus en faveur q_ue jamais ; le satin et la plupart des autres soieries étant laissées de côté jus- qu'à un nouveau caprice de la mode. On le porte partout au théâtre, à la ville, pour les dîners. Cela fait des robes légères, par conséquent agréables à porter et ayant tout de même de la tenue, le taffetas étant par excellence, l'écoffe se prêtant le mieux à toutes les façons compliquées ou simples. *** Nous attirons l'attention du commerce des modes sur le départe- ment des fleurs de la maison Caverhil & Kissock. L'assortiment des roses est unique ; il comprend toutes les variétés petites, moyennes et grandes. Les feuillages sont également remarquables, ils sont dans les nuances d'été et d'automne. La W. R. Brock Co. Ltd, Montréal a ses représentants sur la route avec un assortiment complet de chemises, caleçons, chemises de travail bonneterie de laine, etc, pour hommes et convenables pour le commerce d'automne 1902. Grâces à ses achats en grande quantité la maison offre de meil- leures valeurs que tout ce qu'on a pu voir auparavant sur le marché. MM. J. P. A. des Trois Maisons viennent de recevoir un fort beau choix de Dentelles, Guipures, Insertions et Point d'Irlande, ainsi qu'un envoi important de fleurs dans les petits dessins, comprenant des roses, des feuillages, ainsi que toutes les fleurs à la mode. MM. Chaleyer it Orkin nous informent qu'ils ont l'intention de faire une exposition des modes d'été vers le milieu du njois d'avril et que Dour cette occasion ils seront en position de montrer les dernières nouveautés parues dans le commerce des modes à Paris. Phillips & Wrinch, Toronto, offrent un très joli assortiment de ceintures plissées et bordées. Ils manufacturent une grande quan- tité de ces marchandises, et ont travaillé supplémentairement afin d'être en mesure de remplir les ordres. Ils font uiiie ligne spécialede ceintures en satin bordées, avec une délicieuse boucle, pour détailler à 50 cts. Une carte postale envoyée à cette maison, et vous recevrez des échantillons. MM. Kyle, Cheesbrough & Co offrent au commerce plusieurs lignes de très belles blouses pour dames, taillées d'après les modè- les les plus nouveaux, ornées de broderies et garnies de cols et de manches du dernier genre. M. L'Heureux, représentant de MM. S. F. McKinnon Co. Ltd., nous dit que la vente des chapeaux " Ready to Wear " a été tellement forte, pendant et depuis l'ouverture des modes, ue l'on a dû exiiédier ii la succuisale de Montréal dix caisses de modèles nouveaux. La succursale du Québec de la D. McCall Co. Ltd située 74 rue St elle est dirigée par M. J. B. Lemieux. Le commerce jjouna y trouver toutes les dernières nouveautés coin- prises dans les modes. La W. R. Brock Com]any Limited, Montréal, offre actuelle- ment un immense assrrtiment d'allovers, en dentelles de toute sorte, brodés en noir, en blanc et en écru. Les marchands se trouveront bien de jeter un coup d'œil sur les échantillons des voyageurs de cette maison qui font actuellement leurs tournées. La Niagara Neckwear Company est actuellement en mesure de remplir tous les ordres de retour en cravates " Silk." Cette soie est d'un dessin exclusif et original qui leur appartient dan-i un mélange de nuances d'un goût raftiné. Les premiers écliat tillons exhibés par leurs voyageurs n'ont duré que quch^ues jours. La compagnie peut maintenant prendre des ordres sur ces cravates durant le mois de mars. La maison Caverhill & Kissock possède encore un très bel assor- timent de chapeaux "Ready to Wear" pour le printemps et l'été. Il serait cependant prudent de placer les commandes que possible, car ces chapeaux sont très en demande. Nous apprenons que l'Alaska Feather Down Co Ltd dirige maintenant la Canada Fibre Co Ltd. Ces deux comjagnies sont connues pour l'excellence des articles de literie et de couvrepieds ju'elles fabriquent. MM. Chaleyer & Orkin ont reçu, ces jours derniers, une collec- tion remarquable de fleurs de fabrication pai'isienne, comprenant les toutes dernières nouveautés en fait de roses, jacinthes, etc., etc. et de feuillages vert pâle et blanc ornés de perles et de baies. Pour les boucles et les épingles de ceinture, la forme rentrée est peut-être celle qui a actuellement le plus de vogue, bien qu'il se vende des quantités considérables de celles de forme droite. Dans les nouveautés, la " Rosette " tient la tête. Avec cette boucle et un petit bout de ruban, on peut obtenir de très jolis effets. La plupart des magasins ont des bouts de ruban, et c'est un bon moyen de les employer. Si vous n'avez pas déjà ces boucles en stock, achetez quelques rosettes, vos vendeuses utiliseront avec des restants de ruban, et vous aurez une nouveauté de bonne vente pour détail- ler à un très bas prix. Phillips &, Wrinch, Toronto, ont le con- trôle de cet article pour le Canada. Affiche-Réclame gratuite La maison Waldron, Drouin & Cie, offre à sa clientèle une jolie affiche pour annoncer les chapeaux nouveaux de la saison du printemps. \Jne blonde fille d'Albion, au corsage orné d'une superbe gerbe de roses, tient dans chacjue main un des fameux chapeaux de Buckley qu'elle rffre à notre admiration. Ces cha- peaux sont jolis, comme tout ce qui vient de cette maison. MM. Waldron, Drouin & Cie, ont actuellement un assortiment complet dans toutes les lignes. MM. Chaleyer it Orkin viennent de recevoir de France une magnifique ligne de rubans satin, dessins cachemire de fantaisie. Ces rubans sont tout indiqués pour la garniture des chapeaux d'été. Sacs Châtelaine Nous attirons l'attention des lecteurs sur les sacs Châtelaine perlés. Voir l'annonce de Phillips & \\>inch, Tcjronto, à la page ~. Nous avons vu ces marchandises ce sont certainement de splen- dides valeurs. Les Châtelaines perlées et en cuir, et les .sacs qui se portent au poignet auront une grande vogue durant le printemps tpii vient. Voyez à en avoir un bon assortiment en stock. Vous en aurez besoin. La Maison Brock de Montréal a maintenant un .stock qui ne peut être égalé en las cachemire uni et k côtes pour dames et enfants. Les représentants de la maison peuvent montrer quelques-unes de leurs lignes spéciales, telles que les Nos 709 pour détailler à 40 cts, 725 P à jambes à côtes et " Lama " pour vendre à 50 cts, ainsi qu'un cachemire à côtes Sellar à talon double pour détailler à 25 cts. On trouvera que ces marchandises n'ont pas leurs égales sur le marché pour la valeur. MM Caverhill it Kissock ont dans leurs magasins une très belle collection de dentelles importées comjjrenant toutes des nouveautés dans les genres Plauen, Chantilly, Points d'Angleterre et d'Irlande et dentelles a]ipli]uées. Une jolie Carte de Modes La maison Chaleyer & Orkin, 1827- rue Notre-Dame, vient de iublier un très joli panorama de modes, de très grand format, avec figures de trois quarts et chapeaux garnis, en cou- leurs, permettant de juger à la fois de la forme, de la disposition des garnitures, et do rajjparence du chapeau au porter. 23 j " ^ _!J C 0 35c. GRAND CHOIX DE TWEEDS À PANTALONS, RAYÉS, dans toutes les couleups fashionables. CARREAUTÉS pour HABILLEMENTS, drab, gris, jaune foncé. Tweeds pour Habillements et Pantalons, de 25c. à $ la verge. Grand a -sortiment de Patrons de Vestes, dessins et nuances à la mode, à partir de $ jusqu'à $ Croisée, - Vénitienne, Campbell, • Piquée, - - de 550. à $3 00. de 75c. à $ de $ à $ de $ à, $ DRAPS POUR COSTUMES ET CASQUETTES DE COLLEGES, NOIRS ET BLEUS. Je puis vous recommander mes Serges noires et bleues, et comparez mes prix — à qualité égale — avec ceux des autres maisons, et vous me donnerez certainement la préférence. Fournitures pour Tailleurs ; Velours -Soie pour cols — noirs et drab — assortiment de premier choix, qualité supérieure, défiant toute concurrence, de $ à $ Ligne Extra. Soie et Satin noir pour revers et doublures de pardessus, de $ à $ la verge. Crin ou Lustrine pour doublures de manches, de 27èc à 70c. Choix considérable— sans égal. Velours jaune pour poches, de 35c. à 45c. Farmers Satin ou Draps Italiens, double largeur, couleurs assorties, unis et croisés, dans toutes les nuances, de 30c. à 65c. Draps Italiens noirs, double largeur, unis et croisés, toujours en stock, de 20c. à $ Doublures de Manches en soie et en coton, nuances claires, unies et rayées, de 10c. à 55c. Canevas — Choix considérable en stock, de 5c. à 20c. Batistes Croisées, noires et de couleurs, de 7c. à 25c. Doublures pour Poches pocketing assorties, de lOc à 25c. Fils à coudre. Poils de Chèvre, Soies à coudre, Braids, Craies et Cire pour tailleurs. G. I. TiiiiiiiiQomE,^ÎSÏËST-PJDL, WTBEIIL 26 demaade actuelle porte sar les Worsteds, de préfé- rence aux Tweeds écossais. Les nuances foncées, les gris et les lainages avec des pointillés blancs sont en grande faveur. *** L' " Association nationale des Lainages ", dont le siège est à Boston, vient de publier la statistique de la tonte aux Etats Unis pour l'exercice clos le 30 sep- tembre. Il ressort de ce relevé, que les toisons coupées ont donné livres de laine brute, soit une augmentation de 2^ 0/0 sur le chiffre de 1900, qui avait été de livres. Vu la douceur de l'hiver, la toison a pesé en moyenne 6 livres 33 au lieu de 6 li vres 46 en 1900. D'un autre côté, la perte au dégrais- sage a été moindre, le déchet ayant été de 60,6 0/0 en 1901, alors qu'en 1900, la perte s'était élevée à 61,1 0/0. L'élevage du mouton se fait dans tous les Etats ; mais dans certains Etats, c'est une industrie de premier ordre. Les Etats producteurs de laine sont Montana, Wyoming , Idaho, Utag, Oregon, N. Me- xique, Texas, Ohio, Californie, Michigan. La production totale s'est treuvée en li- vres de laine en suint, soit 126 livres dégrais- sées, d'une valeur de $ L'industrie des lainages a, dès lors, eu à sa disposi- tion, en millions, de livres, les quantités suivantes 1901 1900 1899 Tonte Stocks antérieurs 20i.i 225 " " étrangers " entrepôt Importé Total '650" .578" 667 " D'après ce que nous- avons pu apprendre dans le commerce, la W. R. Brock Ciimpany Limited, de Montréal, a l'intention de pousser les articles de qualité supérieure dans les étoffes à robes, bien qu'ils n'aient nullement l'idée de diminuer en quoi que soit leur commerce dans les lignes ordinaii-es pour lesquelles ils se sont fait une réputation de vendre à des prix serrés. Les voyageurs de la maison A. Me Dougall & Co de Montréal viennent de se mettre en route avec un assortiment complet de draps pour la saison d'Automne prochain. Leurs échantillons com- prennent toutes les dernières nouveautés des marchés anglais & canadiens. La maison G. X. Trancheniontagne a en mains un stock com- plet de di-aps pour le commei'ce du printemps. Les étoffes pour pantalons et les " Vestings " méritent une mention toute spéciale. L'assortiment des serges noires et bleues est très varié et com- prend les genres rayés, unis et de fantaisie. Ces marchandises sont offertes à des prix divers. Le stock des lainages et des draps de MM. .John Fisher, Son A, Co est au grand complet et comprend toutes les dernières nou- veautés pour le commerce du printemps et de l'été. Ces messieurs sont en mesure de remplir dans le plus bref délai toutes les com- mandes qui leur seront adressées. Au Commerce de Marchandises sèches Kn visitant les entrepôts de MM. Nisbet & Auld, de Toronto, le représentant de cette i-evue a pu voir, il y a quelques jours, un superbe assortiment de lainages pour hommes et femmes, de gar- nitures pour tailleurs, de toiles de ménage, etc. En lainages pour hommes, les dessins les ]lus à la mode sont avec des rayures mélangées de Heurs lis Ciieviots, les Saxonnies et les worsteds tins, et les couleurs les ]lus en vue sont les bruns et les gris dans une grande variété de nuances. Dans les entrepôts de cette maison, on fait une large place aux étoffes unies en noir et bleu, où proba- blement tout manufacturier de mérite se trouve représenté. Nous notons spécialement un assortiment très étendu de serges et worsteds " Devonia " en noir et en bleu manufacturés par Hamiyn Bros, de Buckfastleigli, Devon, Angleterre, fournisseurs des départements de l'amii-auté et de la guerre, en Angleterre. MM. Nisbet & Auld ont le contrôle de ces marchandises au Canada ; ce sont, sans doute les meilleures qu'on puisse produire comme ualité et couleur. Une autre ligne remarquable contrôlée par cette maisim comprend les tweeds, cheviots et les homespun manufacturés par la Oxford Mfg Co, de Oxford, N. E., dont la vente n'est pas confinée au Canada seulement ; car ces marchan- dises sont maintenant en demande en Angleterre, en Ecosse et aux Etats-Unis. Pour en arriver au département ces étoffes à robes de cette maison, le troisième étage en entier est réservé aux tissus de la meilleure catégorie pour dames. Toutes les marchandises qui n'ont pour elles que l'apparence sont rigoureusement exclues de ce département, on on ne met en stock que les tissus d'une fabii- cation parfaite et d'un fini supérieur. Parmi les lignes offertes pour jupes et costumes sont de beaux Broadcloth, les vénitiens, les amazones, les cachemires, les poplines, les nun's veilings, les grenadines, les cheviots, les flanelles, les homespun et les freezes. Les Bedford cords, Delaines et les Flanelles unies, brodées et imprimées, ainsi que d'autres nouveaux cissus pour blouses se voient en grande variété, de même que des lignes spéciales de drap réver- sible pour manteaux et jupes dans des pesanteurs différentes. Il est impossible d'énumérer toutes les nuances, mais les rouges Coro- nation sont très nouveaux et remarquables. Au premier étage, les toiles et les fournitures pour tailleurs prennent tout l'espace disponibhj. Les toiles manufacturées par par Erksine, Beveridge et Co, les fabricants Ecossais bien connus ; et MM. Nisbet & Auld ont un magnifique assortiment de leurs beaux tissus damassés, y compris ceux du dessin et de la qualité exactement fournis au C. P. R. pour le Prince de Galles dans son récent voyage à travers le Canada. Pour les lignes de qualité moindre, les fabricants irlandais, allemands et autrichiens complè- tent l'assortiment. Dans les fournitures pour tailleurs, cette maison a un stock aussi large que peuvent en réunir plusieui-s ma- gasins de moyenne importance. Il est toujours engageant pour un marchand de se trouver en lré3ence d'un grand assortiment, aussi d'après le stcick énorme d'étoffes noires pour robes que possède la VV. R. Brock Company à Montréal nous pouvons juger du vaste assortiment- qu'elle est en mesure d'offrir. La succursale de Québec de la maison A. Me Dougall et Co de Montréal sera ouverte le lei Avril sons la direction de M. J. M. Landry. Le commerce y trouvera un assortiment complet de draps et de fournitures pour tailleurs. Dans le choix des soieries que la Niagara Neckwear Co., offre actuellement, on trouve les " Coronation Plaids." Comme d'habi- tude, cette firme est légèrement en avance de son temps. Ces soie- ries présentent des nuances et des dessins splendides. Une des plus jolies choses que nous avons vues pour retenir les cheveux est le " Ketchit ", un joli petit article qui se détaille à 15 cts, et qui a un ornement en nacre. On peut l'obtenir de Philli}s WrinCh, Toronro. Chang'ement d'adresse MM. Perrin Frères & Cie, ont décidé de transférer leur succur- sale au No 230 de la rue McGill, à l'angle de la rue Notre-Dame, où ils disposeront d'une installation plus favorable à la de leurs affaires qui prennent, au Canada, une extension de plus en plus grande. Ce changement aura lieu dans les premiers jours d'avril. Catalogue d'Imperméables Demande/, le catalogue de la Montréal Waterproof Clothing Com- pany c'est le guide le plus complet pour l'acheteur d'imperméables réellement à l'épreuve de l'eau et de la pluie, d'une coupe élé- gante, s'ajustant parfaitement, de qualité supérieure et de durée. Le premier choix de casimirs, de coverts et de serges est employé à la confection de ces imperméables dont les doublures de fantaisie correspondent, comme pialité, au-dessus. Entre le et la doublure, se trouve une doublure intérieure de caoutchouc. Ces vêtements sont à la fois cousus et collés, ce qui ajoute'à leur soli- dité et à leur durée. Ils conviennent à tous les climats. Ce catalogue rendra de grands services aux marchands, tant pour faire le choix de leurs modèles, que pour en faciliter la vente. II n'en coûte, pour en recevoir une copie, que la peine d'écrire pour la demander. ROCKWOOD, ONT. Lainages pour Costumes pour Dames Lainages poup Pardessus d'Hommes Laines toi'Sfs Dignum 2, Monypenny TORONTO et MONTREAL Sexils Agents j>ovti* la vente. perrin pi'eres & MANUFACTURIERS ET IMPORTATEURS DE Gants et de Mitaioes hwm Nos échantillons de Gants et de Mitaines fourrés pour l'Automne et l'Hiver 1902 sont maintenant prêts et vous seront exhibés par nos voyageurs dans le courant du mois. Nos prix SOnt COPPeCtS et nous offrons la ligne la plus complète dans les gants en Mocha véritable, Daim, Suède et Chevreau, doublé en fourrure, en laine ou en soie — il est de votre intérêt d'examiner nos échantillons avant de placer aucune de vos commandes. Perrin Frères & Cie 5 Carré Victoria, MONTREAL 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 COUVERTES DELITS - COUVERTES TORONTO 30 Merchanls BIdg. 50 Bay St. MONTREAL W. H. REED Chambre 1 112 Rue Saint-Pierre The SLINGSBY MFG. Co. Limited, brantforû ONTARIO Etoffes poup Costumes, Kepseys Sheeting", Couveptes poup Camps, Mackinaws unis et de fantaisie. Laine filée. - - - - COUVERTES DE CHEVAL - COUVERTES ^ f ^ 0^ Wir •irviririririr^iririrVYYV^virv^irirvirvirirvvYlr^v ^BONNtTTERIE ITMERCERIES Par suite d'une très forte compétition entre les diverses manufactures du Canada de sons-vêtements ouatés, plusieurs de ces manufactures ont pris des commandes à des prix au-dessous de celui de revient, ce qui aura pour effet de faiblir les prix de ce genre de marchandises. *** Nous apprenons du représentant de la Hudson Bay Knitting Co, que les ateliers de la Compagnie sont littéralement débordés de travail et cela à un tel point qu'il est impossible de se procurer la main-d'œuvre nécessaire. Les commandes déjà reçues font prévoir une saison d'hiver exceptionnelle. Le prix des matières premières est non seulement très fermes, mais de plus, certaines qualités de cuirs ont une tendance marquée à la hausse. *** MM. Tooke Bros Ltd, nous donnent les renseigne- ments suivants au sujet des modes nouvelles dans les chemises et cravates pour hommes. Les chemises de couleur avec manchettes détachées et s'ouvrant par devant et par derrière seront tou- jours à la mode ce printemps ; celles à rayures dans les nuances bleues sont les préférées. Il y a encore quelque peu de demandes pour les chemises de la nuance " Ox-blood.'' Après les fêtes de Pâques, on s'attend à une forte demande pour les chemises de couleur à devants sou- ples. Ces chemises auront les devants plissés et ajourés. Le col haut rabattu d'un pouce à un pouce et demi de hauteur est le préféré ; on portera également quel- ques cols cassés avec petits points. En fait de cravates les nouvelles modes lancées pour Pâques sont surtout dans les nuances ombrées, elles sont très en faveur à New-York et à Paris. Les formes les plus en vogue sont les semi-impérial, la boucle toute faite et celles à bouts flottants. Ces cravates se font surtout dans les nuances claires unies ou avec petits dessins sur des fonds pâles. *** M. Révol, de MM. Perrin Frères & Cie, nous dit que les affaires sont excellentes ; de nombreux ordres de rassortiment arrivent tous les jours. La grosse demande pour le printemps porte princi- palement sur les gants dans les couleurs blanches, grises et modes. Les prix de la ganterie n'ont pas changé bien qu'il y ait une hausse sur le prix des peaux et sur celui des boutons. * * * MM. L. Valérien Perrin et A. Douillet, deux des directeurs de l'importante maison de gants, Perrin Frères & Cie de Grenoble, viennent de passer plu- sieurs jours à Montréal. Ces messieurs sont actuelle- ment à New- York où leur firme possède également une succursale ainsi qu'une manufacture de gants. Voulez =vous ? Voulez=vous • • • • acheter d'une maison " Up-to-Date." Voulez=vous • • • . des stjdes nouveaux. Voulez=vous ?.. • vous éviter des courses inutiles. Voulez=vous ?.. • trouver un assortiment complet. Vouîez=vous • • • • des petites grandeurs. Voulez=vous ?.. • des commis parlant le français comme vous. Allez chez Waldron, Drouin & Cie 507, rue St=Paul, Montréal A l'occasion des fêtes de Pâiues MM. A. Racine A Cie mettront en vente plusieurs lignes de cravates haute nouveauté Le succès du département des merceries pour lioninies de la maison A. Ra- cine i^- Cie s'atiirnie de plus en plus. Ces messieurs ne négligent rien pour en faire un département essentiellement moderne et des mieux fournis. Une ligne complète des nombreuses nouveautés offertes par Phillips i^i' Wrinch, Toronto, peut être vue à leur magasin de Québec, 78 rue St Joseph, dont M. E. Delage jr, a la gérance. La maison A. O. Morin & Cie, dispose d'un magnifique stock de bas pour le printemps pour hommes, femmes et enfants. L'assor timent comprend les articles en cachemire, en coton, en couleurs et de fantaisie. La W. R. Brock Co Limited Montréal, a un assortiment très complet de sous-vêtements Balbriggan pour hommes A' garçons, ainsi que des chaussettes de coton. Elle a également reçu ses li- gnes de chemises blanches et de couleur qui sont de splendides valeurs pour les prix demandés. M. A. Labine, voyageur de MM. Perrin, Frères A Cie., vient de partir en tournée dans la province de Québec avec un échan- tillonnage complet de gants pour le commerce d'automne. La boucle Norusto adaptée aux Bretelles de la manjue ïrade D est sans doute l'invention la plus satisfaisante qui ait jamais été inventée pour fixer une bretelle. La Dominion Suspender Co est la seule propriétaire et la seule qui contrôle cette patente. La boucle en question est d'une seule pièce de métal solide. Elle ne peut se briser, elle ne touclie pas et ne peut pas rouiller la chemise. La Dominion Suspender Cd a l'intention de l'annoncer largement dans les journaux quotidiens pour instruire les porteurs de bretelles u'il n'y a qu'une seule véritable boucle pour les bretelles et que cette boucle est la Morusto. Le département de merceries pour dames cliez MM. S. Green- sliields, Son Co fait plusieurs offres spéciales au commerce ; celui-ci trouvera là d'excellentes valeurs. Une nouvelle ligne de bas de coton, No H. A. 21 vient justement d'être reçue. Ces bas ont double talon et le pied sans couture c'est une très bonne valeur pour détailler à 25 cts. l^ne autre expédition de mouchoirs suisses est arrivéi^. Ils sont en cartons de 25 douzaines ; on les détaille à 2 iour 25 cts. On o"'re las de coton noirs. No C. F. 1, avec demi-semelle, en laine naturelle, dans les grandeurs 8 à 10. C'est un bon article attrayant pour détailler à 15 cts. Il y a en stock un assortiment complet de marcliandises suisses pour volants en 45 pouces, et des allovers en 20 pouces. Ces derniers sont très convenables pour les devants de blouses. Une autre ligne à noter est celle des cambric pour volants en 45 pouces, six patrons différents, pour démailler à 50 cts la verge. Le temps est maintenant arrivé pour le marchand de [tréter quelque attention au choix de sous- vêtements et de bonneterie importée et domestique pour le commerce d'automne de 1902. Messrs Caulfeild, Henderson & Burns qui font une spécialité de ces marchandises désirent appeler l'attention de tons les mar- chands sur le fait que la plujart des lignes importées qu'ils ont en mains leur sont exclusivement confiées. C'est un avantage que tout le monde comprendra, et jui permet à un naarchand de faire un profit sur une ligne que tout le monde n'a pas. Leur assortiment de sous-vêtemetits importés a été l'objet de .soins spéciaux quand il a été choisi, et il consiste en Nos bien connus, tels ç»ï Salles d'Echantillons 158 3Baç Street, * * * TToronto. 101 et 103 IRue St*lpierre, * Siuebec. Ordinaires ei ouaiés Les échantillons pour l'Au- tomne sont maintenant en- tre les mains de los divers TiGER^KAND agents Positivement la meilleure Valeur sur le Marché actuellement. pure laine GARAISIXI I R R EXR EC I SS A B l_ E est le nom de uotre nouvelle ligne de sous- vêtemeuts irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moj-ennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CERTES ont la GARANTI^ IRRETRECISSABLE. Des milliers de personnes porteraient de légers sous-vêtements de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. Cette difficulté nous l'avons maintenant surmontée. Ces marchandises conservent les propriétés hy- giéniques originales de la laine, leur laissant leur souplesse et leur élasticité après le lavage. Fabriqués en marchandises légères et pesantes, pour femmes, hommes et enfants. Nos échantillons de sous-vêtements à cotes de coupe parfaite, pour la prochaine saison, réalisent tout ce qu'il y a de mieux dans notre fabrication, avec un grand nombre de nouveautés en faits de garnitures, qualités et dessins. Réservez vos commandes jusqu'à ce que vous les ayez vues. The C. Turnbull Co. of Galt Ont, Limited Les articles manufacturés par STOREY sont les types de l'excellence, sous le rapport des ma- tières premières, de l'ajustement, du genre, de la fabrication et de la durée. Gants, Sacs de Voyage, Ceintures de Cuir Pour le COMMERCE du PRINTEMPS et de TÉTÉ. W. H. STOREY & SON, '^! ACTOH, 11NT, REVUE GENERALaE- M. t. F. Clarke représentant à Montréal MM. Ner- lich & Co, de Toronto, nous informe que les affaires pour le printemps s'annoncent bien. Il y a eu de bonnes commandes pour les " Sporting Goods." Il commence également à prendre des ordres d'importa- tion en articles pour la saison des fêtes 1902-3. M. Faille, gérant de la maison Alpb. Racine & Cie nous déclare que les affaires continuent à être satis- faisantes. Les divers marchés sont très fermes ; celui des cotonnades a une forte tendance à la hausse. Les agents des différents moulins ne prennent que des ordres conditionnel, c'est à dire devant être approu- vés par les bureaux de direction. Le marché des lainages est ferme ; on constate quelques avances peu importantes. Il y a actuelle- ment une bonne demande pour les étoffes à robes ainsi que pour les tweeds. La vente des tapis et des prélarts pour la saison du printemps a été très bonne également. *** MM. A. O. Morin & Cie, nous informent qu'il y a présentement une bonne demande pour la bonneterie du printemps. En général, on remarque une grande fermeté dans les prix sur les lieux de production. Le commerce de la ville a été plus satisfaisant durant le mois de février que celui de la campagne qui a été très retardé par les tempêtes de neige. Les commerçants de la campagne par suite de la difficulté des communications se sont vus dans l'impossibilité de venir à Montréal pour y placer leurs commandes. *** MM. Brophy, Gains & Co nous informent que, bien que les affaires soient toujours actives, aussi bien pour les commandes à livrer immédiatement que pour celles à livrer pour le commerce du printemps, il y a cependant lieu de remarquer que pendant une partie du mois de février les paiements ont été un peu lents. Ce fait est dû en grande partie au mauvais état des chemins dans la campagne qui a entravé le courant des affaires d'une façon très perceptible. Quant à la situation des marchés, on constate une très grande fermeté sur toutes les classes de marchan- dises. Les manufacturiers de cotonnades de Montréal ont retiré leurs prix et les manufacturiers anglais ont avancé les leurs. Le marché des lainages et celui des soieries sont également très fermes. *** MM. W. R. Brock Co Ltd constatent que les affaires n'ont rien perdu de leur activité. D'après les rapports que la firme reçoit de ses voyageurs, la prospérité est générale dans toute la Puissance du Canada. Il est à remarquer que les commandes portent sur une meilleure classe de marchandises que précédemmment. Les cojnmerçants font preuve de goût en choisissant des patrons plus élégants et en s'attachant plutôt à la question de qualité qu'à celle du prix. Les remises pendant le mois de Février ont été assez satisfaisantes. Les prix des divers articles compris dans le commerce de la marchandise sèche sont des plus fermes. Il y a une hausse sensible dans le prix des cotonnades domestiques et importées. Les marchés des lainages et de la soierie sont très fermes et rien n'indique que cette situation doive changer. M. Kyle, jr., de la maison Kyle, Cheesbrough & Co., nous dit qu'actuellement les affaires sont des meilleures ; la maison est très activement occupée à expédier les commandes pour le commerce du prin- temps et de l'été. La demande a été très forte pour les broderies, les linons, les mousselines et tous les tissus légers, tels que les silkolenes, les sateens mer- cerisées et les foulards. Les marchés étrangers sont à la hausse ; certaines marchandises de provenance anglaise ont subi une avance de 10 p. c. MM. S. Greenshields, Son & Co, nous déclarent que les affaires continuent à être des meilleures. Relati- vement aux paiements, il y a lieu de constater un certain ralentissement; le commerce des campagnes en attribue la cause au mauvais état des chemins. En ce qui touche les marchés, il faut tout d'abord noter la grande fermeté des cotonnades de manufac- ture canadienne; toutes les lignes, telles que coton- nades grises, denims, ducks, imprimés, indiennes, etc., ont augmenté de prix par suite d'une grande avance sur le coton brut. Les manufacturiers d'im- primés refusent de prendre des commandes pour le printemps prochain à moins d'obtenir des avances considérables de prix. A la Beaver Rubber Clothing Co Ltd, on nous informe que les affaires sont très actives à l'heure actuelle ; les commandes rentrent très bien et portent principalement sur les pardessus en tissus rainproof à une rangée de boutons ayant les manches à revers et un collet de velours. La nuance gris fer a une très grande vogue. * * * M. R. Binmore, de la maison Wm Agnew, nous in- forme qu'actuellement les affaires sont excellentes, les voyageurs envoient de toutes parts de bons rapports. La demande pour rassortiments est très forte actuel- lement. Les marchés étrangers des soieries et des étoffes à robes sont très fermes avec tendance à la hausse sur la plupart des lignes. * * M. Gerhart, représentant MM. Kyle, Cheesbrough & Co, et ses deux assistants, MM. Herbert et Manley sont revenus de leur voyage dans l'Ouest. M. Gerhart couvre le territoire de la Celombie Anglaise et rap- porte que le commerce est satisfaisant dans toutes les lignes. M. Herbert dont le champ s'étend sur les Territoires du Nord-Ouest, rapporte que les affaires sont excellentes, plus particulièrement dans l'Alberta. L'immigration arrive à flots ; les prévisions sont des plus encourageantes, et les marchands achètent large- ment. Ce que l'on demande, dans tous les cas, ce sont des marchandises de choix. M. Manley a trouvé les Nous manufacturons tout ce OnPAT^T^n r^ATTT^ /^TTliOOTO les vendons à un prix qui CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. Nos voyageurs sont actuellement sur la route avec des échantillons de toutes nos marchandises. N. B. — Nos nouveaux Rideaux et Etoffes d'ameublement mercerisés sont superbes comme dessins et ont rapparencg de marchandises finies en soie, et sont vendus à meilleur marché que les marchandises étrangères. Il n'est jamais sorti des métiers à tisser rieu de plus populaire que notre nouveau tapis de table Derby, daus toutes les grandeurs. Tous les jobbers le vendent. Demandez-leur de vous les montrer. FOURNITURES POUR MEUBLIERS Couvertures de meubles. Rideaux, Draperies, Tapis de table, Articles en chenille. Rideaux et Nets pour Croisées, Pôles et Accessoires en cuivre et en bois, Plaques d'escaliers, Epingles à draper, etc. Notre nouveau catalogue illustré vient justement de paraître. Envoyez-nous votre carte et vous en recevrez un par la malle. N. B. — Nous avons importé un grand assortiment de soies pour tentures. Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste-Hélène. CEO. H. HEE8. SON & 00., Bureau Pnncipal, TORONTO. 36 afifaires au Manitoba très bonnes, quoique cependant encore un peu tempérées par les quantités de blé qui restent en magasin. Il a trouvé tous les marchands satisfaits et pleins d'espoir pour le commerce du printemps et d'été. * * * La W. R. Brock Co Limited;, Montréal, attire l'attention spéciale des acheteurs sur son assortiment de sacs châtelaine en cuir et perlés. MM. S. F. McKinnon & Co Ltd disposent d'une très belle ligne de " Braids," en crin et chiffon mélangés, ainsi que d'une ligne toute nouvelle soieries taffetas japonaises et ornées de " Polka Dots." La maison C. X. Tranchemontagne, Montréal, offre, pendant la durée du mois de mars, plusieurs jebs très attrayants dans les lignes de cachemires noirs pour robes et de velveteens pour robes. La Beaver Rubber Clothing Co. Ltd. 1851^ rue Notre-Dame, Montréal, dispose actuellement de plusieurs jobs dans la ligne des pardessus waterproof. La compagnie enverra des échantillons et les prix sur demande. MM. Nerlich & Co, 301 rue St Jacques Montréal, ont en mains un assortimeiit complet d'échantillons de poupées de tous genres pour le commerce des fêtes 1902-3 pour lesquelles ils sollicitent des ordres d'importation. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur cet assortiment qui n'a jamais été égalé au Canada. MM. Kyle, Cheesbrough & Co. ont en mains la plus belle collection de ceintures de dames que l'on puisse trouver à Montréal, elle comprend des lignes en soie, en cuir naturel, en mailles de métal. Ces articles sont les derniers parus dans les grands magasins de New-York. La maison enverra des échan- tillons sur demande. Le département des étoffes de vente courante de la maison Brock, Montréal, a un stock de doublures de nuances spéciales pour " chapeaux " et "manteaux "spécialement désirables pour le commerce de modes et de manteaux. La Niagara Neckwear Co a obtenu un grand succès avec son nouveau tissu pour cravate " Wateau Dresden." Ce tissu est d'une originalité frappante à effets bai-rés avec les tons les plus brillants nuancés avec effets de Dresde. Cette étoffe transformée en four-in-hand réversible de 42 pouces sur a une excel- lente apparence. Nous attirons l'attention des lecteurs de Tissus et Nouveautés sur les lignes de fournitures pour marchands-tailleurs de M. C. X. Tranchemontagne. Elles représentent ce qu'il y a de mieux en fait de Farmers' Satin noir et de couleur, de doublures en soie et satin pour pardessus du printemps et de doublures pour manches. Le représentant de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd. est parti de Montréal le 27 février pour visiter les marchés européens. Pen- dant son voyage il étudiera les modes nouvelles et fera des achats de tissus en vue du oommerce de la saison d'automne. MM. Kyle, Cheesbrough & Co., nous disent que, vu la très forte demande jui se dessinait la saison dernière ]our les rubans de velours, ils ont placé des ordres importants chez les manufac- turiers. Us ont eu raison, car, actuellement ces rubans font rage en Europe et à New- York et il est très difficile de s'en procurer des manufactures. La collection que possèdent MM. Kyle, Chees- brough & Co., est des plus complètes. Le département des étoffes à robes de S. Greenshields, Son it Co offre de très jolis lustrés dans les couleurs crème, cardinal et bleu marine, qui, comme le cRIX ENVOYES SVR DEIUANnB. A. Racine & Cie IMPORT&TEDRS ËTJOBBERS EN Marehandises Générales de toutes sortes. 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INNER SOLING SPLITS Au pied 7 cts A lalivre 17 à 18 cts BUFF De l'Ouest 11 à 12 cts le pied De Québec 10 à 11 cts SI'LITS .Senior de l'Ouest 18 à 21 cts Ib. .Tunior " , . . . 17 à 18è Senior de Québec . . 16 à 17 " Junior " ... 15 à 16i " WAX Ul'l'ER— VACHE CIREE Wax Upper 38 à 10 cts Ib. Jrained Upper 12i à 11 cts le pied " ;55 à38 cts Ib. Pebble Grain de l'Ouest 11 à 12 cts le pied Québec 10 à 11 CHROME KID Brazilian Kid 22 à 31 cts le pied Patnas 18 il 25 cts Petropol 12 à 16 cts " Chinas 10 à 11 cts Tampico couleurs.. 23 cts " CHROME BOX CALF No 1 H 22 cts No 1 M 18 il 20 cts No 1 L. M 16 il 18 cts Les numéros 2 se vendent suivant qualité. INDIA SHEEI* — CANAUIAN NATIVE Mens' Work A 8J à 9 cts le pied B 7è il 8 cts " No 2 6i il 7 cts " Womens' Work A 8 à 8icts B 7 il 'i cts " No 2 Ci à 6J-cts Les Cape and Australiens en Pickle saumure sont cotés de 1 ii ]c. on moins. BLACK GLAZED Bl TTONKLV A 7 Cts le pied B 6ècts No 2 6 cts " No 2 mixed 5^ cts " VACHE VKKNIE Victoria 16 cts " C. 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L'abonne- ment est considéré comme renouvelé, à moins d'avis contraire donné au moins avant l'expiration, et ne cessera que sur un avis par écpit, adressé au bupeau même du .iournal. Il n'est pas donné suite à un ordre de discontinuer tant que les arréi-ages et l'année en cours ne sont pas payés. Adresser toutes communications simplement comme suit TISSUS ET NOUVEAUTÉS, MONTRÉAL, Can. Vol. III AVRIL, 1902 No 4 LA MODE AU XVIII SIECLE LES HOMMES E dix-huitième siècle inaugure le costume le plus élégant qu'ait jamais porté un gentilhomme. Un peu trop de fanfre- luches peut-être, mais des pièces qui s'harmonisent bien, et qui satisfont le goût sans de remplir les condi- tions imposées à tout habillement. Trois pièces principales le composent, le jus- taucorps, la veste ou gilet et la culotte. Vers la fin du siècle, le justaucorps s'étrique et devient le frac, ancêtre direct de notre haVjit de cérémonie ; toutefois " les hommes n'avaient pas encore introduit l'usage de porter un habit noir être en deuil." Comme pardessus pour l'hiver, il faut mentionner l'avènement d'une affreuse importa- tion la redingote. Ce ne fut guère, au début, qu'un vêtement de cheval ou de voyage. M. de Gesvres, recevant une lettre de cachet qui l'exilait, endossa une redingote et alla prendre congé du roi. Somme toute, cette disgracieuse tenue n'était pas encore acceptée comme vêtement de ville en 1726. Au mois de février de cette année, on lisait dans le Mercure de France Depuis l'année passée, les hommes portent beaucoup de redingotes. C'est une espèce de grand surtout bou- tonné par devant, avec un colet et des ouvertures der- rière et aux côLez, dont l'origine vient d'Angleterre. La redingote est faite à peu près comme une casaque, mais moins ample ; et toutefois plus longue et plus large qu'un jnst'au-corps. Dans les temps de gelée ou de pluye, on voit presque tout le monde en redingote. C'est un habit très peu pai-ant, et qui selon les apparences fera plus de fortune à la campagne qu'à la ville, où on com- mence à le trouver désao'réable. A la chasse du Roi, quand il fait mauvais temps, tous les seigneurs sont en C'est, à la vérité, un habit très propre pour monter à cheval et pour résister aux injures de l'air. La veste, longue, large et à vastes pochés, subit le même sort que le justaucorps, devint un gilet court et étroit. Peu d'années avant la Révolution, il fut " du bel air d'en avoir à la douzaine, à la centaine même, si l'on tenait à donner le ton. Ou les brodait magnifiquement avec des sujets de et des combats de cavalerie, même des combats sur mer. C'était extraordinaire de cherté." Ces dessins, dit un contemporain, varient à l'infini. On y voit de haut en bas de petits personnages fort jolis, des scènes galantes ou comiques. Des vendangeurs, des chasses, etc., ornent le ventre de nos élégans. On assure qu'un homme passionné pour les belles choses a fait commander une douzaine de gilets qui doivent offrir les scènes de Richard Gcar-de Lion, de La folle par amour, de La folle journée, etc., afin que sa garde-robe devienne un répertoire savant de pièce de théâtre et puisse un jour lui servir de tapisserie. Ceci était écrit en 1786. Le même chroniqueur disait l'année suivante Les gilets continuent d'être des monumens historiques de notre âge ceux à la mode aujourd'hui sont des gilets aux Notables. On y a bordé l'assemblée des Notables, d'après l'estampe. Le roi est au milieu d'eux, sur son trône ; de la main gauche, il tient une légende où l'on lit ces mots l'âge d'or. Mais, par une gaucherie fort indécente, il est placé de façon, sur la poche, que de sa main droite il semble fouiller dedans. Sous la Régence et sous Louis XV, l'épée était le com- plément indipensable de la . toilette. Sauf chez soi et dans l'intimité, il fallait toujours avoir l'épée au côté. C'était une gêne à laquelle on renonça sous Louis XVI ; même pour paraître à la Cour, on n'y portait plus guère l'épée et l'uniforme que dans une seule circonstance, quand, se rendant à l'armée, on allait prendre congé du roi. La culotte, bien proportionnée, se resserra peu à peu, finit par devenir collante. Vers 1788, Sébastien Mercier tournait en dérision les " culottes impudiques, sans poche'', qui ne peuvent recéler ni un écu ni une montre." Ceci n'est pas tout à fait exact. A la culotte fendue par devant dans toute sa longueur avaient succédé les culottes à la bavaroise ou à pont ; deux goussets prati- qués à- la ceinture recevaient, entre autres objets, deux montres accompagnées de breloques qui pendaient à droite et à gauche, cachant les fentes du pont. Le pantalon ne tarde pas à apparaître, mais il est admis seulement dans le déshabillé ; encore ceux qui l'ont adopté se voient-ils qualifiés de sans-culottes, mot qui fit fortune. Le pantalon accompagne aussi la chenille. On nommait ainsi une tenue négligée, adoptée pour l'in- térieur, et qui datait du règne de Louis XV. Le nom et la paraissent avoir été inventés par un tailleur célèbre, nommé Christophe Scheling, qui mourut en 1761. Ils eurent d'abord peu de et ne devinrent réellement à la mode que sous Louis XVI. Les grands seigneurs s'amusèrent alors à courir la ville en chenille, qui constituait pour eux une sorte d'incognito. Leurs manières les trahissaient bien un peu ; mais déjà, tous les élégants cherchaient à imiter celles du beau monde. Il y avait des maîtres d'agrémens " qui formaient les jeunes gens à l'art de plaire," qui leur apprenaient à annoncer leur arrivée dans un salon " par un joli frémissement des breloques," qui les instruisaient " à sourire devant un miroir avec finesse, à prendre du tabac avec grâce, à donner un coup d'œil avec subtilité, à faire une révérence avec une subtilité particulière, à parler gras comme les acteurs, à les imiter sans les copier, à montrer les dents sans grimace, etc." Comme on le voit, c'était là toute une science, et l'on ne pouvait se fiatter de l'acquérir qu'à la condition de posséder quelques dispositions naturelles, beaucoup d'ar- gent, un habile maître d'agréments et un bon tailleur. La corporation en comptait beaucoup de tels, et certains d'entre eux ont même laissé an nom dans l'histoire. J'ai déjà mentionné le fameux Scheling; un autre de ses confrères, le sieur Dartigalongue, mérite ici une place à part. Je crois être le premier qui lui consacre un souvenir, et, pour dire toute la vérité, je suis assez fier d'avoir découvert, dans les annonces d'un journa' publié en 1770, que cet habile homme fut le créateur de ce que nous appelons aujourd'hui la confection. Lisez Le sieur Dartigalongue, maître et marchand tailleur à Paris, a établi depuis quelque temps un magasin d'habits neufs tout faits, de toutes espèces, de toutes tailles, et des plus à la mode. Si ceux du magasin ne sont pas au goût des personnes qui veulent être promptement habil- lées, il est en état de les satisfaire presqu'à l'instant, par la quantité d'ouvriers qu'il employé. Il entreprend toutes les livrées avec le plus d'économie possible. Il fait des envois en province et jusque dans les pays étrangers ; mais les personnes qui voudront lui écrire, sont priées d'affranchir leurs lettres. Son adresse est A la Rem mimée, rue de Savoye, fauxb. S. Germain, près la rue des Grands- Augustins." Les maîtres tailleurs étaient, en 1725, au nombre de 1,822, chiffre qui paraît avoir peu varié jusqu'à la Révo- lution. Cependant Mercier, en 1788, dit que Paris comp- tait alors 2,800 maîtres et 5,000 ouvriers tailleurs. La corporation avait son bureau quai de la Mégisserie, et elle était placée sous le patronage de la Trinité. La confrérie, que les statuts de 1583 font remonter à l'année 1402, se réunissait à l'église de la Trinité, dans la rue Saint-Denis. Enfin, la communauté portait pour armoi- ries De gueules à des ciseaux d'argent ouverts en sautoir. Annuaire d'Importation et d'exportation Nous accusons r LE COMMERCE EST CORDIALEMENT INVITÉ. ^ I Thomas May & Co. I 196, rue McGill, Montréal Mme Orkin de la maison Chaleyer & Orkin nous dit que la Parade de New-York, ^le jour de Pâques, était très réussie au point de vue des modes nou- velles. On pouvait y voir beaucoup de chapeaux dans les formes toques, ainsi quç de grands chapeaux de forme plate. Il n'y a nul doute que les fleurs seront beaucoup portées cette saison, à en juger d'après les dernières créations de New-York, car les chapeaux étaient couverts de coquelicots, de géraniums, de roses rouge vif, de myosotis et de feuillage. Les garnitures les plus en vue étaient le chiffon, les dentelles ; les rubans de velours méritent une mention toute spéciale, on les trouvait non seulement sur la plupart das chapeaux, mais ils jouaient de plus un rôle important dans la garniture des robes, même dans celles du genre tailleur. * * * M, J, P, A. des Trois Maisons rapporte de New- York l'impression que les formes de chapeaux les plus en vogue sont les genres Bergère et les Tricornes. Beaucoup de ces chapeaux étaient garni de rubans de velours retombant sur la chevelure. Les fleurs rouges, telles que les coquelicots et les géraniums étaient portées en grand nombre, ainsi que les baies et les feuillages. Il y avait pareillement une grande quantité de roses. Les garnitures préférées semblaient être le chiffon et les dentelles. *** ^MM. S. F. McKinnon & Co. Ltd., de Montréal, nous disent que les affaires sont très actives. Il se vend actuellement une forte quantité de chapeaux " Eeady to Wear," ainsi que des formes de chapeaux non garnies. La demande pour les chiffons prend de fortes pro- portions. Les fleurs sont également en Donne demande surtout les roses, les coquelicots et les feuillages. On enregistre également de nombreuses ventes dans les chapeaux de paille " Leghorn,'' les taffetas et les soieries avec dessins "Polka Dots." *** Les tissus d'été qui se drapent si bien, qui sont mous et souples, réclament des façons gracieuses et lé- gères. Le voile, le crêpe de Paris, le foulard et le drap idéal sont parmi les étoffes qui se recommandent pour les robes plissées. Une jupe nouvelle qui peut se faire dans l'un ou l'autre des tissus énumérés ci-dessus, se compose d'un fond de jupe de cinq lés et d'une partie supérieure en trois pièces, plissée en groupes à inter- valles réguliers, les plis s'arrêtant à hauteur de volant. Derrière, l'ampleur se dispose en fronces ou en un pli creux. Le bas de la jupe peut s'agrémenter de plu- sieurs rangs de velours noir ou d'entre deux de gui- pure. Les groupes de plis peuvent être divisés par incrustations de dentelle. Les corsages de fantaisie se portent encore au théâ- tre et au concert et se font en guipure, chiffon, etc. Tout particulièrement joli, un corsage avec un dos uni sans couture au milieu, légèrement froncé au bas ; les devants s'écartent sur un enpiècementetsur une veste de tissu contrastant. Manches à deux coutures, finies au bas avec un ballon. La fermeture se fait sous le devant gauche. Ce corsage serait joli en soies claires pour accompa- gner une jupe en drap assorti. Joli aussi, mais plus simple, cet autre corsage fermant dans le dos et se mon- tant après un empiècement. Ce dernier peut se faire avec une encolure droite ou s'échancrer et les manches du modèle peuvent être longues ou demi-longues. La dentelle, les soies de fantaisie les tissus laine et soie sont désirables pour la répétition de ce modèle charmant. MM. ïhos. May & Go., ont reçu ces jours derniers une grande quantité de marchandises nouvelles comprenant des cliiffons, des dentelles, des mousselines et des malines. Leur assortiment de malines est unique. A leur seconde ouverture de modes MM. S. F. McKinnon & Co., Ltd, exposeront une quantité de chapeaux modèles provenant des ineilleurs maisons de Paris et de New-York. La maison Brock de Montréal, offre un superbe assortiment de mousselines fantaisie pour l'été, eu noir comme en blanc. Leur dimity de couleur à 15c la verge est de grande ventes. Cette firme a toujours en stock des piqués et des organdis de tout genre et de tous prix. MM. Brophy, Gains & Co. viennent d'ajouter à lenr assortiment actuel une nouvelle ligne de jupons de dessous en moiré. Cette marchandise est offerte à des prix très avantageux. Les ceintures de paille que MM. Phillips AWrinch, de Toronto,ont pré- sentées sur le mar- ché, il y a quelques semaines, se ven- dent bien. Il s'en fait de grandes quantités. Il en fau- dra pourj le coni- mercedu printemps et du commence- ment de l'été. Nous donnons ci-contre la vignette de l'un des genres tel que porté ; il paraît très habillé. Ecrivez pour avoir des échantillons. Les courroies plissées et à remplis pour dé- tailler à la verge se vendent par la même maison. On en fait en satin, sa- teen, taffetas et à effet moiré. Les bandes p 1 issées,tan t pour ceintures que pour garnitures, se sont bien vendues depuis q u e Iq ue temps, et la deman- decontinueàen être bonne. On appelle l'attention du com- merce sur une ligne spéciale de ceintu- res élastiques que MM. Phillips fe'Wrinch de Toronto viennent de mettre sur le mar- ché- Elles sont faites d'après le style Phœbé, avec une large pièce au dos et deux bandes d'élastique d'un pouce. C'est un article de beaucoup de goût qu'on peut obtenir de cette maison pour le dé tailler à 50c. Dans les ornements pour la chevelure la ligne générale se vend. Les lignes les plus populaires sont peut-être le " Nevvport ", le " Vassar " et le " Pompadour." Dans l'article pour retenir les mèches de cheveux le Ketchif tient la tête. C'est un joli petit article en nacre pour détailler à 15c. On ieut l'avoir chez Phillips & Wrin;h, de Toronto. Automne et Hiver 1902 Nous avons le'^grand plaisir d'annoncer au commerce que notre lui soumettra des échantillons au cours régulier de son voyage et qu'il s'arrangera personnellement pour fixer la date définitive de sa visite. Les genres principaux en fait de Pardessus pour hommes, sont les " Grosvenor," " Gloster," "Salisbury " et " Travelling Ulsters." Les Pardessus pour Jeunes garçons et Reefers suivent les modes pour hommes quant aux stades et matériaux. Ceux pour enfants sont en étoffes plus voyantes, permettant au dessinateur et au tailleur de viser à des eftets plus marquants. Les costumes complets pour enfants, Brownies et Blouses Russes s'affranchissent dans la même mesure des formes conventionnelles et laissent plus de marge pour la réalisation de combinaisons harmonieuses. Les costumes " Cecil," " Théodore," '• Clarence " et " Montrose " dénotent des aspirations à quitter les sentiers battus. W. R. JOHNSTON & CO., Limited, ^l?^SL'.'aros TORONTO. 14 Nous recommandons aux lecteurs de Tissus kt Nouveautés qui visiteront l'ouverture des modes d'été de la maison ïhos. May & Co, de ne pas négliger d'examiner les costumes et jaquettes genre tailleur confectionnés dans les ateliers de cette maison. ^" soht les tout derniers genres de New- York. Ce Nous engageons vivement les lecteurs et lectrices de Tissus et Nouveautés à ne pas manquer d'assister à l'ouverture des modes d'été de la maison Caverhill & Kissock. Ces messieurs ménagent à leurs visiteurs des surprises d'un efiet des plus artistiques. L'exposition des chapeaux modèles sera à la hauteur de celle tenue a la dernière ouverture des modes, c'est tout dire. A l'occasion de leur secoade ouverture de modes, MM. S. F. McKinnon & Co. Ltd.. de Montréal, mettront en vente une forte quantité de marchandises haute nouveauté comprenant des garni- tures en sequins, des rubans en tafîetas et des chitîbns du dernier genre. Le stock de la maison Chaleyer & Orkin est supérieurement assorti. II comprend toutes les dernières nouveautés du commerce de la mode. Ces articles proviennent directement des lieux de production et n'ont pas de riva\ix au double point de vue de la qualité et du prix. M. .1. P. A. des Trois Maisons nous dit que, lors de son voyage à New-York, il a acheté de fortes quantités de nouveautés inédites qu'il exposera à l'époque de son ouverture des modes d'été. La Hudson Bay Knitting Co de Montréal vient depublier un ca- talogue de ses spécialités. Ce catalogue est d'un intérêt tout par- ticulier pour le commerce de la Province de Québec et ne contient que des marchandises d'une vente facile et qui laissent de beaux profils. Le catalogue en question est envoyé gratuitement à tous les mar- chands qui en feront la demande. La Boas Felsen Co. est une nouvelle compagnie de l'industrie des vêtements pour dsmes; ellé vient d'ouvrir une manufacture, 40 rue St- Antoine, à Montréal. La nouvelle compagnie confectionne des manteaux, des costumes et des jupes de robes d'après les der- niers modèles de New-York. La Hrme est dirigée par M. A. R. Boas et par M. Felsen. M. Boas a une longue expérience dans le commerce des manteaux, ayant fait son apprenli-'sage chez MM. B. A. Boas & Co., une des princi- pales maisons d'importations de Montréal. Il a de plus passé quinze ans dans les plus grandes maisons de cette ligne à Chicago. M. Felsen est également très expérimenté dans cette branche de com- merce. Vitrine d'Etalage de Modiste qui a remporté une médaille d'or dans un récent cuncours. Exécutée par M. B. Davis Chambers de Pawtiicket, R. I. On attire l'attention sur l'annonce de la jarretelle " Cushion- Crip " dans une autre page. Depuis que ces jarretelles ont été mises sur le marché, elles ont obtenu une vente phénoménale. Il est fort p robable que, dans peu de temps, leur vente surpassera celle de toutes les autres jarretelles réunies. Le " Cushion-Grip " a son bouton et sa tige en feutre qui sont pratiquement indestructibles. Il ne glisse pas et n'endommage pas les bas, même les plus fins. Tous les rnatériaux employés dans cette jarretelle sont garantis être les meilleurs. Chaque paire est garantie. Si vous ne les avez pas encore en stock, nous vous conseillons de vous en approvision- ner immédiatement. MM. Thos. May & Co. feront leur seconde ouverture des modes du printemps et d'été le 22 avril. Le commerce des modes ne devrait pas négliger d'y assister, car MM. Thos. May & Co. ont reçu une quantité de marchandises nouvelles en vue de cette occasion. Les chapeaux qui seront exposés sont d'après les tout derniers modèles de New-York et de Paris. Jobs Une grande variété de Johif est à la disposition des acheteurs chez MM. A. 0. Morin ew-York et Philadelphie ont été considéra- blement moindres qu'en 1897 et 1899, les années où la spéculation a été plus active, de l'autre elles ont de beaucoup dépassé la moyenne depuis 1890. De fait, les ventes de 1901 sont de près de 35 p. c. supérieures à la moyenne depuis douze ans. Il est intéressant de faire ressortir que ce résultat n'a pas été obtenu à l'aide de la spéculation qui a été rela- tivement très calme en 1901. On peut affirmer que les achats à livrer, purement spéculatifs, ont été de beau- coup inférieurs à ceux des années précédentes. {American Wool and Gotlon Reporter. Voulez-vous i jn Prix Retentissant? Mitaine tricotée No 260 Parfois, c'est le prix seul qui commande. Une fois, par hasard, c'est la qualité, seulement. La plupart du temps, ce sont les deux à la fois — chez nous. Mais — si vous voulez un prix qui commande, quelque chose qui éclipse tous les autres prix dans votre localité, cette mitaine tricotée No 260 fait toujours sensation comme prix. La paume est en peau de mule qui recouvre en partie le dessus — le pouce est tout en peau de mule. Le dos de ia main et le poignet sont en tricot à côtes et bord roulé. Le Prix est $2-50 la douzaine. The Hudson Bay Knitting Co. No 30 Rue Saint-Ceorges 1 Montréal Il y a vingt ans, il existait 5,500 métierti à vapeur et 3,400 à main aux Etats-Unis pour le tissage des soieries en pièces. Au 30 juin 1901, on en comptait 45,000 de la première catégorie et 800 de la seconde, ces derniers tendant à disparaître complètement et n'élaut employés qu'à des ouvrages spéciaux. Les métiers à rubans ont augmenté pendant la même période de 2,500 à 7,090, tous mus par la vapeur. *** En 1884, il y avait 385 fabriques de soieries aux Etats-Unis ; on en compte aujourd'hui environ 900, et il faut ejouter que beaucoup des anciennes usines ont été très 27 et 29 Carré Victoria, - MONTREAL. Garanti imperméable et ne durcissant jamais. Ecrivez et demandez notre / catalogue, montrant tous nos 1 derniers genres. TI16 B6av6r RuDDorGioiliinQ Go., LlmitGd I85ly2 rue 1Hotre-2ame MONTREAL. A. Racine & Cie IMPORTATEURS ET JOBBERS EN laFehandises Générales de toutes sortes. 3411 et 342- lue Saint-Paul ET 1?9181 fueies ComiDissaifes MONTREAL LE CAOUTCHOUC u moment où le caoutchouc prend, chaque jour, une place plus grande, dans l'in- dustrie du monde, il n'est pas sans intérêt de savoir comment sont exploi- tées les forêts qui le contiennent et de montrer combien sont dans l'erreur les personnes qui se figurent que la plan- tation des arbres à latex est pratiquée sur une vaste échelle et qu'on peut en faire, sans diflUculté, la culture intensive. Il existe, on le sait, diverses essences d'arbres à caoutchouc. En Afrique, c'est le Ficus Elasticu qui domine, tandis que les forêts de l'Amé- rique sont surtout peuplées d'hevaca. Ces arbres ne donnent du lait qu'à l'âge adulte, c'est-à-dire vers leur quinzième année. D'autres essences et des lianes, le Ceara en particulier, produisent, il est vrai, à oinq ans, mais en très petite quantité. Quel intérêt y aurait-il à les cultiver, alors que des forêts de millions d'hectares, contenant des centaines de millions d'arbres, sont vierges de toute exploitation ? Dans les colonies françaises d'Afrique, au Sénégal, au Soudan, en Guinée, on a créé quelques plantations de Ceara; des capitaux considérables ont été engloutis dans ces entreprises qui, loin de réduire le prix de revient du lait, l'augmentent notablement, La plantation exige, en effet, une main-d'œuvre, elle immobilise les capitaux sans les rémunérer pendant une longue période '. le produit se trouve ainsi grevé et il faut ensuite exploiter suivant les mêmes procédés, avec les mêmes moyens d'action et a peu près les mêmes dépenses que dans une exploitation naturelle. Cela suffit à indiquer que si l'on se trouvait dans l'obligation de cultiver le caoutchouc, son prix de revient s'élèverait sensiblement. Il y a deux façons d'extraire le lait on abat l'arbre ou bien on le saigne. Un homme peut saigner, par jour, 200 arbres qui donnent environ 50 Ibs de lait. Il faut ensuite le coaguler, le rendre antiseptique, et ce n'est pas chose facile. Le procédé des indiens est long et coûteux. Un explorateur français, le docteur Lucien Morisse a découvert une méthode qui produit une coagulation instantanée et une antiseptie très rapide. Durant les nombreux séjours qu'il fit dans les forêts de l'i^mazone et de l'Orénoque, le docteur Morisse fut frappé des inconvénients du procédé indien. Il chercha autre chose, et il trouva la formule chimique qui le remplace avantageusement. C'est un mélange d'acide phénitjue, d'alcool et d'acide sulfurique. Pour coaguler 1,000 litres de lait, il faut 2 litres d'acide sulfurique et 4 litres d'acide phénique. La dépense est donc négli- geable. L'Indien falsifie lo caoutchouc. En le coagulant il y moule des pierres, du fer, du bois lourd. Il suffit d'inciser la planche pour découvrir cette fraude. Voilà donc comment on produit le caoutchouc. C'est très simple, on le voit, mais dans la forêt vierge, ce n'est pas toujours commode. On ne reconnaît pas le JSevaea dans ces forêts aussi facilement que les chênes de nos bois. La forêt vierge est impénétrable ; il faut pratiquer, dans le réseau inextricable de ses lianes, des sentiers picas et c'est là que gît la première difficulté de l'ex- ploitation. Mais ce n'est pas tout. Il faut encore résoudre le problème des transports. Dans les pays neufs, cette question est souvent la pierre d'achoppement de nombre d'entreprises. En Afrique certaines exploi- tations sont à six mois du port d'embarquement le plus proche. Voilà pourquoi le caoutchouc d'Afrique est grevé de frais considérables ; voilà pourquoi le continent noir ne peut pas lutter contre l'Amérique qui tient le record de la production en quantité comme en qualité. Il est des forêts dans le Bas-Orénoque à l'embouchure du Grand Fleuve, sur Y Amacuro et le Guywvini, qui sont acces- sibles aux bateaux. En 18 jours, les gommes produites sont rendues au Havre. Ces pays ont un grand avenir ; surtout maintenant qu'une convention vient d'être signée entre la France et le Vénézuela. On peut donc planter des caoutchouc, on ne par- viendra jamais à rivaliser avec de telles richesses, mines inépuisables exploitées dans des conditions exception- nelles. II CAOUTCHOT^C, GUTTA-PERCHA Le caoutchouc ou gmiime élastique s'obtient par la dessiccation du suc laiteux qui s'écoule d'incisions faites à divers arbres, tels que le siphonia cahucha, le Ficios dastica et divers autres ; mais le caoutchouc du com- merce provient presque exclusivement de ces deux premiers arbres, qui croissent au Brésil et à la Guyane. On reçoit le suc qui découle des incisions faites au tronc, sur un moule en terre de la forme d'une poire, on fait sécher à l'air ; puis on applique de même une seconde couche, une troisième, etc., jusqu'à ce que l'épaisseur soit jugée suffisante ; on bi-ise ensuite le moule, et on livre au commerce le caoutchouc, qui a pris la forme de petites fioles. On l'obtient aussi par le même procédé en plaques épaisses. Le caoutchouc pur est solide, blanc, translucide ; la couleur brune qu'on lui voit ordinairement vient de ce que, sur les lieux où on le recueille, on active sa dessic- cation au-dessus d'un feu de bois dont la fumée donne au caoutchouc sa couleur. Le caoutchouc a une densité de 0,925. A une tempé- John Fisher 50N & COMPANY Lainages en Gros ET jfournitutes pour XCaïUeurs, i/WWS/WWWVW% Salles d'Echantillons 158 Baç Street, * * = TToronto. lOl et 103 IRue St^lpierre, * diuebec. 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Chauffé à 150*^, il devient visqueux, adhère aux corps durs, et ne reprend plus .son état primitif; entin vers 200" il fond en répandant une odeur forte et particulière. Le caoutchouc est complètement insoluble dans l'eau, eî dans l'alcool; il l'est très peu dans les huiles grasses L'essence minérale obtenue pir la distillation du goudron de houille, l'essence de térébenthine rectifiée, la benzine, l'éther et le sulfure de carbone le gonflent et le dis- .solvent en partie. Le dissolvant le plus employé dans l'industrie est un mélange de 6 à 8 parties d'alcool anhydre avec 100 parties de sulfure de carbone. Mais outre l'odeur infecte que répand le sulfure de carbone, il porte atteinte à la santé des ouvriers. On le remplace avec avantage par le bichlorite de carbone ou par le chloroforme. Les usages du caoutchouc sont très nombreux et se multiplient chaque jour. Le caoutchouc ordinaire sert à effacer les traces du crayon ; il entre dans la compo- sition de plusieurs vernis, de colles, et en particulier de glu marine ; on en fabrique des étoffes douées d'une élasticité très grande, des instruments de chirurgie. S'n inaltérabilité en présence des réactifs chimiques, son élasticité, sa souplesse, le rendent précieux dans les travaux du laboratoire. Enfin on en fait des jouets et mille objets divers, surtout depuis l'invention du caout- chouc durci, qui pennét de l'appliquer à la tabletterie. Tissus de, caoutchouc. — C'est à MM. Macintosh de Glasgovi', Ratier et Guilbal de Paris, que l'on doit les progrès de cette industrie. Ces habiles fabricants em- ploient le caoutchouc à l'état pâteux, afin qu'il ne puisse pas traverser l'étoffe et en salir l'extérieur ; un cylindre règle l'épaisseur de la couche, et aussitôt que celle-ci a été appliquée, une seconde couche est passée dessus et un second cylindre compresseur l'y fait adhérer, tout en égalisant la couche dé caoutchouc, dont l'excédent s'écoule par les bords du tissu. Une dessiccation lente et un apprêt convenable terminent la préparation de ces étoffes, dont on fait des manteaux, des paletots, des matelats, des coussins que l'on gonfle en y insufflant de l'air. Le grand inconvénient de ces tissus imper- méables est que, tout en préservant de la pluie, ils empêchent la transpiration du corps de s'échapper. Vulcanisation du caoatchouc. — Nous avons dit jue sous l'action du froid le caoutchouc perd ne son élasti- cité et devient tellement dur qu'on ne peut plus s'en servir ; d'un autre côté, une chaleur do SO'" le ramollit et lui ôte ses qualités. Au moyen d'une opération qui porte le ïioin de vulcanisation, on communique au caoutchouc naturel ,1a propriété de conserver à toutes les températures une même élasticité. Le procédé con- siste à immerger le caoutchouc dans le soufre fondu, ou mieux dans une dissolution de sulfure de potasse à 25" de l'aéromètre, et qu'on porte, dans un vase clos et résis- tant, à la température de 150" pendant trois jours. Le système anglais ; Parkes, qui offre cet avantage etln, près du Canal. GAGNON & CAHON CURATEURS, EXPEI^TS COMPTABLES Bâtisse des Chars Urbains, MONTREAL. Arthur Gagnon, Gérant de la Succession Hon. Jean-Louis Beandry. L. A. Caron, Auditeur de la ville de Maisonneuve et de la Chambre de Commerce du district de Montréal. HARDOUIN LIGNAIS, LCD. CHIRURGIEN-DENTISTE Gradué du " Philadelphia Dental Collège"; Licencié du Collège Dentaire de la P. de Q. 2359 Rue Ste-Catherine, Montréal. Tél. de bureau Up 2498. Résidence E. 870. modes dec GRANDE INAUGURATION Lundi le 21, Mardi le 22 Avril et jours suivants DE LA PLUS BELLK EXPOSITION DE Chapeaux = Modelés DE PARIS, LONDRES, NEW=YORK AVIS D£ DEMENAGEMENT A partir du 1er Mai prochain nos bureau et magasin seront transférés aux Nos 1813 et 1815 RUE NOTRE-DAME. 1801 rne Notre=Dame, Montréal NOUS FABRIQUONS LES VQILES de Première Communion Tous les f^enres. Nos prix vous conviendront certainement ; quant à la marchandise, elle est belle et fait de l'effet. Au moment des déménagements... vous avez besoin de renouveler votre stock de ^"L'I RIDEAUX NOUS AVONS EGALEMENT une BELLE LIGNE de TAPIS DE TABLE, et des JOBS EN MASSE ! Votre visite nous fera plaisir ; elle vous sera profitable ! A. 0. MORIN & CIE 337, rue St-Paul, Montréal The ïictor Manufacturing Co., 658, 660, 662, 664, RUE ST-VALIER - niTTiTtinr» . Liiirifiiiir 1 Nos voyageurs partiront dans quelques jours avec les plus jolis échantillons et un plus grand assortiment que jamais. VOYEZ-LES AVANT DE PLACER VOS COMMANDES. A Montréal, le cuiniueree dts chaussures e^t actif. L^^s niauut'acturiers sont oénéraicment satisfaits ; le iioiiibre des faillites pendant le 1er trimestre de l'année ayant été inoindre qu'en 1901. Les voyageurs des maisons de gros vont partir très prochainement en tournée pour la prise des ordres de rassortiment et pour les commandes d'au- tomne. On remarque que la demande pour les chaussures de couleur va sans cesse en diminuant. Les chaussures noires en box calf se vendent très bien. *** Les manufacturiers de claques viennent de publier une nouvelle liste de prix. L'escompte est changé il est actuellement de 30 et 5 p. c. jusqu'au 1er août ; après cette date, l'escompte sera de 25, 5 et 5 p. c. à 30 jours. *** MM. J. & T. Bell nous informent que la période de fabrication pour la saison du printemps est terminée depuis quelques semaines déjà. Il arrive cependant de nombreuses commandes de rassortiment, ce qui indique que les marchands de chaussures ont fait des bonnes ventes. D'ici à peu de temps la manufacture commencera la production des chaussures pour la saison d'automne. Les prix du cuir sont généralement très fermes, le cuir à semelles fait exception, il a légèrement baissé ; cependant, MM. J. & T. Bell croient que cette faiblesse ne sera que momentanée. *'* De la Nouvelle- Mode, sous la signature Mde Carette • î Pour la chaussui-e, en France, on est tout à fait revenu au talon Louis XV, même avec les bottines qui obtien- nent la préférence, pour la chaussure de la journée, sur les souliers à rubans. Le pied est mieux maintenu, sur- tout avec des talons élevés, et l'on est moins exposée aux entorses. On laisse les guêtres trop hautes, les boutons trop l'approchés, aux chaussures de pacotille. La guêtre de la bottine dépassera la cheville de deux boutons, cela suffit. La plupart sont en chevreau mat, avec claqûre pareille et petits bouts vernis, piqués et façonnés. Les chaussures très fortes à lacet se portent surtout à la campagne. On .sait que les Parisiennes ont la réputation de posséder une démarche ailée qui leur permet d'affron- ter les boues épaisses de la ville sans qu'il y paraisse. On délaisse un peu la chaussure vernie. Beaucoup moins de petits souliers vernis pour le soir. Dans la demi- toilette, on les remplace par des souliers de satin noir brodés et perlés. On porte bcaucpup, pour le soir éo-ale- ment, des souliers assortis à la toilette. Dans toutes les grandes maisons de couture on réserve un certain aunao-e de l'étofie de la robe pour faire les souliers en sorte que les .souliers de moire, de damas, de pékin .se portent également ornés et brodés. CORRESPONDANCE DE QUEBEC De notre correspondant spécial. Liri,.ons 0 95 " ieuncsie . u 80 BOTTINES KN CUIR Pour hommes 0 90 •' 0 80 " .ieuues-c 0 70 B0TTINK8 E>' DOSGOLA Pour hommes 1 35 '• jarcons 1 20 " jeunesse 1 00 150TTINK8 A CHEVILLES Pourhoiimc8....$0 85 1 00 $1 25 1 50 Bottes de travail pour liomme-, en Split $1 35 et $2 0" " en Taure 2 05 " Napoléon 2 7ô " en cuir, Kong Houge 2 60 nOTTINKS POUK KEMMKS Batts Pour femmes 0 60 •• filles 0 50 " enfdnts 0 40 BOTTINES EN PEKBLE Pour femmes 0 85 " filles 0 75 " enfants 0 65 BOTTINES EN &LOVE CRAIN Pour femmes 0 85 " filles 0 75 ' enfants 0 iâ lurrriNKS en donoola Pour femmes 1 10 " lilles 0 95 " t le specta- cle que vous donnez au public dans nos églises, aux appro- ches du saint autel et dans les rues de la grande \ ille. . . Tjcs paniers ne sont pas seulement une niarcpie de folie et d'exi ravîigauce. mais encore d'une opération dialoliue et propre à exciter au péché les malheureux hommes qui les regardent avec attention dans les femmes qui en sont pa- rées et revêtues . . . Ce grand panier, par son enflure énorme et son étendue démesurée, tient au moins la moitié d'une rue en largeur et vous fait paroître, mesdames, tantôt une porteuse d'eau, ;omme si deux seaux étoient, sous votre jupe enflée, atta- chés à votre corps, tantôt comme une tambourineuse, for- mant à votre droite et à. votre gauche deux enflures mer- veilleusement aplanies au-dessus, ressemblant à deux tam- bours cachés sous votre jupe, et ne manquant à vos mains ue deux baguettes pour toucher dessus. Vous faites en- core servir ces deux enflures à soutenir vos deux coudes, étrangement fatigués de porter un fardeau si incommode et aussi lourd que votre esprit toujours en écharpe. Et c'est là, mesdames, tout ce qu'il vous faut pour vous bien tympaniser vous-mêmes dans le monde universel en voilà assez pour vous occuper toute votre vie. Mais non contentes de vous en tenir là, comment la }jas- sez-vous cette vie destinée à faire votre salut, votre éter- nité heureuse ou malheureuse ? Ah ! vous la passez prespu' tout entière à vous parer, à vous plâtrer, à vous farder, à vous friser, à vous mirer, à vous idolâtrer, à traîner tout cet étalage de Satan dans les rues de la grande ville et jus- qu'aux pieds de nos saints autels. C'est ainsi qu'au mépris de la pénitence, vous vous faites un amas d'iniquités que vous porterez après votre mort au tribunal de Jésus-Christ, notre grand et souverain Juge, après avoir mené une vie animale, mondaine et païenne jusqu'à la fin de vos jours.... Mais à quoi doivent s'attendre les dames mondaines et profanes, qui sur cet article n'ont ni religion, ni pudeur, ni crainte de Dieu; voulant vivre et mourir dans l'impéni- tence, chargées de l'énorme poids de leur panier, toujours fatigant et scandaleux; soit qu'elles paroissent assises ou debout dans une boutique sous l'enflure de ce fastueux éta- lage, soit qu'elles se campent sur le pas d'une porte pour observer les passans ou pour les prendre au filet d'un sé- duisant appât. A quoi dis-je doivent-elles s'attendre, ces infortunées créatures, qu'à des désastres inouïs, à des cliâ- timents rigoureux de la part de Dieu, et en ce monde et en l'autre? Eloignez donc de vous, mesdames, ces ajustemens mon- dains et superflus qui ne servent qu'à la vanité et à la ]ompe, qu'à donner de nouveaux et inutiles agrémens à la beauté d'un corps mortel et périssable. Mais quels sont les châtimens de Dieu que vous ne craignez point, et que vous devez craindre, mesdames, si vous ne quittez cette voie de damnation et de scandale [lernicieux? Aiprenez-les du ii-o- hètc Isaïe. " Les filles de Sion et les dames du siècle se sont élevées. >]lles ont mesuré tous leurs pas et étudié toutes leurs dé- marches, revêtues de leurs habillemens superbes et pom- peux. Le Seigneur les dépouillera de leurs coifl'ures; il leur ôtera leurs liabits nuignifiques, leurs croissans d'or, leurs boîtes de parfums, leurs ]endans d'oreilles, leurs ba- gues, leurs pierreries, leurs robes superbes, "' et en nos jours l'arrogance de leurs paniers, leurs éeharpes, leur beau linge, leurs poinçons de diamans, leurs miroirs, leurs chemises de grand irix et leurs habillemens légers pi'elles portent en été. Leur parfum sera changé en puanteur, leui' ceintur-' d'or en une corde, leurs chevtnix frisés en une tête nue et sans cheveux, et leur riche corps de jupe en un ciliée." Voilà, mesdames, le sermon que j'avois à vous faire, c'est la ]ure et sainte parole de Dieu vous n'oseriez y con- tredire, et c'est là-dessus q\u' vous serez Jugées." Mais les paniers n'ont ]as seidement une histoire anccg En stock dans les prenniers jours de Mai un autre lot de Soies Moirées Noires et de Couleurs aussi Nouveaux Dessins en Grenadines de Soie Noires Jolie Dentelle AU Over et Volants. 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Après mûres réflexions, le cardinal décida qu'à l'avenir un fauteuil resterait vide à droite et à gauche de la reine. Cet événement ht grand bruit, fut pendant longteinis le sujet des conversations à la ville comme à la Cour, et l'avocat Barbier le mentionna ainsi dans son J ournal " On ne croiroit pas que le cardinal a été embarrassé iai' rapport aux paniers que les femmes portent sous leurs ju- pes pour les rendre larges et évasées. Ils sont si amples, qu'en s'asseyant cela pousse les baleines et fait un écart étonnant, en sorte qu'on a été obligé de faire faire des fa\i- teuils exprès. Il ne tient plus que trois femmes dans les loges des spectacles, pour qu'elles soient un peu à leur aise. Cela est devenu extravagant comme tout ce qui est extrê- me, de manière que les princesses étant assises à côté de la reine, leurs jupes qui reraontoient cachoient la jupe de la reine. Cela a jaru impertinent, mais le remède étoit dif- ficile, et à force de rêver, le cardinal a trouvé qu'il y auroil toujours un fauteuil vide des deux côtés de la reine, ce qui l'empêcheroit d'être incommodée. " Ij'aff'aire ne devait point en rester là. La décision prise par le cardinal souleva de vives protestations. Du moment oii l'on réservait un espace entre la reine >t les princesses, celles-ci demandèrent que l'on en établit un entre elles et les duchesses. Le ministre accorda l'espace désiré; seule- ment, pour ue la distinction des rangs restât olservée, on \e\\r concéda, au lieu d'un fauteuil, un simple tabouret. Aussitôt, grand énui parnii les duchesses, pii sou- haité aussi une ligne de démarcation entre elles et le reste de la noblesse. Mais la place libre devant ccmtinuer à être proportionnée à la condition des personnes, l'on n'au- rait guère pu leur offrir qu'un petit banc, ce qui paraissait humiliant. Elles prirent une autre voie. Dans un mé- moire très injurieux pour les princes de sang, elles toui'uè- rent en ridicule le privilège dont elles ne jouissaient ]as. Ce mémoire fut attribué d'abord au duc de La 'rrémoille. ensuite au due de Kohan-^habot. Rien qu'il n'ait jamais été imprimé, il fut déféré au Parlenumt. qui le condannui au feu. Le ;50 avril l7'iH, à midi, les deux exemplaires manuscrits jue l'on avait pu saisir " furent lacérés et jetés au feu, au bas du grand escalier du i'nlais. ]ar re\écut>ur lie la haute justice." Ce fut donc le liourreau ipii tei-mina cette gra\c uei-elli' de cotillons suscejitibles. .Mais la uode 'les p u'" fut point ébranlée, et elle subsista jusqu'à la llévolution. Ijc '.il août 1789, madame de Lostanges, ]résentée à sailles, avait encore ayé 102 liv. une vaste tournure coui- nuindée à mademoiselle Motte, fournisseuse de la Cour. Les vêtements de femmes sous Louis .\V difl'érèrent peu de ce qu'ils étaieïit sous le règne précédent. Le i-oi- sage reste ajusté, un yeu long et souvent tenniiu'' ]ar de petites basques. Les manches, dites pn/fodt's. sont très courtes, très ouvertes et termim''es en entonnoii'. La rohc riihnilr. restée pendant longtemps en faveur, avait la for- me iTiin peignoir, rpie l'endait gracieux ['amleur de l'é- lolïe flottant sur les côtés et sur le dos. Tenue longue par derrière, il fallait, pour qu'elle ne traînât pas à terre, la relever soit avec la main, soit avec des épingles. La jupe était maintenue bouiîante par le panier appelé janséniste^ jupon piqué et doublé de crin, qui ne descendait guère plus ba,s que les genoux. La toilette de cérémonie, le costume de Cour, représen- tait l'exagération de cet habillement élégant et assez com- mode. Ce que l'on nommait le grand habit se composait d'un corps, d'une jupe, d'un jupon et d'un bas de robe. Le corps, armé de baleines, condamnait à un véritable martyre les malheureuses qui y étaient sanglées; le bas de robe ou traîne avait une longueur démesurée. Dans la co- inédie de Legrand, pendant que Mme de Préfané gronde son cocher, " ses laquais mangent des pommes et des noix dans sa queue et s'en essuyent la bouche '' Mme de Préfané. — Que faites-vous donc là, vous au- tres ? Frisemouche, premier laquais. — Nous dînons, madame. Mme de Préfané. — Comment, voiis dînez ! En vérité, je vous conseille de faire servir ma qiieuë de nappe. La Famine, second laquais. — Il est plus de cinq heures, et nous n'avons pas encore mangé d'aujourd'hui. Dorinette, filleule de Mme. — Ces coquins-là ne sçau- roient comjjrendre que quand on ne dîne point, on en soup- pe mieux. L'étiquette sur la question du costume de présentation était inflexible, et exigeait le déploiement d'un luxe inou'i ' Le jour qu'une dame est présentée à la Cour, son l orps, son bas de robe et son jupon doivent être noirs, mais tous les agrémens sont en dentelle à rézcau. Tout l'avant- bras, excepté le haut vers la pointe de l'épaule où le noir de la manche iaroît, est entouré de deux manchettes de dentelle blanche, au-dessus l'une de l'autre, jusqu'au cou- de. Au-dessous de la manchette d'en bas on place un bra- celet noir formé de pompons. Tout le tour du haut du corps se borde d'un tour de gorge de dentelle blanche, sur lequel on met une palatine noire étroite, ornée de pom- poms, qui descend du col et qui accompagne le devant du corjjs jusqu'à la ceinture. Le jupon et le cor}s sont aussi ornés de pompons faits avec du rézeau ou de la dentelle d'or. Le lendenuiin du jour de la présentation, on se pare d'un habit semblable au premier, excepté que tout ce qui étoit noir se change en étoffes de couleur ou d'or. Lorsqu'une dame ne peut point endurer un corps, il lui est permis de mettn» un corset corsage, et par-dessus une mantille." Ceci, bien entendu, n'était permis pi'aux vieilles, aux infirmes, aux contrefaites. "La parure alors, écrit mada- me de Cenlis, étoit un vrai su]plice. 11 falloit sidir l'opé- ration de deux mille papillons siir la tête, d'une coiffure pli duroit deux heures et dont l'extrême exagération étoit aussi incommode que ridicule. Il falloit se serrer à ou- trance dans un corps baleiné, s'affubler d'un panier de trois aunes et marcher sur des espèces d'échasses." Cinquante ans après sa présentation à la Cour de Louis XA', madame de Genlis se souvenait encore des souffrances pi'elle avait endurées à cette occasion '''La veille, mes- dames de Puisieux et d'Estrées voulurent que j'eusse mon gi-and corps pour dîner, afin, disoient-elles. de m'y accou- lumer. Ces grands U'ps laissoient les épaules découvei'- tes. coupoient les bras et génoient horriblement d'ailleurs, ]iour montrer ma taille, elles me firent serrer à outrance." D'où procède donc l'inconcevable desiotisme de la mo- de? On peut, dans une certaine mesm-o, se nuuitrer indul- gent vis-à-vis des paniers; mais eomnumt explipier pTil Automne 1902 Hn plus de notre importante collection de Marchandises Sèchos de FantalsIe, qui a été complétée dans tous les départements pour le commerce de rassortiment, nos Voyageurs ont actuellement en leur possession, pour la Saison d'Automne 1902, une ligne complète de GILETS, COSTUMES, JUPES, BLOUSES, SOUS-VETEMENTS, ETOFFES A ROBES ET A MANTEAUX ET ROBES DE MATIN. " Les premiers arrivés profitent des bonnes occasions," et si vous voulez vous assurer une prompte livraison pour le début de la saison, donnez-nous une chance de nous conformer à vos ordres en plaçant vos commandes de bonne heure. L'ENTREPOT DES DENTELLES DU CANADA KYLE, CHEESBROUGH & GO., 16 RUE STE-HELENE, MONTREAL Prelarts Fabriqués au Canada Soyez Patriotes, et en même temps, obtenez la meilleure valeur en achetant des Prélarts fabriqués au Canada. 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Louis XIV, au temps de sa toute-puissance, au temps où il était adoré comme un dieii, vit sur deux points son ^lutorité méconnue, il ne put obtenir des bommes qu'ils renonçassent aux perruques et à la poudre, des femmes qu'elles abandonnassent leurs hau- tes coiffures. 11 courba le front, se reconnut vaincu, humi- lia son orgueil, porta perruque et se poudra malgré ses ré- pugnances, toléra sur les jolies têtes de sa Cour des écha- faudages qu'un beau jour une petite étrangère renversa d'un coup d'oeil. Voici maintenant, copiée sur les livres d'ime célèbre marchande de modes,- la facture qui fut fournie, le 18 jan- vier 1789, à la princesse de Solre Fourniture et façon d'un magnifique habit de prêseitta- iion, composé de Taffetas d'Italie blanc, frange de soie torse blanche; re- tombants de paillons argent bordés de perles et frange eji grenat blanc; rubans à deux rangs de paillons argent et trois rangs de jais blanc bordés de perles ; fond d'habit de satin blanc rayé de rubans en paillons argent et jais ; crêpe blanc brodé de jais; guirlande en feuilles de fleurs d'oran- ger en satin blanc et paillons argent; rattaches à deux re- tombants en satin blanc; quatre rattaches de bas de robe en paillons et jais; quatre glands de bas de robe argent; une palatine bordée de blonde et crêpe brodé en jais; bra- celets en ruban de satin blanc jais et perles; bouquet de côté en pois de senteur et roses ; un panier de toile garni à volans de raffetas blanc avec son enveloppe 102 liv. ; barbes de dentelle noire, manches et grand corps 1,382 liv. 4 s. 4 d. Pour avoir la description complète et le ]rix d'un cos- tume d! présentation, il faudrait joindre k cette facture celle du tailleur qui avait fourni le corps et le 1as de robe, ainsi que celle de la couturière chargée de confectionner la jupe; la marchande de modes se bornait à ajouter à tout cela les pompons et les agréments. Depuis le règne de Louis XV, les mots corps et corset deviennent à peu près synonymes, et, januiis peut-être le pouvoir de la mode ne s'affirma plus clairement ue dans la faveur dont jouirent ces cruelles armatures de baleines et d'acier. Blâmées, réprouvées par tout le monde, elles résistaient à toutes les critiques, à toutes les attaques. L'a- natomistc Winslow, Eousseau, Buffun en firent \-à\- nement ressortir les dangers. En 1770, un sieur Bonnaud publia contre elles un mémoire intitulé Dégradation de l'espèce humaine par l'usage des corps à haleine, etc. ; dans son Fssai sur les corps baleinés, un nommé Reisser, tail- leur établi à Lyon, proposa d'y apporter des réformes qui ée longue, retombant en plis souples, aussi gracieux qu'embarrassants, tout autour du corps; mais, on nous assure que cet été, pour les toilettes La "Kumfort" r 1 La mitaine qui a fait connaître la marque " de Sydney à Dawson. La mitaine qui nous a occasionné le plus de réflexion, et à nos concur- rents le plus de souci, et au marchand, le plus de satisfaction, et au consom- mateur le plus de durée pour l'argent, qu'aucune autre mitaine au Canada. Ceci est la mitaine sur laquelle nous avons établi notre réputation. Elle procure la réputation et les pro- fits à tout marchand qui la vend. Ecoutez 4 Ibs à la douzaine, de laine purement canadienne, tricotée de façon à s'user jusqu'à la corde, avant qu'elle s'efiile ou se détricote. La même à l'extré- mité des doigts qu'aux poignets. Paume en peau de mule souple, des- sus en peau de mouton noire préparée à l'huile. " Une mitaine qui est une mitaine." $ la doz., net 60 jours. Hudson Bay Knitting Company, 30 Rue St=Georges, HONTREAL. ordinaires, on portera la jupe courte rasaut à peiue le sol. Voilà tant de fois qu'on nous prédit ce retour à la jupe pratique et tant de l'ois que nos espérances sont dégues que nous finissons par ne plus croire à cette transformation. Elle serait pourtant fort rationnelle, si on savait adopter une juste mesure, conserver pour l'intérieur les costumes habillés, la robe à traîne et garder la jupe ronde pour les tailleurs, les petites robes de toile d'allure correcte. Quel- ques femmes, et des très élégantes, ont cependant braAC- nient adopté la jupe écourtée pour faire, le matin, dans les allées du Bois, si tentant déjà, le footing obligatoire. Dans cet ordre d'idées il est probable que nous verrons sous peu du nouveau, beaucoup de nou\eau. L'asiect des jupes 2ourrait bien cluanger complètement, non-seulement comme longueur, mais comme forme même. ★ ★ -K PLIS ET VOLANTS Après les jupes, leurs garnitures. La Mode iUiislrêc croit à la durée des volants et des façons très travaillées La mode a ceci de curieux et d'amusant, que le fond ne change point, ou ne change guère, et qu'avec les mêmes éléments, on trouve cependant moyen de faire toujours du nouveau. Prenons, par exemple, les petits plis et les volants. Est- il un thème plus exploité, plus rebattu ? Eh bien, voici qu'on en tire une fois de plus des variations ingénieus>s, qui ne sentent en aucune façon la lassitude, l'épuisement, et qui ont la fraîcheur et le charme de l'inédit. Les petits plis? Ainsi que nous l'avions déjà l'ait pres- sentir, ils vont rayer en tout sens les jupes et les corsages. Mais on les disposera surtout en biais o\i en chevrons, et pour modifier leur aspect, on introduira dans l'intérieur un petit ruban qui leur donnera du soutien, de la fermeté, et les aidera à bien former la crête; on leur donnera géné- ralement un demi-centimètre de largeur. Toute la partie plate de la jupe sei'a rayée de cette façon, et deux ou trois volants en forme, tout unis, sans plis, ]lus hauts derrière que levant, ondulant à peine, la terminercmt dans le bas. *es façons ouvragées seront, bien entendu, réservées pour les étoffes souples et légères; voiles, étamines, grena- dines. On fera également des jupes en cloche, démesuré- ment élargies dans le bas par plusieurs volants très ample- ment froncés, et l'on emploiera beaucoup, poiir ce genre de toilettes, des étamines dont les larges lisières, de tons dégradés, feront le bord des volants. Ces étamines, très nouvelles, se prêteront d'ailleurs à une foule de combinai- sons. Les lisières pourront aussi être mises à plat, en long ou en cercle, formant des rayures ombrées, reliées par des entre-deux de guipure. Avec des tissus de laine plus épais, les ju]es seront plis- sées tout autour, à gros ]lis ronds; sauf par devant, où le petit lé du milieu, formant un étroit tablier, restera tout uni. On reverra enfin les volants d'autrefois, en droit fil, plissés à plis plats, que l'on posera sur U7i foiul de jupe coupé en forme. Mieux appropriées encore aux étoll'es légères — toiles ou latistes — dont nous allons lientôt voir le règne, il est probable en efïet, que ces façons " lingerie ". toujours élé- gantes et distinguées, auront cet été ]lus de succès que ja- mais. Pluoii'iirs inaiBons Pont sur le marché avec lesétoftcs à robe pour l'automne ; mais d'après ce que nous apprenons, les marchanH'^ seraient réconipenaéf» s'ils attenilaienl de voir modèles de laW. R. Brock Co. Lc échantillons peuvent être en retard, mais Içs marchandises seront les plus nouvelleM, A TRAVERS LES REVUES DE MODES Que de fieurs sur les chapeaux, c'est un mélange exquis; on fait comme dernière nouveauté des bouquets de mai, composés de primevères, de brins de muguets, de coucous qui se posent sur de grosses toques enroulées de tulle, c'est tout à fait frais et léger. Sur un autre on verra des touft'es de pensées de toutes les couleurs parfumées de réséda. Du jasmin aussi, du rose mélangé au mauve, au blanc. On aime beaucoup les chapeaux entièrement couverts de feuillage, de mousse par exemple, d'où émergent quel]ues pâquerettes. C'est original, comme les chapeaux entiers eu toutes petites feuilles de cresson ornés sim]lement d'un lien de velours noir ou de turquoise, ou mauve. Enfin, les chapeaux de verdure ont du succès pour le moment. Jl y a aussi connue fantaisie, les chapeaux en mousseline de soie, formés de biais superposés et garnis d'une tige de fieurs, ou encore d'un oiseau de Paradis couché de côté, ou encore une draperie de dentelle, le nœud derrière tombanl sur le cou. ★ ★ -K Les pailles les plus fantaisistes se portent depuis la laille manille, la paille ficelle, la paille hérisson, de la gTOsse-jjaille nattée, tressée avec des brins de mousseline d;' soie, on ne peut conseiller l'une plus que l'autre; du mo- ment pie la forme en est gracieuse et seyante c'est le p]-in- eipal. Une bien charmante fantaisie dans les chapeaux élé- gants, c'est une gaze perlée, avec des perles fines, imitation bien entendu, mais semblables en tous points à la pei li' d'Orient dont, sont ornés les bijoux. ★ ★ -K Avec l'approche de l'été, dit le Miroir des Modes, les fieurs naissent iartout, se sèment sur les mousselines, les organdis, les crêpes de Chine qui sont couverts d'horten- sias, de roses, de myosotis; des chapeaux tout en fieurs. de vrais parterres, ajoutent leur charme clair à des toilettes d'ime grâce infinie; et l'on se réjouit d'une saison, bmt la venue s'annonce par tant de merveilles. Comme la nature, les élégantes ont rejeté leurs som- bres vêtements d'Iiiver pour nous charmer a\-ec une ]arure nouvelle. La renaissance des styles du dix-huitième siècle est une preuve de l'activité infati- gable des grands couturiers qui ne négligent aucune sour- ce d'inspiration et se plaisent à ressusciter les élégances du lasssé, qu'ils modernisent avec un art incomparable. L'on verra, cette année des combinaisons aussi séduisan- tes ue hardi^s. Par exemple, dans une jupe de foulard, les lés postérieurs seront en mousseline de soie; les jupes en voile ou drap léger auront dès lés en foulard ou taffetas. Cette combinaison se répète dans le corsage soit en volants, soit en ruches et en plissés. L'aniijleur des numches va- i-ie de position; tantjt le balhm se trouve au coude, tantôt au ]oignet, souvent le sommet même est froncé. Les pi- plres constituent, à elles seules une garniture très en vo- gue, jui se retrouve sur les robes en hom>spun, en cache- mire et en taffetas. Ce dernier s'emploie d'ailleurs fort leu ]our les costumes entiers, son r'gne étant borné aux boléros aux petits manteaux et aux garnitiurs. Le ruban de velours ^t de satin se voit ]artout employé en bandes droites ou formant croisillons. Les robes diaphanes sont agrémmtées de dentelle et de broderie posé>s en transparence sur une soie de teinte pâle, iolh que le beige, le réséda, le mauve. Les soies à rayures noires et blanches, blanches et grises, marchandises Rares ^ EN MAINS, CETTE SEMAINE 3 Caisses de RUBANS DE VELOURS NOIR à envers de satin, dans les largeurs de 5, 9, 12, 16, et 22. 300 Pièces de CHIFFONS, noirs, blancs et de couleurs toutes les nuances nouvelles. 200 Boîtes de FLEURS, nouvelles et de Feuillages pour l'Eté. 50 Pièces de MOUSSELINE DE SOIE, noire, blanche et toutes les nuances nouvelles. 75 Boites de PLUMES D'AUTRUCHES, longues, noires et blanches. 1 Caisse, FONDS DE CHAPEAUX et Bonnettes en Sequins. t? Une forte Consignation de TAFFETAS, PONGEES, tff tjf TAMALINE, MERVEILLEUX et SOIES du JAPON tff 20 Caisses — Les dernières créations de New York, en — CHAPEAUX blancs et de couleurs assorties. POUR DES ECHANTILLONS, ECRIVEZ A... ^ S. F. McKINNON ^ Co. I LIMITED t 64, RUE ST-PIEHRE, MONTREAL i^ i^ ^ i? ?f ?f îf sout chariiiautes, tiiirtout lonscju'uii k-ssiii vague de Heurs se mêle aux raies. Elles sont délicieuses pour les corsages de soirée montants dans le dos. décolletés en pointe, à man- ches écourtées. Les costumes de voile mastic avec Ijoléro en taffetas pompadour sont ccmsidérés en ce moment le iirc plus iiHru de rélégance. l'ne robe d'été aussi ratiHU' ue séduisante se fait en voile bleu de roi. La jupe et le corsage ont un haut volant de mênu' tissu, plissé finement et fini par un doidjle rang de ruban luoiré. Le coi'sage a un empiècement formé de croisillons fixés par des ornements de jais. La gracieuse simjlicité et l'élégance discrète de ce costuuie lui irêtent une grande originalité. Un autre costiune pour l'après-midi ou pour le mail, est en foulard réséda, semé de grands pois. La jupe est cerclée de plis échelonnés jusju'aux genoux et se finit avec un haut volant plissé droit. Le corsage a un empiècement en gui- pure, qui forme des pointes; l'encolure se bande de satin noir, fixé par deux boucles en brillants. Les cols en dentelle sont ]lus en faveur portées à la taille; la garniture se dissimule sous une ceinture unie oTi drapée. On ]eut alors couper les basques un peu en forme, ce qui leur donne beaucoup plus de grâce que tail- lées droit fil, suivant la coupe du corsage. ★ -K ★ Les feiinues qui ne ]euvent se décider à abandonner la ju]e longue, ne peuvent pourtant ]as laisser traîner leur robe dans la rue et cherchent toujours un moyen ratiue et seyant de les La meilleui'e façon est encoi-e de relever la jupe un peu à gauche avec une jolie épingle. uis de tenir tout le reste de la traîne avec la m-à\n droite. On fjiit, oui' remplacer cette épingle, qui souvent déchii-e i;i robe, une pince fixée par une chaînette dans la ceintui-e sur celte >inee, pour la dissimuler, se trouve un Joli mot if le métal ciselé faisant bijou. On fait aussi des tours de taille munis de pt-tils rubans tout autour, au bout desquels sont des ]inces sock, nous informe que les affaires ont été très actives durant le mois d'avril. La demande actuelle porte principalement sur les chiffons, les dentelles les guipures ; les soies glacées noires et de couleurs sont également à la mode. Au sujet des gar- nitures, le commerce de gros a été quelque peu sur- pris par la demande aussi active qu'inattendue qui s'est produite pour les rubans de velours. En fait de fleurs, les roses ainsi que les coquelicots sont très en faveur, les feuillages et les roses noires méritent également une mention. Les chapeaux " Ready to Wear " sont toujours en vogue ; dans les formes à garnir, on accorde la préfé- rence au genre " Tricorne " surtout ceux rabaissés en arrière. *** L'ouverture des modes d'été de la maison Chaleyer & Orkin a été très réussie, trnt au point des chapeaux exhibés qu'à celui des ventes faites à cette occasion. Bon nombre de chapeaux "Ready to Wear" ont été vendus ; les chapeaux et les rubans de velours ont été très recherchés. Il y a lien de constater une de- mande croissante pour les plumes couteaux et pour les aîles. *** La demande pour les rubans de velours ne fait qu'augmenter ; il n'est pas de chapeau élégant qui n'en soit garni. *** M. J. P. A. des Trois-Maisons nous informe que l'ou- verture des modes qu'il a faite dans la seconde quin zaine du mois d'Avril a eu beaucoup de succès. 0 cS o h pq 0 u 0 a onne allure et les achats réguliers du Syndicat con- courent au maintien de la fermeté des prix. Si le Syn- dicat persiste dans cette voie. le résultat qu'il obtien- dra sera de faire payer les cotons chers. Sera-ce heureux ? Il y a un peu moins d'affaires à Marseille, sans au- cun changement dans les prix des cocons. Le marché de New-York reste toujours aussi satisfaisant et l'ac- tivité de la fabrique américaine contribue aussi pour une bonne part à la bonne tenue des prix. Le marché de Londres, pour les étoffes, reste tou- jours peu actif. * * Plusieurs sortes nouvelles de soieries de couleur, garnitures de batiste bordées qui viennent d'arriver chez Brophy, Gains & Co. sont d'un très riche efiet ; les combinaisons de couleurs sont spécia- lement belles bien que les prix soient de beaucoup plus bas que ceux des garnitures à etlét qui ont été offertes cette saion. MM. S. Greenshields, Son & Co. recevront très prochainement un bel assortiment ,1e moiré uni et de moiré antique dans toutes les nuances à la mode. On fera bien de se hâter de placer les com- mandes, car cette soierie est très rare sur notre marché. MM. S. F. McKinnon Co. Ltd de Montréal recommandent à lat- tention du commerce de modes leur bel assortiment de chiffons et soieries de fantaisie. Les prix sont bas, le variété est infinie et la qualité est exceptionnelle. Les soieries " Sliantung " importées par MM. S. Greenshields, Son & Co. ont eu les plus grand siiccès. Rien ne saurait les sur- passer pour la confection des blouses et des costuwies d'été. Ajoutez à cela que leur prix est modique et vous aurez le secret de la popu- larité de ce tissu. MM. Brophy, Cains & Co. offrent une ligne coinplète de soies moirées noires et couleurs à 55c la verge. Le représentant de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd est de retour à Montréal, après avoir fait un voyage des plus étendus dans les principaux centres manufacturiers de l'Europe. Les tissus waterproof et autres qu'il a achetés sont de qualité exceptionnelle et serviront à la confection des imperméables pour le commerce d'automne. MM. J. P. A. des Trois Maisons & Cie, qui sont complètement installés dans leur nouveau local, situé 1813 et 1815, rue Notre- Dame, invitent de la façon la plus cordiale les modistes et le com- merce en général à venir en faire l'inspection. Le nouvel lîtablissement est agencé d'une façon supérieure et spécialement adapté au commerce des modes. Perdez-vous des ventes de mousselines par suite d'un stock mal assorti ? Si oui, adressez-vous à la maison Brophy, Cains & Co., qui a en mains non-seulement les dernières nouveautés mais aussi les meilleures valeurs du marché. La W. 11. Brock Co. offre un stock très complet de blouses pour dames et enfants ; elle a tout l'as-vortimeiit dans les manches lon- gues, dans les manches courtes, mouches à côtes, en tissus côtelés et unis, en coton et en laine naturelle. Dans les gants de tissus, elle a obtenu un grand succès a' ec un nouveau gant de dentelle c'est une nouveauté que tovs les détailleurs devraient avoir. Il s'en fait line grande demande dans toutes les villes. Dans la soie taffe- tas et dans le^ lisle?, le stock est Complet, on voit les blanc, crème, tan, modes, gris, noir, bleu marine et rouge, à tous les prix, avec fermoir dome et points de fantaisie. MM. Caverhill remière vue, il semble que le procédé ne soit pas si avantageux que cela, mais si l'on songe à la quantité fabuleuse que l'annonce alléchante d'un remboursement intégral attire, l'on s'aperyoit vite que le remboursement de quelques paires est un sacritice bien léger en comparaison des bénéfices qu'il provoque. Blinds El lois tes, pirloiis les Usages. Montés, Unis, Décorés à Franges Garnis de Patrons Inédits, Modèles Exclusifs Blinds ponr magasins une spécialité, Etoffes pour Draperies, Tapestry et Damas de Coton, Articles en Cnivre, MeOpaieWpeàlaiipoDrBMs Toutes commandes par la malle exécutées promptement avec le plus grand soin. i 27 et 29 Carré Victoria, - MONTREAL. Garanti imperméable et ne durcissant jamais. Ecrivez et demandez notre catalogue, montrant tous nos derniers genres. TI16 Beaver RuDDerGiominQ Go., Limited 1851% vue 1Rotce-2ame MONTREAL. A. Racine & Cie IMPORTATEURS ET JOBBEfiS EN Marchandises Générales de toutes sortes. No 340 et 342 rue Saint-Paul ET 1Ï9181 fuedes Commissakes MONTREIAL 30 ffl'\PWlXaFolJBRÛRB MM. Waldron, Droain & Cie. nous disent que le commerce de la chepellerie est tant soit peu en retard cette année. Le mois d'avril n'a pas été au3si bon que le même mois de l'année dernière, tandis que celui de mars a été meilleur en 1902 qu'en 1901. La demande pour les chapeaux en feutre mou de nuance noire continue à se maintenir, cependant on constate une augmentation notable dans la vente des chapeaux mous dans les nuances gris-perles et ardoise. Le détail ne s'est pas encore misa acheter de fortes quantités de chapeaux de paille, il est donc difficile de préciser quel sera le genre le plus en vogue, bien que tout porte à croire que la demande portera priu- cipalement sur la forme " Panama " en palmier. *** D'apès les renseignements que nous avons recueillis dans le commerce de gros aussi bien que dans celui de de détail, les affaires en chapellerie n'ont pas débuté ce printemps de façon a causer une entière satisfac tion. La demande du public a presque uniquement porté sur les chapeaux mous forme Panama " de nuance noire ; le gros et le détail auraient pu sans trop d'in- convénients s'en approvisionner de façon à suffire à cette demande général *, mais l'ennui est, cette forme ayant été modifiée si souvent depuis l'ouverture de la saison, que l'on ne sait plus quel sera le genre en faveur du jour iu lendemain. La situation, d'après les journaux américains, pa- raît être la même aux Etats-Unis ; cependant, on c onstate que cet eugoûmeut pour la forme Panama ne sera que pasî-agère. Car, comme cela se produit d'ha- bitude pour tous les articles de l'habillement mascu lins, dès qu'une mode a été adoptée presqu'exchisi vement par la majorité du public, les élégants la mettent de côté. C'est ce qui vieut de se produire à New York où les chapeaux eu feutre dur et les ch i- peaux mous de forme normale ont repjis leur place habituelle dans l'étalage des chapeliers à la mode. Il est donc plus que probable que le public canadien qui suit généralement les modes de New York revit a- dra également aux genres qu'il parait avoir momen- tanément abaiulounés. *** Tous les employés de la maison Waldron, Drouin & Cie, parlent le t'ran;ais, ce qui est d'un avantage inappréciable pour les mar- chands de la province de Québec. — MM. Waldron, Drouin & Cie viennent de louer riniiieiiil' ailjacent à celui pi'ils occupeni à présent. Cet agrandissement leur permettra de iisposer d'un espace de 15,000 pieds carrés qui leur est nécessaire pour les besoins d'un commerce qui va sans cesse en augmentant. — La maison Waldron, Urouin & Cie est celle de Montréal, qui a, dans sa ligne, la plus forte clientèle canadienne-française. A cela rien d'étonnant, car, de tout temps, MM.' Waldron, Drouin & Cie PC sorit attachés à suivre les styles et 1rs grandeurs convenant à cette clientèle. TAPIS PRÈL'IRTS Le représentant de la maison Wm Taylor Bayley, nous dit que le commerce est actif. Les remises se font bien. La demande est très forte actuellement pour les blinds ainsi que pour les velours pour ameu- blements, *** M. H, Duverger, représentant à Montréal de MM. Geo. H. Hees Son & Co, nous dit que les affaires ont été particulièrement bonnes durant le mois d'avril. La demande pendant cette période a été très forte pour les rideaux de deutelles, les iets à la verge et les rideaux en damas rayés. La maison Wm Taylor Bailey vient de recevoir une belle ligne de velours et de peluciies pour ameublements, de même qu'un assortiment de rideaux-tentures en reps " Gordon," article nouveau et des ]lus élégant. MM. A. 0. Morin & Cie nous rapportent une grande activité dans leur département d'étoffes pour ameubiementi. Ils ont tout dernièrement reçiT Salles d'Echantillons 158 JSap Street, = * * Xloronto. 101 et 103 IRue 5t*lpievre, * Sluebec. pure I_AIN GARANTI I rrexrecissabl_e CEISTEE est le nom de notre nouvelle ligne de sous- vêtements irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moyennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CEETBB out la GARANTIE IRRETRECISSABEE. Des milliers de personnes porteraient de légers sou'î-vêtemeiits de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. Cette difficulté nous l'avons maintenant surmontée. Ces marc handises conservent les propriétés hy- giéniques originales de la laine, leur laissant leur souplesse et leur élasticité après le lavage. Fabriqués en marchandises légères et pesantes, pour femmes, hommes et enfants. Nos échantillons de sous-vêtements à cotes de coupe parfaite, pour la prochaine saison, réalisent tout ce qu'il y a de mieux dans notre fabrication, avec un grand nombre de nouveautés en faits de garnitures, qualités et dessins. Réservez vos commandes jusqu'à ce que vous les ayez vues. The C, Turnbull Co. of Galt Ont, Limited The Galt Knitting Limited GALT, Ont. Sous-Vêtements Ordinaires et Ouatés Les échantillons pour l'Au- tomne sont maintenant en- tre les mains de nos divers TIGER BKAND agents Positivement la meilleure Valeur sur le Marché actuellement. 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Les ManufactUx'es de chaussures, en général, ne sont pas encore bien occupées ; cependant, les apparences ne sont pas défavorables ; les ordres arrivent fréquem ment, mais pour de petits montants. Le total toute- fois devra indiquer un chiffre satisfaisant à la fin de la saison. Le mois dernier, nous avons fait remarquer qu'il serait à souhaiter que nos Manufactures recherchent les marchés étrangers, dans le but de créer des rela- tions. Il nous fait plaisir de noter que les marchés étrangers ont l'œil ouvert sur nous. En effet, derniè- rement, un des co-propriétaires d'une très forte maison de la Nouvelle-Zélande était sur notre marché, et il a placé quelques ordres chez nos manufacturiers. Nous avons confiance que ce début devra amener non seu- lement des ordres plus forts de cette maison, mais aussi des commandes d'autres firmes. Si le gouver- nement anglais devait se décider à imposer des droits de douane sur les chaussures en accordant un tarif préférentiel satisfaisant aux colonies, cette action aiderait certainement nos Manufacturiers d'un grand point. Les prix des peaux ont encore avancé durant le mois dernier, et ils sont encore très fermes à l'avance, sans aucune apparence de baisse. Le commerce de chaussures couleur tan qui a été pratiquement mort,ce printemps à dernièrement repris de légère façon, probablement à cause de la belle température. L'article en veau émaillé est en bonne demande. Les marchands de chaussures de détail sont assez affairés, et plusieurs d'entr'eux ont amélioré l'appa- rence de l'intérieur de leur magasin, pas cependant avant d'en avoir ressenti le besoin ; mais l'esprit de " g"o ahead '' s'est emparé de nos marchands, et le magasin vieux genre est graduellement remplacé par celui d'un genre plus moderne. Les collections, au début d'Avril, ont été très pau- vres, mais à la fin du mois ellts étaient bien meilleu res. Elles devront maintenant continuer à s'améliorer, grâce au commerce de printemps maintenant bien avancé. Les steamers et les schooners pour les ports d'en bas ont fait quelques voyages, bien chargés de mar chandises, et des ordres de renouvellement sont arri- vés en quelques cas , ce qui est un signe d'une situa- tion saine. Nous notons que les Manufacturiers Américains de chaussures n'aiment pas l'idée de nos Manufacturiers de faire leurs efforts pour obtenir une augmentation de droits de douane sur les chaussures. Les journaux s'occupant de chaussures aux Etats-Unis ont publié quelques articles qui traitent nos Manufacturiers d'arriérés, ce qui indique clairement qu'ils n'ont pas beaucoup étudié ce que font nos Manufacturiers en vue de fabriquer de bonnes chaussures ; aussi, n" est il pas surprenant que souvent nous entendions les étrangers, à leur première visite, exprimer leur agréable surprise de voir combien les Canadiens sont avancés en certaines choses. Par conséquent, ceux qui n'ont pas vu feraient bien mieux d'attendre jus- qu'à ce qu'ils nou3 aient fait une visite pour donner leur opinion. M. John T. Hagar, propriétaire de la manufacture de chaussures J. & T. Bell, compte partir prochaine- ment pour Ottawa afin de demander aux membres du gouvernement de protéger plus efficacement l'indus- trie des chaussures au Canada. Nous avons déjà dit que cette industrie, principa- lement pour la chaussure fine demandait plus de pro- tection contre l'importation de l'article américain similaire. Le gouvernement devra y voir. *** D'après les jobbers, le commerce des chaussures à été satisfaisant pendant le mois d'Avril. Les remises ont été faites avec assez de promptitude. La situation financière est plutôt bonne, car il n'y a eu que très peu de faillites. A l'heure actuelle on reçoit un nombre assez consi- dérable de commandes de rassortiment et la plupart des maisons s'apprêtent à envoyer leurs voyageurs en tournée pour la prise des ordres d'Automne. *** MM. J. & T. Bell nous informent que leurs voya geurs viennent de partir pour prendre les commandes d'automne. Ils s'attendent à ce que leur manufacture soit en pleine période d'activité d'ici à quelques semaines. Les prix des cuirs à chaussures sont en général très fermes ; on remarque même une certaine tendance à la hausse dans plusieurs lignes. Un substitut économique du cuir Nous avons sous les yeux la liasse de nuances et qualités d'un produit industriel qui, sous le nom de " Fabrikoid " fait une concurrence économique aux différents cuirs employés dans l'ameu- blement, la carosserie, la reliure, la maroquinerie_et autres indus- tries qui emploient les cuirs de couleur et de fantaisie en grandes quantités. La maison W. Taylor Bailey qui a l'agence à Alontréal du Fahrikoid en vend des quantités. L'imitation des différentes sortes de cuirs, maroquins etc., etc., est tellement parfaite qu'il faut l'œil d'un expert pour différencier l'article véritable de son substitut économique. Toute la gamine des couleurs et tous les " grains " des nombreuses variétés de cuira sont représentés dans ce produit spécial qui a beaucoup de cachet. C'est une marchandise qui mérite d'attirer l'attention toute spéciale du commerce. MM. J. & T. Bell nous disent que leurs nouvelles lignes de chaussures de luxe pour la saison d'Automne ont le plus grand succèî. Les souliers de soirée pour dames, perlés et avec barrettes ont été très admirés ainsi que les chaussures pour messieurs, en cuir verni avec trépointe couleur naturelle. 35 Stephen HAAS, MANUFACTURERS OF CANADA BEINGA S WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF IIVOOD CURTAIN POLES- v AND WOOD TRIMMINGS Splendid Finish, Handsome Patterns '^i'and Low Priées. OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNITURE COVERINGS UPHOLSTERY aOODS, LAGE CURTAINS Etc. TRT VS', OXJB. FA,CTOFîIESr OFFICE TEL. 2056 FACTORY TEL. 4299 QABLE ADORESS! 'ihtiËÉS^'TOROMTO^' FFICE 71 BAY ST TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DETROIT, , HEAD OFFICE TORONTO, CANADA. Nous nianufacturons tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS .t les vendons à nn prix fjni laisse au délailUur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. 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Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste- Hélène. ^ GEO. H. HEES, SON & GO., Bureau Principal, TORONTO. LES CHAUSSURES QUI GRINCENT LE VEAU EN POIL L'on demande souvent comme l'on peut remédier au grand inconvénient possédé par certaines chaus- sures qui, à chaque pas, font entendre un bruit désa- gréable et parfois très énervant autant pour celui qui en est l'auteur que pour celui qui l'entend. Le meilleur remède consisterait assurément à sup- primer la cause de ce bruit qui, on le sait, provient le plus souvent de la présence dans le remplissage intérieur de deux morceaux de cuir placés fleur sur fleur et non collés ensemble ; connaissant la cause, il devient donc facile d'éviter V effet. Mais cela est moins aisé quand on a affaire à des chaussures déjà fabri- quées et que l'on ne peut défaire pour en modifier l'intérieur ; il faut alors agir par l'extérieur et com- muniquer aux pièces diverses de la chaussure des qualités assurant un contact ne se manifestant par aucun bruit. Pour cela, l'expérience a démontré qu'il n'y a pas de meilleur moyen que l'application de l'huile de lin. Voici comment on s'y prend On met un peu d'huile dans une assiette et le soir, on y place la chaussure en ayant soin que l'huile ne dépasse pas la semelle. La nuit suflût pour que l'huile traverse la semelle et vienne exercer son influence hur le remplissage intérieur ; on laisse essorer et l'on peut être assuré que la chaussure aura perdu toute velléité tapageuse et ne fera plus entendre aucun bruit pendant la marche. Une objection se pose ici l'huile ne traverse t elle la première intérieure et, dans l'affirmative, n'ya t-il pas danger pour la propreté des bas ou des chaus- settes î A cela, nous pouvons répondre que l'expérience u'a jamais démontré que la première fut traversée, parce que la semelle d'abord et ensuite la première couche du remplissage, absorbent presque tout. De plus, la chaussure ne séjournant dans l'huile qu'un laps de temps relativement court et la quantité de celle-ci étant juste suffisante pour que la semelle seule soit en contact avec elle, l'absorption n'est pas ass z considérable pour que la première soit affectée. Cependant, pour prévenir une attaque possible, on peut bourrer la chaussure de son ou de plâtre avant de la poser sur l'assiette dans laquelle se trouve l'huile ; avec cette précaution, \^ traaersée de l'huile n'est plus à redouter. Bien a'elle ne soit établie que depuis deux i;iuis, Stratlicoiia liuhber Co. s'est v ue dans l'obligation d'augmenter considérable- ment Hon personnel et son matériel de fabrication. On y procède actuellement à l'installation de six nouvelles machines à caout- chouter. La demande ]our les produits de la Strathcona Rubher Co. à dépas.'sé les espérances des directeurs de la compagnie. Ce fait est d'autant plus remaniuaijle que, jusqu'à présent, Ta firme n'a mis aucun voyageur sur la route ; les commandes reçues parla malle sont très considérables, grâce à la publicité que fait la Strathcona Kubber Co. dans les journaux de commerce seulement. Ce qui prouve une fois de plus l'utilité de Tfssus i;t Nouveautés comme organe de publicité. Le8 échantillons de chaussures qui sont entre les mains des voya- geurs de a maison J. & T. Bell réprésentent certainement la plus belle ligne de chaussures pour dames et messieurs jni ait jamais été offerte au commerce canadien. MM. J. & T. Bell ont non-seu- lement mis à exécution les dernières idées américaines mais les ont améliorées et modiliées de façon à satisfaire la clientèle cana- dienne. Les fabricants de France, d'Allemagne d'Angle- terre et des Etats-Unis se plaignent du niveau trop élevé auquel se maintient cette matière première et unanimement dans leurs conversations privées, ils déclarent ne pas pouvoir joindre les deux bouts aux prix auxquels ils vendent le veau fabriqué quel que soit son mode de fabrication en ciré, mégi, couleur chrome, box calf ou autre. On se demande alors com- ment il se fait qu'en présence de cette situation, on ne réagisse pas sur les prix de la matière première. Ce sont principalement les fabricants de l'Amérique du Nord qui ont excité et excitent encore tous les marchés d'Europe, mais ils ne désarmeront pas encore, étant donné l'extraordinaire vogue du veau verni qui règne aux Etats-Unis. On estime que cette vogue peut durer encore deux années et qu'après, tout rentrera dans un ordre meil- leur pour l'achat du veau en poil ; notre confiance dans ces espérances n'est pas des plus grandes, car si les Américains du Nord payent les veaux plus cher qu'ils ne le peuvent, selon leurs propres déclarations, il ne faut pas se dissimuler qu'ils s'y soumettent volontiers, parce que la nature des veaux de France et d'Europe est préférable à celle des veaux de leur pays, et qu'en les mélangeant, ils facilitent l'écoulement de leurs veaux fabriqués. La recherche de la Peau de Chèvre et sa Fabrication en Chevreau glacé On lit dans le Shoe and Leather Record " Quel sera l'avenir des chevreaux glacés f Ac- tuellement, la consommation de ce cuir est plus grande que jamais et elle croît tous les jours. Mais de toutes les parties du monde d'oîi l'on tire les peaux de chèvre, on n'entend parler que diminution d'ap- provisionnement. " Il y a peu d'années, alors qu'il y avait excès de ces peaux, l'activité déployée pour les convertir en chevreau glacé, rendit la chaussure en chevreau glacé, populaire parmi toutes les classes de consommateurs à chaque saison nouvelle ; or l'approvisionnement de- meure pratiquement le même qu'avant la poussée ac- tuelle. Il en résultera certainement une augmenta- tion de prix de ce cuir à cause de la disproportion entre la quantité amenée sur le marché et la demande. Tous les conseils donnés pour l'élevage de la chèvre paraissent peu pratiques et seront tels aussi long- temps que la chair de la chèvre ne sera mangée que par les personnes incapables de prendre une meilleure nourriture, la difficulté ne paraît donc psint sur le point d'être surmontée. " La chèvre est un animal robuste, vivant là où d'autres ruminants mourraient de faim, mais le prix atteint par la peau est loin d'encourager l'élevage de cet animal pour sa peau seule. La peau n'est encore qu'un sous-produitettout indiqueque la rareté actuelle augmentera encore, les fabricants de chaussures em- ployant le glacé doivent donc prêter une grande atten- tion à cet état de choses." The Alaska Feather 9t Down Company of Montréal, Ltd. [Manufacturiers en gros de Literie Opérant THE CANADA FIBRE COMPANY, Limited Manufacturiers en gros de Couvre-pieds Buireau Principal et Ateliers Rue Ste- El i sa b>et h, près du Oâoal. GAGNON & CARON CURATEURS, FXPEI^TS COMPTABLES Bâtisse des Chars Urbains, MONTREAL. AUTHUR Gagnon, Gérant de la Succession Hon. Jean-Louis Beaudry. L. A. Caron, Auditeur de la ville de Maisonneuve et de la Chambre de Commerce du district de Montréal. HARDOUIN LIGNAIS, LCD. CHIRURGIEN-DENTISTE Gradué du " Philadelphia Dental Collège"; Licencié du Collège Dentaire de la P. de Q. 2359 Rue Ste-Catherine, Montréal. Tél. de bureau Up 2498. Résidence E. 870. Avis de Déménagement Nous avons transporté notre Etablissement de Modes aux Nos 1813 et 1815 rue Notre-Dame, en face de la rue Ste-Hélène et nous prions respectueusement nos clientes et clients de prendre bonne note de ci- chan- gement d'adresse. Pour l'inauguration de notre j ^ NOUVELLE INSTALLATION Nous avons réuni la plus jolie collection de Chapeaux Garnis Des ppemièpes maisons de Paris, Londres et New- York et le plus grand choix de Formes, Fournitures de Fantaisie, Haute Nouveauté, dans les genres adoptés par la mode, qu'il soit possible de désirer. Votre visite est respectuuesement sollicitée 1813 et 1815 rue Notre=Dame, Montréal riarchandises Nouvelles EIn Orande Variété Coton à Tabliers Rayé et Ccirreauté, Zéphip à Chemises Toutes Couleurs et Nuances, Galatea d'Eté. Flanellelte Pour la confection de Vêtements d'enfants. Collets en Dentelles Assortis en Blanc, Beurrefi'ais, Crème, Beige. Damas pour AMEUBLEMENT et RIDE.'VUX IÎCt$ à Rideaux de toute description NOUS INVITONS cordia- lement le commerce à, venir examiner ces lig-nes qui sont très avantag-euses et à com- parer nos prix. Broderies 337, rue St-Paul, MONTREAL. Le plus bel assorliiiu lit qui ait jamais été offert au coiiiintr e. MARK The ïictor Manufacturing Ce, 658, 660, 662, 664, RUE ST-VALIER ' ^ '"T~rTrrr Maiteaix w Dames et Fillettes, \m d'Etoi Aetoie, liiigerls w Daies, Nos voyagreurs partiront dans quelques jours avec les plus jolis échantillons et un plus grrand assortiment que jamais. VOYEZ-LES AVANT DE PLACER VOS COMMANDES. 38 REVUE GENERAbE- M. J, J. Wes-tgate, président de la Hudson Bay Knitting Co. nous informe que les ateliers de sa manufacture travaillent à force, afin de suffire à la livraison des commandes. La demande est surtout très forte pour les gants et les mitaines. Relativement aux prix de la matière première, M. '^Westgate nous dit que toutes les lignes ont consi- dérablement augmenté de prix cette hausse n'aff'ec- lera pas pourtant les prix de vente des produits de la Hudson Bay Knitiiog Co. parce que d'i nportants achats ont été faits alors que les prix étaient à l'avan- tage de la compagnie. * M. R. Brock, de la W. K. Brock Co Ltd, est d'avis que la situation actuelle est bonne. Les ordres de rassortiment ont été considérables pendant le mois d'avril et ont porté pricipalement sur les indiennes le fantaisie, les mousselines pour la coiff ction des robes d'été, les sateeos mercerisés et les soieries pour doublure des toilettes d'été. La demande a été excellente pour les rubans de velours destinés à la garniture des robes. Relativement aux indiennes, il est à remarquer que jamais la demande n'a été aussi forte qu'à l'heure présente. En ce qui concerne les prix, les différentes fila- tures de coton ont publié de nouvelles listes qui éta- blissent des avances sur plusieurs lignes de coton- nades. Les marchés étrangers sont également très fermes, tant pour les marchandises de coton que pour les lainages et soieries. *** M. A. M. Joncas, de la Strathcona Rubber Co, nous rapporte que le commerce est toujoui's des plus actif. Il est, difficile de suffire aux commandes bien que les ateliers et la capacité de production de la compagnie aient été augmentés. La demande porte toujours sur les imperméables de nuances grise et " fawn ". A la Beaver Rubber Clothing Co Ltd, on rapporte que les affaires continuent à être des ineillenres ; elles sont en augmentation sensible sur celles transigées il y a an an à pareille époque. M. H. Wener, de la Montréal Waterproof Clothing Co., ne constate aucune diminution dans l'activité des affaires. Il fait remarquer que la demande actuelle porte principalement sur l'article de bonne qualité, ce qui devrait être un indice de la prospérité générale du pays. Les étoffes raiuproof jouissent toujours d'une grande faveur. Les styles n'ont pas changé, mais il convient de leiiiiinnicr qui; les manches des imperméables pour dames sont portées un peu plus longues que par le passé. M. A. Kyle, de MM. Kyle, Cheesbrough & Co, nous informe que le mois d'avril a été excellent à tous Ips points de vue. Le chifî"re d'affaires a été le louble de celui du mois d'avril de l'année précédente. Les ili verses lignes de la marchandise sèch^ sont tenues à des prix très fermes par suite des avances le prix sur les marchés primaires. D'après les dernières nou- velles venant de la Suisse, le prix des dentelles et des broderies aurait augmenté dans de fortes proportions. Il y a présentement une demande active pour les crêpes de Chine, les Henriettas, les popelines, les ca- chemires, les serges et les mohairs. Les blouses de dames, de couleur b'anche se bouton naut en arrière sont également très recherchées. *** La W. R. Brock Co Ltd de Montréal nous annonce que pendant la saison d'été ses bureaux et magasins seront fermés à partir de 5 heures de l'a près midi. M. Paille, gérant de MM. A. Racine & Cie, trouve la situation présente bonne, surtout si l'on eu juge d'après les rapports envoyés par les voyageurs de la maison qui parcourent la campagne. Les remises sont satisfaisantes. La demande porte sur l'assortiment général, les pré larts et les tapis ont eu une vente active ieudant le mois d'avril ainsi que les tweeds et les serges. [1 est à remarquer que les cotonnades sont à la hau-sse ; les ducks et plusieurs lignes de cotons jaunes et blancs ont augmenté de prix. *** MM. Brophy, Cains & Co nous rapportent qu'ils ont tout lieu d'être satisfaits de la situation actuelle ; le chiffre d'affaires transigées par la firme le mois der nier, est de 40 p. c. supérieur à celui fait en Avril 1001. L'échéance du 4 Mai s'est faite très régulière- ment. Le marché domestique est des plus ferme ; les fila- tures de cotonnades envoient des coursa U hausse. Quant aux marchés étrangers, un des membres de la firme, qui revient d'Europe, nous dit que les diffé- rents marchés primaires du continent sont des plus fermes ; des avances de prix se sont produites sur les lainages de qualité fine. Les étoffes légères, telles que les voiles, les eolieu- nés et en général toutes celles composées de soie et de lai ne mélangée sont à la mode. En fait de soieries il y a une bonne demande pour les grenadints. La couleur rouge dans les tons vifs jouit en ce mo- ment d'une grande vogue en Angleterre ; c'est la cou- leur à la mode pour les fêtes du couronnemeat. *** M. T. F. Clarke, gérant de la succursale de MM. Nerlich & Co à Montréal, nous rapporte que le com- merce a été actif pendant le mois d'Avril. Beaucoup de coMimmdes ont été prises pour les poupées et les articles eu celluloid tels qu'albums et boîtes de fan- taisie. *** Un incendie s'est déclaré le 28 Avril vers 4 heures du matin à manufacture de l'Américan Silk Waist Mfg Co, rue St Jacques. Avant que l'élément des tructeur ait pu être contrôlé il avait causé pour une dizaine de mille dollars de dégâts à la propriété et La vignette ci=dessous représente le NOUVEAU HOME °" CHAUSSURES »•"• J. & T. Bell & Hagar MONTR EAL. John T. Hagar, Proprietor Les rieilleures et_ les plus Elégantes FABRIQUEES EN AMÉRIQUE Les voyageurs de la maison sont maintenant sur la route, avec tous les derniers modèles de chaussures pour Dames et Messieurs, pour le commerce de la Saison d'Automne. Ne manquez pas d'examiner leurs échantillons. 40 en destruction de marchandises et de machinerie. La perte est entièrement couverte par les assurances. L'American Silk Waist Mfg Co s'est assuré d'un nouveau local, elle a acheté de nouvelles machines et des tissus et bientôt on verra de nouveau ses marchan- dises sur le marché. Toutes les copies d'ordre ont été sauvées et la clientèle sera bientôt servie. MM. S. Greenshields, Son & Co nous disent qu'ils sont plus occupés que jamais. La demande se main- tient d'une façon surprenante. L'échéance du 4 Mai s'est faite sans difficulté. Quant à la situation des marchés, il est à noter que plusieurs lignes de cotonnades ont augmenté de piix; les lainages importés sont également tenus à des prix très fermes. *** M. H. Shaw, du département des étoffes à robes de la maison S. Greenshields Son & Co. rapporte qu'il y a eu une forte demande pour les lignes suivantes les Alpacas, les chalies, les voiles, les éoliennes et les crêpes de Chine. Il y a eu une bonne vente dans les soieries, les qua- lités préférées sont les tamalines qui sont dès mainte- nant assez rares sur notre marché les moires blanches et les moîres antiques se vendent également bien. *** Jobs ! Jobs ! Jobs ! Hâtez vous l'en profiter. Il ne nous reste plus que 250 douzaines de robes du matin en indienne que nous otirons à $ la doz. Bropht, Gains & Co, Montréal. L'imperméable " Dandy " portant la marque de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd mérite l'attention iu commerce, il se recommande par sa qualité exceptionnelle et par sa coupe soignée. Le prix très modéré auquel il est mis en vente est un attrait de plus. " Notre pelite incursion dans les lignes de costumes d'été pour enfants, etc., a été excessivement profitable " disent MM. Bropliy, Gains & Co." et le mois prochain nous aurons quelque chose de tout-à-fait nouveau à vous montrer pour le commerce d'automne." Dans les pardessus en caoutchouc, le " Prince " en fauve et "Duke" en gris avec collet de velours, poches raglanettes, cou- tures piquées, entièrement à l'épreuve de l'eau, complètement im- perméabilisés avec le caoutchouc, vendus par la W. R. Brock Co. pour être détaillé à $ MM. Greenshields, Son & Co ont obtenu un succès marqué avec leur nouveau département de confections dès son début, aussi ont- ils trouvé nécessaire d'y ajouter quelques lignes supplémentaires, en vtie de maintenir l'accroissement des affaires. Ces nouvelles lignes seront mises en stock en temps pour le commerce du prin- temps prochain. Les voyageurs sont maintenant sur lesirs routes avec les marchandises pour le commerce d'automne, les échan tillons de ce nouveau département intéresseront tous les mar- chands. La plus prompte attention sera tlonnée aux ordres remis aux voyageurs. MM. S. Greenshields, Son & Co. ont en mains un magnifique choix de parasols pour dames et enfants dans les couleurs unies et genre fantaisie. Les mohaii s, lustrés et siciliennes sont en demande avec la saison de printemps. La W. R. Brock Co. a sa large part des ventes qui se font dans ces marchandises. MM. 8. Greenshilds, Son & Co. feront leur inventaire vers la fin du mois de mai, et, à cette occasion, ils offriront au commerce plu- sieurs lignes de jobs à des prix spéciaux. La maison s'empressera lie répondre à toute demande d'information à ce sujet. Le déijartement des doublures chez Brock a en stock un sateen mercerisé noir. Nu b 15 qui peut être détaillé à 12^ cts. Les voyageurs de la S. F. McKinnon Co. Ltd sont sur la route avec leurs échantillons de manteaux, collerettes, costuni8 et jupes séparées pour le commerce d'automne. La coupe de ces vêtentents est d'une élégance parfaite et d'après les tout derniers patrons de New-York. La W. R. Brock Co. vient de recevoir les dernières nouveautés en épingles à cravates, à effet de camée et coule\irs naturelles. Ces articles sont de très bonre vente. MM. A. G. Morin & Cie disposent actuellement d'une quantité de jobs offerts à des prix laissant une belle marge de profits. Nous nous bornons à citer, des soldes de dentelles et broderies, des rubans de soie pour la confection des chapeaux et toilettes et toute une ligne de nets à rideaux à la verge. Le département des marchandises courantes de Brock a actuelle- ment en stock les fameux cotons à draps de lit croisés gris de Bolton. On y liquide aussi un job des moulins qui peut être détaillé à 10 cts la verge. MM. Phillips & Wrinch ont déménagé dans une bâtisse plus grande. Ils ont pris possession des magasins situés 8, rue Wellington ouest, à Toronto, antérieurement occupés par J. Hamilton & Sons et l'ont complètement remanié. La bâtisse a quatre étages de 38 x 100 et sous-sol ; ils ont ainsi beaucoup plus de place pour les besoins de leur commerce qui s'est rapidement développé depuis un an environ. MM. Alph. Racine & Cie ont en mains une belle ligne d'imper- méables pour dames qu'ils offrent à de très bas prix. Les bureaux et salles d'échantillons de la Strathcona Rubber Co* sont situés 1760 rue Notre-Dame, dans un local spécialement amé- nagé pour les besoins de ce commerce. La Montréal Waterproof Clothing Co. dispose d'une forte quan- tité d'imperméables pour dames, taillés d'après les derniers patrons et dans les couleurs à la mode ; ils sont mis en vente à partir de $2. Nous recommadons aux lecteurs de Tissus et Nouveautés qui désirent rafraîchir leurs stocks de jouets et d'article de fantaisie de s'adresser à la maison Nerlich & Co 301 ruè St-Jacques à Montréal. Un joli catalogue leur sera envoyé gratuitement, ce qui leur permettra de choisir les objets dont ils peuvent avoir besoin. Les prix marqués sont les plus bas cotés au Canada. Douze ans de la H. B. K. Il y a 12 ans, une couple d'hommes ardents débutèrent dans la fabrication des mitaines tricotées, dans un grenier à Montréal. Les associés possédaient peu de chose, sauf de l'intelligence, de l'énergie et un nom à créer. Ce nom futlaHUDSON BAY KNITTING CO. En peu de temps le grenier devint trop petit, quoiqu'au début il y ait eu beaucoup de place dans les coins vacants. Alors on s'ins- talla dans un grenier plus grand. Quatre fois en 12 ans cette compagnie a déménagé dans des bâtisses plus grandes, doublant chaque fois la superficie du plancher. Au No 30, rue St-George, elle a une grande manufacture à quatre étages avec sous-sol. Il y a un an, un des départements dut être transporté dans une autre bâtisse, et actuellement la Compagnie prépare des plans pour construire une grande manufacture nou- velle et moderne qui lui appartiendra en propre. La nouvelle bâtisse donnera le double de l'espace de plancher que celui de la bâtisse qu'elle occupe actuellement. Avec les nécessités d'espace de la Compagnie, la demande pour ses marchandises s'est accrue d'une façon proportionnelle. La manufacture qui, à l'origine, ne comprenait que quelques lignes de mitaines et de bas tricotés, fabrique maintenant une grande variété de mitaines et de gants tricotés et en cuir, des spécialités dans le vêtement, des gants fins, des mocassins et des pantoufles. Ces marchandises sont fabriquées au moyen d'un système orga- nisé. Les gants fins, les gants et les mitaines lourds, les mocassins, les vêtements, les bas, les pantoufles et autres formes, forment un département chacun, sous la direction d'une tête responsable pour chaque pied de marchandises qui y entre, et pour chaque pièce qui sort de son département. Il est tenu un compte exact de chaque item de dépense de la manufacture et du coût du stock qui sont chargés à chaque département. Ainsi, un système parfait de calculer le prix de revient est établi sur une base certaine. Le calcul d\i prix de revient est surveillé avec la plus grande rigueur. Le prix de coût de chaque douzaine qui sort de la fabrique est connu, même jusqu'à la fraction d'un 41 centin, y compris le coût de vente, de livraison et des dépenses d'administration. Parlant sur ce sujet, M. J. J. Westgate, Président et Gérant gé- néral de la compagnie, déclare — "Je considère que la connaissance positive de notre prix de revient a été l'un des plus grands facteurs de notre succès dans les affaires. Il nous a permis d'écarter la dépense inutile, il nous a montré où nos marchandises pouvaient être améliorées avec peu ou pas de dépenses supplémentaires, il noiis a permis, avec la science qu'il nous a donnée,de mettre sur le marché des marchandises à des prix qui ont été jusqu'à ce jour une source de pertes pour nos concurrents quand ils ont voulu nous rencontrer. " Une autre cause du succès de cette compagnie," ajoute M. Westgate, est notre système d'achat. La manière aieée est celle habituelle, fàvoir aller chez le commissionnaire le plus rapproché et choisir ce dont vous avez besoin ; la manière profitable n'est pa-? la manière habituelle, et elle cause du dérangement, savoir aller chez l'homme qui produit uu fabrique ce dont vous avez besoin. Prenez, par exemple, les peaux de seal ; nous allous au Labrador et les ordonnons alors que les seals les portent encore. Nos propres tanneurs et nos coupeurs font tout le reste. Nous faisons la même chose pour la laine, la peau de daim et toutes les différentes sortes de cuir. Naturellement, il faut du capital pour faire des affaires de cette manière; mais vous le savez, les choses sont aujourd'hui différentes de ce qu'elles étaient il y a 12 ans passés, sous ce rapport." Le visiteur a fait une excursion agréable à travers la manufacture de la H. B. E., et plus tard, il écrira quelques lignes sur le système de son organisation. Hamacs Si vous avez besoin de hamacs, adressez-vous à MM. Nerlich & Co, 301 rue St Jacques, Montréal. Leur choix est immense et leurs pirix ne sauraient être rivalisés. MM. Geo. H. Hees, Son & Co. viennent de mettre en stock dans leurs magasins de Montréal un sviperbe assortiment de rideaux en dentelle et de nets à la verge. De retour Nous sommes heureux d'annoncer le retour de M. A. Vandry, le sympathique gérant du grand établissement Z. Paquet, de Québec. M. a fait un beau voyage ; il est allé en France, en Alle- magne, en Autriche et en Angleterre. Il a visité Paris, Berlin, Dresde, Cheinnitz, Liepzig, Vienne, Prague, Liverpool, Manchester, etc., et a fait des achats considéiables pour la rtaison Paquet ; cela nous promet de la haute nouveauté dans toutes les lignes ! Il est question de créer plusieurs nouveaux rayons qui venant s'ajouter aux nombreux départements de ce vaste établissement lui permettront de rivaliser avec les meilleurs magasins de ce continent. M. Vandry se déclare enchanté de son voyage, à tous les points de vue il a fait la traversée à bord du Kron Frinlz Wilhelm qui, comme on sait, est un superbe et confortable bâtiment. L Art Décoratif 95 rue des Petite-Champs, Paris 1er. — Le numéro d'avril contient un article de M. Albert Thomas sur René Ménard, paysagiste 10 illustrations au salon de la " Société Nouvelle ". Un article de M. Gustave Soulier sur de fort jolies décorations murales de G. Serrurier 15 illustrations, un autre de M. 0. Gerdeil sur La Peu dule 8 illustrations, enfin, une causerie de Em. Sedeyn sur l'art à la mo à etcts Les t'ape and Australiens en Pickle saumure sont cotes de j à îc. en moins. BLACK GLAZED BUTTONFLY A 7 Cts le pied B 6icts No 2 6 cts No 2 mixed 5i cts " VACHE VERNIE Victoria 16 cts " C. 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Reverrons-nous donc des jupes amples, froncées, plissées ou drapées ? Il est certain qu'on a un peu abusé du collant, que les magasins de second ordre sont presque arrivés à en trouver la coupe, et que fatalement les qui n'ai- ment pas à être copiés trop vite, devaient chercher et trouver autre chose. D'autre part, les réminiscences du dix-huitième siècle en faveur desquelles penche notre toilette devaient aussi nous y poUvSser insensiblement. Il est peut-être prématuré de prédire un changement radical, mais l'été nous réserve bien des Cet abandon des robes moulées, plaquées sur le corps, ferait la joie des femmes qui n'ont pas le bonheur d'avoir une taille de sylphide et qui étaient tout à fait sacrifiées depuis plusieurs années par ces modes désavantageuses pour elles. Le collant et l'étriqué sont en effet ce qui grossit le plus, et à celles qui très aimablement me demandent de ne pas les oublier toujours, je ne puis que conseiller de ne suivre qu'à distance les modes qui ne sont pas faites pour elles. Le volant en forme, les jupes à pèlerines peuvent leur convenir. Les blouses et les boléros aussi, mais elles de- vront éviter la forme habit et les robes princesse, qui accusent trop les formes. Une redingote demi-cintrée avec le devant un peu vague leur conviendrait aussi parfaitement. Comme couleur je leur recommande d'éviter les teintes trop claires qui ne sont jamais amincissantes. Elles ont d'ailleurs la chance cette année de pouvoir adopte les nuances à la mode qui sont le bleu, le vert, et surtout le bleu et le vert réunis. On ne voit que cela, c'est une fureur, principalement pour les chapeaux. On fait énormément de paille marine et on les garnit soit de bluets et de velours vert, soit de velours bleu et de toutes les variétés de feuillages, depuis la mousse touffue jusqu'aux énormes feuilles de marronniers. Au vernissage de la Société des Beaux-Arts on en voyait beaucoup dans cette note fantaisiste, caprice d'un jour de printemps. Aussi, énormément de roses, sur de grandes formes, assez mouvementées. Admiré un ravissant modèle en paille argent, cou- ronné de roses sans feuilles, enroulées de velours noir et de taffetas ciel. Il accompagnait une merveilleuse toi- lette de crêpe de Chine gris très pâle, tout ennuagée de mousseline de soie et de vieil alençon. Encore une délicieuse toilette ; en linon blanc entière- ment brodé, ceinturée derrière de panne mandarine à pans inégaux, Grande capeline de mousseline de soie blanche coulissée, traversée d'entre-deux de chantilly noir. Combien d'autres encore faudrait-il divinement habillées et jolies à faire rêver... conclut " Femina." TOILETTES DE MARIEES S-well, dans le " Monde et le Théâtre" indique aux fiancées des étoffes et les façons que la mode désormais leur autorise Voyons donc quelle dose de nouveauté la mode actuelle nous apporte pour les toilettes de cérémonie. En ce qui concerne les toilettes de mariée, peu de modifications à signaler, si ce n'est que les tissus souples, mollement doublés, semblent jouir d'une prédilection marquée. Les météores, sortes de crêpes de Chine, satinés, dra- pant exquisement, composent de délicieuses toilettes, infiniment moins banales que la plupart des robes raides et guindées, en moire française ou satin duchesse, se tenant debout, comme pour bien montrer l'excellence de la qualité. Ces robes, certes, seront encore de mise, car rien n'a plus de majesté que les immenses traines, tail- lées dans ces tissus d'une somptueuse solennité ; mais les jeunes mariées, désireuses d'être vêtues dans une note très moderne, choisiront les soieries souples dont je viens de parler, donnant à leur silhouette une allure de mol abandon d'une rare poésie et^'un charme extrême. Un peu de mousseline de soie au corsage, en gracieuse draperie retenue par un petit bouquet de fleurs d'oran- ger, mêlé de myrthe, ou mieux encore, une écliarpe de dentelle ancienne formant capuchon Louis XVI et retom- bant très en ligne jusqu'au bas de la robe. Nous voilà bien loin des classiques toilettes d'autre- fois, généralement aussi riches que peu seyantes. Le charme de la femme a repris tous ses droits ; le coup d'œil n'y perd rien, au contraire. * * * JAQUETTE DE PIQUÉ Voici une nouveauté d'été signalée par " l'Art et la Mode " Le plus joli de tout, ce sont des jaquettes en piqué de couleur qui accompagneront les robes vaporeuses. Un bel entre-deux de Venise, de Cluny ou d'Irlande, fait le croisé du devant et tourne en fichu autour de la taille, pour s'arrêter sous d'énormes boutons. Le dos de la jaquette reste net, sans ornement, et se plisse en triples plis au-dessous de ces boutons, comme les habits des beaux marquis d'antan, tandis que deux longs pans en ruban de satin blanc tombent jusqu'au bas de la jupe. Voyez-vous cette chose exquise, et en devinez-vous toute la grâce et toute l'élégance ? Parmi les nouveautés de la saison, il n'en est point qui nous ait plus frappée. C'est délicieusement joli, avec une jupe de mousseline, toute ajourée d'entre-deux de valenciennes, ou une jupe d'Irlande aux grosses fleurs en relief, qu'allègent de façon étrange de mignons entre deux de valenciennes. Ceci s'adresse seulement aux très élégantes dont la garde-robe contient au moins trois ou quatre vêtements on ne voit pas en effet une telle jaquette sur des toilettes non appropriées. Mais l'idée est neuve, originale et séduira sûrement les coquettes. * VETEMENTS DE TAFFETAS Plus pratique la note donnée par la " Mode Illustrée " Dès que le temps le permettra, on remplacera les man- teaux de drap par d'autres plus légers en taffetas noir ; nous retrouverons dans cette série très élégante les mêmes formes, avec quelques variantes autorisées par la légèreté du tissu. C'est ainsi que la plupart seront entièrement rayés à plis très rapprochés et fins comme les plus petits plis de lingerie, disposés par groupes et alternant avec des comètes de velours noir ; ou garnis de bandes de taflfetas piqué, masquant les coutures et, sur les basques, disposés en quadrillés. Les rubans de velours noir joueront un grand rôle dans leur ornemen- tation, ainsi que la mousseline de soie et lè tulle point d'esprit. On fait, en taffetas noir, de charmantes petites jaquettes blouses, avec basques en formes dentelées, ou basques dont le bord est garni d'un velours noir mis à plat. Et pour les chaudes journées printa- nières, un boléro tout nouveau, à postillon, sans col, et échancré en cœur devant et derrière. Nous signalons d'ailleurs la disparition complète des cols montants tous les cols, actuellement, sont rabattus et laissent le cou complètement dégagé, ce qui est fort bien vu pour la saison où nous allons entrer. * * * Le mois de mai ayant été plus que froid, la mode d'été se montre à peine. Les costumes de laine s'impo- sent encore. Jupes plus courtes, plus amples, avec des plis et des repincés autour des hanches ; corsages-blouses, boléros de tous genres, paletots droits en taffetas ou en drap, jaquettes longues pour les costumes voilà les grandes lignes de la mode. On fait plus que jamais des broderies broderies égyptiennes, japonaises, eff'ets de petits galons de laine posés très rapprochés sur un fond blanc, ce qui donne un velouté très agréable à l'œil. Quant aux chapeaux, ce sont de vraies merveilles grandes capelines de paille ; beaucoup en vieille paille jaunie, très plates et simplement garnies d'un nœud de taffetas noir et d'une envolée de paradis. Il y a quelques unes de ces capelines qui ont le fond tout recouvert de fleurs bluets avec une paille bleue, anémones avec une paille jaune, coquelicots sur une paille rouge. C'est jeune et coquet au possible. Avec cela, la longue écharpe en mousseline de soie tombant jusqu'à la taille. Il y a la toque " Santos-Dumont," dont les pailles sont cousues pour donner une forme allongée. Beaucoup de toques sont garnies d'ornements de paille choux, cocardes, boutons, etc., etc. La note dominante est vert et bleu pailles mélangées, ruban des deux couleurs, oiseau de paradis vert et bleu. Rien de joli comme deux oiseaux de paradis posés .sous le chapeau, et dont les longues plumes s'envolent en arrière ; les corps de ces jolies bêtes sont sur les che- veux mêmes et les longues plumes font un enroulement gracieux sur la nuque. Parmi les notes dernières citons celle-ci d'un genre pratique. Une robe de drap bleu, garnie d'une petite tresse ondulée de même teinte. La jupe est découpée, pour laisser passer des panneaux de plis. La garniture se répète tout autour de la jupe, sauf sur le devant, où les plis partent de la taille. Au corsage, un panneau de plis sur le devant pris dans la ceinture; même panneau au milieu du dos. Seulement ce boléro, qui s'écarte par devant, se rejoint dans le dos et laisse voir simplement un peu de la partie plissée. Empiècement plat, bordé de galon, se boutonnant sur l'épaule gauche. Dans l'inté- rieur, une sorte de guimpe en taffetas blanc, couverte de petits galons. La ceinture est faite dans le même esprit. Très jolie, la manche plissée dans le haut et formant épaulette, tandis que le bas est bouffant. Poignet plat, garni de galon, avec des cornets dentelés au-dessus et au bord. Capeline faite d'un plateau de vieille paille, avec feuillage de chrysanthèmes roussi. *** De toutes les toilettes d'une femme, celle qui est cer- tainement la plus utile est le costume tailleur ou le cos- tume trotteur, si vous préférez ; cette mode vient d'An gleterre. "Automne 1902'' En plus de notre grande collection de MARCHANDISES SECHES DE FANTAISIE, qui a été complètement renouvelée dans tous les départe- ments pour le commerce de rassortiment, nos voyageurs ont actuelle- ment une ligne complète pour l'AUTOMNE 1902, dans les JAQUETTES, COSTUMES, JUPES, BLOUSES, ROBES DE MAISON, SOUS- VETEMENTS, ETOFFES A ROBES et ETOFFES A MANTEAUX. "Les bonnes occasions vont aux gens qui se pressent," et si vous voulez vous assurer la livraison rapide et de bonne heure, donnez-nous' une chance de remplir convenablement vos ordres en les plaçant de bonne heure. 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The Dominion Oil Cloth Co., Limited, Montréal. 6 Voilà bien la vraie mise pratique, pour les promenades, les voyages; avec la petite jaquette qu'on mettra sur n'importe quelle petite blouse légère et le canotier à bords un peu larges, relevés comme on les porte aujour- d'hui, on est tout à fait en tenue de circonstance. Sur ce canotier, pour le rendre un peu moins sec d'as- pect, on ajoute deux plumes couteaux piquées au travers d'un drapé ou d'un chou de taffetas et une voilette de dentelle blanche, ou encore de gaze, de couleurs assorties à la cravate. Bien entendu, il faudra que cette cravate ne soit pas de teinte trop éclatante, bleue, beige, grise, verte, puis- que le vert est si en vogue. La véritarle élégance d'une femme est de savoir choisir sa mise pour les circonstances de la vie où elle se trouve. La vie parisienne est en pleine effervescence, l'après- midi aussi bien que le soir. Les expositions de toutes sortes occupent les journées, l'exposition d'horticulture l'exposition canine, les salons, etc., où se voient toutes les plus élégantes toilettes de ville, les nouvelles créations en fait de robes, chapeaux et vêtements. Le soir, ce sont des toilettes vaporeuses, élégantes quoique simples en même terr ps, qui sont la tenue des jeunes filles. Dans ces robes doit résider d'abord l'harmonie des nuances, le choix d'ornements gracieux, légers. Elles portent beaucoup le fourreau de satin rose ou blanc ter- miné par un haut volant froncé ou en tulle, ou mousseline de soie de même ton. Sur la tête de ce volant court une guirlande de mignonnes fleurettes, myosotis, roses pompons, etc Avec ces jupes, une ceinture drapée de taffetas ou ve- lours, sorte de corselet sur le corsage froncé en tulle ou mousseline de soie. Cette ceinture de teinte différente prend bien la taille, lui laissant toute sa .souplesse. Si la jeune fille est encore un peu maigre de cou, un drapé de tulle noué en papillon derrière la nuque sera charmant. Pour quelques-unes, le décolletage arrondi sera plus seyant, souligné d'une simple draperie très petite tandis que d'autres seront plus avantagées avec une berthe formée d'un volant froncé, encadrant bien la gracilité des jeunes épaules. Dans les cheveux un petit nœud de la teinte du corse- let. Ce ruban nouera la touffe de cheveux sur le côté du front ou sortira du chignon bas en arrière. Les souliers de satin ou de peau, seront de couleur assortie à la toilette. A présent on fait de mignons sou- liers de soirée, de toutes les couleurs. Il est nouveau de porter, au lieu de gants, de longues mitaines de dentelle ou de soie ivoire. A propos de robes de soirées, décolletées, la prochaine arrivée à Paris de la femme ou de la fille du président des Etats-Unis excite la curiosité des femmes des milieux parlementaires, élégants, parmi lesquelles les dames vont se trouver ; car on sait que Mme Roosevelt a pris récem- ment en Amérique l'initiative de fonder une ligue con- tre le décolletage, et l'on se demande si dans les grands dîners où elle sera conviée, la femme du président por- tera des corsages montants ou ouverts. Il est une chose à remarquer, c'est que lorsque des femmes du monde se trouvent dans un lieu public payant, elles portent toujours les toilettes d'une extrême simplicité. Ainsi, les vendredis, au Salon, les robes sont très sobres d'ornements, très harmonieuses de tons. Les costumes tailleur abondent; mais, sous ce nom de tailleur, on comprend des toilettes d'un goût exquis ; aussi bien en homespun qu'en grenadine, en voile, en étamine ; du moment que la robe est en lainage et que la forme du corsage a l'apparence d'une veste, d'un boléro, on le baptise tailleur. Beaucoup de toilettes en soierie sombre ont du succès. Le taffetas noir est absolument le roi de la mode en ce moment. Que de choses exquises faites avec ce tissu ! Des robes entières, avec deux ou trois' volants de velours noir. *** CE QUE LA MODE PERMET A UNE JEUNE MARIEE Dans la plupart des grandes villes on a adopté main- tenant presque tous les usages de Paris, et le mariage à la mairie a souvent lieu un jour ou même deux avant la cérémonie religieuse. La jeune fille y revêt rne toilette élégante qui lui servira plus tard de toilette de prome- nade. Nous en avons vu récemment une charmante en étamine de soie mie de pain posée sur un transparent de taffetas glacé vieux rose. Jupe à pèlerines et très court boléro à petites basques derrière. Col et ceinture de panne glacée vieux rose. Chapeau Louis XV, en paille blanche, très relevé derrière et orné de velours noir et de rose nuance rouille. Mais pour beaucoup de jeunes filles cette cérémonie du mariage à la mairie n'est qu'une simple formalité à laquelle elles n'attachent qu'une importance relative; toutes leurs pensées et toute leur émotion vont à la cérémonie religieuse qui les verra si blanches parmi la musique des orgues et la floraison des fleurs nuptiales. Il est entendu de toutes que la mode se montre beau- coup plus accommodante qu'autrefois pour les toilettes de mariées, qu'elles ne se font plus sur un même cliché et qu'une grande latitude leur est laissée quant au choix des étoffés et à la forme de la toilette. On porte un peu moins de satin, autant de faille et de moire, beaucoup plus de crêpe de Chine, de mousseline de soie, de pékin Louis XVI. On fait même des robes entièrement en dentelle ; .si celle-ci est an- cienne ou rare, c'est très beau, très riche, très somptueux. Le voile aussi se permet plusieurs fantaisies il ne se porte plus uniquement abaissé sur le visage, mais se drape à la juive et se fait lui aussi en dentelle, on peut s'en ourler tout autour s'il est fait de simple tulle illu- sion La fleur d'oranger est réduite à son minimum un simple petit piquet remplace la vraie couronne qui ne se fait plus; quelques innovatrices l'ont même remplacée par du myrte dont la jupe s'orne aussi en guirlandes légères. Jamais de bijoux, ceux-ci se mettent quelque- fois au retour de l'église lorsqu'il y a lunch ou réception. La même tolérance s'étend des toilettes de mariées à celles des autres dames du cortège. Il n'y a plus de type classique dont on ne puisse s'écarter, et on n'a pas oublié le grand mariage parisien où la très jeune et très jolie mère do la mariée était vêtue de blanc comme sa fille. Sans imiter un pareil exemple, on peut se permettre une certaine fantaisie, comme la délicieuse femme d'un de nos anciens ministres qui arborait récemment à un ma- riage sensationnel un immense chapeau de feutre gris .souple dont eût été jalouse une héroïne de la Fronde, Louis XIII aussi la robe de velours bleu qui l'accompa- gnait, et comme la femme qui portait ce costume était Automne et Hiver 1902 Noiis^avons]^le'"grand plaisir d'annoncer au commerce que notre lui soumettra des échantillons au cours régulier de son voyage et qu'il s'arrangera personnellement pour fixer la date définitive de sa visite. Les genres principaux en fait de Pardessus pour hommes, sont les "Grosvenor," " Gloster," "Salisbury " et " Travelling Ulsters." Les Pardessus pour Jeunes garçons et Reefers suivent les modes pour hommes quant aux st\4es et matériaux. Ceux pour enfants sont en étoffes plus voyantes, permettant au dessinateur et au tailleur de viser à des effets plus marquants. Les costumes complets pour enfants, Brownies et Blouses Russes s'affranchissent dans la même mesure des formes conventionnelles et laissent plus de marge pour la réalisation de combinaisons harmonieuses. Les costumes " Cecil," Théodore," Clarence " et " Montrose " dénotent des aspirations à quitter les sentiers battus. W. R. JOHNSTON & CO., Limited, ïlïe'SLtoros. TORONTO. 8 idéalement jolie, le coup d'œil était aussi charmant qu'imprévu. Rien de très nouveau pour les toilette de demoiselles d'honneur. Elle suivent simplement la mode, et comme beaucoup sont déjà de très raffinées élégantes, elles cher- chent à s'écarter du déjà vu et abandonnent un peu le bleu et le rose pour les remplacer par du mauve, du vert d'eau, du paille ou du gris perle, suivant que leur beauté est brune ou blonde. On en a vu quelques-unes vêtues, de par la volonté de la marie'e, de toilettes identiques comme forme et comme teinte. Celle-ci dans ce cas est tenue de les leur offrir, ainsi que cela se pratique cou- ramment en Angleterre. Si on a quatre ou six demoi- selles d'honneur, la somme est assez forte peur faire réfléchir bien que le coup d'œil général du cortège y gagne à la fois en charme et en correction. Pour finir, deux toilettes que revêtira bientôt la jeune femme, l'une pour le voyage de noce, l'autre à son retour pour les obligatoires visites. Toilette de voyage. Costume tailleur en cheviotte ma- rine. Jupe ornée simplement de piqûres. Petite veste très courte fermée par des pattes entre-croisées lisérées de drap caroubier et d'un petit galon noir et or. Revers caroubiers, bordés des mêmes galons. Très haut col droit en drap d'or cerclé de noir. Toilettes de visites. Robe en crêpe de Chine gris ar- gent garni d'entre-deux de cluny pailleté de paillettes d'argent. Longue étoile de cluny descendant du corsage jusqu'au bas de la jupe. Derrière, ceinture à longs pans en peluche miroir noir céladon. Grande capeline cou- verte de pavots roses. Qu'une toute jeune femme ne se laisse pas aller à la satisfaction bien innocente de sur- charger ses toilettes des ornements hier encore défendus à la jeune fille... La véritable élégance a toujours une dé- licate et exquise simplicité. — d'après " Femina ". Frivoline de r"Art et la mode " croit, avec raison, à la supériorité des modes françaises. La grande préoccupation, en ce moment, ce sont les manteaux de cour pour le couronnement du roi et de la reine d'Angleterre, et dont les commandes — n'en dé- plaise à Sa Majesté ! — arrivent chaque jour nombreuses à Paris. Comme elles ont raison, les belles ladies, de deman- der aux artistes français de leur composer une chose nouvelle, originale, moderne, au lieu de cet horrible man- teau de velours qu'on a déjà tant vu et qui ne peut être adopté que par les vieilles personnes ' Aux femmes jeu- nes, jolies, de grâce et de fraîcheur éclatantes, il faut quelque chose de neuf comme coupe et comme arrange- ment. Comme les couturiers français ont réussi, et quelles merveilles ils ont imaginées ! Nous avons vu une toilette de cour, dont la robe était en tulle blanche bordé de strass, avec un manteau merveilleux en brocart d'or. Quelle majesté dans les longs plis de ce tissu aux cas- sures capricieuses, et comme il était joliment attaché aux épaules. Un autre était d'une grande richesse et plein d'impré- vu. Au lieu des soieries lourdes et des velours solennels qu'on y emploie d'ordinaire, on avait pris du tulle blanc brodé d'or, et, grâce à cette broderie, on était arrivé, à obtenir une étoffe lourde et tombante, et le manteau avait des plis serrés, une allure toute nouvelle, avec la traîne serdentine, comme le manteau d'Hamlet. La bio- derie d'or, de plusieurs couleurs, était superbe, et donnait au tulle toute son élégance. A côté de ces splendeurs toutes modernes, quelle merveilleuse reconstitution du passé vont être ces fêtes et ne croira-t on pas revenu à la. somptueuse cour d'Henri Vlli dont certains acteurs de cette cérémonie porteront presque le costume. On peut regretter l'amal- game quelquefois étrange des deux époques, et ce res- pect un peu routinier des traditions, qui f iit qu'on ne peut se décider franchement ni pour l'une ni pour l'autre ; quoi qu'il en soit, le spectacle sera éblouissant. *** Il est à présumer que la vivante et .si séduisante évo- cation des époques de 1830 et 1840 ressuscitées récem- ment à Paris en mémoire de Gavarni, ce dessinateur idéal de la femme, aura sa répercussion dans les modes de cet été, et que nous verrons le retour plus accentué des robes légères en mousseline et en organdi étagées de volants, des fichus noués, des manches boufiantes et des mitaines et aussi des oiseaux de paradis multicolores déployés sur de grands chapeaux de paille. On porte déjà couramment à Paris les longues redin- gotes serrées à la taille et les spencers à triples collets, les gilets de couleur qui donnent une note piquante et variée aux costumes tailleur. Exemple ch gilet de toile à voile verte, avec doubles boutons d'acier, assemblé a un costume en cheviotte anglaise, gris à carreaux indé- cis, la jupe, rasant terre, cerclée de plis piqués, dégradés, jaquette ajustée demi-longue, avec basques rapportées en pointe à la taille. Le costume complété d'un chapeau de paille bleu foncé garni de ruban, de velours bleu et de touffes de plumes de coq ombrées bleu et noir. En-cas vert-clair. LE CHOIX DES NUANCES Leuise-Faure-Favier, dans la "Mode française", s'appu- yant d'ailleurs .sur l'autorité d'un grand savant, indique aux brunes et aux blondes les nuances destinées à les embellir. Préoccupez-vous, avant tout, du coloris. Un savant chimiste, l'auteur de cette fameuse loi sur les couleurs que toute femme devrait connaître, l'illustre Chevreul a dit " Par la couleur, on rend à son gré une femme belle ou laide." Examinez donc votre teint, vos cheveux, la nuance de vos yeux. Même, il faut tenir compte de certaines par- ticularités, telles que l'effet produit par la lumière sur votre cai-nation. C'est ainsi qu'il est des brunes dont le teint assombri dans le jour prend aux lumières un éclat ravissant, une coloration chaude et douce qui suffit à les rendre jolies entre les plus jolies. D'autres, au contraire, des blondes à la peau très blanche, voient leur teint s'affadir et perdre, sous l'éclat des lustres, sa délicieuse coloration rose et satinée. En général, en peut dire que le blanc sied à toutes. Le blanc est la couleur du soir par excellence. Le blanc crème mat, le blanc ivoire conviennent admirablement aux brunes. Le blanc très blanc idéalise les blondes très blendes. C'est la teinte dent nous aimons voir se parer les toutes jeunes filles. Pour s'en accommoder, il faut, en effet, un teint pur et frais, presque un teint d'enfant, des yeux bleus candides, des lèvres roses et des cheveux d'un joli blond pâle et mousseux. sont actuellement en route avec de ma- gnifiques échantillons de toutes les nouveautés de bon goût en fait de Modes d'Automne Veuillez leur réserver la faveur de vos commandes à l'exécution desquelles nous apporterons tous nos soins. AVIS — A partir de LUNDI, 9 JUIN, nos magasins seront fermés régulièrement tous les jours, à 5 heures p. m., jusqu'au 1er AOUT. CA VERHILL & KISSOCK 91 Saint=Pierre, MONTREAL 54 Bay, TORONTO. 19 Elgin, OTTAWA. VANCOUVER, C. A. 72 St-Joseph, QUEBEC. ASSORTIMENT Vovis troviverez o Chez IL Le plus complet du CANADA Waldron, Drouin & Cie 507, rue St=Paul, Montréal 10 Le blanc, le bleu et le rose sont les couleurs des jeunes filles. Elles ont presque toujours tort d'en choisir d'au- tres. Je sais bien qu'aujourd'hui les mœurs nouvelles leur permettent les plus riches étoHes, les plus luxueuses garnitures, les plus somptueux bijoux, comme si leur jeunesse et leur fraîcheur n'étaient pas pour elles lapins belle des parures, je sais que ces mêmes mœurs autori- sent nos jeunes filles modernes à choisir à leur gré, sinon à leur convenance, dans la gamme des coloris, depuis le jaune jusqu'au rouge et au vert. Mais à part quelques rares exceptions en faveur de quelques-unes au type étranger ou à la beauté parfaite que rien, il semble, ne peut enlaidir, ce ne sont pas là leurs couleurs. A les revêtir, leur jeune beauté et leur charme fait surtout de candeur et d'innocence, n'ont rien à gagner si leur ttinc n'a pas à en souffrir. Le bleu très pâle reste toujours la couleur des blondes. Mais j'ai connu des brunes aux yeux bleus et au teint clair à qui le bleu — un bleu un peu soutenu — seyait fort bien. Toutefois elles sont rares. Ainsi que l'a formulé l'illustre Chevreul "Les brunes doivent éviter le bleu." Le choix des couleurs bleues demande une attention toute spéciale ; il est en effet des bleus qui, très jolis au soleil, se dacoraposent à la lumière artificielle, pâlissent ou verdissent. Leur choix, comme d'ailleurs celui de toutes les étoffes destinées à la confection des robes du soir, doit donc être fait à la lumière artificielle. C'est le moyen de s'éviter une surprise désagréable. Dans la plupart des grands magasins, le rayon des robes de bal est éclairé à la lumière électrique. Le convient aux blondes comme aux brunes. C'est avec le blanc, la teinte la plus .séduisante peut-être, au bal. Cependant, au sujet du rose, encore un conseil de Chevreul "Le rose ne doit pas avoisiner la peau, il doit en être séparé par une garniture blanche ou ocrée." C'est là encore un bon conseil. Dans la gamme des couleurs, les jeunes femmes n'ont que l'embarras du choix. Toutes leur sont permises, mais toutes ne leur conviennent pas également. Le vert nil sied aux blondes à la peau très blanche et au visage légèrement rosé. C'est là une teinte qui, au bal, produit toujours beaucoup d'effet, car elle se détache nettement, elle "s'enlève". Mais c'est une teinte ingrate dont il faut se méfier. Il faut être bien jolie et bien jolie et bien blonde pour s'aventurer à porter du vert. Le jaune est la couleur des brunes, comme le bleu est la couleur des blondes. Toutes les teintes mélangées de jaune les font valoir. Les jaune rosé, les blanc-ivoire, les rose-thé, les nankin pâli, les mais, tes teintures beurre, paille, etc., leur vont à ravir et avivent la matité de leur teint. Le mauve convient aux rousses dont il fait ressortir la carnation éblouissante. Dans son voisinage, l'éclat ffam- boyant des cheveux s'atténue et s'adoucit et la peau si blanche parait plus laiteuse encore et plus satinée. Le mauve rosé est particulièrement séduLsant. Je conseille, aux brunes qu'attire le coloris rouge, de ne pas l'adopter que dans les étoffes légères tulle, crêpe, mousseline de soie. Et encore! Le rouge est loin de con- venir à toutes les brunes. Quant aux blondes, il ne sied à aucune ; il durcit leurs traits, affadit leur teint, pâlit leurs prunelles, en un les enlaidit. Mais elles ont bien d'autres teintes. D'abord le bleu du bleu-turquoise ou bleu-pastel, lerose, le vert, le blanc, lelilas, le mauve, tous coloris qui vont valoir à merveille la délicatesse et la transparence de leur carnation. Et surtout le noir ! Elle est toujours exquise l'opposition des blonds cheveux et de la peau blanche et satinée avec la mousseline, le velours ou le tulle Le noir donne un relief étonnant à la beauté blonde. Mais c'est peu une couleur du soir. Toutes les teiiites sombres, en effet font tache et vieillissent, sauf le noir ; elles mettent peu en valeur et sont en général prohibées des grands bals. Il est encore des teintes exquises, indécises, telles que que les gris argent, blanc-perle, gris-pastel, qui commu- niquent à celles qui les revêtent — brunes ou blondes aux cheveux châtains — un sérieux et modeste, mais doux et pénétrant. Les indications sont jolies et justes. Si après cela toutes les femmes ne sont ou ne deviennent pas jolies...! *** LES FOULARDS Nous allons voir bientôt apparaître les foulards. Mme de Broutelles dans la Mode Pratique étudie minutieuse- ment leur coloris et leur disposition Beaucoup de foulards, cette année, inspirés, pour la plupart, des soieries du X Ville siècle. Le liberty paraît jouir d'une grande vogue, avec ses reflets brillants et ses rares. Les fonds pointillés ou brouillés sur lesquels se détachent de mignons bouquets sont les " patrons " ainsi, un semis de fleurettes roses sur un pointillé noir et blanc ; ou bien un pointillé noir, formant de grandes plumes cernées d'un trait de satin blanc en relief, avec sur le tout des guirlandes de roses. Parfois, ces points minuscules font des ondes, des nuages, des dessins vagues et bizarres... C'est fort joli en teintes pâles, mauve et blanc, azur et blanc, le dessin et le fond forment aloi's une nuance brouillée, indéfinissable. Très souvent ces foulards sont façonnés de raies ajourées, tis- sées à même l'étoffé, et imitant les jours. On fait aussi beaucoup de liberty fond uni, avec des ffeurs blanches et noires, brochées de telle façon qu'on les dirait en velours c'est délicieux en cerise, avec ces fleurs crémées cernées d'une ligne noire. Ces trois cou- leurs le cerise, le blanc et le noir, .se retrouvent fré- quemment dans toutes les séries de tissus nouveaux. Très savamment mélangées, ces trois couleurs sont d'un effet inattendu presque sobre, point voyant certai- nement, c'est un coloris exquis pour les costumes de campagne. donc de foulards, pendant que dure en son plein leur vogue brillante el éphémère. Elle ne dure guère que de mai à juillet et se remplace pour les fortes chaleurs d'août par les légères et transparentes batistes. *** • Les tissus les plus employés, en attendant le grand éclat de la saison estivale, sont les lainages légers et moelleux, soit pour le costume tailleur, soit pour les robes habillées. Le quanrillé de teintes plutôt effacées fait bien particulièrement pour les costumes tailleur. L'étamine, qui habille si bien et se prête si facilement aux façons les plus compliquées, semblent devoir attirer la préférence. Un élégant mnteau en étamine excitait, ces jours derniers, l'admiration universelle chez une de nos fai- seuses. Non doublé, il laissait entrevoir la transparence de la robe, et, sur une robe claire, l'effet ne peut man- quer d'être charmant. NOS VOYAGEURS font actuellement leur tournée clans toutes les parties du Canada, avec nos ECHANTILLONS D'AUTOMNE qui sont au complet, ainsi qu'un grand assortiment de MARCHANDISES D'ETE. Nous offrons d'excellentes valeurs à des prix qui commandent l'attention de tous acheteurs. Bux flftarcban66 bc la Campagne INVITATION AU COMMERCE DU DISTRICT DE QUEBEC. Nos clients de la Ville et du District de Québec sont cor- dialement invités à rendre visite à notre succursale récem- ment ouverte à 1' Angle des rues du Pont et Saint=Joseph, ST ROCH, QUEBEC. Echantillons envoyés sup demande Notre assortiment de DRAPERIES et FOURNITURES pour TAILLEURS supporte toute comparaison — tant sous le rapport des marchandises qus sous celui des prix. Nous avons toujours en magasin un beau choix de CROISES, CHEVIOTS, SERGES, VECUNAS bleus et noirs, FLANELLES et DRAPERIES rayées de Halifax, pour Costumes d'Eté, TWEEDS et WORSTEDS CANADIENS, DRAPERIES pour vêtements complets. nn. les Tailleurs trouveront chez nous toutes les FOURNITURES désirables, notam- ment les Canevas, Draps Italiens, Crin, Doublures de Manches, Soies Assorties, Etc., Etc. Les commandes par la malle recevront tous nos soins. En nous reservant la faveur de vos ordres, vous êtes assurés de recevoir pleine et entière satisfaction A. McDOUGALL & Co. Propriétaires enregistrés des Célèbres Serges t y o mm /-f»tt a t TYKE & BLENHEin 168, fuc McQill, Montrcal Il est un uade-meciim indispensable, surtout dans la saison nouvelle, au double point de vue de l'utilité et de l'élégance c'est l'ombrelle. Or, nous voyons des om- brelles, ou plutôt des en-cas, fort à la mode et d'un genre tout à fait nouveau. L'en-cas du moment tient le milieu entre le parapluie trop sérieux de la mauvaise saison et l'ombrelle trop légère de la estivale. Il peut servir à la fois d'abri contre l'ondée imprévue et l'ardeur du soleil. Cet en cas est montée très en globe, d'une teinte tou- jours claire, mais très variée bleu, vert, pourpre, violet, orange ou capucine. Son manche est plus court et plus épais que celui des parapluies. Modèle de la maison Uropliy, Gains & Co. 11. -lH—'tipccn l'riezc, en noir, gris et bleu, garnie en llraiil de noie pour être détaillée à S3. Modèle le la maison Hrophy, Gains iV' Co. B, 1 til— Jupon en .^uleeri h '! volants à détnillcr à $ Dans les cartes de nuances de l'Union des Sj^ndi- cats de Paris, Lyon et St Etienne, on donne nne grande importance aux couleurs suivantes vert Paon et vert Perroquet, ainsi qu'aux nuances tabac, marron, pourpre et grenat. *** D'après le Dry Goods Economist de New York, les nuances en vogue pour les étoffes à robes et les soie- ries seront les suivantes brun, castor, bleu et vert. On attire surtout l'attention sur le vert qui devient de plus en plus à la mode, *** Nous avons eu l'occasion de voir M. Louis Goudreau, le populaire représentant de la maison Caverhill & Kissock à Québec, lors de son récent voyage à Montréal. Ce monsieur nous dit que jusqu'à présent les afifaires du printemps dans la vieille capitale ont été très bonnes; d'après les apparences actuelles, le mois de juin promet d'être excellent. La demande jusqu'à présent a surtout porté sur les fleurs, les galons de paille pour la confection des cha- peaux, les chiffons, les paillettes et les ornements cabochon. M. Goudreau ajoute que les modistes de Québec et des environs déclarent généralement être très satisfaites du commerce du printemps. *** Selon M. J. P. A . des^Trois-Maisons, le commerce des Modes a été un tant soit peu retardé par suite de la mauvaise température que nous venons d'avoir. Ce- pendant, depuis que le temps s'est remis au beau, les ventes ont été beaucoup plus nombreuses. La demande s'est surtout fait sentir sur les chiffons et sur les rubans ; de bon nés commandes ont été égale- ment prises pour les chapeaux à garnir de nuance blanche. On remarque également depuis l'arrivée des beaux jours une bonne reprise sur les fleurs ; les plus demandées paraissent être les roses de Juin, les lys de la vallée et les myosotis. *** M. I. N. Tucker, de la maison Thos. May & Co, nous dit que la saison des grosses ventes est pour ainsi dire terminée ; les commandes qu'on reçoit mainte- nant portent principalement sur les articles de ras- sortiment. Le commerce du printemps a été satisfaisant, les fleurs, les chiffons, les chapeaux garnis style " Tailor Made " se sont bien vendus. On commence à recevoir quelques commandes pour la saison d'automne ; les articles en faveur sont les plumes de fantaisie, les ailes et les gorges d'oiseaux, les rubans moirés sont également recherchés. La nuance la plus en vue pour le commerce d'au- tomne semble être l'Ara qui est un mélange de blauc et de vert. *** M. F. X. de Granspré, de MM. Caverhill & Kissock, nous informe que malgré la température adverse que nous avons eue dans le cours du mois de mai, les affaires n'en ont pas moins été bonnes. La demande a 13 tl? i^ i^ ^ 1^ i^ tl^ Jobs de Juin ^ Offrent maintenant La balance des Fournitures de Modes tjjf d'Eté et de Marchandises Sèches de Fantaisie à des prix forte- fU ment réduits pour écouler. ^ Notre stock est bien assorti en fjjf Fleurs, Plumes, Chapeaux, Rubans, Dentelles, 'l^ Chiffon noir et de toutes couleurs, ^ Ruban de Velours noir, envers en Satin, dans ^ toutes les largeurs, bas prix. ^ ^ Soies Taffetas, Soies Tamolines, Soies Japonaises, ^ fjtf Soies Poncées, Soies Marcelline, tl? ^ dans toutes les nuances rares. ^ Assurez-vous quelques-unes des grandes offres que nous tjjf fjjf vous faisons. ^ t 64, RUE ST-PIERRE, MONTREAL ^ N. B. — Nos voyageurs seront sur la route la semaine prochaine * avec une Ugne élégante d'Echantillons d'Automne, tous ^ de belles valeurs. été forte surtout pour les cliiflfons et les rubans en en satin Duchesse. Les formes de chapeaux de paille mêlées de chiffons et de satin ont eu un grand succès. Lors de son récent voyage à New-York, M. de Grad- pré a remarqué que les fleurs, en tant que garnitures de chapeaux, avaient repris une place prédominante ; le temps froid et pluvieux avait quelque peu retardé leur vente jusqu'à présent ; les fleurs les plus en vogue à New- York sont les roses et les marguerites sauvages nuancées de noir et de jaune. Les chapeaux tricornes en paille Cuba ayant les bords relevés et retenus au moyen de cabochons et garnis de rubans de velours vert sont également très portés dans la capitale américaine, ils ne tarderont sans doute pas à être évidence à Montréal. *** M. J. M. Orkin, de MM. Chaleyer & Orkin, constate que les aflfaires sont satisfaisantes ; les paiements se sont bien effectués pendant le mois de Mai. D'après les nouvelles que M. Orkin reçoit d'Europe le marché des soieries est à la hausse, la plupart des lignes ont subi des avances variant de 10 à 15 p. c. La demande actuelle porte principalement sur les ru- bans de velours et les chiffons, ce dernier article est devenu relativement rare à Montréal. La demande pour les fleurs a également repris de la vigueur, on s'aperçoit qu'il est impossible de s'en dis- penser pour la garniture des chapeaux d'été. *** La saison du printemps, a été excellente déclare M. Alexander, de la S. F. McKinnon Co Ltd, et ce qu'il y a de plus remarquable c'est que nous continuons à faire de fortes ventes. Notre chiffre d'affaires est de beaucoup supérieur à celui de l'année dernière. La demande pour les rubans de velours avec envers satin a été tellement extraordinaire que nous avons été forcés de regarnir notre stock trois fois de suite. La vente des chapeaux à garnir et celle des fleurs a été particulièrement bonne. On nous dit que par suite des grandes quantités de dentelles employées dans la confection des toilettes qui doivent être por- tées aux fêtes du couronnement, il sera difficile d'ob- tenir en Europe des dentelles de belle qualité. *** Blouses d'Automne pour Dames La maison Brophy, Gains & Co offre les lignes suivantes impor- tées de France et qui représentent des valeurs exceptionnelles R. 340 — Satin de laines, 80 patrons différents. W. 180 — Velours de soie avec broderies. Ces tissus sont spécialement adaptés à la confection des blouses d'automne haute nouveauté. Les voyageurs de MM. Chaleyer & Orkin viennent de partir en tournée avec une collection complète d'articles de Modes pour le commerce d'Automne. La maison S. P. McKinnon Co Ltd a en mains le pins bel assor- timent de dentelles pour la garniture des chapeaux et des toilettes que l'on puisse trouver au Canada. MM. Kyle, Clieesbrongh & Cie disposent d'un large et superbe asHortimenI de collets et de " Berthas " cols-lichus en dentelle et séquins. Pour iloniier une faible idée de cet assortiment nous nous bornerons à dire que le prix de ces articles varie de la douzaine à $ la pièce. La W. R. Brock Co a un vaste assortiment d'allovers de toutes sortes, de broderies, de dentelles, de lawns avec; insertions de den- telles, etc., etc. Ces marchandises se font en blanc, en noir et en écru. Voyez les échantillons des voyageurs, ou écrivez à la maison pour en recevoir. MM. Thos May & Co vont mettre leurs voyageurs sur la route très prochainement avec un assortiment complet de marchandises pour le commerce d'automne La garniture prochaine Les combinaisons appliqués blancs et lisses fantaisie vont se vendre pour toilettes habillées. Nous prédisons, disent MM. Brophy Cains & Co, que la plus grande demande pour Tautomne portera sur les Sh-appinr/s unis et soulevés. Toutes les jupes pour toilettes de rue et les manteaux en seront garnis. Nous avons acheté en con- séquence, dans l'attente qu'il y aurait une forte poussée pour toutes les marchandises de cette catégorie. Une occasion unique MM. S. Greenshields, Son & Co viennent d'acheter en fabrique une ligne complète et variée de mousselines qu'ils offrent au com- merce avec une réduction de 50 p. c. sur les prix ordinaires. MM". S. Greenshields, Son & Co considèrent que c'est certaine- ment l'otire la plus avantageuse qui ait jamais été faite dans les mousselines. Nous appelons tout spécialement l'attention du commerce des Modes sur l'assortiment de la maison J. P. A. des Trois-Maisons & Cie. Les marchandises offertes sont absolument fraîches et du dernier genre. En s'installant dans leur nouveau magasin, ils ont décidé de renouveler presque entièrement leur stock, ce qui fait que leur assortiment est avant tout " up to date." M. F. X. de Grandpré, gérant de la maison Caverhill & Kissock, a tout dernièrement fait un voyage à New-York dans le but de se procurer des chapeaux garnis du dernier genre. Nous avons en l'occasion d'en voir plusieurs qui sont assurément des merveilles de bon goût et d'élégance. La W. R. Brock Co Ltd, Montréal, ortVe un assortiment très étendu de mousselines de fantaisie pour robes, genres absolument nouveaux, dessins attrayants. Elles se vendent en très grande quantité maintenant que la saison chaude est arrivée. Dans la collection, on trouve représentées des manufactures américaines, anglaises et françaises. Il n'y a rien de mieux pour faire une blouse utile et ayant de l'effet. Dans les autres tissus nouveaux pour blouses qu'offre la maison Brock de Montréal, existe un assortiment complètement nouveau de Laines Finette en rayures de fantaisie. Toutes les nuances princi- pales s'y voient da.,s les rouges, le vieux rose, les gris, les crèmes, etc. Les patrons français sont d'un dessin remarquablement joli et d'une valeur de premier ordre. La maison Chaleyer & Orkin, modes en gros et importateurs de soieries, à Montréal, vient d'établir une succursale à Québec. Le nouveau magasin qui est situé aux coins des rues St-Joseph et du Pont est sous la direction de MM. M. Laurent & Geo. Larochelle. M. Laurent s'occupera plus spécialement de la clientèle de Québec, tandis ]ue M. Larochelle voyagera à certaines époques de l'année dans la région située en bas d\i fleuve. MM. Chaleyer & Orkin auront en stock dans leur nouvelle suc- cursale un assortiment complet de marchandises pour le commerce de la mode, ainsi qu'un vaste choix de soieries et de velours. Les voyageurs de la S. F. McKinnon Co Ltd ont en mains un assortiment complet des noviveautés pour le commerce d'automne comprenant des plumes de fantaisie, des plumes couteaux, des aigrettes, des breasts, des rubans, des soieries et des velours pour les garnitures de chapeaux. La W. R. Brock Co, Montréal, a reçu le ruban " Coronation.', Les clients feront bien dépasser leurs ordres sans retard avant que l'approvisionnement ne s'epuise. La Cie Brock a toujours en stock toutes les autres lignes de rubans fantaisie et unis, et comme elle donne à ce département une attention spéciale, ses prix sont corrects. MM. Kyle, Cheesbrough & Co, font -une spécialité de hautes nou- veautés importées, c'est la maison du Canada où l'on trouve le plus grand choix d'ornements en dentelles et sequins pour les gar- nitures de toilettes habillées. M. James Kyle, lors de son récent voyage en France, a placé de fortes commandes pour les articles suivants dessus de robes ou "allovers"en dentelle, boléros et jaquettes forme Eton en den- telle ornées de paillettes et de sequins. Les échantillons de ces marchandises sont entre les mains des voyageurs de la maison et nous en recommandons l'examen aux lecteurs de Tissus et Nouveautés qui désirent s'assurer les der- nières productions des maisons parisiennes. La maison Brock, Montréal' a reçu dernièrement de nouveaux assortiments de crêpes de Chine français. Ces sortes sont très à la mode à en juger par la demande qui existe pour cette catégorie de marchandises. Ils existent dans les nuances bleu, rose gris, cnamois, vieux rose, cardinal, noir, etc., etc. 15 JOBS D'INVENTAIRE Pour les Acheteurs Avisés TWEED HALIFAX FANTAISIE ^aiantsoc pour 35c TWEED HALIFAX UNI ™iant OC pour 25c TWEED CANADIEN un lot valant 75c pour 50c un lot valant 55c pour 35c 1 lot valant $ pour $ T\A/CCn AUOI 10 ^i°^^^i^^^^-^^po^^^" ^ I ff LLU HIluLnIu 1 lot valant $ pour $ 1 lot valant $ pour $ DRAR ITALIEIIM noir, double largeur, 1 lot valant 22V2 pour 18c ; 1 lot valant 27V2 pour 22y2C GRAND CHOIX DE TWEEDS À PANTALONS, RAYÉS, dans toutes les couleurs fashionables. CARREAUTËS pour HABILLEMENTS, drab, grris, jaune foncé. Tweeds pour Habillements et Pantalons, de 25c. à $ la verge. Grand assortiment de Patrons de Vestes, dessins et nuances à la mode, à partir de $ jusqu'à $ Croisée, - • de 50c. à $ Vénitienne, de 75c. à $4. 00. Botonay, • de $ à $3 00. Piquée, - - de $ à $ DRAPS POUR COSTUMES ET CASQUETTES DE COLLEGES, NOIRS ET BLEUS. Je puis vous recommander mes Serges noires et bleues, et comparez mes prix — à qualité égale — avec ceux des autres maisons, et vous me donnerez certainement la préférence. Fournitures pour Tailleurs ; Velours -Soie pour cols — noirs et drab — assortiment de premier choix, qualité supérieure, défiant toute concurrence, de $ à $ Ligne Extra. Soie et Satin noir pour revers et doublures de pardessus, de $ à $ la verge. Crin ou Lustrine pour doublures de manches, de 27ic à 70c. Choix considérable— sans égal. Velours jaune pour poches, de 35c. à 45c. Farmers Satin ou Draps Italiens, double largeur, couleurs assorties, unis et croisés, dans toutes les nuances, de 30c, à 65c.^ Draps Italiens noirs, double largeur, unis et croisés, toujours en stock, de 20c. à $ Doublures de Manches en soie et en coton, nuances claires, unies et rayées, de lOc. à 55c. Canevas — Choix considérable en stock, de 5c. à 20c. Batistes Croisées, noires et de couleurs, de'7c. à 25c. Doublures pour Poches pocketing assorties, de 10c. à 25c. Fils à coudre, Poils de Chèvre, Soies à coudre, Braids, Craies et Cire pour tailleurs. i l TiWoroE, SÎSÎjiliT-PIIDL, PHTIIEIIL 16 Mouchoirs fins brodés Il semble qu'il n'y ait pas de diminution dans la demande pour ces marchandises, et les fabricants s'évertuent encore à surpasser les articles des saisons précédentes pour le bon goût de leurs des- sins. Quelques-uns des patrons "Fleur de lis" et " Bownot " qui figurent dans les nouveaux échantillons de BropliN', Gains & Co., sont excessivement chics, de même le patron à vigne grimpante. Cette maison déclare que les dessins et les tissus étant parfaits, la demande pour les marchandises devra encore augmenter, au détri- ment de celle pour marchandises communes. Les boutons-boule, en nacre, ont été cette saison une des meil- leures lignes de vente. La Brock Co, Montréal, a la ciiance de pos- séder un assortiment complet, et comme de nouvelles marchandises arrivent journellement, elle est à même de pouvoir rencontrer les demandes. Les sacs Châtelaine, soit avec ceintures, soit avec chaîne de poignet, se vendent facilenient. L'assortiment dans ces articles est maintenant complet. Les bourses pour dames se voient en grande variété. MM. Caverhill & Kissock procèdent actuellement à leur inven- taire et, selon l'iiabitude de la firme, dès que l'inventaire sera com- plété ils offriront au commerce de nombreuses lignes à des prix très réduits. Nous croyons qu'une visite à. leurs magasins serait une occasion de faire des achats avantageux. MM. Chaleyer & Orkin mettent en vente à des pr'x très réduits leur assortiment de chapeaux " Ready to Wear," et de formes à garnir pour la saison du Printemps et celle d'Eté. Les lignes en question seront entièrement liquidées, la maison ayant pour priiw cipe de ne tenir en stock que des marchandises nouvelles et tle saison. Depuis qu'ils sont installés dans leur nouveau local MM. J. P. A. des Trois-Maisons & Cie ont vu leur chiffre d'affaires croître d'une manière très perceptible. Cela n'est pas étonnant, car leur magasin se prête de la façon la plus avantageuf-e à la vente des articles de modes; le local qui a été remis à neuf est très bien éclairé et des plus coquets. Nous croyons savoir que ces messieurs ont l'intention d'y faire plusieurs autres améliorations prochainement. La W. R. Brock Co, Montréal, vient de recevoir une ligne de voi lettes bon maaché, valeur extra, depuis 5 cents en montant, par verge. Les clients feraient bien d'en demander à plusieurs prix pendant qu'elles durent. Les voyageurs de la maison Caverhill & Kissock viennent de partir en tournée avec leurs échantillons pour le commerce d'au- tomne. Leurs collections d'articles pour le commerce de la Mode comprend toutes les dernières nouveautés importées. Si uous avez besoin de chapeaux à garnir ou bien de fleurs pour garnitures adressez-vous à MM. J. P. A. des Tr ois Maisons Cie, 18131815 Rue Notre Dame. Leur assortiment est complet et ils n'offrent que les articles à la mode du jour. MM. Chaleyer & Orkin viennent de mettre en vente une ligne très complète .de rubans Duchesse " tout soie." Cette ligne qu?se vendait couramment à cts la verge est maintenant offerte à titre de réclame à 20 cts la verge. C'est une occasion unique de se pro- curer un des articles actuellenent les plus en vogue dans le com- merce de la mode. Le département des soieries de la maison Brock, de Montréal, est complet dans toutes les nuances et dans toutes les numéros de leurs inarques bien connues dans les diverses lignes de satins, tamolines glacés, surahs, etc., dans les satins noirs, peaux de soie noires, etc, etc.. Ce département est un des principaux, et avec les marchandises qu'il contient, la maison Brock peut liahituelle- fournir à toute demande pour nuances rares. MM. Brophy, Cains & Co, disposent d'unj ligne de velours de soie à 37Jc la vtrge dans des nuances diverses. Cette lio-ne repré- sente des valeurs extraordinaires. " La maison A. McDougall & Oo., 1G8 rue McGill, dispose actuelle ment d'une quantité de lignes le draps pour le printemps qu'elle vend à des prix de jobs. MM. A. McDougall & Co. se feront un plaisir d'envoyer des échantillons à tout marchand qui leur en feront la demande. M. J. Carrs, le fondateur de " The American Silk Waist Manufacturing Co.", de Montréal, qui peut, à juste titre, re- vendiquer le titre de pionnier de cette industrie au Canada, va être appelé à, prendre la charge entière et le contrôle de cette compagnie à bref délai. On pourra s'adresser à M. Carrs à son ancien bureau, 525 rue Saint-Jacques. f^YBONNtTTERIÉYTTl [^Ietmëbc^riesJL^J Le représentant de MM Tooke Bros Ltd, nous dit que le commerce est devenu très actif depuis que la température s'est mise au chaud. La demande est très forte pour les chemises avec plis et remplis de couleur ayant des poignets blancs. En fait de cravates, les Shields Bows nœuds tout faits se vendent bien. Viennent ensuite les Semi- Impérial, les Derby étroits, les cravates "Coronation" et enfin le Ping-Pong une cravate toute faite du genre ''Derby". *** M. Laurencelle, gérant, à Montréal, de MM. Perrin frères & Cie, rapporte que les affaires sont excellentes, les commandes pour la saison d'Automne, qui sont presque toutes rentrées sont en augmentation votable sur celles enregistrées l'an dernier. La vente des gants de Suède dans les nuances grises et drabs a été bonne ; celle des glaces noirs également Pour livraisons immédiates la demande porte sur les gants bluncs et gris clair. *** Les affaires sont très satisfaisantes, nous dit M. A. O. Morin, la meilleure preuve en est qne, malgré le mauvais temps que nous avons eu pendant la plus grande partie du mois de mai, nos clients dans le détail accusent des ventes plus fortes que l'année dernière à pareille époque. M. Morin ajoute que les marchés étrangers sont tous à la hausse, celui des laines aussi bien que celui des cotonnades ; quant aux broderies, la hausse, pendant le courant de mai, a été de 15 p. c. L'impression générale est que l'on maintiendra d'une façon très ferme les avances acquises. *** Les ordres d'automne pour corps et caleçons, chemises de dessus et chaussettes de laine ont été très forts. Cette saison, les ache teurs paraissent reconnaître le fait que pourolitenir livraison des marchandises en temps propice, il faut commander de bonne heure L'acheteur qui s'est hâté, cette saison, est dans une position parti- culièrement orte ; car le marché a déjà avancé d'une façon très considérable. Pour la saison d'assortiment, les gants de dentelle sont encore une nouveauté. La demande pour ces articles a été particulière- ment forte dan-' l'ouest de l'Ontario. Les crèmes et les noirs se partagent à peu près l'honneur des ventes. La W. R. Brock Co a un assortiment très complet dans toutes les lignes de gants en lisie, taffetas et soie. Dans les cols pour dames, la maison est prête pour la forte demande d'assortiment. Son stock s'est reformé pour l'arrivée, cette semaine, de la balance des premiers contrats. La forte avance sur les bas de cachemire a amélioré la demande pour cette ligne. Les acheteurs paraissent anxieux de placer tous les ordres qu'ils peuvent aux bas prix. Bretelles " Cedo Nulli " MM. Brophy, Cains & Co offrent leur nouvel assortiment dans ces marchandises. Toutes les bretelles sont cousues en double fîl de lin et sont garanties. Les nouveaux tissus élastiiues étroits sont chics sons être voyants et les valeurs pour quelques-uns sont excep- tionnellement bonnes. Des d'échantillons assorties — 2 dou- zaines en élastique fin ou 1 douzaineen élastiquefort — sont envoyés sur demande. Les chemises blanches habillées, de la marque "Lion", chez Brock, à Montréal, tiennent bien la tète ; elles acquièrent de nou- veaux clients tous les jours. Les marchands qui achètent ces mar- chandises peuvent être assures, qu'en dépit de l'avance qui a eu lieu sur le marché, le prix actuel sera maintenu aussi bien que la qualité. d o -S v 0 » u 0 w p a u •71 M . g "Tl * ♦ et- J e* I O fi. O E! ►1 w 13 O 0! Ce sont des articles de vente facile et de bon profit. { ONTARIO McClunff & Bupns, Toronto, Ont. QUEBEC A. L. Oilpin, Montréal, Qué. Agents PROVINCES MARITIMES J. A. MANITOBA, TERRITOIRES DU et COLOMBIE BRITANNIQUE J. E. Bryson & Co., Winnipeg', Man_ Si vous préférez, écrivez directement à la manufacture, pour informations complètes. La W. R. Brock Co, Montréal, espère pouvoir mettre entre les mains de ses voyageurs, d'ici à quelques jours, des écliantilloiis du nouveau bas cachemire à côtés " Sailor.'' La nouvelle ligne pré- sente une grande amélioration sur l'ancienne. Elle est sans couture, renforcie aux genoux à deux et à u ne côte, grandeur de 4 à Cette ligne est, sans aucun doute, pour garçons la meilleure ligne renforcie aux genoux, qui soit sur le marché. Le détailleur peut la vendre à 25 cts. Nous appelons l'attention des lecteurs de Tissus et Nouveautés sur l'assortiment des cravates d'été mis en vente par MM. A. Racine & Cie, les dernières modes et les nuances les plus nouvelles y sont représentées. Les bandes de broderies sont ce qui se vend le mieux en ce ino- raent même. Le gros volume des affaires se fait dans les bonnes lignes de noir. Pour la saison d'assortiirent, la maison Brock conserve sa forte position habituelle dans toutes les lignes de mer- ceries, particulièrement dans les corps et caleçons en balgriggan en rayures fantaisie et en article uni. Les Sweaters pour garçons et pour hommes ont été un des bons articles de vente, et les détailleurs demandent de fortes quantités dans l'article uni aussi bien que de fantaisie. Une ligne spéciale de chemises de dessus en flannellette mérite une mention spéciale. C'est le " Bymo" pour être détaillé à 25cts dans les grandeurs pour hommes. La Niagara Neckwear Co. fabrique actuellement de très jolies cravates. La " Florodora" et la " Critérium " sont des formes spé- ciales et absolument différentes des cravates bigarrées communes qu'on voit en masse. La W. R. Brock Co, Montréal, ont mis, cette semaine, entre les mains de leurs voyageurs, un nouvel assortiment de cravates pour hommes. C'est une ligne de liquidation provenant d'un des grands manufacturiers. Ces marchandises sont beaucoup au-dessmis du prix régulier. Ils ont des cravates de 45c qui peuvent être détail- lées à 25c Nouvelle manufacture MM. A. 0. Morin itude à pareille époque MM. John Son & Co mettent en vente un fort beau choix de *sor- timent d» drap ponr la saison d'été. MM. A. McDougall & Co. ont actuellement 10 voyageurs sur la route. Les êchcntillons [u'ils ont en mains représentent toutes les hautes nouveautés on l'ait de draps pour le commerce d'automne. M. C. X. Tranchemontagne oH're au commerce A des prix avantageux une belle linne de cachemires pour la confection îles robes fe daines. EDOUARD VM SERA COURONNÉ LE 26 JUIN 1902 D'UNE part il y a un gouvernement sur l'empire duquel le soleil ne se couche jamais. Il a à sa tête son pre- mier Roi depuis les deux tiers d'un siècle et marque la succession constitutionnelle et régulière du Fils aîné de la plus aimée Souveraine que la race de langue anglaise ait jamais connue. — Whitelaw Reid, New-York, 14 Mai 1902. DIEU SAUVE LE ROI ! NOS échantillons pour la saison d'Automne 1902 sont au complet. Si vous avez fait affaires avec nous, vous savez que nos plus fortes lignes seront vos meilleurs articles de vente. Les visites de nos voyageurs se font en Mai et Juin. Nous avons un assortiment étendu — Articles de Nou- veautés, couleurs à la mode, ce qu'il y a de mieux dans toutes les lignes. Sur les trois pages suivantes, nous vous donnons, de la manière la plus succincte possible, une description de quelques-unes de nos lignes principales. Brophy, Gains & Co., nONTREAL. Ce qui suit représente des lignes SPECIALES mainte- nant en Stock dont vous avez besoin immédiatement Soies Moirées, noires et de couleurs. Soies Moirées Antiques, noires et de couleurs. Soies Tussor et Toile Organdie. Les toutes dernières nouveautés en Soieries pour Blouses, ourlées à jour, plissées et à insertions de dentelles. Lawns, Mousselines et Organdies imprimés de fantaisie, les dernières nuances toile, avec combinaison de bandes pour garnitures de Manchettes, Collets et Ceintures. Mousselines ajourées de fantaisie, en blanc, noir et écru. Mousselines plissées de fantaisie, blanches et noires. Mousselines à pois, Suisses et Ecossaises. Jolies Mousselines Suisses à robes, en blanc et noir. Beaux Organdies Français, blancs et noirs. Toile de l'Inde et Lawns Victoria, en blanc et noir, etc. Mousselines à pois de couleurs. Mousselines Suisses de couleurs. Dimities Irlandais de couleurs. Etoffes de Fantaisie à Blouses pour l'Automne W 170. Belles Flanelles Françaises d'Opéra, nuances unis. W 176. Belles Flanelles Françaises d'Opéra, brodées en soie. R 839. Flanelle de Coton imprimée. R 340. Satin de Laine imprimé, plus de 80 patrons de pièces modèles contrôlés par nous, tous en longueurs de 15 verges. W 178. Etoffes à Blouses rayées fantaisie de Bedford. D 164. Etoffes à Blouses Zéphyr de fantaisie rayé. D 166. Etoffes à Blouses, couleur unie, à rayures de soie. W 180. Etoffes à Blouses velours brodé de soie, dessins contrôlés par nous. W 182. Etoffes à Blouses Russes Zibeline à pois. W 184. Etoffes à Blouses Russes Zibeline rayée. BROPHY, GAINS & CO., MONTREAL. [L toirs, et MM. Brophy, Cains & Co. disent avoir un assorti- ment complet de tous les geni'es de mousselines pour la sai- son d'assortiment, spécialement dans les lawns blancs et noirs, les toiles de l'Inde, les mousselines à robes suisse, les organdis français et les laws persans. Ils offrent également des tissus exquis dans les beaux tuckings pour allover, à des prix très raisonnables, et un complet assortiment de mousse- lines à pois et de Dimitys suisses et écossais, crèmes et blancs; de carreautés suisses et de mousselines de fantaisie. Ces dernières en noir et en blanc. M. Whiteford, représentant de la Beaver Rubber Clothing Co. Ltd., est en tournée d'affaires avec un assortiment aussi complet que choisi d'imperméables pour la saison d'Automne. La W. R. Brock Ce, Montréal, désire attirer l'attention des marchands sur une ligne de broderie, fin de métier, dont elle fait une spéciale attraction. C'est la qualité 500. Il y a dans une boîte 50 pièces de 41,4 verges, toutes de patrons assortis, soit 225 verges. Elle offre actuellement ces broderies à 5c la verge pour s'en débarrasser. Ses broderies en général, valent d'être examinées; aussi, il est bon de voir les échan- tillons de ses voyageurs. MERCERSILK— MERCERSILK! La maison S. Greenshields, Son & Co a vendu la majeure partie des 12,500 pièces de Mercersilk achetées des moulins Cochecho il y a quelques semaines. L'empressement que le commerce a mis à s'approvisionner est une preuve évidente de la valeur de cette belle marchan- dise. Hâtez-vous de placer vos ordres pendant qu'il en reste. MM. Nerlich & Co., 301 rue Saint-Jacques, Montréal, vien- nent de recevoir une nouvelle musique à bouche qui a eu un immense succès aux Etats-Unis. C'est un article d'une vente certaine et qui permet de réaliser de beaux profits. MM. Kyle, Cheesbrough & Co ont fortement augmenté leur chiffre d'affaires dans les blouses, les jupes de rue, les robes de maison, etc., depuis qu'une ou deux maisons se sont reti- rées du marché. Leurs costumes, sous-vêtements en flanel- lette et autres articles confectionnés ont eu également une excellente demande. Les voyageurs sont actuellement sur la route avec un grand assortiment de marchandises impor- tées en garnitures d'usage courant, les toutes dernières nou- veautés ne seront offertes qu'à leur tournée de juillet. Ces nouveautés ont été mises sur les marchés européens le 1er juin et lesarticles ne peuvent être ici que beaucoup plus tard; malgré ce fait, certains voyageurs demandent aux marchands d'acheter leurs garnitures en les représentant comme étant les dernières nouveautés de la saison. Cette maison fait une spécialité des vêtements pour en- fants et son chiffre d'affaires est très considérable et sans cesse augmentant dans les capelines, bonnettes, booters, sous-vêtements tricotés, etc. Le commerce de vêtements pour enfants doit être recherché par tous les marchands de marchandises sèches; c'est un commerce payant. 29 John Fisher 50N & COMPANY Lainages en Gros ET jfourtutuïcs pour ÎCailleur6» Salles d'Echantillons 158 Ba\? Street, * * * Xloronto. lOl et 103 IRue St^lpievre, * Siuebec. The Galt Knitting Go., GALX, OINXARIO Sous-Vêtements, TiGER BKAND Spéclalités d'Eidepdown, Doublures de Chaussures ' Représontsnts ' Ontario, McCLUNG & BURNS, Toronto. Québec. P. DeGRUCHY, Montréal. Provinces Maritimes, J. A. MURRAY, St. John. Man. & C. A., J. A. BRYSON & CO., Winnipeg. pure laine GARArslXI I RREXRECISSABl-l CEETEB est le nom de notre nouvelle ligne de sous- vêtements irrétrécissables fabriqués avec les meilleures laines mérinos, moyennes et fines, qui existent. Tous les vêtement marqués CEETEE ont la GARANTIE IRRETRECISSABLE. Des milliers de personnes porteraient de légers sous-vêtements de laine au printemps et en été, si on pouvait les assurer qu'ils sont irrétrécissables. Cette difficulté nousl'avons maintenant surmontée. Ces marchandises conservent les propriétés hy- giéniques originales de la laine, leur laissant leur souplesse et leur élasticité après le lavage. Fabriqués en marchandises légères et pesantes, pour femmes, hommes et enfants. Nos échantillons de sous-vêtements à cotes de coupe parfaite, pour la prochaine saison, réalisent tout ce qu'il y a de mieux dans notre fabrication, avec un grand nombre de nouveautés en faits de garnitures, qualités et dessins. Réservez vos commandes jusqu'à ce que vous les ayez vues. The C. Turnbull Co. of Galt Ont, Limited Les articles manufacturés par STOREY sont les types de l'excellence, sous le rapport des ma- tières premières, de l'ajustement, du genre, de la fabrication et de la durée. Gants, Sacs de Voyage, Ceintures de Cuir Pour le COMMERCE du PRINTEMPS et de l'ÉTÉ. W. H. STOREY & SON, i,!forJr AGTON, ONT. 30 On rouveia chez MM. Nerlich & Co., 301 rue Saint- Jacques, Montréal, à partir du 20 juin, un assortiment complet de jouets haute nouveauté pour le commerce des fêtes. Vêtements en écorce d'arbres à Célèbes Les affaires dans les overalls ont été très brillantes. Heu- reusement, la Cie Brock, de Montréal, s'était protégée avant l'avance dans les prix, et elle vend encore ces marchandises à ses anciens prix, déjà très serrés, et presque coupés. Les contrats étaient importants et, en conséquence, elle espère pouvoir maintenir ses prix, au moins pendant un mois encore. Le succès des imperméables White " et " Duchess " ma- nufacturés par la Monti'éal Waterproof Clothing Co. s'affirme de plus en plus. Le " White " est le vêtement correct pour messieurs, tandis que le " Duchess " obtient les suffrages de nos élégantes. Nous recommandons aux marchands qui tiennent en stock des jouets, des poupées et autres objets de fantaisie, de de- mander le catalogue illustré de la maison Nerlich, 301 rue Saint- Jacques, Montréal. Cette maison est dans ce commer- ce depuis de nombreuses années et comme elle a un représen- tant sur les lieux de production, en Allemagne, elle est en po- sition d'offrir au commerce à des prix très bas toutes les der- nières nouveautés. Une attention spéciale a toujours été apportée par la Brock Co. aux articles de tablettes. Les marchands qui tiennent les articles de tablettes sont certains de pouvoir trouver tout ce dont ils ont besoin dans le stock de la maison Brock Co., Montréal. MM. Nerlich & Co., 301, rue Saint-Jacques, à Montréal, ont en mains un très bel assortiment de statuettes religieuses qui sont offertes à des prix très modérés. Ils ont également un fort beau choix de porcelaines, de vaisselle, verres et au- tres objets de ménage. L'ART DECORATIF 95; rue des Petits-Champs, Paris 1er. — Sommaire du nu- méro de mai Quelques souvenirs sur Falguière, par Léonce Bénédite 12 illustrations. Quelques nouveaux Bijoux, de Lalique, Feuillâtre, Louis Boucher 10 illustrations, par Ray- mond Bouyer. L'âme d'Eugène Carrière 13 illustrations, par Camille Mauclair. Nouvelles Dentelles Viennoises 7 il- lustrations, par G. M. Jacques. Une Installation de Châ- teau 10 illustrations, par Gustave Soulier. Les illustrations sont, comme toujours, de premier ordre, aussi bien par la beauté de l'exécution que par le choix. •Abonnements Canada et Etats-Unis $ le numéro 40c. " Pinto " Shell Cordovan La Hudson Bay Knitting Co, a ajouté à ses lignes étendues une nouvelle espèce de cuir, qui, pour les gants et les mitaine.?, devra constituer un gain. C'est un cuir cordovan à J'épreuve de la cha- leur et de l'eau, fabriqué avec la peau du broncho de l'ouest. Sa solidité et sa durée le rendent presque à l'épreuve de l'usage A titre l'expérience, ce cuir a été bouilli pendant deux heures et ensuite placé sur le dessus du poêle pour le sécher. Le seul clian- genient perceptible a été une perte de couleur, ce dont il n'y a guère lieu de s'étonner. Le cuir était aussi souple et appareuiiment aussi résistant que lorsçju'on l'a coupé à la pièce. La couleur est un joli gris pâle ; il a très belle apparence sur le comptoir. Ses ventes montent rapidement, et bien que les échantillons ne soient s\ir le marché que depuis un mois, les ventes atteignent auo\ird'liui un millier de douzaines. La H. B. K. s'est assuré le contrôle exclusif du stock pour le Canada. a revae polyoglotte internationale qui se public en -Hollande contient dans un de ses derniers numéros le long tra vail de deux savants hollandais MM. N. Adriani et Alb. C. Kruyt, sur une très curieuse industrie indigène qu'ils ont étudiée sur place à Célèbes, et qu'ils décrivent avec un luxe de détails dont nous ne saurions donner une idée. Mais dans cet article tout teclinique nous relevons quelques traits de mœurs assez originaux des industrieux sauvages qui savent tirer de simples lam- beaux d 'écorce non seulement des vêtements solides, mais encore des costumes rehaussés d'une certaine élégance. La préparation des écorces dans ce but a été poussée dans le centre de la grande île à son plus haut point de développement. Il est vrai que la matière pre- mière y abonde ; mais les instruments des artisans indigènes sont d'une étonnante simplicité et ne doi- vent rien à l'industrie ri à l'outillage européens ; on n'y onnaît pas encore l'art de tisser, et les étoffes européennes viennent à peine d'y faire, ça et là, leur apparition. C'est donc un art original et autochtone s'il en fut. Les arbres qui fournissent ordinairement leur écorce à cette préparation appartiennent pour la plupart à la famille du figuier Ficus leucantaloma, etc. L'arbre e^t i battu, les branches tranchées à la base, l'écorce enlevée délicatement de l'aubier par longues bandes. Ou évite les arbres dont la tige est nouée ou difforme. Lfs bandes d'écorce, séchées au feu ou au soleil, siibit-seut une préparation assez semblable à celle des tiges du chanvre. Après seize jours de rouissage, d'où elles ressortent à l'état de longues fibrilles d'un blanc éclatant, on les bat de mauière à en faire une sorte de feutre. Pendant cette opér tion, on entend un prêtre crier d'une voix forte aux âmes des ancêtres de ne pas se troubler de tout ce bruit, et qu'ils auront leur part d'écorce. En effet, on met soigneusement à part, pour les offrir aux morts, les meilleurs produits de ce travail. A part l'abatage de très grands arbres, qui exige des forces musculaires considérables, ce sont les femmes qui font tout l'ouvrage, coupent l'arbre, l'ébranchent, enlèvent l'écorce, la rouissent, etc. Ces femmes doivent avoir 15 ou IG ans au moins. Elles s'accroupissent sur leurs talons devant l'arbre abattu, pour en enlever les lanières d'écorce avec un instru- ment tranchant ; à côté d'elles se trouvent une tasse de coco pleine d'eau, dont elles humectent parfois l'écorce pour ne pas eu rompre les bandelettes. Devant les cases des indigènes, on voit, suspendus à des perches fixées au toit, de gros paquets d'écorce qui sèchent au soleil, et qu'on n'enlève, pour les mettre en oeuvre, qu'au moment oxi tous les sucs végé- taux se sont évaporés. Ce n'est pas seulement dans la préparation et le feutrage de ces rustiques étoffes que les indigènes montrant la plus grande habileté ils savent les orner des det^sins les plus heureux et des couleurs les plus fraîches, les plus riantss dont l'ensemble forme quelque chose d'infiniment gracieux. 31 Stephein HAAS, MANUFACTURERS OF CANADA BEING A WOODED COUNTRY WE HAVE SPECIAL OFFERINGS OF WOOD CURTAIN POLES AND WOOD TRIMMINGS mm Splendid Finish, Handsome Patterns and Low Priées. TRTVS OPAQUE SHADE CLOTH. CURTAINS, DRAPERIES, FURNItURE COVERINGS, UPHOLSTERY OODS, LACE CURTAINS Etc, OXJR FACTORIES TORONTO, ONT. VALLEY FIELD, DCTROIT, . OFFICE TEL. 2056 FACTORYTEL. 4299 CABLE ADDRESS . , "HEES" TORONTO. ' OFFICE. 71 BAY ST HEAD OFFICE TORONTO, CANADA. Nous manufacturons tout ce qui entre dans la ligne des STORES POUR CHASSIS et les vendons à un prix qui laisse au détailleur de GROS PROFITS. CENT MILLE PAIRES DE RIDEAUX DE DENTELLE En mains, à choisir, prêts à livrer. Nos voyageurs sont actuellement sur la route avec des échantillons de toutes nos marchandises. N. B. — Nos nouveaux Rideaux et Etoffes d'ameublement mercerisés sontsuperbes comme dessins et ont l'apparence de marchandises finies en soie, et sont vendus à meilleur marché que les marchandises étrangères. Il n'est jamais sorti des métiers à tisser rien de plus populaire que notre nouveau tapis de table Derby, dans toutes les grandeurs. Tous les jobbers le vendent. Demandez-leur de vous les montrer. FOURNITURES POUR MEUBLIERS Couvertures de meubles, Rideaux, Draperies, Tapis de table, Articles en chenille, Rideaux et Nets pour Croisées, Pôles et Accessoires en cuivre et en bois. Plaques d'escaliers. Epingles à draper, etc. Notre nouveau catalogue illustré vient justement de paraître. Envoyez -nous votre carte et vous en recevrez un par la malle. N. B. — Nous avons importé uu grand assortiment de soies pour tentures. Pour ouvrage soigné, dans les salons, etc., la soie prend la place de la tapisserie en papier. Nous manufacturons presque toutes les marchandises mentionnées ci-dessus. Si vous faites affaires dans les environs de Montréal, visitez notre nouvel entrepôt, No 20 rue Ste-Hélène. , CEO. H. HEE8, SON & 00., Bureau Principal, TORONTO. Etalage de la maison Allan de Montréal Composé des Célèbres Bretelles Président UNE NOUVELLE MANUFACTURE DE BLOUSES Une nouvelle compagnie vient de se former à Montréal qui va prochainement occuper une place importante dans l'industrie de la manufacture des blouses de soie. Les par- tenaires sont M. I. Mishkin, qui a récemment démissionné en qualité de dessinateur de The New-Yorlv Silk Waist Co., et M. H. Margolin, ex-dessinateur de The American Silk Waist Manufacturing Co. On s'attend à ce que la manufac- ture commence ses opérations ce mois-ci. Les messieurs ci-dessus nommés sont bien connus dans l'industrie des blouses de soie au Canada et de la combinai- son de leurs efforts naîtra une forte compagnie capable d'ob- tenir et de conserver le patronage d'une partie importante du commerce de gros. Des vêtements de haute classe seront leur spécialité et tous ceux qui, dans le passé, ont eu connais- sance de leur ouvrage, sont confiants que les blouses fabri- quées par la nouvelle manufacture seront d'un grade supé- rieur, tant comme dessin que comme fabrication. Il y a de la place en masse dans le commerce canadien pour une mai- son comme celle-là. La confection des blouses de soie prend plus d'importance de saison en saison; les détailleurs s'occu- pent plus que jamais de cette branche de commerce, et cha- que magasin de quelqu'importance a aujourd'hui son dépar- tement de blouses qui est une de ses principales attractions, De sorte que deux hommes comme MM. Mishkin et Margolin apparaissant sur la scène, sont certains d'attirer l'attention du commerce et faire de leur entreprise >in succès dès le délmt. Nous aui'ons l'occasit». le mois inochain, de reparler de cette nouvelle compagnie. La Dominion Suspender Co fait de spkn- lides de sa célèbre bretelle " Pré- .sident ", dans les principales cités et villes, au moyen de leur homme automatique, qui se place dans les larges vitrines et que fait mou- voir lelectricité. Il se vend d'immenses quan- tités de cette bretelle. La Dominion Suspender Co fait une magni- fique ceinture d'été " la Royale," pour détailler à 25 cts, l'élastique est tissé en forme tubu- lair9 avec rayures croisées et cordonnet solide ; elle est de beaucoup supérieure à la masse d'articles bon marché et communs fabriqués en tissu de coton. Les cols cravates avec col en madras blanc, et finis avec bouts " Qreno Vanessian " sont certainement les articles les plus chics du genre qu'on puisse voir sur le marché. Ils sont faits par la Niagara Neclcwear Co, et peu- vent être portés aussi bien par les hommes que par les femmes. — Les principaux merciers pour hommes, aux Etats-Unis, les fournissent aux uns et aux autres. ETOFFES ET CONFECTIONS MM. Greenshields, Son & Co ont obtenu un succès splen- dide avec leurs soies moirées. Une nouvelle Jigne de moirés antiques vient d'être mise en stock, le commerce trouvera que c'est une bonne valeur. Leurs lignes de velveteens mé- talliques ont déjà dû être renouvelées, tellement la demande en a été grande. Les soies à rayures et les corduroys sont encore des marciiandises pour lesquelles ils ont dû répéter leurs ordres. Dans les corduroys et les Bedford Cords l'as- sortiment comprend quelques dessins très jolis et nouveaux. Le corduroy avec rayure satin pour confection de blouses a obtenu un succès particulier. Le commerce en marchandises plus pesantes pour l'automne est donné comme satisfaisant dans toutes les lignes, bien qu'on atteigne à peine la saison active. Les Cheviottes et les Broadcloths s'écoulent rapide- ment; les Zibelines sont également populaires. Le nouveau département des confections de la maison S. Greenshields, Son & Co. offre une ligne spéciale de jupons lavables en toile d'Irlande rayée, en ox-blood et en bleu, le commerce devrait les voir. Ils se font avec deux volants et se détaillent à $ Les costumes d'été pour dames ont une place remarquable dans ce département, ils comprennent les mousselines blanches, lin, indigo et de couleur et les sateens de couleur. La section du blanc renferme plusieurs lignes à prix populaires dans les cache-corsets, les corsets, les panta- lons, les chemises, les jupons, les chemises de nuit, etc.. Il y a également deux lignes spéciales de chemisettes Gibson on lawn blanc garni de broderies. Ce sont des valeurs excep- tionnelles à détailler à $ et à $ 33 1 f^^^7^^\ The ïictor Manukturing Co., \\C^ ^ 658, 660, 662, 664, RUE ST-YALIER 1 • \\ . MARK J y • s Hffmitnnnv nniin PlnTiinfi nt Tîilintfnn Tnnnn ri'UtnfFn /AntniriTin^ Tiiifïnnin nnnn Tlntiinfi S 1 wicaiix w iiaiHfis ci riiieiifis, jdbbs ii cioie aiiiomb, Liiiiene pdf uaiDcs. • Nos voyageurs partiront dans quelques jours avec les plus jolis échantillons et • X un plus g'rand assortiment que jamais. S \ VOYEZ-LES AVANT DE PLACER VOS COMMANDES. S Notre Nouvelle Installation Nous avons transporté notre Etablisse- ment de Dffodes aux Nos 1813 et 1815 tue Notre-Dame, en face de la rue Ste-Hélène et nous prions respectueusement nos clientes et clients de prendre bonne note de ce chan- o"ATYi f»n ^ ri n ti^qqp Chapeaux Garnis —.ET. fournitures de modes* Nous prerons dès à présent les commandes pour la Saison d'Jfutomne Nos voyageurs sont sur la route avec de beaux échantillons, réellement nouveaux et qui par leur chic et par leur valeur pour le prix méritent de fixer l'attention des bons acheteurs. Votre visite est respectueusement sollicitée desTROISMAISONS&CIB I8I3 et 1815 rue Notre=Danie, Montréal riarchandi EIn Gra r Coton à Tabliers Rayé et Carreauté, Zéphip à Chemises Toutes Couleurs et Nuances, Galatea d'Eté, Flanellette Pour la confection de Vêtements d'enfants. Collets en Dentelles Assortis en Blanc, Beurrefrais, Crème, Beige. Broderies ses Nouvelles ide Variété Damas pour AMEUBLEMENT j et RIDEAUX nets à Rideaux de toute description NOUS INVITONS copdia- lement le commepce k venir examinep ces lig-nes qui sont très avantag'euses et à, com- papep nos ppix. 337, rue St-Paul, MONTREAL. Le plus bel assortinieut qui ait jamais été offert au commerce. \ ^ ^^^^ANADIAN COLOURED OTTON MILLS OMPANY Cotonnades, Coutils pour Oreillers, Denims, Toile à Tente, Coton pour Chemises, Planel- lettes, Glnghams, Zéphyrs, Shirtings, Etoffes à Robes, Lawns, Couvertures en Coton, An- golas. Fils, Etc., Etc. On ne vend qu'au commerce de gros. D. MORRICE, SONS & CO., Agents nONTREAL et TORONTO, J i^- o 1 RIPANS 1 Les Ripans Tabules tiennent leur place comme le ! » remède suprême pour la guérison de la dyspepsie, de l'indigestion, des troubles de l'estomac, du foie et des ji intestins, mal de tête et constipation. On n'a pas jusqu'à présent trouvé un remède capable de faire j autant de bien à la grande majorité de l'espèce hu- ' maine. ! ! CHEZ LES DROGUISTES \ Le paquet de cinq cents est suftisant pour un cas ordinaire ' , La bouteille pour famille, GO cents, contient l'approvisionneraent 1 a d'un an. 34 CORRESPONDANCE DE QUEBEC Québec, 2 juin 1902. Le mois de mai a été un mois qui s'est présenté sous plusieurs faces, et la température n'a certainement pas été ct-lle à laquelle nous pouvions nous attendre en mai ; par con^équent, les affaires dans la plupart des lignes n'ont pas été tout ce qu'elles auraient dû être. Malgré ce fait, nous ne devons pas ti'op x'écrinuner, mais nous féliciter de ce que nous ne sommes pas dans la mauvaise situa- tion dts habitants de l'île de la Martinique, dont le ter- rible désastre et les souffrances inouïes ont tant fait parler dernièrement. Bien que les affaires n'aient pas été dans la proportion habituelle au mois de mai, dans certaines lignes, nous pouvons prévoir des temps meilleurs maintenant qu'une température plus chaude nous est venue, et nous pou- vons espérer ratrapper le terrain perdu, car l'apparence générale est satisfaisante. Dans les endroits où la pêche est 1 industrie principale, nous savons qu'elle a été abondante, et que les prix payés pour le poisson ont été très bons. La pêche du liomard a été excellente à la Baie des Chaleurs, et actuellement, le prix étant beaucoup plus haut qu'il ne l'a été dans ces dernières années, ce commerce est abso- lument rémunérateur pour ceux qui l'exploitent. C'est d'ailleurs exactement ce qu'ils méritent pour lenr persé- vérance pendant les saisons de bas prix et de mauvaise chance. D'autres localités qui vivent de produits tels ue le hoi", la pulpe, etc., etc., paraissent n'avoir aucun sujet de plainte. Les manufactures de chaussures, à Québec, ne sont que médiocrement occupées. Quelques manufactures même sont très très tranquilles ; d'autres, au contraire, ont obtenu un montant satisfaisant de commandes ; mais aucune des manufactures n'est aussi active qu'elles l'ont été il y a une couple de saisons. Il d'it y avoir eu cer- tainement une sorte surproduction durant les temps d'activité, à en juger d'après le calme actuel. Toutefois, l'impression est que, cette saison, tous les stocks de détail seront considérablement réduits, et qu'alors on connaîtra des temps meilleurs pour le commerce du printemps. Nous ne devons pas oublier que notre population est faible, et que la production doit se régler sur la consom- mation. Les prix du cuir sont encore tenus raides en face d'un marché tran]uille, et il n'y a aucune apparence d'un changement immédiat. Nous avons remarqué quelques formes de chaussures pour hommes, pour le commerce du printemps prochain. On en revient au bout pointu ; on a évité le défaut an- cien qui obligeait de porter une chaussure de 3 points de plus que le pied ne comportait; en effet, le nouveau modèle a plus de ressemblance avec la forme naturelle du pied. Nous aurons à revenir sur les nouvelles formes quand les échantillons pour le printemps seront sortis. Les paiements ont été généralement satisfaisants pen- dant le mois de mai. Il n'y a pas eu plus de faillites que d'habitude. Le commerce des chaussures en caoutchouc pour l'as- sortiment et pour l'automne se maintient encore en b nne condition En passant sur la rue St-André, il y a quelques jours, nous avons remarqué un lot de char de chaussures en caoutchouc ju'on déchargeait pour la Campbell Shoe Co. Un char contient à peu près 20,000 paires, et si nous sommes bien informés, le char ci-dessus n'est qu'une partie de ceux que cette maison doit recevoir pour son commerce d'automne. Les détailleurs se plaignent que les affaires ne sont pas aussi brillantes qu'ils l'espéraient, mais la tempéra- ture défavorable compte pour une grande part dans cette situation. Le caisson pour le nouveau pont qui traversera le St- Laurent a été lacé avec succès et remorqué à la position qu'il doit occuper sur la rive sud, et on travaille à cons- truire le dernier des deux piliers. La maçonnerie en pierre sera terminée cet automne, et le travail de cons- truction métallique commencera en juillet ; une très forte partie du fer est maintenant à pied d'oeuvre. Il y a eu une tentative de former une combine dans le commerce des chaussures, combine qui aurait embrassé tout ce commerce au Canada. Il est difficile de voir com- ment on pourrait y parvenir ; car le commerce est telle- ment diversifié, nous pourrions d'ailleurs en dire autant à propos des manufacturiers, que celui qui pourra for- mer cette combine d'une manière pratique et satisfai- sante a de la besogne sur les bras. Ins & OuT. LES FABRIQUES AMERICAINES D'après les dernières statistiques il y a actuellement 1,423 fabriques de chaussure.», aux Etats-Unis, et pen- dant les derniers six mois, 97 établissements ont fait faillite ou ont disparu. La fabrication de la chaussure, comme beaucoup d'au- tres fabrications, tend chaque année à se trouver entre les mains d'un moins grand nombre de personnalités. Un ordre de 10,000 paires de chaussures venant de l'Afrique du Sud est arrivé dernièrement à une maison de Boston. Cet ordre est fait sur des échantillons envoyés il y a plus de deux ans. C'est l'ordre le plus important qu'on ait reçu depuis le début de la guerre. — M. H. Wener, propriétaire de la Montréal Waterproof Clothing Co. partira pour l'Europe le 21 juin. M. Wener fera la traversée sur le steamer Dominion. Pendant son absence, qui durera deux mois, M. Wener visitera les principaux mar- chés européens et fera ses achats pour le printemps pro- chain. La vignette ci=dessous représente le Des Des Marques NOUVEAU HOME CHAUSSURES J. & T. Bell & Hagar gllîiîrrrîi îFi'fïfrfîîl BQSiillHIlIiË^ J.&T Bell, Fine Footwear. MONTR EAL. John T. Haoar, Proprietor -M Les rieilleures ^x—les plus Elégantes FABRIQUÉES EN AMÉRIQUE Les voyageurs de la maison sont maintenant sur la route, avec tous les derniers modèles de chaussures pour^Dames et Messieurs, pour le commerce de la Saison d'Automne. Ne manquez pas d'examiner leurs échantillons. 36 Nous apprenons que dans de nombreuses manufac- tures de chaussurei,onJcommence à remplacer le cuir box cal f par le velours calf, ce dernier cuir se vend de 20 à 24 cts le pied. MM. J. & T. Bell nous informent que les affaires sont satisfaisantes ; la prise d'ordres pour la saison d'Automne a été bonne. Les prix des chaussures sont fermes par suite de la bonne tenue du marché des cuirs. Parmi les nouveaux cuirs mis sur le marché pour le commerce d'automne, il convient de citer la " Vita- line " dont on se sert pour les hausses de chaussures en cuir vernis et en velours calf. Ces cuirs dans les premières sélections valent environ 8^ cents le pied. Relativement à la combine des manufacturiers de chaussures de Montréal et de Québec dont il a été parlé dans les journaux quotidiens et dont il est ques- tion dans notre correspondance de Québec, nous ap prenons que les négociations pour accomplir cette amalgamation sont interromi^ues. Le départ de M. Smith pour l'Europe en serait la cause et les pour- parlers ne seront repris qu'à son retour, c'est à dire dans le courant de l'automne. Dans certains milieux on p. raît croire que 03 projet a de grandes chances de réussite. *** On nous dit qu'à Paris les chaussures pour dames, de couleur fauve et brun clair, sont loin d'avoir passé de mode. Elles sont portées par les femmes les plus élégantes qui mettent également des souliers en cuir verni avec empeigne en cuir "tan" ou rouge. Le nouveau tarif australien est prohibitif en ce qui conceine l'importation des chaussures américaines. Le gros chittre d'atiaires qui était fait par les fabricants de chaussures yankees avec ce pays, en reçoit un formi- dable choc. Si ces droits ne sont pas considérablement nioditiés, bien peu de chaussures américaines pourront forcer les portes de ce marché en 1908. M. Moles, le la maison J. • 0 80 " jeunesse '. 0 70 BOTTINKS E •! DONGOLA Pour 1 35 '• garçons 1 20 " jeunesse 1 00 A CHEVILLES Ponr hommes. . . .0 85 1 00 $1 25 $1 50 Bottes de travail pour homme», en Split $1 3ô et $2 00 " en 'l'aure 2 65 " Napoléon 2 75 " en cuir, Rong Rouge 2 60 BOTTINES POUR FEMMES Batts J'our femmes 0 60 •• mies " enfanta 0 40 BOTTINES F,N PEBBLE l'our femmes 0 85 •• filles 0 75 enfants 0 65 BOTTINES EN GLOVE ORAIN l'our femmes 0 85 •• filles 0 75 •' enfants — 0 65 BOTTINES EN DONGOLA Pour femmes 1 10 " filles 0 95 " enfants 80 Souliers en Sjjlit à la cheville pour femmes 0 50 en Pebble 0 60 enBuff 0 60 — M. Ferrier Torrance, représentant MM. Geo. H. Hees, Son & Co visite actuellement le commerce des Cantons de lEst. — M. R. Lucas, secrétaire-trésorier de la Hudson Bay Knit- ting Co., dont l'état de santé laissait à désirer depuis quel- que temps, est maintenant complètement remis et vient de reprendre ses occupations habituelles. — M. Raoul Dionne, qui fait partie du personnel de la mai- son J. P. A. des Trois Maisons & Cie, a épousé le 9 courant, en l'église Saint-Jean Baptiste, Mlle Hélène Hickok. dont le père était bien connu dans le commerce des fourrures à Montréal. — M. de Grandpré, gérant de la maison Caverhill & Kis- sock, a passé plusieurs jours à New- York au commencement de ce mois. — M. J. J. Cusack, qui vient d'entrer à l'emploi de la S. F. McKinnon Co. Ltd, partira prochainement pour un voyage dans les Cantons de l'Est. — M. Frank Labelle, voyageur de la S. F. McKinnon Co. Ltd, parcourt actuellement la province de Québec avec un as- sortiment complet de marchandises d'Automne. — M. Wm Kissock occupe actuellement sa résidence d'été " Edgewater " située à Sainte-Anne de Bellevue. — M. J. H. Clerk, voyageur de MM. J. P. A. des Trois- Maisons et Cie, partira prochainement en voyage avec un assortiment complet de marchandises d'Automne. — M. A. B. Edgar, de MM. Tooke Bros Ltd, est actuelle- ment sur les marchés européens où il fait des achats pour le commerce de la saison d'Automne. — M. Rival, de la maison Perrin frères et Cie, de Montréal, vient de partir pour Grenoble. Son absence aura une diirée de six semaines environ. — M. Edwin Smith, qui a occupé une position importante dans les ateliers de la Canadian Cotton Mills, vient d'être nommé contre-maître du département des fils à coudre et à tisser de la Dominion Cotton Mills, de Kingston, Ont. PRIX DES COIKS A CHAUSSURES Le marché local des cuirs à chaussures demeure toujours inactif, lespnx sont néanmoins très fer- mes. Plusieurs de nos maisons de eros viennent de mettre leurs voyageurs sur la route pour la prise des ordres d'automne. Notre liste de prix jusqu'à présent est sans chan- gement ; cependant, il est plus que probable que les peaux de moutons des premières sélections de provenance étrangère augmenteront de valeur par suite de leur grande rareté. CUIRS A SEMELLE Slaughters Sole No 1 26 cts Ib. No 2 24 Chinese Sole Buffalo 22 SPANISH SOLES— CUSTOM Nol 26 No 2 25 No 3 24 Les mêmes lignes pour manufacturiers sont co- tées le. de moins. Rangoon 23 a 24cts la Ib. INNER SOLING SPLITS Au pied 7 cts A la livre 17 à 18 cts BOPF De l'Ouest 11 à 12 cts le pied De Québec 10 à 11 cts SPLITS Senior de l'Ouest. . . 18 à 21 cts Ib. Junior " ... 17 ù 18^ Senior de Québec. . . 16 àl" " Junior " ... 15 à 16è " WAX UPPEB— VACHE CIREE Wax Upper 38 à 40 cts Ib. Grained Upper 12* à 14 cts le pied " {ô à .?6 cts Ib. Pebble Grain de l'Ouest 11 ù 12 cts le pied " " Québec 10 à 11 " CHROME KID BrazilianKid 22 à 30 cts le pied Patnas 18 à 25 cts Petropol li à 10 cts China.' 10 à 14 cts Tampico couleurs. . 20 à 23 cts " Aigerian " .. 18 à20 cts CHROME BOX CALF No 1 H 22 cts No 1 M 18 à 20 cts No 1 L. M 16 à 18 cts Les numéros 2 se vendent suivant qualité. INDIA SHKEP — CANADIAN NATIVE Mens' Work A 84 à 9 cts le pied B 74 à 8 cts No 2 Gkk 7 cts Womens' Work A 8 k 8Jcts B — 7 a 7è cts No 2 6i à 6J rts " Les Cape and Australiens en Pickle saumure sont cot'js de è à Je. en moins. BLACK OLAZEO BUTTONFLY A 7 cts le pied B 6icts No 2 6 cts No 2 mixed ôj cts VACHE VERNIE Victoria 16 cts C. B Québec 13 à 14 cts " ENAMKLS H. Victoria 22 cts Québec 14 à 14è ers " Enamel français — 45 à 48 cts " Chrome anglais 35 cts " Insides 25 cts " VEAU VERNI FRANÇAIS Toc Caps ?12 on à 13 50 la dz. Pour empeignes de femmes Dimensions petites. 18 00 à 22 00 ' moyennes 24 00 à 28 00 Pour empeignes d'hommes moyennes $28 00 à 32 00 " grandes.. .32 00 à 38 K " VEAU CIRK Canadian Niagara... . 80 à 90 cts Ib. Autres qualités 75 à 80 " !l ROCKWOOD, ONT. Lainages pour Costumes pour Dames Lainages pour Pardessus d'Hommes Laines torses Dignum L Monypenny TORONTO et MONTREAL Seuls Agents povxr la vente. 1-lamilton * * Cotton Co. HVWILTON, Ont. 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Il n'est pas donné suite à un ordre de discontinuer tant que les arrérages et l'année en cours ne sont pas payés. Adresser toutes communications simplement comme suit TISSUS ET NOUVEAUTÉS, MONTRÉAL, Can. Vol. III MONTREAL, JUILLET 1902 No 7 AUTOHNE 1902 E CANADA, par suite de ses conditions climatériques, de son éloignement des marchés de production et de différentes questions d'ordre économique, a deux saisons bien tranchées pour les commerçants en marchandises sèches. If Le détailleur fait deux fois seulement par an ses achats en vue de la cônsti- tution de son stock en hiver pour les marchandises de printemjDS et d'été et en été, pour les marchandises d'automne et d'hiver. A tout moment il peut généralement rassortir son magasin, mais ce n'est qu'à certaines époques fixes qu'il peut s'assurer d'obtenir en quantités voulues l'approvisionnement néces- saire pour ses besoins des saisons futures. ^ Depuis la création de Tissus et Nouveautés, nous avons fait coïncider avec ces époques fixes l'apparition d'un numéro spécial, c'est-à-dire en janvier, pour la saison d'achat des marchandises de printemps et d'été, et en juillet, pour la saison d'achat des marchandises d'automne et d'hiver. Ces numéros spéciaux ont obtenu un succès si réel que nous n'hésitons pas, malgré les sacrifices qu'ils nous imposent, à les continuer. Ils sont d'ailleurs attendus par le commerce de gros comme par les détailleurs. On verra, par le présent numéro, l'intérêt que portent à notre publication nos princi- pales maisons d'importation ; les pages d'annonces, qui indiquent aux marchands de détail ce qu'ils doivent acheter et où ils ont intérêt à acheter, sont plus nombreuses que jamais. Le numéro spécial d'automne 1902 bat, sous ce rapport, les records ^Drécédents de Tissus et Nouveautés. Nos lecteurs sont, dans ce numéro, parfaitement renseignés sur ce qu'ils i^euvent acheter pour leur futur commerce et sur les occasions dont ils peuvent profitei* pour remplacer les marchandises de saison dont ils ne sont plus rassortis pour leurs besoins aétuels. La variété des articles qui entrent dans ce numéro les intéressera, nous en sommes certains. Nous avons confiance que notre numéro d'automme 1902 aura pour eux un attrait égal, sinon supérieur, à cehii de l'automne 1901. La Direction. * Cc$ modes féminines * dans rjintiquité et au moyen toilette est un art, — commençons par établir cet axiome, — un art de la même essence que la sculpture ou la peinture, et, à coup sûr, plus ancien que celle-ci. Les filles d'Ève ont excellé à se parer, longtemps, bien longtemps, avant que leurs époux eussent appris à manier l'ébauchoir ou le pinceau. Et quel esprit plus délié, quelle délicatesse de main supérieure n'ont-elles pas révélés dans leurs créations ! En se jouant, elles ont pétri et façonné l'élément imprévu et impondérable qui s'appelle la fantaisie ou le caprice. Un rien leur a suffi pour lancer sur une piste nouvelle un" mode, — parfois toute une civilisation. Mais écoutons le brave Proudhon, l'auteur du Principe de l'art " Le premier qui, en dehors de ses attractions phj'siques et de ses besoins matériels, sut aperce- voir dans la nature un objet agré- able, singulier, ma- gnifique ou teiTible ; qui .s'y attacha, .s'en fit un amusement, une parure, un souvenir ; qui, communiquant à son hôte, à son frère, à sa son admi- ration, leur en fit agréer l'objet comme un témoignage précieux d'estime, d'amitié et d'amour, celui-là fut le pi'emier artiste. La petite fille qui se fait une couronne de bleuets ; la femme qui se compose un collier de coquillages, de pierreries ou de perles ; le guerrier qui, pour .se rendre plus terrible, s'afi'uble d'une peau d'ours ou de lion, sont des artistes. Autre axiome la toilette est un art profondément original, puisqu'elle suppose tout un nonde de combinaisons, selon la taille, le teint et mille autres particularité;!. 11 faut, à ces combinaisons, une souplesse de goût qui nous manque, à nous représentants du sexe fort ; nous sommes trop habitués aux lignes Aussi la définition I,A PKlCTltEssK loUl Stiituctie égyptienne en bois. Mu8éf lu Louvre. de la plupart des termes nés du costume féminin inflige-t- elle aux philosogues des tortures sans fin. Combien de centaines de vocables n'ont-ils pas été obligés d'analj^ser, rien que dans le Dictionnaire de l'Académie française ! On composerait un volumineux glossaire, ne fût-ce qu'en relevant les mots techniques en usage, depuis le peplos grec jusqu'aux plus récents volants ou manches à gigot.^ Qu'on juge de la variété du par une simple nomenclature nous avons à compter avec la jupe et le jupon, le corsage, se subdivisant en corsages à créneaux garnis de jais, en corsages à pointe, en corsages cuirasse ; puis le corset, le manteau, le voile et le châle, la cotte, la houppelande, le sarcot, l'amazone, la pèlerine, la jaquette, la fraise, le collet Médicis, les manches à ballon, les man- ches mitaines, les manches papillon, les manches pagodes, les manches à la juive, le tablier, les brandebourgs, les collets, les plissés, la cravate, l'écharpe, le fichu, le masque, le manchon, l'aumônière, le réticule, les gants, les bas, la chaussure, l'éventail, l'ombrelle, le scapulaire, que sais-je encore?., et chaque costume comporte de nombreuses subdivisions le vêtement d'apparat d'inté- rieur, de négligé, etc. D'autre part, la figure humaine et son complément in- dispensable, le costume, sont comme le pivot autour duquel tourne l'art tourne l'art tout entier. Du moment où le mobilier et l'architecture forment le cadre dans lequel se passe la vie, il est de toute nécessité que le con- tenant soit en harmonie avec le contenu. Les costumes si raides et si archaïques des Pharaons n'auraient-ils pas juré avec la liberté et l'ampleur inimi- tables du Parthénon d'Athènes ? Et de même, le péplos ou l'himation des compatriotes d'Aspasie n'auraient-ils point paru quelque peu négligés au milieu des gigantes- ques et solennelles colonnades des temples de Thèbes ou de Memphis ? Supposons les lourds brocarts ou velours de la Renaissance, aux tons si riches et si profonds, dans un appartement Louis XV blanc et or ; quelle inconsé- quence ! Aux intérieurs clairs il faut des étoffes claires ; aux fonds nourris, comme l'étaient ceux de la Renais- sance, des étoffes nourries. Pour me je dirai que l'architecte, le tapissier et le couturier sont fatale- ment collaborateurs, quand ils ne .sont pas complices. Combien de d'ailleurs, ne sont que de vrais édifices — en miniature — mesurés au compas, échafau- dés à l'instar des constructions les plus savantes ! Mais pousserons-nous les choses à l'extrême ? Dirons- nous que la corrélation entre l'architecture et la forme humaine — y compris son succédané, le costume — est absolue, comme le voulaient les anciens ? Loin de nous ces pi"éoccupations de géomètre rien n'échappe autant à la science mathématique que les libres inventions du gé- Nos Etoffes à Robes devraient vSe trouver sur le comptoir de Chaque Maison de Marchandises Sèches en Détail 2V DOMIJSflOJ^ Notre assortiment pour UAUTOIÏINE 1902 EST PLUS CONSIDERABLE de près du double de ce que nous avons offert au commerce en aucune saison précédente. Nous possédons la plus forte ligne d'Etoffes Noires unies et demi-unies qu'aucune maison tienne au Canada. Les meilleures marchandises positivement fabriquées par les manufacturiers du pays et de l'étranger. 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BROPHY, GAINS & CO., MONTREAL 6 nie féminin ; ses ondulations et ses échancrures sans fin autant de défis à la ligne droite, sans parler de toutes les autres lignes imaginables. Le canon de jjroportions adopté pour les églises et les palais de telle ou telle géné- ration ne s'applique pas nécessairement à la coupe des vêtements. Prenons les ordres classiques, ces fameux ordres célébrés par Vitruve ils n'ont pas changé sensi- blement entre le 1er et le ive siècle, pas plus qu'entre le xve et le xixe ; l'architecte du nouvel Opéra, Charles Garnier, les a respectés, comme l'avait fait, quatre cent cinquante ans auparavant, Brunellesco, l'architecte de la cathédrale de Florence. Et pourtant, dans l'intervalle, que de révolutions dans le costume ! Cela n'empêche pas le costume de réfléter à tout ins- tant — avfC la promptitude d'un instatané — les préoc- cupations du jour. Notre première enquête aboutit donc à un résultat qu'on ne saurait assez méditer la nécessité de conciliation, je devrais dire de conciliation, entre toutes les branches de l'art. Par moments même, l'on est tenté de proclamer que la toilette est supérieure à ses sreurs, l'architecture, la sculp- ture, la peinture. Celles-ci n'ont-elles pas épuisé — notre époque en fait la douloureuse expérience — l'arsenal des formes ; ne sont-elles pas condamnées à se répéter à perte de vue ? La toilette, au contraire, continue, chaque prin- temps, à nous surprendre, à nous charmer, parfois à nous stupéfier, par quelque invention nouvelle, témoignant d'une fécondité sans bornes. Pins d'une fois les femmes ont le droit de crier aux artistes nous créons et vous copiez. Telle était, , dès le siècle dernier, la conviction du coif- feur parisien Legros, l'auteur d'un traité célèbre, publié en 1768 et réimprimé quatre fois en quatre ans. Cet ar- tiste, qui ouvrit une académie de coiffure, où l'on distri- buait des médailles et décernait des diplômes, tout comme à l'Académie royale de peinture et de sculpture, recom- mandait instamment aux peintres de suivre ses leçons pas un de leurs portraits, affii^mait-il, ne représentait exactement l'arrangement des clieveux sur une tête à la mode. Chez Legros, non moins que dans les ateliers de l'Académie royale, l'on étudiait sur nature les démons- trations se faisaient sur des jeunes filles dotées de cheve- lures opulentes. Voici un autre axiome toujours la géométrie ? la figure humaine étant la même sous toutes les latitudes, à certaines nuances près, le devoir strict des femmes ne les oblige-t-il pas à varier le plus possible l'enveloppe qui différencie une nation de l'autre ? Rendons-leur justice l'histoire est là pour proclamer avec juel saint enthou- .siasme elles se sont acquittées de leur tâche. Une troisième déduction — précieuse à retenir — dé- coule de nos prémisses ; si la figure humaine, base des arts du dessin, a revêtu ainsi, à travers les âges et les continents, tant d'aspects divers, les arts eux-mêmes ne comporteraient-ils pas plus d'un idéal ^ II En étudiant le rôle du costume au début des civilisa- tions et à travers les âges, en recherchant comment nais- sent les modes, comment elles se transforment ou meu- rent, nous constatons que, d'un bout à l'autre de l'his- toire, et de nos jours encore, chez les races les plus gros- sières, les plus primitives, de l'Amérique et de l'Océanie, bref, en tous temps et en tous lieux, le besoin de se parer et de plaire forme l'essence de la toilette. Avant même de song-er à construire sa hutte, l'Indien se tatoue, sus- pend à .son cou des colliers de verroterie, orne sa cheve- lure de plumes. Dans ces accès de vanité enfantine, ce ne sera pas toujours le sexe faible qui détiendra le re- cord de la coquetterie. Mais remontons aux origines de la civilisation, telle que celle-ci s'est manifestée chez les peuples de l'Orient classique ; Egyptiens, Hébreux, Assyriens ; des milliers de textes ou de monuments, soit sculptés, soit peints, nous font connaître la variété du costume chez ces nations encore dans l'enfance et sous ces climats où il semblait qu'un simple pagne dût suffire pour protéger le corps humain contre les intempéries. Et même nous nous heurtons, du premier choc, à une révélation inattendue le costume n'a nullement procédé du simple au composé ; chaque pi-ogrès de la civilisation n'y a pas fatalement ajoutéquelque colifichet,quelque raffinement. L'humanité ne s'est élevée que par degrés à la conception la plus nette et la plus rationnelle. La règle ici, c'est la contra- diction ; aussi, renonçant à expliquer, faut-il nous borner à constater. Comment se fait-il pour ne citer qu'un exemple que l'Asie, pays du soleil, antique berceau de l'humanité, se soit complu de tout temps aux vêtements, non seulement les plus somptueux, mais encore les plus lourds et les plus compliqués ? Et comment la Grèce, avec son climat relativement plus rude, s'est-elle contentée d'étoffes légères et flottant librement ? Ne serait-ce pas que l'édu- cation en pareille matière, ait plus de puissance que les instincts et les besoins. Peu importe ; la loi invariable dans l'antiquité, c'est la fixité du costume. De longs siècles d'efforts et d'obsti- nation ne paraissent pas de trop pour continuer une mode, avec les accessoires sans nombre qui la complètent. L'instabilité plus ou moins fébrile est inconnue à ces âges robustes. Mais à quoi les femmes de l'antiquité pouvaient-elles employer leurs loisir.^, du moment où elles n'avaient pas à s'enquérir de modes nouvelles ? Une robe, en ces temps, durait toute la vie et se léguait aux enfants. — La vanité et la coquetterie, je le gage, n'y perdaient rien. kSeraient-elle,d'aventure,des conquêtes de l'ère moderne ? Au temps des Parysatis comme à celui de Cléopâtre ou d'Agrippine, au temps d'Esther comme à celui d'Aspasie ou de Pliryné, reines, femmes de patriarches, courtisanes, connaissaient des raffinements de parure ignorés même de notre fin de siècle. A coup sûr, la Bruyère avait raison lorsqu'il se deman- dait ' ce que deviendront les modes, quand le temps même aura disparu " et qu'il ajoutait " La vertu seule, si peu à la mode, va au delà du temps ". Mais suis-je ici pour faire un cours de morale ? III Le costume égyptien ne nous arrêtera guère et pour cause ; c'est de l'archéologie pure, sans chance d'applica- tion pratique. Est-il vraisemblable que l'an de grâce 1902 y fasse quelque emprunt ? Ne jurons de rien n'avons- nous pas assisté, il n'y a pas bien longtemps, à une épidémie de modes japonaises ? Ce ju'il importe de retenir, c'est cjue les Egyptiennes cherchèrent, en vain, hélas ! à concilier et k fondre les éléments si disparates qui composaient leur accoutre- 7 * Soyez surs d'obtenir ce qu'il y a de mieux I Les Lacets de Souliers et de Bouines I Ecossais de Paton ''Battent toutes les Tmitations Jlllemattdes. " Coton, Fil, Laine, Soie, Cuir et Peau de Marsouin VOYEZ LE NOM SUR CHAQUE BOITE Demandez échantillons et prix. ^ On ne peut pas obtenir de meilleure valeur. " Ward's Coronet Hard Ash ^ ETIQUETTE BLEUE ET ROUGE. Sans rivale comme qualité et prix. t GEO. D. ROSS & Oie, 53 Wellington St. West, TORONTO. 648 Rue Cralg, MONTREAL. il» Adresse de Montréal W. H. REED, Chambre I, 112 rue St=Pierre. Insistez pour avoir cette Marque de Commerce sur toutes les Couvertes que vous achetez et assurez-vous aussi que vous obtien- drez de bonnes couvertes. 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Tous ces Orientaux, pour comble, abusaient des brode- ries ; celles-ci faisaient fureur sur les bords du Nil, aussi bien jue sur ceux de l'Euphrate ou du Jourdain. IV Qui dit Orient dit lourdeur qui dit Grèce dit vivacité. II était réservé aux Grecs d'inventer un costume à la fois commode et noble. Pour base, ils lui donnèrent une simple pièce d'étoffe de laine ou de fil, quelque chose comme le plaid des Ecossais. Ces étoffes étaient, selon toute vraisemblance, fabriquées dans les gynécées. Ils obtinrent ainsi un vêtement essentiellement drapé, tandis que celui des Orientaux, tout comme le costume moderne, est essentiellement façonné et ajusté. A l'aide de ce rectangle — ]ui n'a pas de forme par lui-même — hommes et femmes réalisèrent les combinaisons les plus variées, les plus imprévues ; il leur suffisait d'en modifier la dimension ou les proportions, de le plier ou de le doubler sur lui-même, d'y adapter des ceintures ou des agrafes, rendant plus fixes les points d'attache, pour re- produire des ajustements qui répondaient à toutes les exigences du goût et de la commodité. Le costume grec forme un éternel thème à méditations et un éternel sujet d'admiration. Un savant conser- vateur du musée du Louvre, M. Heusy, dans un article du Dictionnaire de l'Académie des Beaux-Arts, nous initie à son mécanisme, je devrais dire à ses mystères. Plus rien d'hiératique c'est un rare mélange d'ampleur et de noblesse, de liberté et de tenue ; l'aisance et la beauté y sont telles que, les trouvant trop parfaites, nous finissons par leur dénier toute saveur. La plus spirituelle et suave interprétation du costume grec nous est fournie par les terres cuites de Tanagra, chefs-d'anivre de ces Boétiens si calomniés ive-iiie siècles avant notre ère. Ces modestes productions en argile, destinées à être déposées dans les tombeaux, ré- vèlent un art consommé. Les draperies y brillent par une variété incomparable. Tantôt elles suivent docile- ment les lignes du corps, tantôt elles les accentuent, à l'aide d'un li qui se creuse, d'un pan qui fiotte, d'une ceinture lâchement nouée. Telle d'entn^ ces divinités, avec sa robe à traîne, son châle élégannnent jeté sur ses épaules, semble avoir vécu au milieu de On croit l'avoir rencontrée, il y a quelque trente ou quarante ans, sur le boulevard des Italiens II y a d'ailleurs moins de finesse et d'esprit chez les coroplastes mot à mot les faltricants de poupées de Myrina jue chez ceux de Tanagra. Leurs héroïnes semblent des provinciales com- parées à des Parisiennes. Le costume grec nous fournit un autre enseignement encore, qu'il y aurait de l'imprudence, de l'ingratitude, à négliger. Il nous apprend quelle utilité offrent, fût-ce en matière de toilette, les études du corps humain, ces études du nu, aujourd'hui honnies et conspuées par toute une école d'inconoclastes. Un peintre de talent ne pronon- rait-il pas naguère ce réquisitoire foudroyant " Nous avons le nu dans toutes nos académies comme uniciue sujet d'étude, parce que les Grecs, il y a deux mille ans, vivant dans un pays chaud, à moitié nus !, out aimé le nu, et, en s'en inspirant, ont fait des merveilles... Partout existe cet enseignement unique du nu, cet enseignement grec est contraire à tout votre idéal l'idéal américain," Voilà qui est formel ; ma réplique ne le sera pas moins. En rompant une lance en faveur des études qui ont fait la supériorité de l'art antique, de l'art italien, de notre ai"t français, je n'ai qu'à emprunter mes armes à l'histoire même du costume. Qu'y voyons-nous, en parcourant des annales qui embrassent quelque huit mille ou dix mille ans ? C'est que les modes les plus parfaites sont celles ]ui ont le plus respecté ou le mieux accentué l'harmonie de la figure humaine ; par contre, les modes les plus laides sont celles qui ont exagéré telle ou telle partie du corps au détriment de l'ensemble. Un tel idéal de laideur, les manches à gigot — dernière conquête de notre civilisa- tion— l'ont réalisé à souhait il y a trois ou quatre années à peine. Si chaque grande couturière, chaque tailleur en renom, possédait, à côté du Mannequin d'osier immortalisé par Anatole France, un choix de statuettes grecques de la meilleure ëpocjue, ils se garderaient mieux de certains hiatus. Sans renoncer à nuancer et à innover — puisque telle est la loi inéluctable de notre société moderne — ils se trouveraient toujours ramenés à un canon primordial ; je veux dire à la nature interprétée par d'incomparables v*rtuoses, à la nature vue à travers le miroir le plus flatteur, à la nature sans laquelle — en fin de compte — il ne saurait y avoir ni ressemblance, ni vie, ni beauté. Supposez, au contraire, une mode se greffant sur l'autre, sans le correctif inappréciable qui s'appelle l'étude du nu nous retomberons de toute nécessité dans les extra- vagances du costume de folie corsages étriqués, man- ches rasant le sol, hennins monumentaux et souliers à la poulaine ! Ne quittons pas le costume grec sans signaler une contradiction flagrante entre la réalité et le témoignage des œuvres d'art. A ne consulter que les marbres, bronzes, ou terres cuites, on croirait que les femmes de l'antiquité classique ne portaient que des étoffes unies ; mais, en ce temps, comme au nôtre, les artistes usaient et abusaient de la convention. Quoique le costume grec fût démo- cratique par excellence, quoiqu'il imposât à toutes les classes de la société une coupe uniforme, il admettait plus d'un raffinement et savait faire la part au luxe où à la vanité. Plus d'une fois la broderie venait au secours de toilettes par trop rudimentaires ; pour rendre celles- ci plus brillantes, Minerve entrait en lutte avec Arachné. Les compagnes de la Li/sistrata d'Aristophane se mon- trent soigneusement fardées, pai'ées avec recherche, vêtues de robes jaunes et chaussées de péribarides. Nous voilà loin de la noble simplicité des bas-reliefs da Par- thénon, de l'incomparable procession des Panathénées ! Peut-être ces broderies étaient-elles ajoutées après coup sur les statues à l'aide de la peinture ; de là viendrait qu'elles ont disparu au cours des siècles. Mais ce n'est là ju'une hypothèse ; ce qui est certain, c'est que souvent 9 A MM. les Marchands ferons un plaisir de vous envoyer sur demande nos . . p Pi'ix et échantillons. Toutes COMMANDES par la MALLE fle la Uampagne. recevront notre attention personnelle. nn. les Tailleurs trouveront chez nous toutes les I^RJSIITURES désirables, notam- ment les Canevas, Draps Italiens, Crin, Doublures de Manches, Soies Assorties, Etc., Etc. Les commandes par la malle recevront tous nos soins. Le volume de nos ventes et la réception'î constante nouveaux ordres nous con- firme dans l'idée que notre stock, sous le rapport de la nouveauté, du bon gout et de la qualité est à la'liauteur des besoins du commerce et ne le cède à aucune maison concurrente, sous aucun rap- port. INVITATION AU COMMERCE DU DISTRICT DE QUEBEC. Nos clients de la Ville et du District de Québec sont cor- dialement invités à rendre visite à notre succursale récem- ment ouverte à 1' Angle des rues du Pont et Saint=Joseph, ST= ROCH, QUEBEC. NOTRE ASSORTIMENT Dl ïï^rapcries et jfourntturcô pour bailleurs supporte toute comparaison — tant sous le rapport des marchandises que sous celui des prix. Nous avons toujours en magasin un beau choix de CROISES, CHEVIOTS, SERGES, VECUNAS bleus et noirs, FLANELLES et DRAPERIES rayées de Halifax, pour Costumes d'Eté, TWEEDS et WORSTEDS CANADIENS, DRAPERIES pour vêtements complets. En nous reservant la faveur de vos ordres, vous êtes assurés de recevoir pleine et entière satisfaction A. McDOUGALL & Co. Propriétaires enregistrés des Célèbres Serges TYKE & BLENHEin 168, rue McQill, Montréal les ornements faisaient corps avec les tissus. Telles sont les étoffes coptes trouvées dans les tombeaux de l'Egypte. Les personnages, les animaux et autres figures dont elles sont enrichies sont tissés au moyen d'un métier, exacte- ment comme les tapisseries des Gobelins. V Franchissons sans scrupules quel][ues siècles et trans- portons-nous en plein Empire romain. Les maîtres de l'ancien monde devaient cela était fatal, imposer partout le même costume, de même qu'ils avaient établi partout les mêmes lois ; sous leur joug, des bords de la Tamise à ceux de l'Euphrate, la mode sera une, immuable, véritablement internationale ; issue, au surplus, du costume grec dans ses éléments primor- diaux. Ainsi, dès l'antiquité, les habitants des pays fi'oids et les habitants des pays chauds consentaient à sacrifier leurs commodités personnelles à un idéal commun, élaboré dans un climat tempéré, tel que l'était l'Italie. Les uns en étaient quittes pour souffrir un peu plus de la chaleur, les autres un peu plus de l'aquilon, de la pluie ou de la gelée. La vie et plus encore la mode ne sont-elles pas faites de sacrifices ! Si les patriciennes romaines ne connaissaient ni rubans à nœuds, ni falbalas, ni ornements quelconques faisant saillie sur le fond des vêtements, elles appréciaient fort, en revanche, le luxe des broderies ; vers la fin de l'Empire surtout, le fond des tissus disparaissaient sous des figures plus ou moins parasites. Ici encore, les hommes pous- saient le raffinement plus loin que les femmes on cite tel sénateur sur la toge duquel se développaient jusqu'à six cents personnages ! Un de ces mirliflores — je cite un auteur du temps — se promenait-il en public, les passants le regardaient à l'instar d'une muraille peinte... Une fois de plus que nous avons le droit de mettre en cause les Orientaux ici encore, ils servirent de précepteurs aux maîtres du monde. Cette confusion des genres dura longtemps, comme bon nombres d'autres erreurs. Au Vie siècle encore, l'impératrice Théodora portait une robe dont le bas était garni d'une broderie représentant V Adorât ion des Mcu/es. Telle, elle se prélasse dans la mosaïque de l'église Saint- Vital, à Ravenne, popularisée par le drame de Victorien Sardou. Niera-t-on désormais que notre siècle soit un siècle de progrès ? S'il lui arrive de tolérer sur les étoffes des dessins de Heurs ou de fruits, du moins les métiers de ses tisserands ont-ils renoncé à faire concurrence à la peinture d'histoire. VI A l'unité du costume classique opposons la diversité des modes pendant le Bas-Empire et le moyen âge. Si les citoyennes d'Athènes et de Rome affectionnaient les toilettes éminement souples et libres, dorénavant, sous l'action de l'Orient — l'éternel dépravateur — les étoffes rigides, aux ornements éclatants, passeront pour le dernier mot du chic. Pendant tout le Bas-Empire, il ne sera question que de tuniques écarlates brochées d'or, les lourds tissus de soie artistement travaillés. Adieu l'élégance ou la noblesse ; on se croirait revenu au temps des Pharaons. De nouveau paraissent les gaines qui emprisonnent le corps et gênent les mouvements ; ce ne sont que des robes ajustées et étriquées, ceintures serrant la taille à l'étoufïer, manches qui prennent le bras comme dans un étau, guimpes qui empêchent de lever ou de tourner la tête ; véritables armures qui n'ont rien à envier à celles des chevaliers ; l'unique différence vient de ce que, pour les unes, l'on a employé le fer, pour les autres des étoffes plus ou moins empesées. A tout instant, alors comme jadis, il faut compter avec l'influence de l'Orient, dont les modes se répandent par le canal des Byzantins, des Normands, de Sicile, et finalement des Croisés. Entre temps, l'invasion des Barbares substitue aux légères draperies grecques les gros lainages, avec toutes les précautions des frileux. Ces hommes du Nord ont l'air de geler, même après qu'ils sont fixés sous le beau ciel de l'Italie ! Autre contraste non moins piquant le costume classi- que, né dans des républiques, s'était appliqué à affirmer les principes d'égalité ; il ne variait guèi'e d'une classe à l'autre. Dorénavant, il n'y aura un costume pour chaque classe de la société, pour chaque profession, pour chaque cérémonie religieuse, pour chaque événement de la vie de famille. Ne leur jetons pas la pierre, à ces âges ce sont des époques véritablement artistes que celles qui s'occupent d'exprimer, par la coupe ou la couleur des vêtements, les notions les plus abstraites de la vie publique ou privée. La peinture ne se fait pas uniquement à l'aide d'un pinceau le ciseau des couturières y est bien aussi pour quelque chose. A supposer que l'idéal fût cette draperie grecque ou romaine, souple et noble, épousant les formes du corps, tout en les faisant valoir ; à supposer qu'aucun costume ne répondît aussi bien aux exigences de la sculpture, gardons-nous bien de proscrire en bloc les costumes du moyen âge, de la Renaissance, des temps modernes ; ils ont le privilège de séduire davantage le peintre, parce qu'ils sont plus variés, plus somptueux, qu'ils offrent une silhouette plus acDusée. Le moyen âge, qui semble si loin de nous, s'enorgueillit d'une conquêtejà lui le corsage ajusté, à basques plus ou moins longues, pi'end naissance rappelons seulement la Laure de Pétrarque. Ainsi, en tous temps, en tous lieux, pour peu que nous prenions la peine de chercher, nous découvrirons quelque motif séduisant. Gardons-nous donc bien de proscrire, et ouvrons notre cœur à une plus large tolérance. Si, chez les Egyptiens, le costume des femmes ne s'était pas toujours distingué suffisamment de celui des hommes ; si, chez les Grecs et les Romains, il pouvait y avoir par- fois équivoque, au moyen âge, la confusion devient presque la règle les hommes s'affublent de vraies robes tombant jusqu'au talon. A la fin du xve siècle encore, les femmes portaient des chausses caleçons analogues à celles de leurs pères ou de leurs maris. La toilette d'une dame du xiie siècle, telle que la décrit l'auteur du roman Parthenopeics de Blois, n'avait rien à envier comme raffinement à celle des patriciennes du Bas-Empire. Les dames étaient " vêtues étroit avec des frézeaux qui leur vont depuis les poings jusqu'aux han- ches. Il faut qu'elles soient debout pour s'affubler et se serrer avec grâce. Elles tiennent devant elles la boucle et les pendants de leur ceinture. La grande affaire est de l'attacher... On passe ensuite à la guimpe. — Fais-moi un tour plus grand par ici ; découvre-moi un peu la nuque, ce pli qui me touche ainsi les ^^eux, tire en haut, tire en bas." Marque ENREGISTREE ^rescent^^ Bonneterie et Sous-Vetements S. Lennard & Sons DUNDAS, ONT. Manufacturiers de tous les genres de SOUS=VETEMENTS A COTES pour dames, jeunes filles et enfants, en Coton, Laine, Laine bordure. Mérinos et Soie, et par le procédé "Bolton" pour sous- vêtements irrétrécissables. GARANTIS IRRETRECISSABLES ET NE FEUTRANT PAS. SEULS AGENTS DE VENTE The Richard L. Baker Co., 28 Wellington St. West, TORONTO, ONT. CHAUSSURES DE FEUTRE.... Bottes, Chaussons, Pantoufles et Semelles de Feutre. Chaussures doublées de Feutre. Belles et Bonnes Marchandises. DEMANDEZ NOS PRIX ET ECHANTILLONS. Berlin Felt Boot Co. BERLI1, ONT. THE GODERICH KKITTING Co. Ltd. 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A ces chefs-d'œu- vres, en qui s'in- carne le génie de l'Ile-de-France, de la Touraine ou de l'Anjou, succède l'invasion^du style flamand lourd, par- fois puissant, mais plus souvent en- core brutal et tri- vial. Les excentri- cités du règne de CharlesVI n'eurent pas d'autre origine. A aucune époque, même au temps des Incroyables, la for- me humaine n'avait été torturée ainsi c'est une vraie cari- cature que le cos- tume de folie, just- aucorps trop courts, étranglant la taille, et manches traînant à terre, sans parler du monstrueux hennin. En Italie, les modes gothiques eurent leur prolonge- ment jusqu'en pleine Renaissance une série d'artistes émincnts, tels jue Vittore Pisanello de Vérone, s'éver- tuèrent à représenter les coupes d'habits les plus baro- ques. Puis le goût s'épura. Rappeler les modes de la Renais- sance, celles des règnes de Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, c'est dire quelle brillante moisson l'ère moderne a ajouté au legs du moyen âge et de l'antiquité classique, pour ne point parler des inventions toujours somptueuses, sinon élégantes ou pittoresejues, de l'Orient, vénérable berceau de la civilisation. Eugène Mun'it;. LA DAM 15 TAKOUWKIT Statuette égyptienne en bronze. Musée d'Athènes. Le Velo Chamaleon pour cravates ue reproduit une vignette clans ce numéro est un tissu dont la production et le dessin appartiennent en jtrojjre à la Niafçara Necivwear Co. Ltd. C'est un tissu des plus silcndides tant sous le rajiport de la ]ualité que du brillant; le mercier ue les voyageurs de cette firme laisseront de côté n'aura pas le meilleur article de la saison. Un magasin de cravates des ]lus importants de New-York qui en a le contrôle aux Etats- Ihns rbtient avec cet artic'e un succès jjhénoménal. La Niagara Neckwear Co emploie ce tissu dans toutes les formes de cravates en vogue. LA MODE EN FRANCE M et juin voient toujours apparaître sur nos chapeaux le chaud coloris des ce- rises. Cette année elles sont minus- cules, ce sont de petites cerises sauvages poussées en plein vent au coin d'une haie, mais si jolies, si fraîches, si appé- tissantes, que l'on s'étonne presque de ne pas voir un oiseau tenté par leur mine. Accompagnées d'un nœud de velours de même teinte posé très plat bien chiquement l'Académie qui a bien admis le mot, voudra-t-elle admettre l'adverbe ?, cela fait une seyante et pratique garniture sur un paillasson tabac et marine, car déjà on a renoncé à cet assemblage du bleu et du vert qui ayant eu ti'op d'adeptes s'est tout de suite vulgarisé. On voit aussi des petites fraises des bois veloutées et parfumées, gardant encore quelques fleurs parmi leurs feuilles. Sur une paille blanche ou bise simplement ornée de velours noir l'effet est très distingué. *** La Mode Illustrée nous confirme le bruit que nous avons rapporté il y a plus d'un mois et d'après lequel nos jupes perdraient l'étroitesse et le callant quelles avaient adoptés depuis si longtemps. Nous parlerons d'une nouveauté à laquelle les oracles de la mode, consultés par nous à votre intention, pré- disent un véritable succès ; il s'agit de la jupe froncée tout autour de la taille. Dans ce modèle tout à fait inédit, les fronces rayonnant autour de la ceinture emboîteront bien les hanches ; elles seront disposées tout en rond, ou descendront en pointe au milieu par devant ; ces rangs de fronces seront rapprochés les uns des autres sur une hauteur de vingt centimètres environ ; le reste de la jupe toinbei-a droit, et sera garni dans le bas de petits plis de lingerie cousus, d'entre-deux, de x'ubans de velours dégradés, de motifs incrustés, soit en guipure, soit en chantilly; il va sans dire que ces robes ne pour- ront s'exécuter qu'avec des tissus légers, d'une grande .souplesse ; nous avons vu de charmantes toilettes de jeunes filles, toilettes de demoiselles d'honneur, ainsi faites, en crêpe de Chine et surtout en louisiane. Ajoutons que cette faron ne conviendra pas à tout le monde ; elle ne pourra être portée que par les femmes grandes et minces. Notons pour les robes de lainage simples, la jupe cerclée tout autour, dans le bas, de plis religieuse, qui sont, comme vous le savez, des plis plats cousus plus ou moins larges selon le goût. On en mettra trois, cinq, ou sept généralement de dimensions graduées. Quant aux jupes de dentelles un peu défraîchies, il sera facile de les rajeunir en les recoupant soigneuse- ment .selon les exigences de la mode actuelle ; elles seront donc grandes du haut, très évasées dans le bas, et avec des applications de dentelle, motifs détachés ou entre- deux, on comblera les vides. Le bas de la jupe se ter- minera par une dentelle appliquée, ou par un bord de tafietas découpé et incrusté. On voit en eft'et quelques fronces aux hanches, mais co qui se porte surtout actuellement ce sont les plis longitudinaux sur les côtés, ou devant, formant tablier. Ce sera la vraie transition entre la jupe plate et une de forme plus volumineuse et il est probable que cette transition durera tout l'été. 13 AU COMMERCE^ Nous sommes heureux de constater l'accueil empressé fait par le Commerce à la ligne de Bd$, Chaussons, tuqms, Gdiits, mitaines, 8c. rianufacturés sous notre contrôle. Leur fabrication est reconnue supé- rieure à la production actuelle du marché. Malgré la Hausse des Laines Nous sommes en mesure d'offrir à notre nombreuse clientèle et au commerce en général les mêmes bas prix inaugurés au début de notre manufacture. ECHANTILLONS ENVOYÉS SUR DEMANDE AVEC NOS PLUS BAS PRIX. A. O. MORIN & CIE m 337 RUE SfUNT-rnUL, MONTREIIL. DE L'ART ET DES MOYENS DE VENDRE ET D'ACHETER es ^ens du monde et les personnes étran- gères au commerce sont assez disposées à croire que vendre ou acheter est la chose du monde la plus simple et la plus facile, que le premier venu peut y réussir sans peine et sans apprentis-sage préa- lable. Les personnes qui ont touché aux affaires sont loin de partager cette opi- nion elles savent qu'il y a un art d'acheter et un art de vendre, qu'il faut, pour y bien réussir, un long apprentis- sage, et que ceux qui s'y adonnent y réussissent très inégalement elles apprécient très haut, non sans raison, ceux qui possèdent bien cet art et qui s'y distinguent. En effet, bien acheter diminue le prix de revient; bien vendre étend les débouchés et augmente les bénéfices. Pour bien acheter, il faut d'abord posséder des con- naissances de fait positives, savoir lo où et chez qui l'article que l'on désire est de meilleure qualité et au meilleur marché ; 2o bien connaître l'article lui-même et, s'il est possible, le mode de fabrication, et tout au moins ses qualités diverses, les falsifications dont il est susceptible; et surtout son prix habituel dans la localité et au dehors; 3o les habitudes, les goûts et les besoins du vendeur. Il est inutile d'ajouter qu'on est d'autant mieux en mesure de bien acheter qu'on est mieux pour- vu de capitaux disponibles pour payer comptant et escompter ses factures, et quelquefois même pour payer à l'avance. Lorsqu'il s'agit d'acheter en gros, les vérifi- cations sont moins indispensables ou même superflues avec une maison de confiance ; mais il faut toujours être en état de les faire. On peut, du reste, poser en règle générale que les vérifications, soit quant à la qualité, soit uant au poids et à la mesure, sont d'autant plus nécessaires qu'on a affaire à des vendeurs moins éclairés. Est-il utile de marchander, d'offrir moins qu'on ne veut donner pour élever ensuite son offre si le vendeur résiste, d'aller et de venir avant de conclure ? Ce procédé fait perdre beaucoup de temps et répugne à un homme qui a quelque souci de sa dignité. On ne peut pas affir- mer qu'il ne soit, dans certains cas, utile de se conformer aux usages. Mais chacun a pu observer que, même dans les achats faits par les marchands en gros au paysan, c'est-à-dire dans le centre même des habitudes de mar- chandage, celui qui, connaissant bien les cours, faisait une offre, la raisonnait et s'y tenait avec fermeté, obte- nait des conditions au moins aussi avantageuses que ceux qui procédaient autrement. La même observation s'applique avec moins d'exceptions encore aux marchés faits avec des vendeurs qui viennent offrir leur mar- chandise. Bien connaître le cours, l'article et avoir bon crédit, seront toujours les meilleures conditions pour bien acheter. Les mêmes conditions sont indispensables pour bien vendre, et elles suffisent à peu près dans les ventes en gros. Mais il est une connai.sance qu'il faut posséder à fond et à l'état d'instinct et de sixième sens en quelque sorte pour la vente au détail c'est la connaissance du besoin de l'acheteur, parce c'est le motif qui détermine son offre. Ce besoin n'est pas toujours bien connu de l'acheteur lui-même ; il n'ej^iste chez lui qu'à l'état de désir confus, imparfait, incomplet le bon vendeur doit le deviner en quelque sorte sur la physionomie et d'après tous les indices qu'il peut avoir sur la situation de l'ache- teur. On comprend assez qu'en pareille matière il n'y ait aucune règle à poser c'est une question d'intelligence, de tact, de goût de la part du vendeur. On rencontre des vendeurs qui ont une prétention plus élevée, celle d'inspirer à l'acheteur le désir et le besoin de l'objet qu'ils lui offrent, de le convaincre par de beaux discours et d'arriver à le dominer. Je doute que ceux qui élèvent des prétentions pareilles aient jamais eu beau- coup de succès. Leurs obsessions sont importunes pour l'acheteur, même lorsqu'il est faible et qu'il les subit elles le mettent en défiance réussissent-elles une fois à lui faire acheter un article contre son gré, la réflexion ne tarde pas à venir, et il garde rancune à celui qui l'a sé luit et contraint en quelque sorte il l'évitera à l'ave- nir comme un homme dangereux dont il craint l'in- fluence, et achètera de préférence à celui qui a su deviner et mesurer exactement ses besoins et ses désirs réels. C'est en restant dans cette limite que l'on acquiert une clientèle solide, et le marchand sensé n'essayera jamais d'aller au de là. Aussi bien, en forçant la vente, surtout lorsqu'elle est à crédit, comme entre le commerce de gros et celui de détai', on s'expose à des irrégularités dans les payements et même à des non-valeurs qu'on aurait évitées en se conformant plus exactement aux désirs et aux besoins réels de l'acheteur. Sur ce point, l'intérêt du commis et celui du chef de maison ne sont pas toujours d'accord le commis, surtout s'il est rétri- bué à la commission, a intérêt à vendre le plus possible à quelque acheteur que ce soit. Le chef de maison, au contraire, est intéressé à vendre seulement à ceux qui sont en état et en disposition de le payer exactement, et, s'il a le sentiment des grandes affaires, à vendre de ma- nière à contenter l'acheteur et à se créer une clientèle ou à étendre celle qu'il a. C'est à lui de mettre d'accord l'intérêt du commis vendeur et le sien, ou à ce que l'op- position de ces deux intérêts ne lui soit pas préjudiciable. L'achat et la vente développent les qualités morales autant que les facultés intellectuelles du négociant. Il faut, s'il veut obtenir de grands succès, qu'il soit esclave de sa parole, simple, franc et précis dans sa manière de lier un contrat, soit verbalement, soit par écrit ; qu'il n'équivoque avec le vendeur ou avec l'acheteur ai sur la nature, ni sur la qualité, ni sur la quantité de l'article à recevoir ou à livrer, ni sur le prix, ni sur le terme et les conditions du payement. Il est aussi utile que sûr de suivre en cette matière les maximes de la probité la plus rigoureuse et de ne traiter, autant qu'on le peut, qu'avec ceux qui ont l'habitude de les observer, de livrer et de payer exactement et loyalement. On voit quelques mar- chands chercher la fortune par d'autres voies et s'ettbr- cer à tout prix de faire des affaires en forçant les ventes, en laissant leurs contrats imparfaits pour en tirer ensuite avantage, contester sur les livraisons ou faire des livrai- sons contestables. Ce sont de pauvres moyens que l'ha- bileté réprouve autant que la probité et qui conduisent plus souvent à la faillite et au déshonneur qu'à la for- tune. Malgré l'envie qui s'attache aux grands succès et la calomnie qui souvent les accompagne, je crois qu'on n'en voit guère qui aient été obtenus par des violations habi- tuelles des principes de la bonne foi commerciale, par des infractions à la loi des contrats. 11 y a de la probité autant ^ue du travail et de l'intelligence à l'origine de 15 The Watson Manufacturing Co., Limited Fateicants âe Sous-Yêtefflents tissés à côtes en laine, coton et soie, pour dames et enfants, QUALITÉ ET GENRE NON-SURPASSÉS Ligues SPECIALES SoDS-Vôteraents doublés en Ssal Patenté— Gilets de Nourrices doublés rand assortiment en Soi es Unies et de Fantaisie pour Blouses, Soies Louisine Brisées à pois, qui font actuellement fureur à Paris, ainsi que les Soies à Doublures et à Jupes dans toutes les nuances les plus nouvelles, et Satins Panne, etc., etc. Des Velours et Velveteens, nous offrons dans une grande variété de pialité et de prix. 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Le maréchal de Soiivré ; M. de Bellegarde, grand ccnyer de France ; M. de Phivinel, maître d'équitation de Louis Xlll vers lt>20j, d'après Crispin de Pas. Dame de la cour ; Marie de Médicis sous le costume de veuve avec le cha- peron ; ientilhoninie en haliit de cour vers 1020. d'après Gagnifres. blent une imitation des matelassures qui défiguraient le costume féminin. Les dames mettaient leur ambition à exagérer la finesse de leur taille, en exagérant en même temps, la saillie des hanches. La vertugade, qui supportait les jupes, se composait d'un large cerceau, formant un plateau supérieur, autour duquel tombait l'étoffe en plis raides. Là-dessus venait le corsage, allongé et étréci, qui ressemblait à un cône tenant en équilibre sur sa pointe, au milieu d'une grande basque, à gros bouillons, qui dé- passait encore la saillie de la vertugade. Les manches étaient également étoupées, et s'engonçaient sous des mancherons pendants ; la collerette de dentelle, montée sur une armature de fils de laiton, était énorme, et, comme la tête semblait petite, au milieu de ces super- fétations, on haussa la chevelure, en façon de tour, au moyen d'un abondant apport de faux cheveux. Chose curieuse, la mode féminine accusa une plus longue persistance dans ses formes que la mode mascu- line. Tandis que celui-ci, après la mort de Henri IV, se modifiait considérablement, le costume des femmes de- meurait à peu près immuable. Marie de Médicis con- servait les coupes de vêtements qui lui avaient agréé pendant sa jeunesse, et, tant qu'elle fut à la tête du gou- vernement, les dames de la cour, qui donnaient le ton, imitèrent son ajustement, ce qui fait que la vertugade et les hanches larges conservèrent leurs exubérantes saillies, que l'on soulignait encore par une jupe courte, drapée à la taille, comme on le reconnaît dans un de nos exemples. Le costume d'un gentilhomme, vers 1620, fait voir quelles modifications se sont introduites dans les habits des hommes. Le pourpoint est moins raide ; la taille est très haute ; les hauts-de chausses sont larges et s'ar- rêtent au genou ; c'est le commencement de la culotte, que l'on portera la fin du XVllle siècle. Le manteau est plus long, plus souple; les dit veux, que l'on portait courts jusque-là, sont longs, sans exagération. Des édits soinptuaires, sous Henri IV, avaient interdit les dorures ; on les remplaça par des passementeries de soie, puis par des touffes de rubans, qui ornaient les jarretières, l'empeigne des .souliers, et la garde de l'épée. Quant aux bas, ils étaient en soie ; tout élégant se serait fait un scrupule de se chausser avec de la laine, qu'on laissait aux petites gens. Les bottes, que l'on mettait logiquement pour monter à cheval, furent, peu à peu, portées en visite et en cérémonie. Cette mode, qui arran- geait bien des gens, par sa commodité, et l'économie de bas de soie qui en résultait, devint si générale, qu'on a souvent cité le mot de ce voyageur espagnol à qui l'on demandait des nouvelles de Paris, qu'il venait de quitter " J'y ai vu bien des gens, disait-il, mais il ne doit plus y avoir personne à cette heure, car ils étaient tous bottés et apparemment sur le point de partir. " Ces bottes étaient en cuir mou, et très ajustées de forme ; les élé- gants les mouillaient, alors qu'ils les avaient mises, pour qu'en séchant elles épousassent plus fidèlement la forme des Ce fut toute une révolution que le remplacement des hauts-de-chausses écourtés ballonnés, par des culottes flottantes. Les vieillards demeurèrent fidèles à l'ancienne forme, comme on le voit par la figurine, représentant M. .de Pluvinel, qui fut le maître d'équitation de Louis XIII. Le haut-de-chausses, à mi-cuisse, fut porté en grande cérémonie, notamment au sacre des rois, alors que le costume était réglé par un protocole traditionnèl ; Charles X, lors de son sacre, en 1825, fut le dernier qui porta le haut-de-chausses à la Henri IV, que l'on n'a plus revu u'au théâtre. La mort de Concini 14 avril 117 détermina un changement considérable dans la direction politique du pays, et surtout un mouvement de réaction contre les habitudes précédentes. La mode suivit la nouvelle im- pulsion, et les dernières traces du costume tel qu'on le portait sous Henri IV disparurent pour jamais. Il en résulta, pour les deux sexes, un ajustement, à la fois sobre et élégant, que nous ont rendu familier les tableaux des Flamands, car les peintres de ce pays abordèrent plus volontiers la représentation des scènes qui se pas- saient sous leurs yeux, laissant à leurs collègues de l'étranger les fantaisies mythologiques. Cette mode s'établit de 1G20 à Les étoffés bariolées, les velours de Jênes, les lampas et les damas brochés, furent aban- donnés pour des étoffes unies ; Henri IV avait proscrit les dorures, mais elles reparurent, sous le nom de clin- quant, et leur règne fut de courte durée, car en 1634, un édit prohiba galons, cannetilles, pourfilures. franges, etc., "Pinto" Shell Cordovan à l'épreuve du feu, de l'eau et presque de l'usure D'après un dessin par John Innés, par permission spéciale. Toute copie réservée. Fabriqué avec l'arrière partie de la peau du Bronco de l'Ouest. Résistant comme les muscles et la peau de "Pinto" lui-même. Léger, souple et a une belle appa- rence gris pâle. A l'épreuve de l'eau et de l'ébullition, d'après l'expérience. Employé seulement et exclusive- ment pour les Mitaines et Gants à la marque H. B. K. pour gros ouvrage. Le meilleur cuir à mitaines et à gants qui ait jamais été trouvé pour l'usage et l'imper- méabilité. 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Ces prohibitions et ces autorisations avaient une raison économique ; les dorures se fabri- quaient à l'étranger, tandis qu'on travaillait en France les passementeries de soie, et qu'on imitait, à s'y mé- prendre, les ouvrages de fil qu'on achetait antérieure- ment en Flandre et en Italie. Abraham Bosse nous a laissé, dans la suite de son œuvre gravée, la représentation des Français de toutes classes, vers 1635. C'est à ses que nous ientilshommes 1 1 G3 , d'aprÈs Abraham Bosse. C'était Vépoque du climiKunt les htihifs sont couverts de dorures, jxi illeffes, cannctilles et ponrliUujeH. Uabus fut tel que l'édit sonijjfuaire de dut ordonner d'envoyer àla fonte ces ornements que les yens riches achetaient à l'étranger. Ces jentilshovimes portent ta lourde rapière. Vanne des dncllistes, dont raffiné ne se séparait janatis car il était à s'en servir à tonte minute. Chambrière avec la ba volette ; Dame en petite toilette ; Bourgeoise de province, coiffée de la cale vers 164-. d'après Abraham Bosse. empruntons ces gentilshoiumes, avec leur leste habit de cavalier, si séant, si dégagé, de même que ces costumes de femme qui ont abandonné les lourdes vertugades, les corselets en [lointe, et les échafaudages de cheveux. Maintenant le torse est libre sous le corsage; la taille est courte, et ne vise pas a la finesse. Les basques amples, comme les mais ces dernières, sans rembourrages. Le cou est largement découvert, avec un col rabattu, plus ou moins riche, qui descend sur les épaules et dans le dos. La jupe tombe droite, avec de gros plis plats, sur les côtés. Au lieu des quatre ou cinq jupons superposés, on se contenta de deux; celui du dessous, étant généralement de soie changeante. La chevelure, toute basse, était séparée en trois parties une qui retombait par derrière et deux sur les côtés ; celle du derrière était ramassée en chignon haut, avec nœud de rubans et même de pierreries ; celles de côté Une mariée de ; Louis XII recevant un chcavalier du Saint-Esprit 1>30, d'.-iprès Abraham Bosse. Les mariées avaient pour itnique signe distincii/' /a ronronne de fleurs sur les dénoués; te je util homme qui la mène porte le costume simplifié qui fut' de mode après l'édit soniplu omitsement . Le pharmacien m'envoya une boile de Tabules Kipans, disant qu'il vendait plus de Ripans eue de n'importe quel autre remode pour l'estomac. J'en éprouvai immédiatement du sou- lagement, maisje crois que j'ai été guéri d'une manière permanente. CHEZ LES DROGUISTES Le paquet de cinq cents est suftîsant pour un cas ordinaire. La bouteille pour famille, 00 cents, contient l approvisionnemenl d'un an. c ANADIAN COLOURED OTTON MILLS OMPANY Cotonnades, Coutils pour Oreillers, Benims, Toile à Tente, Coton pour Chemises, Flanel- lettes,Ginghams, Zéphyrs, Shirtin£rs, Stoffes à Robes, Lawns, Couvertures en Coton, An- golas. Fils, Etc., Etc. On ne vend qu'au commerce de gros. D. MORRICE, SONS & CO., Agents nONTREAL et TORONTO, étaient frisées, et ramenées en coques bouffantes, ou même arrangées en mêclies rattachées par des rulians, et qu'on appelait moastaches de dames. Sur le front, on ménageait de petits anneaux ou de petites mèches houp- pelées c'était la pointe. Le chaperon était la coiH'ure des veuves pour sortir, on posait sur les cheveux un mouchoir garni de dentelles, et fixé par des épingle*, ou bien un petit bonnet rond, sans passe, qu'on nommait la coiffe. Les femmes du peuple portaient la coiffe, avec un pli flottant tombant dans le dos la hdvolette. Les filles de campagne avaient la cale, une coiffi ou béguin piqué, dont l'usage est continué ju.'^qu'à nos jours. Les bourgeoises et les chambrières de bonnes se serraient la taille, avec le demi-ceint, ceinture de pla- ques d'argent, à lauelle se rattachait une chaîne du même métal, pour suspendre dé, ciseaux, couteaux, etc , tous les menus ustensiles nécessaires à une ménagère. LE MONDE ET LA MODE Pari-, 15 juin 1902. UNE fort jolie toilette pour commencer, aperçue l'autre soir sur la scène du Gymnase ! Trop élégante pour être copiée absolument, mnis elle donnait bien en son ensemble un effet " art nouveau," si en vogue. Elle était en mousseline de soie gris ardoise, jonchée de glycines mélangées de feuillage vert nil, souple, onduleuse à ravir, qui donne à la femme, portant une toilette de cette teinte, un charme tout particulier. On a une préférence toute mai-quée pour le gris en ce moment ; du gris dans toute la gamme, du plus clair au plus foncé et le dernier genre est de garnir cette couleur de vert. Ce verc si aimé tout d'un coup, sans trop savoir pourquoi; il est, en général, assez difficile à mettre, parce qu'il n'y a pas grande quantité de nuances qui peuvent se marier avec lui sans trop de heurt ; aussi est-ce pour cette raison, sans doute, que le gris a un tel succès aujourd'hui, justement à cause de la tonalité neutre, qui va à ravir avec le vert. Le blanc a aussi beaucoup d'admiratrices et l'on voit beaucoup plus de toilettes blanches cette saison que les années précédentes ; je ne vous surprendrai pas en vous faisant remarquer combien il y a de teintes dans le blanc le blanc mat, le blanc crème, ivoire, ocré, blanc neige, etc. Eh bien, tous ces blaucs se mélan- gent et l'on obtient des effets ravissants. En voulez-vous un exemple ? Voici une robe d'éta- mine blanc muguet, posée sur un dessous de taffetas absolument blanc craie. Des carrés de fine guipure de filet teinte chanvre, posés à jour le long de la jupe, garnissaient aussi les devants du corsage, qui s'ou- vraient sur un intérieur de mousseline de soie blanche. La cravate, les poignets et la ceinture étaient faits de soie Liberty blanche aussi, mais de tons différents ; autrefois, ou avait trouvé cet assemblage impossible, tandis qu'aujourd'hui, il est justement la note qui donne l'élégance à une robe blanche et lui enlève son uniformité. Pour suivre tous les caprices de la mode, sans pour cela être forcés à des dépenses exagérées, il faudrait que les femmes eussent des armoires vastes pour con- seiver toujours leurs ajustements et des locaux ad hoc pour y loger ces armoires. Vous allez voir pourquoi. Rien n'est vraiment nouveau dans la toilette et, en remontant d'une ving- taine d'années, quelquefois plus, d'autres fois moins, on est certaine de trouver dans sa garde-robe, soit un vêtement, une robe, une garniture qui s'adapte à ravir au goût du jour. Sans aller bien loin, regardez un peu ces délicieux paletots, jaquettes casaques, capes de taffetas noir, si en vogue, avec leur garniture de rubans de velours noir, nos redingotes pincées à la taille, nos casaques à triples collets, nos manches bouffantes du poignet, nos mitaines tout cela, nos grand'mères s'en paraient et ce dont nous nous mo- quions en feuilletant quelques albums de gravures des modes du temps, nous l'avons adapté à notre goiit actuel, en y faisant quelques légers changements. Et les dentelles 1 voilà une chose facile à conserver, ne tenant pas grande place et dont l'usage esc jour- nellement utile. Toutes les guipures, les dentelles anciennes sont précieuses, presque indispensables, aujourd'hui dans la toilette d'une femme élégante. On ajuste couramment de la guipure sur filet à la garniture, sur la même robe, et encore de la valen- ciennes, de la malines ; à côté de la guipure d'Irlande, on mettra très bien de l'application d'Angleterre, etc ; enfin, toutes les dentelles sympathisent les unes avec les autres. *** Nos ombrelles sont exquises. Lorsqu'elles ne s'ornent pas de grandes fleurs étranges, ou de belles dentelles vraies, elles suivent la mode adoptée par les costumes et s'égayent de plis ingénieusement disposés. En taffetas uni, cela fait une ombrelle commode et pratique autant que jolie. Les nuances tendent à s'assortir aux toilettes ou aux chapeaux, à moins qu'on adopte cette fameuse nuance verte apparue aux courses il y a quelques semaines et sous laquelle la femme la plus fraîche paraît douée d'une pâleur des plus attendrissantes, dit "Femina." Machines à Tricoter Pendant près d'un tiers de .siècle MM. Creelnian Bros de George- town, Ont., ont tranquillement établi un commerce important sur marchés intérieurs connue sur les marchés étrangers en ma- chines à tricoter pour usages industriels et de famille et en fourni- tures iour fabricants de bonneterie. Pendant .SO ans ils ont tellement perfectionné machines qu'il ne reste jue bien peu des premières et qu'ils ont aujourd'hui à leur place les machines dignes du 2e siècle produisant la plus grande somme de travail possible comme le veut notre ère de [ngrès. Ces machines sont construites d'après les principes exacts de la mécHniiue et sont absolument contrôlées avant de quitter la fabri- ue bien qu'elle n'emploie que des ouvriers habiles pour leur construction. Pendant ces dernières années, la manufacture a apporté une attention spéciale à la production des machines à tricoter de pre- mier ordre à des prix remarquablement bas, aussi voit-on aujour- d'iiui dans des milliers de demeures dans le monde et particulière- ment au Canada, la macliine à tricoter marche de pair avec la machine à coudre comme utilité, commodité et comme source de revenus jiour qui peut accroître ses recettes journalières grâce à un travail léger, agréable et profitable. Dans les machines mues par pouvoir plus spécialement adaptées à la falirication des bas .sans couture à côtes ou unis, celles manu- facturées par MM. Creelman Bros, .sont éminemment propres à ce genre d'ouvrage et ont la piéférence sur celles manufacturées aux Ktats-l'nis et en Europe pour le même objet. utrp leurs machines régulières pour les lignes de bas ordi- naires, ils fabriquent également des machines spéciales de difTé- rents modèles pour bas d'ouvriers des chantiers et mitaines avec doublures à lnucles ; pour bas de fantais-ie de bicycles, etc., etc., en un mot pour jjresque tout ce qui entre dans la catégorie des articles tricotés. Pour conclure, nous prions tous ceux intéressés directement dans cette branche de s'adresser, pour plus amples renseigne- ments, à MM. Creelman Bros qui se sont acquis une renommée universelle et qu'aucune autre maison ne surpasse sous le rapport de l'intégrité commerciale et du tact en affaires. 83 modistes sont fréquemment consul- tées par leurs clientes sur ce qui pour- aient leur convenir en fait de toilettes. Voici quelques notes qui pourrait les guider pour la solution de ces épi- neuses questions Si l'on ne peut se faire faire qu'une toi- lette élégante par saison, que cette toilette soit de de teinte unie, pas voyante, afin de ne pas laisser dans l'esprit une impression frappante, qui force l'attention et oblige à une remarque de chose déjà vue ; que la forme, aussi bien que les garnitures, en soient harmonieuses. Il est certain qu'une robe qui va bien, qui est seyante, est de beaucoup préfé- rable à une toilette '* dernier genre ", de teinte, de coupe souvent peu avantageuses pour votre genre de physionomie. Les vraies coquettes le savent bien, aussi semblent elles presque toujours s'identifier avec leurs robes ou leurs chapeaux et la mode a l'air d'avoir été créée spécialement pour elles. Les femmes grandes, élancées, ne peuvent naturellement s'habiller comme les femmes grosses et petites ; les premières sont plus favorisées par la mode, car presque tout leur va ; on ne peut malheureusement en dire autant pour les autres. Ainsi, au moment des robes collantes, absolument plaquées,jamais je n'aurais conseillé aux femmes fortes de les porter, car cette forme grossit beaucoup. Sans avoir une robe étriquée, on peut porter une robe à la mode qui tombe naturellement sur les han- ches, Hans tirer et, derrière, quelques plis couchés, plats, font bien saillir les formes comme une robe tout à fait aju-tée. Jjes femmes affligées d'embonpoint ont certainement toujours plus de difficulté pour s'habiller la veste- habit ne leur va pas ; mais elles portent avec avantage la casaque cintrée derrière, un peu vague devant. La jupe trotteuse devra être évitée ; mieux vaudra qu'elles choisissent la jupe effleurant la terre devant, avec irn joli volant en forme allant en s'agraudissant derrière. Les blouses leur vont, à condition de n'y mettre que garnitures en hauteur ; dentelle, entre-deux, rubans, plis, doivent être posés du cou à la taille. Elles peuvent encore bien porter le boléro ; mais bien rond autour delà taille derrière et un peu allongé devant, avec revers venant en pointe jusqu'au bas de chaque côté des devants. Les redingotes ouvertes sont tout indiquées. Quant aux teintes à choisir, généralement toutes les couleurs claires grossissent, le gris perle surtout ; pour le beige, c'est une nuance que peut porter seule- ment une femme jeune, de carnation blanche et rose. On a un peu abusé du collant ; aussi la tendance est tout à fait tournée vers le dix huitième siècle, qui exigera des robes montées en froncés, en plis. Un mot à propos de la jupe courte trotteuse. Il n'est pas possible de faire une robe trotteuse allant bien avec une jupe longue ; la forme n'est plus du tout la même, vous auriez absolument l'air d'avoir une robe raccourcie, et c'est ce qu'il ne faut pas. La jupe courte actuelle est très ample du ba, bien en forme, très roude ; elle doit tomber droite devant et s'en aller en arrière, grâce à sa coupe savante. *** D'après le Btdletin des Modes Françaises, à Paris, actuellement c'est le voile et le taffetas, qui tiennent la corde. Ces deux tissus sont fort agréables à porter à cau;e de leur légèreté, déplus, sans être très chauds, on peut les porter par une température indécise et il est toujours utile d'avoir une robe dans laquelle on ne craigne pas de grelotter si le temps, même au plus beau de l'été, change tout à coup. On mêle, cette année, le velours au taffetas avec beaucoup de succès. Le velours enlève au taffetas ce je ne sais quoi de trop sec qui était son principal défaut et la toilette que nous avons vue, chez une grande couturière, combinée avec ce mélange était d'une belle élégance t t extrêmement seyante. La jupe est faite de groupes de plis en long séparés par un velours, allant jusqu'au volant en forme qui tout en étant un, forme trois volants grâce à des qui le coupent avec velours de la largeur d'un doigt. Le corsage est également à plis, des velours posés comme à ia jupp, sont placés après chaque groupe de plis. De larges manches striées de velours, en rond jusqu'au coude, à partir de là, en long, sont terminées par un haut poignet. Grand col d'Irlande mettant sa note claire dans tout ce noir. Autre toilette en voile de soie rouge, ce tissus est plus léger, plus vapore ix et plus souple que le voile de laine naturellement. La jupe est à grands plis, à la religieuse, au bas, une den- telle fil et soie rouge et blanche, termine le volant. De grands pans, venant de la taille et rappelant les polonaises d'autrefois, en pointes, tombent sur le vo- lant, entourés également de la même dentelle rouge et blanche. Le corsage est blousé avec grand col de la même dentelle. Manches très larges du bas, avec poignet de dentelle, mais les manches sont cette année, inexplicables, de vrais nids à surprises, de véritables rébus. Il faut les examiner de près, avec le plus grand soin, avant de les comprendre. Elles ont à vue d'œil, à peu près toutes, le même aspect et tont la plupart du temps très différentes. Avouons qu'elles sont on ne peut plus charmantes et qu'elles donnent beaucoup d'allure et de grâce à un corsage souvent quelconque. Jamais certainement les modes n'ont été si jolies et jamais on ne mit plus de soin artistique à composer des costumes L'art intervient partout, ne nous en plaignons pas. L'on s'applique à reproduire les grâces exquises des dames à portraits, on y ajoute une note de modernisme et l'on arrive aux plus sédui- santes combinaisons. DOMINION GLOÏE WORKS GLEN WILLIAMS, ONT. Fabricants de tous les genres de Gants et Mitaines GEO. D. ROSS & CO., Seuls Agents MONTREAL et TORONTO. FOURRURES! FOURRURES! Importateur et exportateur en gros de fourrures brutes et prépai'ées. Manu- facturier de fourrures pour Messieurs, Dames et Enfants, telles que Pardes- sus, Jaquettes, Collerettes, Cols, Tours de Cou, etc., aussi Mitaines et Gants de Chamois. On paie le plus haut prix du marché sui' consignation de fourrures non- préparées, Peaux, Cire d'Abeille et Racines de Ginseng. HIRAM JOHNSON 494 RUE SAINT-PAUL, MONTREAL. Hams& Company Limited S EXCELLENCE EN QUALITÉ, FABRICATION, et VALEUR. Spécialités en Articles Pure Laine Etoffes à Costumes pour Dames. Etoffes à Pardessus pour Hommes. Laines à Métiers. 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A notre avis, la manche large sans exagération, donne de la grâce au buste et nous semble préférable à la manche complètement ajustée si en faveur, il n'y a pas si longtemps encore, et qui rendait les mouvements si gauches. Certaines étaient si serrées au coude qu'une femme pouvait à peine mettre son chapeau et encore moins sa voilette. On était là dedans, vraiment à la torture. Vive doDC la manche de cette année, qui permet aux mouvements d'être aisés et gracieux ! Voici une combinaison de manche jolie et neuve, c'est la manche droite ajustée jusqu'au-dessus du coude. De là, s'échappe un bouffant de fine lingerie très ironcée du haut et du bas dans un poignet. Ce genre de manche convient surtout pour les costumes habillés et ne saurait aller pour une robe pratique, pour un costume courant." *** Voici quelques notes empruntées au Miroir de la Mode Les tissus souples d'été se prêtent aux plis de tous genres dont les robes sont ornées. Les plis en tra- vers sont en grande faveur. Une jolie blouse a trois plis superposés devant et dans le dos, et ferme à gauche, sous le bras. Manches bouffantes, plissées au dessus du poignet, pouvant être remplacéej par des manches demi-longues. Ce modèle peut être exé- cuté en tissus nouveauté, en lainages de fantaisie, en petites soies. Une jupe nouvelle, très gracieuse, forme traîne et se compose d'une sous jupe de sept lés et d'un dessus taillé en seul jet et coulissé en contour d'empièce- ment. Le modèle peut être échancré, froncé, et monté après un empiècement en guipure ou en taffetas mar- telé de piqûres. Au bas sont faits trois plis éche- lonnés. Cette jupe sera jolie en batiste, mousseline, chiffon ou tulle. Les chemisettes " Gibson " ont une grande popula- rité et sont charmantes en piqué, toile et madras. Dans ce genre, il y a une blouse fermant diagonale- ment sur un plastron mobile. Les manches sont bouffantes et longues, ou pagode, s'arrêtant au coude. La laize de dentelle et les tissus unis ou à dessins se recommandent pour la confection de ce modèle, dont la garniture consisterait en boutons de fantaisie, piqûres ou galons. Faite d'après le même modèle, avec de légères modificatioas, est une chemisette avec gilet-empiècement mobile. Cette blouse s'exécute dans une combinaison de tissus. Les manches bouf- fantes sont resserrées dans des poignets droits. Une guimpe est un accessoire indispensable aux toilettes d'été, que l'on désire transformer en robes décolletées. Un modèle nouveau, qui peut aussi s'employer comme transparent, se ferme soit dans le dos, soit au côté et se fait avec ou sans empiècement appliqué, montant, ou échancré en rond, en carré ou en pointe. Manches collantes, longues, ou bouffantes et demi-longues. La guipure, la laize de dentelle, le plissé de fantaisie et la batiste brodée se recomman- dent pour la confection de cette guimpe. Les jupes nouvelles, bien qu'elles ne se distinguent point par de grandes modifications, sont néanmoins d'une coupe extrêmement gracieuse. Parmi les nom- breux modèles plus jolis les uns que les autres, se trouve une sous-jupe de cinq lés. La jupe supérieure est plissée en plis ronds piqués jusqu'à hauteur de volant et libres ensuite. Derrière, pli creux. Le modèle peut se faire à grande ou à petite traîne. Pour accompagner cette jupe, rien de plus joli qu'un boléro-blouse en serge, cheviotte fine, mohair on taffe- tas. Ce vêtement peut se faire avec ou sans couture au milieu du dos, une basque et un, deux ou trois cols. Manches tailleur ou bouffantes. L'une des nouveautés de la saison est le boléro " Monte Carlo " qui se fait en moire, taffetas, soie pongée, canevas et voile, doublé de soie de couleur et agrémenté de guipure ou de bandes brodées rappor- tées." Les manches avec poignets hauts et étroits, sommets plats et volumineux ballons, sont de rigueur pour toutes les robes, les manches pagode se voyant sur les manteaux demi-longs et les boléros. Les manches qui s'arrêtent à mi-bras se finissent avec un sabot en den- telle ou avec un biais de satin tout uni. Quant aux tissus, l'on recherche les rayures, de préférence aux pois et aux dessins. Les guingamps et les percales rayés sont plus corrects. Par contre le piqué est semé de bouquets de roses ou de myosotis qui se détachent délicatement sur le fond blanc. Le foulard est toujours joli et utile pour les robes d'été dont l'on voit des modèles charmants exécutés en cette étoffe à fond blanc et dessins noirs. Ils se font avec une petite veste de guipure et une encolure finie avec un biais de taffetas bien pâle. Le voile est aussi éminemment désirable pour les toilettes du moment à cause de sa légèreté et de sa souplesse qui se prête aux façons les plus compli- quées. La plupart des robes exécutées en tissus min- ces sont plissées aux hanches en plis plats qui, loin de grossir la taille, l'allongent et donnent une cer- taine grâce au mouvement de la jupe. Les corsages et les jupes s'agrémentent de drape- ries, fichus, berthes, cascades. Les berthes en Irlande sont fort jolies et ont une grâce juvénile que beau- coup de femmes trouvent irrésistible. Le costume de bain le plus chic de la saison a été fait en flanelle jîeZMcAe noire, orné au cou, aux man- ches, et à la taille de bandes blanches rapportées. L'encolure est échancrée et s'encadre d'un col marin carré. La flanelle peluche est un tissu fort à recom- mander pour les costumes de bain, car elle présente à la sortie du bain une apparence fraîche et sèche qui est infiniment préférable à l'aspect des autres étoffes telles que la brillantine et la serge. Les cols et les ceintures sont des détails dont l'im- portance ne peut être méconnue depuis l'avènement de la chemisette. La femme élégante est sans cesse à la recherche de modèles nouveaux, devant ajouter la note de correction indispensable à son costume tail- leur. Parmi les jolies choses que l'on voit, se distinguent les cols en mousseline de soie incustée de guipure et les cols en taffetas. Un genre toujours en faveur pour 37 CAULFEILD, HENDERSON & BURNS 17 et 19 FRONT STREET WEST, TORONTO Manufacturiers et Importateurs de FOURNITURES POUR HOMMES Gommerce de Rassoriimeni Jlesortimeitt complet de toutes les lignes en stock Sous - Vêtements ; Balbriggan Français et Domestique, en rayures unies et de fantaisie. Laine naturelle à manches longues et demi-manclie. Chemises et Caiepons domestiques en coton rayé uni et de fantaisie. Bonneterie Bas de cachemire, 850 Impérial et 81' Champion ; ligne complète de toutes les tailles. Chaussettes en cachemire de fantaisie, fil et coton en grande variété. 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Les commandes lettres sont remplies promptement et avec soin. les petits costumes trotteur se compose d'une cravate en taffetas noir, formant, devant, un nœud papillon et fini par un petit col rabattu en batiste blanclie à ourlet ajouré. Très joli aussi, un col fait en linon plissé et alterné avec d'étroits entre-deux. Le nœud est aussi cerné d'un entre-deux. Un modèle habi lé, destiné à êtie porté avec une chemisette en taffetas ou en peau de soie, est en crêpe de chine blanc, brodé de dessins noirs. Le col montant est rabattu dans toute sa hauteur et s'écarte sur un col iutérieur en crêpe de Chine uni, plissé en travers. Le jabot très fourni retombe sur la poitrine." Les plis sont devenus une garniture indispensable, dont aucune robe n'est exempte, et les guipures, les dentelles de toutes sortes, s'appliquent sur les toilettes simples ou habillées. Pour les robes de soirée, l'on a tenté d'adopter une façon mi-grecque, mi-empire, et la coupe princesse, si appropriée à certains tissus, est charmante lorsque la taille est jeune et svelte. Les manteaux demi longs en taffetas etétamines, sont plus portés que les boléros et ont une grâce qui explique leur popularité. Pourtant les boléros ont si longtemps régné qu'il est difiScile même maintenant de les aban- donner. Les robes échancrées n'ont jamais eu une bien grande vogue. Naturellement pour la robe d'in- térieur, le riche négligé du five o'clock, un léger dé- colletage est autorisé, mais pour la ville, en plein été même, un col en dentelle, mousseline, ruban ou chiffon, est considéré indispensable pour fiinir un costume. Au contraire, les manches écourtées ont un grand nombre d'admiratrices et sont seyantes et correctes. En com- blant l'échancrure d'un corsage d'un col et d'un plas- tron en mousseline de soie plissée, l'on satisfait à la fois aux exigences de la mode et au confort personnel. *** La soie pongée unie ou à pois, doublée de soie ma- rine on rouge, peut servir pour les petits costumes du matin aux bains de mer. Les mitaines reparaissent et les élégantes de nos jours y glisseront leurs belles mains, tout comme le faisaient les beautés du siècle passé. On les voit en diverses textures, blanches et noires, s'arrêtant au- dessus du poignet ou se prolongeant jusqu'à l'épaule. Cependant, c'est une mode qui ne sera pas suivie de toutes car, quoique une belle main gantée d'une mitaine soit irrésistible, l'on ne peut guère en dire autant de celle que la nature n'a point modelée avec atuour. Pour les réceptions, les garden parties, les petites excursions, elles ont sans doute un certain cachet, mais la plupart des femmes ne les porteront pas en dehors des réunions sans cérémonie. Partout et sur tout l'on aperçoit de la dentelle. Les belles guipures d'art, l'irlande, et surtout la dentelle Cluny occupent une place très en vue parmi les gar- nitures les plus en faveur. La dernière nommée est délicieuse en riches tons crème, pour les vestes, les empiècements et même les très courts boléros. La broderie, naturellement, après sa grande vogue, est toujours en faveur. On l'emploie pour les blouses de fantaisie dont la fermeture se dissimule presque tou- jours maintenant, soit sous un pli, soit au côté ; cependant, quand on aperçoit des boutons, ils sont généralement très élégants, et ajoutent une note décorative aux corsages. LES EFFETS ANTISEPTIQUES DES PARFUMS E n'est pas d'aujourd'hui que l'on fait usage des parfums, et on leur attri- buait même jadis des propriétés désin- fectantes qui contribuaient à en vul- I gariser l'emploi ; ceux et surtout I celles qui y recourent maintenant n'envisagent pas les choses de si loin, et cherchent tout uniment la satisfaction de leur odorat. Cepen- dant voici qu'on en vient scientifiquement à une constatation qui peut sembler surprenante, mais dont ne s'étonneront pas les gens qui ont remarqué com- bien de fois les anciens, par le seul fait de l'obser- vation, étaient arrivés, en matière d'hygiène, à des opinions qui devaient être confirmées par les expé- riences de laboratoire des chimistes modernes. On a la preuve que les parfums ne sont pas seulement agréables, et qu'ils ont une véritable valeur antisep- tique et désinfectante, comme l'afiBrmait l'ignorance de nos ancêtres, qu'ils peuvent particulièremeut rendre des services comme destructeurs de germes dans ce réceptacle de microbes de toutes sortes que nous enfermons bravement dans nos poches, et qu'on nomme le mouchoir. *** La base de tout parfum, rappelons le, c'est une huile essentielle, une essence, comme on dit plus brièvement, dont on peut constater aisément la pré- sence, par exemple, en pressant entre ses doigts un pétale de rose ou mieux un zeste de citron, d'où sortent de minuscules gouttes huileuses ; or, toutes les huiles essentielles, et même celles que la chimie moderne fabrique synthétiquement de toutes pièces, pour donner les parfums artificiels, présentent cette particularité curieuse autant que précieuse de consti- tuer des antiseptiques puissants. L'huile de pin, la térébenthine, l'huile d'eucalyptus possèdent cette propriété à un haut degré ; suivant un phénomène que nous ne pouvons expliquer en détail, parce qu'il s'agit là d'une question de chimie un peu ardue, ces essences absorbent une quantité prodigieuse de l'oxy- gène atmosphérique pour le rendre ensuite au mo- ment où on les emploiera comme parfum. Et on doit savoir que l'oxygène est un désinfectant et un anti septique à nul autre pareil. *** Ainsi donc voilà qui va faire marcher le commerce des parfums, et surtout qui combattra le préjugé que l'on avait volontiers contre les gens qui répandaient du parfum sur leur mouchoir l'essence contenue dans le parfum, aidée du reste par l'alcool dans lequel elle se trouve toujours en dissolution, va détruire les germes qui pullulent dans ce carré d'étoffe que nous enfermons dans notre poche, et elle évitera que le mouchoir propre que nous y met tons à sou tour, ne vienne prendre immédiatement les germes laissés par le précédent. Cela ne signifie qn'il faille répandre les parfums à flot, pas plus qu'il ne faut s'arroser d'acide phénique pur, mais cela montre que cette antique habitude avait sa raison d'être, et qu'il ne faut pas trop se presser de condamner les anciennes traditions. 39 WILLIAM AQNEW & CO. TVYONTREKL mit rir Î —Nos Spécialités J I Etoffes à Robes, Soiefies et Hennettas I AUTOMNE 1902 tf ARMURES, ^ fjff BOX CLOTHS, tff tf BENGALINES, tf COUTILS, ^ CREPE DE CHINE, ^ CREPOLINES, ^ POPLINETTES, SATIN LUELLA, SATIN DUCHESSE, VELVETEENS, VELOURS CORDÉS, ZIBELINE FANTAISIE, ^ ZIBELINE CARREAUTÉE ^ Ausei nos lignes Standard de DRAPS HENRIETTAS A85 à a6oo, fj^ ITALIENS, - tff VENETIAN COATINGS, SOIES NOIRES, ^ SATINS NOIRS, ^ SATINS DE COULEURS WILLIAM AGNEW & CO., ^ 305 RUE ST-JACQUES, MONTREAL. îf ?f ff îf ?f ?f Tf PRODUCTION LAINIERE DE L'ARGENTINE E président de la Chambre de Commerce du Marché Central, M. Carlos Lix Klett, dont on connaît la haute com- pétence pour tout ce qui a rapport aux produits de l'élevage, vient de publier dans la Nacion de Buenos- Ayres, deux articles d'un très grand intérêt relativement à la production lainière argentine. Nous empr untons à l'intéressant travail de M. Lix Klett, les renseignements suivants La saison lainière de 1901-1902 a dé- buté à Buenos-Ayres, dans des conditions défavo- rables pour les éleveurs, notamment pour ceux qui n'ont pas voulu tenir compte des dures leçons qui leur avaient déjà été infligées. Tous ceux qui appartiennent au commerce ou à l'industrie de la laine, savent que depuis une quin- zaine d'années, la production lainière dans l'Argen- tine s'est complètement transformée. Les magni fiques troupeaux de brebis mérinos ont disparu pour faire place à la race Lincoln. Par suite de cette trans- formation, la laine mérinos ne représente plus ac- tuellement que le 20 0/0 de la production totale contre 80 0/0 de la croisée Lincoln. En effectuant ce changement de race dans leurs troupeaux, les éleveurs argentins ont eu le tort im- pardonnable de ne tenir compte ni de la nature des pâturages, ni du climat, ni des conditions écono- miques des zones d'élevage, ni enfin des besoins de l'industrie universelle. Dans le but d'arriver à de meilleurs résultats pécuniaires, ils se sont unique- ment préoccupés d'obtenir de beaux animaux, bi?n en chair, pour l'exportation du bétail sur pieds. En un mot, ils ont sacrifié la laine pour favoriser la pro- duction de la viande. Ce système a eu pour résultat d'augmenter d'une manière anormale la production de textiles croisés de qualités ordinaires au préjudice de la laine mérinos. Or, l'industrie européenne qui est le principal oonsommateur de laine, n'utilise pas les laines croisées, et les producteurs se sont vus con- traints, de vendre ces laines aux industriels nord- américains, à des prix variant entre et 4 piastres m n monnaie nationale les 10 kilos 22 Ibs, selon catégorie et qualité. Cette situation déjà si défavorable est encore aggra- vée par les impôts exorbitants établis par les gouvernements provinciaux. D'autre part, le peu d'énergie du gouvernement national a permis aux compagnies de chemins de fer d'établir des tarifs de transport, qui ne sont nullement en relation avec la valeur actuelle des laines croisées. Ainsi, par exem- Ile, la Compagnie du sud perçoit 100 piastres pour un wagon pouvant transporter 3,000 à 3,500 kilos de laine ayant une valeur moyenne de 1,100 piastres, sur un parcours moyen ie 300 kilomètres. Si à ce tarif disproportionné ont ajoute les impôts fiscaux ou municipaux, les doits d'exportation, les frais de mar- ché, de magasinage, etc,, il reste au producteur, sur le prix de sa lain i un peu plus de 600 piastres pour payer le loyer de ses pâturages, l'entretien de ses troupeaux, ses frais de tonte et de domesticité, et ses dépenses particulières. N'est-ce pas là un résultat à peu près négatif î On calcule que la production lainière argentine atteindra cette année près de 240,000 tonnes sur lesquelles plus de 150,000 tonnes ont déjà été vendues. Il resterait donc environ 90,000 tonnes à réaliser. Le principal marché de consommation des laines argentines est la France, qui absorbe à elle seule plus de la moitié de la production et dont les expéditions sont faites presque entièrement sur le port de Dun- kerque. Les relations avec la France sont d'ailleurs des plus avantageuses car ce pays reçoit les laines argentines, ses cuirs, ses peaux de moutons sans leur faire payer aucun droit d'importation. L'Allemagne occupe le deuxième rang par Brème et Hambourg, et la Belgique le troisième par Anvers. Les exportations pour l'Angleterre, les Etats Unis et l'Italie sont de moindre importance. L'exportation p^ur le Portugal est nulle, quoique la laine y soit d'importation libre, mais le ministre portugais à Buenos-Ayres se préoccupe d'améliorer cette situation et d'augmenter le courant d'affaires lainières avec ce pays. L'Argentine fait également peu d'expédition sur l'Espagne à cause des droits prohibitifs qui grèvent les laines brutes ou lavées. Cependant les industriels espagnols reçoivent des laines argentines lavées et filées en France. Les légis- lateurs argentins devraient chercher à améliorer cette situation. La situation commerciale de l'Argentine avec les Etats-Unis est défavorable au premier de ces deux pays. Les importations nord-américaines s'élèvent à plus de 15 millions et demi de piastres or, tandis que l'importation argentine dépasse à peine 9 millions de piastres or. Il y a donc une différence de plus de 6 millions de piastres or en faveur des Etats-Unis. Or, il faut observer que la presque totalité de l'importa- tion nord-américaine se compose de machines agri- coles qui ne sont grevées que d'un droit de 4 0/0 à leur entrée dans l'Argentine, tandis que les produits argentins, notamment les laines, sont frappés de droits prohibitifs par les Etats-Unis. Cependant l'Amérique du Nord est le seul marché actuellement capable d'absorber l'énorme quantité de laines croisées que produit la République Argentine. On espère, en effet, que l'exportation de ces laines pour les Etats-Unis atteindra cette année environ 40,000 tonnes, ce qui est dû tout à la fois à la situation pros- père de l'industrie nord-américaine et à la déprécia- tion énorme qui s'est produite sur les laines croisées ; cette dépréciation aurait été certainement beaucoup plus importante sans les achats effectués pour les Etats-Unis et aurait fait osciller les prix de cette classe de laine entre piastre min 2 et 3 les 10 kilos. Il est du devoir du gouvernement argentin de négocier avec celui de Washington, un traité de réciprocité commerciale afin d'obtenir une diminution du droit prohibitif de onze centavos que le bill Dingley a éta- bli sur les laines croisées. Dans le cas oii l'influence des " farmers yankees " empêcherait la négociation de ce traité il ne resterait plus à l'Argentine qu'à user de représailles. Les achats de laine réalisés par les industriels nord amé- ricains, démontrent que, malgré la production interne de ce pays qui a été en 1901 de 138,200 tonnes, ils n'ont pas la matière première suffisante pour alimen- ter leur industrie. Et malgré cela ils imposent la loi au monde avec leur tarif et nous enlèvent nos meil- leures laines croisées dans des conditions de prix dé- fauorables pour le producteur argentin. Il est vrai- ment temps de prendre une détermination qui mette un terme à cette situation insoutenable. 41 "NOBLESSE OBLIGE " mi LE DOME DE LA HODE nous prétendons occuper, et tous nos efforts tendent à maintenir LE PREMIER RANG. Nos acheteurs sur les Marchés Primaires sont classés au nombre des plus experts, et nous nous flattons de n'offrir au com- merce que Le plus beau choix de FOURNITURES DE MODES les plus nouvelles, et d'un goût irréprochable. CiVERHILL k KISSOCK 91, *Rue Saint'Tierre, MOf'fT'REAL QUEBEC OTTAWA TORONTO VANCOUVER 72 SWoseph 19 Elsin 54 Bay St. B. C. 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Mais, pour fu arriver à comprendre cette vérité qui nous parait aujourd'hiii tonte simple, il a fallu de longs tâtonnements ; aussi scrons-aotis souvent étonnés et amvsés en voyant quelles modes étranges on a fait porter fillettes depuis cetit ans et comment on s'est par toute sorte de créations souvent bizarres ou absurdes, ingénié à les enlaidir ou à les ridiculiser. Le Rcf^ne de la Criiinline Cmstirmes de Pillettes sons le second Tîmpire. Bifn de plus lourd et de plus gênant que le costinne des fillettes sinis le second Empire les volu- mineuses crinolines, les longues pèlerines, leur dormaient l'aspect d' un entonnoir renversé et fnriniiicnt nn ensemble des joins disgracieux. loMMENT habillerons nous nos filles l'été prochain ? se demandent les mères à chaque hiver, quitte à se demander, l'été venu comment les habillera t on l'hiver prochain t Car il y a pour les petites filles une mode, et presque aussi capricieuse, aussi changeante qu'elle l'est pour leurs mères. Jadis il n'y avait pas de modes enfan- • tiues, pour cette excellente raison qu'il n'y avait pas d'enfants ; du moins, on ne s'aper- cevait pas qu'il y en efit. Au XVIIIe siècle, où la vie de salon bat son plein, la petite fille est déjà une marquise en miniture, comme son frère est un petit maître en réduction; elle n'a pas six ans et déjà on lui fait porter des paniers ; sur sa tête on échaf'aude une coiffure de faux cheveux, on lui met de la poudre et du rouge. C'est le règne de l'artificiel. La future Mme de Genlis, alors âgée de cinq ans, ayant paru dans un opéra où elle portait un costume d'Amour couleur de rose, avec de petites bottines paille et argent, et des ailes bleues, on trouva que le costume lui seyait à ravir aussi continuâ t elle de le porter dans la vie ordinaire. Sous l'influence de Jean Jacques Roupseau, on revient au goût de la nature et du naturel, on fait réparation à l'enfance et tout de suite on va à l'ex- trême. Durant quelques aunéej, tout fut " à l'en- fant, "jusqu'au costume des mères. Désormais la mode enfantine va s'essayer, tâtonner, s'égarer, s'orienter, et son histoire à travers le XTXe siècle n'est que l'histoire des progrès qui l'ont amenée, par une série d'innovations trop souvent biscornues, mais heureuses par le résultat final, à être ce qu'elle est aujourd'hui. Aux premières années du XIXe siècle, l'atmos- phère est toute saturée d'héroïsme à la grecque et d'emphase à la romaine. Le goût de l'antique a transformé jusqu'aux noms de baptême. Une petite fille qui s'appelle Corinne ou Cornélie doit avoir un costume à l'avenant. On la coiffe " à la Caracalla," c'est-à-dire les che- veux coupés court et frisés. Elle porte le péplum, fait de mousseline des Indes, de cette mousseline si fine que le péplum de la maman pouvait passer tout 47 Les Dernières Nouveautés =DE= PARIS, LONDRES, NEW=YORK DANS LES= Articles de modes ?ournlture$ et Accessoires de fantaisie Automne 1902 sont actuel'ement entre les mains de nos voyageurs. Nous invitons nos clients et le commerce en général à examiner ces marchandises, au point de vue du goût, de la nouveauté et des prix. 1827-1831 Rue Notre-Dame, MONTREAL. Gants, Sacs de Voyage, Ceintures de Cuir POUR LE COMMERCE D'AUTOMNE ET D'HIVER Vf La marque de " Storey " sur un des articles énumérés ci-dessus indique le type de l'excellence, sous le rapport des matières premières, de l'ajustement, du style, de la main-d'œuvre et de la durée. W. H. STOREY & SON, ACTON. ONT, Comment on habille avjovrd' hvi les Petites Filles. Ces quatre jolies toilettes sont appropriées à des circonstances différentes. 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Comment se créent ces jolies fleurs qui imitent si bien la nature et dont s'embellissent les chapeaux fém inins, voilà une curiosité que vos modistes trouveront à satisfaire en lisant cet article, que le jhotograplie a illustré par des croquis, pi'is sur le vif, dans une fabrique parisienne de fleurs artificielles. [ES fleurs évoquent en nous la plus aimable saison de l'année, celle où notre regard, notre odorat, tous nos sens goûtent le plus activement la joie de vivre. Et c'est pourquoi nous aivnons les fleurs, c'est pourquoi nous leur demandons de nous suggérer le souvenir ou l'espoir de cette joie en prêtant à nos parures le champ précieux de leurs formes, la grâce subtile de leurs couleurs. Charme trop prompt à s'évaporer, grâce trop hâtive à se flétrir à peine née, la plus exquise songe déjà à la mort, la rose la plus belle ne vit, hélas ! que l'espace d'un matin. Si fugitive, si fra- gile nous apparait ici la nature, qu'il nous faut l'i- miter, car, louant pour nous en orner la beauté des fleurs, nous voulons que le bail ait quelque durée. A défaut de leur âme éphé- mère, l'industrie humaine s'est donc eff'orcé à fixer leur image. Il y a là un joli artifice, dont je me }t opose, chères lectrices, de voua dévoiler ici le secret. Très simple en appa- rence, il est plus compliqué [u'on ne se l'imagine dans les phases divei'ses de l'exé- cution. Savcz-vous qu'elle re- monte à la plus haute an- tiquité, cette industrie des fleurs artificielles, qui n'a été apportée à Paris qu'au XVIIIe siècle. En Chine, elle se perd dans la nuit des temps. Les grandes et même les petites dames d'Athènes et de Rome piquaient déjà des roses de soie dans leurs coiffures. Pendant tout le moyen âge, à Florence, à Venise, à Gênes, l'élégance féminine se parait de ces charmantes imitations, et c'est en Italie qu'on en trouvait les plus habiles artisans. Mais le véritable créateur de l'industrie en France fut le botaniste-chi- miste Séguin, originaire de la Lozière, qui, en 1738, commença à fabriquer à Paris des fleurs artificielles qui rivalisèrent avec celles des Italiens et dont la mode ne r tarda pas à s'engouer. Depuis lors des progrès continuels ont amené cet art à son plus haut degré de perfection cet instinct du goût et de la grâce par quoi se carac- térisent les œuvres parisiennes, et qui sont le propre de ses ouvrières, s'est exercé ici avec un plein succès. Aujourd'hui, nos fabriques de fleurs artificielles ne craignent aucune concurrence. Jadis, on utilisait des rubans, diversement colorés, qu'on pliait et qu'on assu- jettissait sur des fils de laiton, ce qui donnait des reproductions assez lourdes et grossières. On essaya ensuite les plumes, mais celles-ci sont rebelles à la teinture. On s'est alors rabattu sur la batiste ou le taffetas de Florence. La plus fine batiste est pré- férée pour les pétales, le taffetas sert aux feuilles. Entrons, dans cette fa- brique de fleurs artificiel- les, dont nos photographies vous donnent ici une image réduite, mais sincère, et suivons, si vous voulez, les transformations successives qui de plusieurs bribes d'é- tofte combinées et juxtapo- sées parviennent à créer une rose, un lys, un pavot. Le tissu a été préparé on l'a soumis à la presse ; on l'a calandré pour en di- minuer le grain ; on l'a passé à l'empois pour lui donner de la rigidité ; on le fait sécher sur des châssis pour qu'il ne se rétrécisse pas. Ainsi empesée, apprê- tée, pilée en douze ou en vingt-quatre, la pièce de soie ou de batiste, s'en va à l'atelier où, armée d'un emporte-pièce, l'ouvrière découpe les pétales comme le montre notre illustration. Lorsque cette opération est faite, on plonge les pétales, dans une teinture, de la couleur de la fleur que l'on fabrique, puis dans de l'eau pure pour adoucir et unir la teinte. Une habile ouvrière les reprend ensuite un à un, et les nuance délicatement à l'aide d'un pinceau. S'il y a lieu de les panacher, le travail se fait égale ment au pinceau. Pour rendre ^blanche la queue des Empesée, apprêtée, la pièce de soie ou de batiste s'en va à l'atelier où, armée d'un emporte-pièce, l'ouvrière découpe les pétales. S LA CEINTURE "OUEEN" Une pièce — Ajustable — A fermeture automatique — Pas de boucle ni d œillets — Fabriquées en toutes les couleurs — Rien à coudre — S'ajuste parfaitement à la taille — La meilleure idée en fait de boucle qui ait jamais été adoptée — Plus vous la serrez, mieux elle s'ajuste — Les ceintures faites avec la boucle "Queen" peuvent être retournées — Les boucles "Queen" se détaillent à 25 cents — Les ceintures " Queen ", à partir de 50 cents, en montant, Fabriquées en Tissus et en Cuir Une Carte Postale vous vaudra l'envoi d'Echantillons. Contrôlée et vendue seulement par PHILLIPS &WRINCH 8 WELLINGTON ST., WEST, TORONTO QUEBEC, 74 rue Saint-Joseph MONTREAL, 207 rue St-Jacques pétales, on y verse une goutte d'eau ce qui délaie la couleur ; la teinte va alors en mourant. La première immersion se fait dans une couleur faible on laisse sécher, et par des immersions successives, on obtient la nuance qu'on veut. C'est ainsi que se fabriuent ces délicieuses roses, aux tendres couleurs, qui vos chapeaux de prin- temps. Quant au taf- fetas que l'on emploie pour les feuilles, il se teint en pièce dans la couleur indiquée par l'objet. Une couche de gomme arabique donne du brillant aux feuilles ; une applica- tion d'eau d'amidon colorée donne le ve- louté au dessous, et les nervures se à l'aide de gaufroirs. D'autres ouvrières s'emparent alors des pétales et corolles pour les mettre en forme. C'est dans l'atelier de frisage que s'exécute cette opération qui de- mande à être conduite avec adresse. Il s'a- git de rouler les mor- ceaux de tissus d'abord avec les doigts, ensuite à l'aide de petits fers spéciaux, formés d'une tige, que termine une barbe plus ou moins grosse et qui sont chauffés dans une es- pèce de marmite qu'on appelle chaufferette,en argot d'atelier. Et maintenant, il ne s'agit plus que d'as- sembler les pétales au- tour du pistil, que de former la fleui'. L'ou- vrière colle tout au- tour les folicles avec de la pâte et en pla- ;ant les pointes en bas. Elle commence par les plus petits et elle les choisit de plus on plus grands à mesure u ' o n s'éloigne du cœur. Le calice se place C'est à l'aide de ciseaux, de pinces, de colle et de tils de laiton jue les ouvrières exécutent cette opération. L'œuvre s'achève avec les doigts tig. 4. Pour les feuilles, on les monte de trois en trois sur des fils de cuivre. Tout ce travail, comme on voit, est assez minutieux et délicat. La nature offre dans ses formes !// été plowjés ttn à l'n pur un Noua roi en écru et en blauc ; pour détailler à 50c., l'Ada en naturel et 522 en blanc ; pour détailler à $ 518 en écru, Lily en blanc, 528 en noir et 529 en écarlate. Les maillots écarlates sont une des nouveautés de la saison, la maison Brock a une ligne à détailler à $ Une autre nouveauté est un corps ouaté pour enfants, grtn- deurs assorties, 2, 3, 4 à la boîte. Le No F B pour détailler à $ est une bonne ligne pour la saison d'hiver et ]our rem[lacer le corps Nazareth. Le département des ordres par la malle de la Hudson Bay Knit- ting Co est un trait remarquable de leurs affaires. Grâce à leur catalogue, vous pouvez choisir les marchandises avec autant d'assu- rance que si le voyageur de la maison était devant vous avec ses échantillons. Les marques populaires de la maison ïooke "T. B.", "Anchor" " Star " et " Iron Frame " maintiennent toujours le sommet de la renommée pour le genre, l'ajustement et le fini elles ne sont infé- rieures à aucune autre marque sur le marché. Les genres high-fold continuent toujours à être les formes popu- laires, la demande subsistant pour les faibles largeurs 1^, I4 et 2. Il y a également une demande croissante pour les faux-cols droits et à coins rabattus. Deux nouvelles largeurs pour l'été qui rencontrent une faveur exceptionnelle sont les " Goodform " et " Ping Pong " de Tooke à $ lo douz. Leur département des faux-cols est maintenant prêt à remplir promptement les ordres à leur réception. Les ordres par la malle reçoivent une prompte éxécution. Le cuir "Pinto Shell Cordovan" est fait avec la partie la plus forte et la plus rude de la peau de cheval et, au moyen d'un tannage spécial, il est rendu imperméabl- à la chaleur ou à l'eau bouillante. Il retient ces caractères spéciaux après avoir été éprouvé de la façon la plus sévère. Tous les antres genres de cuir n'auraient aucune jualité de durée s'ils étaient soumis à la moitié de ces épreuves. Les mitaines et les gants "Pinto Shelll Cor- dovan " sont exactement c9 qui convient pour les charretiers, les h immes de chantier, les jjompiers, les chauffeurs, et tous ceux dont l'ouvrage exige pour les mains un gant ou une mitaine soumis à un rude usage. Les petites demandes reçoivent autant d'attention et de soin que les plus grandes, à la Hudson Bay Knitting Co. Pour elle, il n'y a pas d'oi'dre ni trop petit ni trop grand. M. Wni Agnew a en mains un bel assortiment de peau de soia qu'il oflre de 60c à $ la verge. M. Wm Agnew fait une sjiécia- lité du commerce des soieries et a constamment en mams les meil- leures valeurs du marché. Il donne une attention particulière aux ordres par correspon- d;ince. La W. R. Brock Co, de Montréal, a un assortiment très complet de caleçons en laine naturelle ; mention spéciale doit être faite du Wols'ey en laiue blanche et en laine naturelle. Dans les bas de laine pour détailler à 25 cts, dans les fortes grandeurs No H 0 T et unis No 30 1 et 1 côte ; No 32 4 et 1 côte sont de bonnes lignes offertes par la même maison. Pour détailler à 35 cts, rien de mieux que les worsted à côtes No 38, et pour détailler à 50 cts que le No 61 en laine à côtes, doublés aux genoux. Il y a en stock toutes les grandeurs en écarlate et en blanc. Le "Conqueror" est une bonne ligne ouatée, pesante, variant jusqu'à 25 cts pour les grandes longueurs. Deux lignes de mitaines en peau de mule valent une mention spéciale. S 40 avec doigts et S 41 .sans doigts peuvent se détailler à 25 cts. Dans les bas cachemire, le " Triumph " tout laine, 2 & 1 côte, peut être détaillé 4" à 15 cts, et en grandeur pour femmes à 50 cts. L'n article de bonne vente est le bas tout laine, 2 A 1 côte, genoux doublés, pieds sans cou- ture, et sans aucun doute, la meilleure ligne qui ait jamais été offerte par cette mai-on pour le prix, se détaillent 4" à 10 cts, et en grandeur pour fenniies à 25 cts. S'il nous fallait énumérer les articles que manufacture la Hudson Bay Knitting Co, il n'y auiait pas assez d'espace dans ce journal. S,n cata'ogue vous dira tout ce qui en est demandez-en un, on vous l'enverra gratis. La W. R. Brock Co Ltd, Montréal, a pleinement réalisé ses espérances en ce qui concerne la vente des corps et caleçons pour hommes, saison d'automne. Quelirs4' Ç^l? 'it' ^ Beaux Lainages pour Hommes, Draperies à Costumes pour Dames, Beau Linge de Table et Fournitures pour Tailleurs. !epréseatant à Montréal W. »J. O'Malley, Bâtisse Nordheimer. ille de Québec et Townships J. Flanao^aii. 'roviuces MaritimcH II. Ilollaud. Nous avons un service de commandes par la malle qui assure prompte livraison et satisfaction. ISBET ^ AULD, TORONTO 9^9 9jjt? 9^ 9J9 ^^11^^ AU CANADA , f\.. m TORONTO ^ çftî Ç^ti» çjj^ çjk? ç^j^ 9^ ^ 97 La Maison pour les PRÊT PODR LE COMMERCE D'ADTOMNE Notre stock est complet pour le com- merce d'automne et comprend un grand nombre de formes nouvelles et plaisantes à l'œil. Nous sommes en mesure de vous coter les plus justes prix sur Lampes Rochester pour Edifices Publics. tampes Rochester pour usage domestique. Jolies lampes de salon. Lampes Suspensions. Lampes de cuisine. Lampes de chambre à coucher. Lampes pour usage général. Tout dans la ligne des lampes. Piédestaux en Cuivre et Onyx, Etc. Abat-Jour de toutes descriptions. Lampes à. gaz Incandescentes Cosmopo- lites et Manchons. La meilleure et la meilleur marché qui se fabrique. The Roehester Lanp Co., 24 Front St. W., TORONTO. 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Voyez nos échantillons avant de placer vos ordres ailleurs, et rappelez- vous que nos marchandises sont FABRIQUÉES AU CANADA Bureau et Ateliers MONTREAL Quelques-unes de nos maisons de gros du commerce des modes ont fermé le 30 juin, veille de la fête de la Puissance, dans le but de donner trois jours de congé ininterrompu à leur personnel. *** Bien que le mois de juin, nous disent MM. S. F. McKinnon & Co., ait été particulièrement défavo- rable au point de vue de la température, les affaires ont été le double de ce qu'elles avaient été eu juin 1901. La demande pour livraison immédiate porte principalement sur les chiffons noirs et blancs, les rubans de velours noir et sur les formes de chapeaux à garnir, en paille Leghorn et en paille blanche. Les voyageurs de la maison qui sont actuellement sur la route rapportent une grande activité dans les lignes suivantes qui semblent avoir la préférence pour le commerce d'automne soieries et velours pour garnitures, plumes et aîles d'oiseaux, formes de chapeaux non garnis en mohair ; ce genre de chapeau promet beaucoup pour la saison prochaine. La prise des ordres d'automne pour les manteaux et costumes vient de commencer, elle débute de la fayon la plus satisfaisante. Dans plusieurs maisons de gros où nous avons passé on nous dit que les livraisons de ceintures eu cuir verni ont été très fortes ; ces ceintures seront portées plus que jamais cet automne. *** Nous voyons, d'après les journaux spéciaux de New York, que les serges seront la grande étoffe à la mode cet automne pour la confection des costumes fayon tailleur. Les serges ont plusieurs avantages, elles sont à des prix raisonnables et conservent très bien leur forme et leur couleur quand elles sont expo- sées au mauvais temps. Il y a longtemps, du reste, que ce tissu est très employé à Londres ; là, toutes les élégantes comptent dans leur trousseau plusieurs costumes en serge. *** On nous dit partout que les ventes de dentelles Va- lenciennes et d'insertions n'ont été depuis bien long- temps aussi fortes qu'elles le sont présentement à New- York. Ceci est un indice pour le Canada qui suit les modes américaines j les marchands de détail feront bien de prendre note de ce fait. *** MM. Tooke Bros nous donnent des renseignements sur les blouses et nous informent qu'ils comptent don ner une grande importance à la fabrication des blouses et corsages en soie ; à cet effet ils se sont assuré les services d'un dessinateur artiste venant de New- York. La blouse de soie à la mode cet automne sera taillée d'après le patron " Duchess " qui remplace le genre " Gibson " le genre en vogue pendant les dernières saisons. Les nuances les plus en faveur sont les bleus pâles, les roses et les vieux roses. On portera également pendant la saison d'automne un grand nombre de blouses en flanelle et en cache- mire de la forme " Golf ". Ces blouses sont ornées de figures et de dessins en fils de soie. *** On prévoit très prochainement une grande demande pour les voilettes vertes qui sont de grande mode à New-York. La plupart des touristes américaines que l'on rencontre en ce moment à Montréal en portent sur leurs chapeaux. * MM. Tooke Bros Ltd, nous disent que le commerce des blouses a été plus actifs. Pour la saison d'été la demande s'est principalement portée sur les blouses blanches. *** M. J. P. A. des Trois Maisons constate que la prise des ordres pour l'automne s'annonce très bien; jus- qu'à présent la demande s'est en grande partie portée sur les chapeaux en " camels hair," les gorges d'oi- seaux, et les plumes de fantaisie. Le représentant de MM. Chaly r & Orkin nous in- forme que les affaires ont été bien meilleures que d'ha- bitude au mois de juin. Les ordres pour l'Automne rentrent également bien ; il y a une bonne demande pour les plumes de fantaisie de nuances bleue et verte combinées. En fait de for- mes de chapeaux, la préférence a semblé se portersur les formes assez grandes. * * * D'après une source autorisée, les ouvertures des modes d'automne seront tenues cett m Nous ne sommes pas encore en mesure de donner des indications au sujet des modes d'automne pour la chapellerie. Les données qni nous arrivent sont assez confuses et les personnes d'habitude bien renseignées n'osent pas neore et refusent de se prononcer au sujet des modes de la saison prochaine. *** Le commerce de la chapellerie est devenu plus actif depuis quelques semaines, la plupart des livrai- sons comportent des chapeaux de paille de la forme Piinama soit en véritable Panama soit en imitation de cette paille. On vend aussi une certaine quantité de sailors à bords larges en grosse paille. En fait de chapeaux en feutre mou, la plus grande demande porte sur les nuances ardoises. Les bords de ces chapeaux sont fortement cambrés. Le chapeau dur noir continue à être de bonne vente dans certaines parties de notre province. *** M. Hiram Johnson nous dit que l'année 1901 1902 à été excellente pour le commerce des fourrures. La plupart des maisons engagées dans ce commerce ont fait de bons bénéfices. La Hudson Bay Oo a surtout eu une année des plus favorables. Les prix sont gé- néralement fermes, à l'exception toutefois de ceux des peaux d'ours noirs qui ont baissé de 10 Le prix des fourrures pour le commerce d'automne sera fixé à la prochaine vente à l'encan de Lampson, vente qui aura lieu à Londres, dans le courant du mois d'Octobre. Il est difficile, ajoute M, Johnson, de formuler une opinion sur ce que sera le commerce d'automne. Le commerce des fourrures dépend en grande partie du résultat des récoltes ; comme tous les autres objets de luxe, les fourrures se vendent bien lorsque l'ar- gent est abondant. Le commerce de détail de la chapellerie se plaint au sujet de la mévente des chapeaux par suite du mauvais temps. Ces commerçants s'apercevront, nous dit-on, que les affaires, cette année, ne seront ni meil- leures ni pires que les années précéilentes ; dès que les premières grandes chaleurs se feront sentir il y aura une forte demande pour les chapeaux de paille ; en attendant, les chapeaux de feutre ont été l'objet d'une bonne demande. Quand les chapeliers de détail balanceront leurs livres, ils verront, nous assure un commerçant de gros que, tout compte fait, la saison n'aura pas été si mauvaise qu'on aurait pu le craindre. Nous avons le ferme espoir que les vues du com- merçant de gros se réaliseront pleinement pour le chapelier de détail. * * * En bon français un chapeau peau Ganolier. Sailor " est un cha- La Standard Jap Co, 14 rue Front Toronto invite forte- ment les commerçants à s'adresser à elle, pour la saison d'automne et d'hiver. Comme cette compagnie est la plus importante pour la fabrication des chapeaux et casquettes qui existe à Toronto, nos lecteurs agiraient sagement en voyant leurs produits avant de donner leurs ordres. Echantillons et renseignements seront envoyés avec grand plaisir, aussi gagnerait-on à écrire à la la manufacture. Son assortiment de casquettes pour l'automne et l'hiver est le plus grand et le meilleur qu'elle ait jamais oftert et les prix et les qualités sont corrects. Comme la Compagnie vend directement au commerce, il n'y a pas à payer de profit aux intermédiaires. Voir l'annonce 69 page et écrire pour demander les prix au moment des achats. MM. Waldron, Drouin & Cie, ont en mains des chapeaux de paille Panama véritable, qu'ils offrent à $ la doz. Il serait bon de placer les commandes au plus vite, car, par suite de la forte demande, ce stock diminue considérablement. MM. Strachan Bros, les manufaeturiers bien connus de chapeaux de paille et de feutre méritent d'être félicités pour l'installation de leur nouvelle fabrique au No 130, rue Wellington West à Toronto. Cette nouvelle manufacture plus spacieuse que l'ancienne et ou- tillée à la perfection lui permettra de répondre à l'.accroissement continuel de leur chiffre d'affaires. Ils produisent actuellement une ligne remarquable de chapeaux " Ready to wear " pour dames, avec les tissus mohair et les velours de même que les genres habituels en feutre. Actuellement la manufacture travaille à pleine force, le grand nombre d'hommes et de femmes qui y trouvent de l'emploi témoigne du nombre d'or- dres qu'ils ont déjà en mains pour l'automne. La même maison fabrique aussi une ligne absolument élégante de chapeaux pour jeunes gens, tant en laine qu'en feutre. Leur manufacture est parfaitement équipée pour donner la plus entière satisfaction à \\ clientèle dont les intérêts sont toujours surveillés de très près par cette honorable firme. Nous engageons nos lecteurs à entrer, s'ils ne l'ont déjà fait, en relation, avec MM. Strachan Bros pour leurs achats de chapeaux dans d'excellentes conditions de prix. L'imperméable " White " est synonyme d'élégance lorsqu'il s'agit de l'habillement masculin ; le " Duchess " remplit le même rôle auprès des dames bien mises. La Montréal Waterproof Clothing Co, qui a créé ces deux styles de manteaux de pluie a également des lignes meilleur marché qu'elle est en mesure de livrer immédiatement au Commerce. La Rochester Lamp Co. of Canada, 24 rue Front West, Toronto, possède et contrôle les droits au Canada pour les Lampes Rochester dont la renommée est universelle. Il n'y a qu'une seule et véri- table sorte de Lampe Rochester et elle est njanufacturée par cette compagnie. Cette firme ne fait que manufacturer les lampes à huile ; elle vend aussi en quantité des lampes à gaz incandes- centes et des manchons ainsi que toutes sortes de verres et globes pour lampes. Elle fait un commerce très étendu dans toutes les parties du Dominion, — les commerçants feront bien de se mettre en rapport avec elle pour leurs besoins dans ces lignes. Voir l'annonce d'autre part. Le Fabrikoid Le meilleur substitut du cuir véritable est sans contredit le Fabrikoid. Les fabricants de meubles, les carrossiers, les relieurs s'en déclarent enchantés. La Cie des chars-dortoirs Pullmann s'en sert pour l'ameublement des fumoirs de ses chars. La demande du Fabrikoid est devenue tellement forte tant aux Etats-Unis qu'au Canada que les fabricants ont été obligés de construire une nouvelle manufacture. La maison Wm Taylor Bailey de Montréal a l'agence du Fabri- koid au Canada, et envoie échantillons et prix sur demande. Bien que la fondation de la London Rubber Co, soit de dat^ toute récente, elle a déjà su gagner les suffrages populaires. L*^ London Rubber Co s'est donné comme but de ne livrer au corn' merce que des imperméables de qualité supérieure pour dames' messieurs et enfants. Tous les imperméables provenant de cette manufacture sont revêtus de la marque " Tower ", et sont faits sous la direction de M. L. M. Rosenthal qui s'est acfjuis une réputation des plus méri- tées dans cette ligne spéciale. Ce monsieur a été pendant de nom- breuses années le gérant de la National Rubber Co, établissement qu'il a quitté pour fonder la compagnie qu'il dirige actuellement. i 107 MOUS sommes en contact immédiat avec le commerce d'articles pour le cou. Cela vous vaudra de l'argent en poche, que de Vous renseigner sur notre fabrication de Cravates à prix populaires pour Dames. ISJo 373 IMo 37S IM o 37-* Bordures de couleurs assorties. "Tout blanc. "Tout blanc. Ces trois belles Cravates d'Organdies pris dans une grande variété à détailler à 25 cents avec un bon profit. Q^uantités d'autres — nous ne pouvons pas commencer à les montrer toutes à cette place. Si vous le demandez, nous vous enverrons des échantillons, les frais d'express payés. F. C. DANIEL & GO. 3 Wellington St. West, - - _ TORONTO 108 TAPIS 1 ^ PRÉL^BfTS J M. Wm. Taylor Bailey constate avec plaisir que les affaires n'ont pas cessé d'être très actives depuis le début du Printemps, il n'y a pas eu de morte-saison à vrai dire jusqu'à présent. Les nuances préférées actuellement dans le com- merce pour Tentures et ameublements sont les verts - pomme et les bleus. *** Nous apprenons de bonne source qu'il est question d'une avance très prochaine dans les prix des tissus pour ameublements et tentures. - Cette avance est motivée par la hausse sur le prix des matières premières et aussi par l'augmentation des salaires des ouvriers qui fabriquent ces articles. L'avance de prix serait d'environ dix pour cent. *** M. H. Duverger, de la maison Geo. H. Hees, Son & Co, nous dit que les affaires, sans être d'une acti- vité exceptionnelle comme pendant les mois derniers, sont néanmoins très satisfaisantes. Les remises conti- nuent à être excellentes. *** Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le département des Tapis et Prélarts de la maison Alph. Racine & Cie. Ils y trou veront un assortiment remarquable de tapis Bruxelles etTapestry, de prélarts anglais et canadiens, ainsi que de rideaux de nets et dentelles et ce aux meilleures conditions. Les voyageurs de la maison Wm. Taylor Bailey sont sur la route depuis la première semaine de juillet. Ils ont en mains un choix complet de tis9us pour ameublements et pour tentures représentant les dernières nouveautés françaises et américaines. MM. Geo. H, Hees, Son & Co, vionnsnt de mettre en stock daus leurs magasins de Montréal une nouvelle ligne de rideaux avec " f rills " ou bobinettes, le produit de leur manufacture de Toronto. Ces messieurs sollicitent la visite du commeree et envoient des échantillons sur demande. Frangres de rug MM. A. R. Burrows & Co, de Guelph, Ont., ont préparé une plendide collection de dessins exclusifs pour le commerce d'au- tomne. Cette maison qui fabrique un des plus jolis dessins de franges pour tapis rapporte une demande sans précédent pour ses produits. Les ordres par la malle reçoivent prompte att3ntion et sont remplis avec soin. Voyez leur annonce dans ce numéro. Voici qui peut donner une idée de l'esprit d'entreprise de nos Manufactures. La Menzie Mfg Co Ltd, dont les articles pour châssis sont bien connus du commerce canadien, passait dernière- ment au feu. La Manufacture était complètement incendiée. 14 jours après, la même Compagnie recommençait à fabriquer dans un nouvel immeuble plus vaste et mieux équipé que celui ju'elle possédait autrefois. Tous ses départements sont maintenant en opération, et la ma- nufacture peut livrer au commerce, avec plus de facilité jue jamais, les stores pour châssis, les pôles pour rideaux, les accessoires en cuivre pour châssis, les meubles d'art, grilles, etc., etc. Pour les ureaux et les magasins nouveaux, l'adresse de la Menzie Mig Co Ltd est fl-^ jmin^jm \ / ^ '""8 Printemps ^^Ê^lllj / pour 1902 pourront Ç> être exHniioés dans j^» les salles d'échantillons ^ ^ des agents pour la vente ^ dont les no ms suivent R. STÊWART, 134 Cordova St .VAVCOUVBR. . P. MACKINTOSH, p 33, Ifflelioda, TORONTO. DONALD F/^ASER, 611, Temple Bldg., MONTREAL MM. J. P. A. les Trois-Maisons & Cie attirent l'attention des modistes sur leur beau choix d'ornements pour chapeaux, de plumes fantaisie et de boas en plumes. Ils ont également une superbe ligne de rubans en velours noir et de couleur. En examinant votre stock pour les commandes à donner en vue du commerce d'automne et d'hiver, n'oubliez pas de voir ce qui vous manque dans les lignes des gants, des sacs de voyage et des ceintures en cuir. Quand vous serez fixés à ce sujet, écrivez un mot à MM. W. H. Storey & Son, à Acton, Ont. ; car les mar- chandises qu'ils fabriquent dans ce genre d'articles sont excel- lentes sous tous les rapports. Matières premières de premier choix, genre parfait, main. d'oeuvre supérieure et très remarquable, et, ce qui ne gà*e rien, les prix que vous feront ces manufactu- riers vous laisseront de bons profits. L'étalage est un art que doit connaître le marchand moderne. Rien de ce qui sert à attirer le client ne doit lui être étranger, et il devrait avoir chez lui, au moins, un employé capable de donner aux vitrines une apparence attrayante. Il faut du goût pour bien disioser les marchandises, mais il faut également de l'étude. Il y a peu de temp-i, il était difficile d'apprendre l'art de faire les éta- lages ; il n'en est plus de même aujourd'hui, car plusieurs écoles spéciales se chargent d'enseigner l'art lui-même. Une des meil- leures écoles de ce genre est l'Economist Training School, 140 W. 14ème rue, New-York Cité. Elle a fondé une grande école, par- faitement équipée, où elle reçoit les élèves ; elle enseigne égale ment par corre pondance, et nous engageons vivement nos lecteurs à correspondre avec cette maison pour peu qu'ils désirent attirer la clientèle chez eux, au moyen d'un étalage parfait. Quelques Spécialités de la maison Kyle & Cheesbrougrh MM. Kyle, Cheesbrough ^ X. droite étaient M. le maire St Jacques, l'ho- norable juge Tellier et autres personnages de marque de St Hyacin- the. A sa gauche avaient pris place M. BRUNO CHARBONNBAU. Patenaude, président de 1er y ice-P résident. l'Association des Mar- chands Détailleurs de Montréal; M. le notaire Morin, député à la Chambre locale pour le comté de St-Hyacinthe, et plu- sieui's membres du conseil de ville de St-Hyacinthe, les mem- bres du comité de l'excursion, MM. F. L. Gains, J. C. Cum- mings, les représentants de la presse ainsi que d'autres in- vités. Bien qu'au début du banquet M. Gareau, l'organisa- teur de cette belle excursion, ait dit qu'il n'y aurait pas de discours, plusieurs cependant ont été prononcés et ont été très appréciés par les invités. ->f -K ★ SANTES ET DISCOURS Vers heure le président de l'excursion, M. J. O. Gareau, a proposé la première santé, celle du roi, en des termes bien circonstanciés. L'heure étant très avancée et comme il restait au program- me encore un nombre considérable d'amusements, les propo- sitions de santés et leurs réponses ont été très brèves; en re- vanche, elles ont été très spirituelles, très bien dites et elles ont été . chaudement applaudies. M. Patenaude, président de la Société des Marchands Dé- tailleurs de Nouveautés, a proposé la santé du maire et des citoyens de St-Hyacinthe. Il constate avec plaisir que Son Honneur le maire St-Jac- ques ainsi qu'un grand nombre d'échevins et de citoyens des plus influents de St-Hyacinthe, se sont rendus à l'invitation que la Société des Marchands leur avait faite de prendre part à la fête. Il qualifie d'heureuse l'idée que l'on a eue de faire, cette année, l'excursion à St-Hyacinthe. St-Hyacinthe, à plus d'un titre en effet, était digne de rece- voir les visiteurs, St-Hyacinthe est d'abord un de nos plus importants centres commerciaux de la province de Québec, une ville possédant des industries très importantes, un grand nombre d'entre elles sont des fournisseurs des mem- bres de la Société des Marchands Détailleurs, une ville dont l'hospitalité est presque passée en proverbe, ville où tous les gens se donnent la main pour recevoir les étrangers le plus cordialement possible. M. Patenaude termine en remerciant spécialement les ma- nufacturiers du E. T. Corset, MM. Gendron et Dubrûle, pour le trouble qu'ils se sont donnés pour faire de la fête ce qu'elle a été et ce qu'elle sera, et en souhaitant à la ville de St-Hya- cinthe de continuer, sous la sage direction de son premier magistrat et de ses échevins, dans la voie du progrès où elle s'est engagée depuis de nombreuses années. Son Honneur le maire St-aJcques a répondu à cette santé. M. le maire débute en souhaitant une cordiale bienvenue aux visiteurs. C'est avec plaisir en effet que les autorités et tous les citoyens de St-Hyacinthe ont appris que la Société des Marchands Détailleurs avait décidé de faire son excursion an- nuelle ici. Les marchands détailleurs sont en effet de ceux qui procurent, pour une large part, la prospérité à notre ville en étant de ceux qui achètent de nos principales industries. M. le Maire espère que les relations qui existent actuelle- ment entre la Société des Marchands Détailleurs et nos ma- nufacturiers deviennent de plus en plus développées et de plus en plus amicales. La bonne entente qui surviendra de ces relations plus étroites pourra devenir une source plus grande de progrès pour notre ville, tout en étant aussi, sous certains rapports, avantageuse aux marchands détailleurs. Son Honneur le Maire termine en montrant l'importance de la classe commerciale dans la l'éalisation du progrès d'une ville et en assurant de nouveau les visiteurs du plaisir qu'ils ont fait aux citoyens de St-Hyacinthe en choisissant leur ville comme lieu de l'excursion actuelle. Ensuite vient la santé du Commerce proposée par M. J. O. Gareau. M. L. P. Morin, président de la Chambre de Commerce de St-Hyacinthe, et échevin, y a répondu en des termes heureux. Il a fait voir le plaisir que le corps dont il est le premier di- gnitaire, ressentait de la visite de leurs confrères Montréalais. Le président de l'excursion a ensuite proposé la santé de nos gouvernements. M. Jos. Morin, député de St-Hyacinthe, à la Chambre pro- vinciale, y a répondu, en des termes appropriés, qui lui ont mérité de chaleureux applaudissements. A la requête du toastmaster, M. Lavallée, avocat de Mont- réal, a immédiatement après proposé la santé de la magistra- ture. Son Honneur le juge Tellier y a répondu; son allocution a été interrompue à plusieurs reprises par les applaudissements des convives. MM. P. Arthur Côté, de "La Presse"; Béliveau, de "La Patrie"; Grenier, du "Journal", et M. Davis, de "La Pa- trie ", ont répondu à la santé de la presse. M. F. L. Gains, de la maison Brophy, Cains & Co., et M. J. G. Cummings de la W. R. Brock Co.. Ltd., de Montréal, ont ensuite répondu en anglais à la santé de la Whole- sale Dry Goods Associa- tion. Des applaudisse- ments bien nourris ont souligné leurs discours. M. A. Lamalice, pré- sident de la Société des Commis Marchands pro- fite de l'occasion pour remercier les mar- chands de l'heureuse idée qu'ils ont eue de fermer leurs magasins de bonne heure le Jeudi. M. l'avocat Loranger a terminé la série des santés en répondant à celle des dames; inutile de dire qu'il a su s'attirer les applaudissements de ses auditeurs. M. 2e A. ROULEAU. Vice-Prcsident. CHAQUE OUVERTURE DE MODES Nous amène de Nouvelles Figures, plus d'Amis et une Augmentation du Chiffre de nos Affaires. Pour cette saison nous avons les Soies noires et de couleurs, les Velours Miroir et Panne de LISTER en plus de 60 nuances, à votre choix. Velveteens pour Chapeaux et Toques Toutes les couleurs et qualités que demande le commerce. Ce sont les teintures et le fini de WORRALL, par conséquent LES MEILLEURS. Trois lignes de Velours imprimés de fantaisie pour Blouses, marcliandises de grand cinoix, dessins exclusifs. Deux lignes de Velours Corduroy à larges cotes pour Costumes, dans toutes les nuances à la mode. Entre-deux insertion Lisse et Soie plissée, pour Blouses et emploi dans les modes. Rubans de Velours, Rubans de Soie, Rubans de Satin, Rubans de Fantaisie, Rubans Bebé. Nous avons de très jolies Bandes et Garnitures, Dentelles et Broderies, Des Consignations nous arrivent toutes les semaines de produits strictement à date. Noir et Couleurs TAMOLINE, MOIRE, TAFFETAS et SOIERIES DE FANTAISIE. Lainages de fantaisie Châles trieotés, Guêtres demi-bottes et Chaussons de laine pour enfants, Tourmalines en Laine, Gants, Bonneterie. BROPHY, GAINS & CO., MONTREAL LES JEUX ET LES COURSES Une partie des courses a eu lieu avant le lunch et le reste immédiatement après Les estrades élevées sur le champ de courses étaient rem- plies de spectateurs qui ont suivi les dif- férentes épreuves avec beaucoup d'in- térêt. Nous donnons ici le programme qui a été suivi, ainsi que le ré- sultat pour chaque concours 1. — Course de 150 verges, ouverte au commerce — 1er prix, plateau en argent, pour les fruits; 2e M. l'Echevin COUTURE. prix, service en ver- Secrétaire. i-e^ pour les vins, avec cabaret; 3e prix, nécessaire pour la barbe. Le premier prix a été gagné par M. B. Lespérance; le 2e par M. H. Lacerte, et le troisième, par M. D. Globensky. 2. — Course de 75 verges ouverte aux garçons de 8 à 11 ans. 1er prix un bat, une mitaine, un "base-bail" et un masque; M. E. Archambault. 2e prix un jeu de lawn tennis; M. A. Charbonneau. 3. — Course de 50 verges, ouverte aux fillettes de 8 à 11 ans. 1er prix une boîte de parfum M. Duguise. 2e prix un miroir écran; M. A. Gagnon. 4. — Course de 100 verges ouverte aux garçons de 11. à 15 ans. 1er prix un "foot-ball"; M. L. Dansereau. 2e prix une lanterne magique; A. Amyot. 5. — Course de 150 verges ouverte aux membres de la So- ciété des Marchands de Nouveautés. 1er prix un huilier en argent M. A. Lamy. 2e prix une lampe de centre; M. A. Daignault. 3e prix $ en or, offert par M. J. O. Trempe, représentant de la maison John McDonald and Co., de Toron- to M. H. Constantin. 6. — Course aux oranges, ouverte aux dames et demoiselles. 1er prix un nécessaire pour toilette; Mme A. Lessard. 2e prix un album à photographies; Mme J. Bthier. 3e prix Mme E. Duguise. 7. — Course de 250 verges, ouverte aux voyageurs du com- merce des nouveautés. 1er prix une pipe en écume de mer, valeur $ Christie. 2e prix un nécessaire pour voyageur; Louis Franklunburg. 3e prix une boîte de ciga- res P. P. P.; E. Labelle. 8. — Course de 50 veçges, ouverte aux fillettes de 11 à 15 ans. 1er prix un bracelet en argent; Mlle C. Duval. 2e prix un jeu de croquet; Mlle M. Bouchard. 9. — Course de 100 verges, ouverte aux hommes gras pesant pas moins de 180 Ibs, au commerce seulement. 1er prix $ en or, offert par la maison Thibaudeau et Frères, Qué- bec; E. Lamy. 2e prix un service doré à liqueurs; E. Lussier. 10. — Course aux patates, ouverte à tous les marchands de détail de nouveautés. 1er prix service à dîner, 97 morceaux; M. Gélinas. 2e prix épergne en verre montée en or; M. Mo- reau. 3e prix un service en verre pour les vins avec caba- rets; M. Lafond. 11 —Course de 300 verges, ouverte aux excursionnistes. 1er prix un service de couteaux, fourchettes et cuillères, 36 morceaux ; M. E. Lachapelle. 2e prix un service à thé en verre doré; M. A. Spooney. 3e prix un sac à tabac monté eu argent; M. R. Sauvé. 12. — Course de 100 verges, ouverte aux membres du comi- té de l'excursion. 1er prix un service à thé en argent; J. W. Michaud. 2e prix un baromètre, J. O. Gareau. 13. — Course de 200 verges, ouverte aux invités de St-Hya- cinthe. 1er prix un cabaret en argent; M. A. Gervais. 3e prix une corbeille de centre, montée en or; G. L. Denis. 14. — Course de 150 verges, ouverte aux journalistes de Montréal et de St-Hyacinthe. 1er prix un chapeau en soie, offert par la maison Lorge et Cie, rue St-Laurent, à Montréal; J. Plamondon. 2e prix $ en or, offert par la maison Thi- baudeau Frères, Québec ; Arthur Lamalice, de " La Presse ". 15 — Course de 100 verges, ouverte aux membres du bu- reau de direction. 1er prix une table en onyx; B. Charbon- neau. 2e prix une corbeille en argent, offerte par MM. Mar- cotte Frères; E. Desjardins. 3e prix une coupe en argent, offerte par MM. Marcotte Frères; A. Rouleau. 16. — Partie de base-bail entre les marchands et les voya- geurs de Montréal. Les gagnants recevront chacun une magnifique pipe dans un étui. Les perdants, un fume-cigare en ambre, dans un étui. L'arbitre — umpire — recevra un joli sac à tabac, monté en argent. Le résultat dans ce concours a été le suivant Marchands, 5 0 1 1 1 1 1 1 1 — 12 ' St-Hyacinthe 111110011—7 -K ★ LES COMITES Les personnes suivantes faisant partie du bureau de Direc-" tion étaient membres du comité de l'excursion et des diffé- rents autres comités BUREAU DE DIRECTION J. E. Patenaude, président; Bruno Charbonneau, 1er vice- président; A. Rouleau, 2e vice-président; J. D. Couture, secré- taire; Ernest Lamy, assistant-secrétaire; H. Constantin, tré- sorier; Armand Giroux, assistant-trésorier; Zéphirin Arcand, secrétaire-correspondant; Eugène Desjardins, commissaire-or- donnateur. COMITE DE L'EXCURSION J. E. Patenaude, Président honoraire. J. O. Gareau, Président actif, J. M. Marcotte, Secrétaire. H. Constantin, Trésorier, Eugène Desjardins, M. ERNEST LAMY. Arrivages Nos nombreux amis apprendront avec plaisir que les marchandises ordonnées par eux nous arrivent en masse et que nous allons expédier immédiatement les centaines de commandes accumulées dans nos voûtes dans l'attente de nouveaux arrivages. Arrivages No 2 L'abondance dans laquelle nous arrivent les nouvelles commandes est la meilleure preuve possible que notre collection étendue et variée de Marchandises Sèches de Fantaisie pour l'automne et de Dentelles et de Broderies pour le Printemps 1903 est correcte et que nos clients apprécient ce fait. L'Entrepôt des Dentelles du Canada KYLE. CHEESBROUCH & CO., MONTREAL, QUE. ARTICLES DE MODES EN GROS 1 UNE GRANDE modes, les Modèles les plus g Artistiques, et les Fournitures pour ^ Modistes les plus choisies ^ SERONT EXPOSÉES AU ^ ET SUPERBE COLLECTION m. No 136 rue St- François Xavier, Montréal ENTRE LES RUES ST-JACQUES ET CRAIG - BAT ISSE ST. LAWRENCE HALL ET LES JOURS SUIVANTS Les 1, 2 et 3 Septembre I THE D. MCCALL CO, limited 04 TORONTO MONTREAL OTTAWA WINNIPEG COMITE GENERAL Bruno Charbonneau, A. Rouleau, J. D. Couture, Ernest La- my, H. Constantin, Armand Giroux, Zéphirin Arcand, Eugène - ^ Eue. Beauchamp, E. Desjardins, J. M. Marcotte, L. E. Beauchamp, G. Marsolais, C. Filiatrault, A. Fleury, J. B. Letendre, J. B. A. Lanctot, Jos. Ethier, Odilon Lemire, Eugène Viau, Oscar Authier, S. A. Larose, Odilon David, J. A. Daignault, Israël Cardin, J. H. Bédard, Nap. Minguy, N. Marcotte, Alp. Moisan, Hector Prévost, - Jos. N. Brossard, M. XI. CONSTANTIN, J. W. Michaud, Trésorier. A. I. Vallières, J. N. Brossard, Fred Gains, J. C. Cummings, L. P. Lazure, F. Desmarais, R. Dubrûle. IMPRESSIONS ET ANNONCES B. Charbonneau, président; J. D. Couture, Oscar Authier, Armand Giroux. COMITE DES JEUX Odilon Lemire, président; J. O. Gareau, Nap. Minguy. COMITE DE LA DANSE ET MUSIQUE Eugène Viau, président; Euclide Beauchamp, Hector Pré- vost, Jos. N. Brossard, Bruno Charbonneau. COMITE DE CHEMIN DE FER ET TERRAIN Oscar Authier, J. D. Couture, J. O. Gareau, Eugène Viau, J. M. Marcotte. JUGES L. E.' Beauchamp, président; Cyriac Filiatrault, G. Marso- lais, J. B. Letendre, Fred Gains, J. C. Cummings, L. P. Lazure, F. Desmarais, P. B. Labelle. STARTERS J. O. Gareau, président; Jos. Ethier, Odilon Lemire, Ernest Lamy, J. A. Daigneault. Qu'on nous permette en terminant ce rapport d'adresser nos plus vives félicitations au comité de l'excursion. Le suc- cès de cette fête est dû au grand travail qu'il s'est imposé. M. j; O. Gareau, en sa qualité de président de l'excursion a fait les choses comme il a coutume de le faire d'ailleurs, c'est- à-dire d'une façon parfaite. Tout s'est passé on ne peut mieux sous sa direction. Il était on ne peut mieux secondé par le président de l'Association, M. J. E. Patenaude, par le 1er vice- président, M. Bruno Charbonneau; par le secrétaire, M. l'é- chevin J. D. Couture, et par les présidents et membres des différents comités. La Compagnie du Grand-Tronc mérite également sa part d'éloges le service du train à l'aller comme au retour, était excellent; il n'y avait pas d'encombrement et les employés ont pleinement réussi à assurer le confort des excursionnis- tes. Les maisons de gros de Montréal avaient envoyé de nom- breux représentants à cette excursion, nous avons remarqué la présence de MM. Cummings, J. H. Bédard, R. D. Fairburn, H. Pinet, de la W. R. Brock Co. Ltd.; MM. F. L. Gains, Jos. N. Brossard, Alf. David, Ls. Lafond, de MM. Brophy, Gains & Co. ; MM. Arthur Bruneau, A. Sauvé, W. J. Wight, de MM. Caverhill & Kissock; M. A. Roy, de la maison Chaleyer & Orkin; MM. J. des Trois-Maisons, R. Dionne, L. Hudon^ de MM. J. P. A. des Trois-Maisons & Cie; M. E. O. Kitson, de MM. John Fisher Son & Co. ; M. Alph. Boucher, de MM. Mark, Fisher Sons & Co.; MM. H. Black, C. M. Cameron, O. T. Dénéchaud, Drolet, Pariseau, de la maison S. Green- shields Son & Co.; M. A. Neveu, de MM. Kyle, Cheesbrough & Co.; MM. E. S. Day, A. Marchand, Geo. Marcotte, de MM. A. McDougall & Co.; M. Ed. Labelle, de la S. F. McKinnon Co. Ltd.; MM. H. M. Barsalo, W. Bellisle, H. Giroux, A. Le- blanc, de MM. Thos May & Co. ; M. Louis Champeau, de MM. A. O. Morin & Cie; MM. Alph. Racine, fils; A. Faille, J. B. Barette, de MM. Alph. Racine & Cie.; MM. J. E. Parent, W. Wyse, de MM. Tooke Bros. Ltd.; MM. Arthur Drouin, P. U. Drouin, J. H. Clément, de MM. Waldron, Drouin & Cie.; MM. H. Duverger, N. Robitaille, de MM. Geo. H. Hees Son & Co.; M. Ph. de Gruchy, de la Niagara Neckwear Co.; M. John Weir, de la Parisian Corset Co. J. O'Malley, Nisbet & Auld. Au nombre des excursionnistes se trouvaient MM. E. Ro- chon, Dr J. U. Lalonde, David Rochon, J. L. Clément, Piertan Dixon, Arthur Archambault, MM. W. Michaud, A. Archam- bault, Camille Beaudet, Michel Farrell, Camille Richard, E. Champagne, M. l'échevin Ouellet, C. T. Durançeau, M. L. R. Gareau, M. Vincent Ratto, M. J. T. Smith, M. J. Rice, M. J. Rilleck, M. C. A. Prévost, M. J. A. Panneton, M. D. Messier, Mademoiselle Monet, Madame E. Lamont, Mme M. Boulé, Mme P. Neveu, Mme Savard, Mlle U. Savard, M. et Mme U. T. Déchêne, Mlle Rosa Vinet, Charles Leroux, A. Chevrier et Mlle M. Allard, Mme P. A. Côté, M. Ducharme, président de la Banque Provinciale; J. E. Daoust, Mlle C. Neveu, Mme Desaulniers, A. A. Lefebvre, Octave Huot, A. Labrecque, M. Mme et Mlle A. H. Desjardins, Terrebonne; Mme E. Desjar- dins, M. et Mme M. David, Mme W. Duquette, Mme F. Char- land, Mme H. A. Germain, mademoiselle Eugénie Giroux, Mlle Laflamme, J. H. Gagnon et Mme Gagnon, Mlle D. Bou- drias, Mlle R. Pigeon, A. A. Leclaire, Gédéon David, de Trois- Riviêres; Mlles Durançeau, Mlle O. Laurier, M. et Mme Z. wick, Toronto ; Daoust, M. T. A. Beaudoin, Le Mo- niteur du Gom- mer, M. J. Bes- sette, Le Samedi, J. H. B. Christie, Eug. Desjardins, Louis Vallée, Z. Arcand, W. H. Barry, Horace Da- vis et T. A. Du- charme, La Pa- trie, Louis Le- mieux, F. Cantin. A. Thibault, Ca- mille Trépanier, A. Blouin, D. Ga- gnier, échevin St Henri ; Geo. La- tour, artiste La Patrie; J. H. A. .Fauteux, Jules Le- maître, Arm. Gi- roux, Mlle Ren- M. ARMAND GIROUX.  nn. les Tailleurs trouveront chez nous toutes les FOURNITURES désirables, notam- ment les Canevas, Draps Italiens, Crin, Doublures de Manches, Soies Assorties, Etc., Etc. Les commandes par la malle recevront tous nos soins. Notre Stock de... TISSUS NOIRS ET BLANCS et de POUR COSTUMES DRAPS A PARDESSUS - - -^ complet. 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Daoust, Mlle H. Galarneau, Mlle S. Girard, M. Raoul Vincent, M. J. L. Le- comte, M. et Mme J. H. Lauzon, M. N. Lafond, M. T. A. Bilodeau, M. Juste Delay, M. et Mme J. W. Moreau, M. An- dré Gendron, M. R. Labelle, M. J. Lèfeb- vre, Mlle L. Langevin, Mlle G. Langevin, M. et Mme J. Ethier, Dr J. H. Lalonde, Mme et Mlle A. Demers, M. David Ro- chon, Mme E. Demers, Mme A. Demers, M. David Rochon, Mme E. Demers, Mme A. Demers, Mlle A. Demers, Mesdemoi- selles Alice et Anna Contant, M. J. P. Contant, M. L. A. Mongenais, M. P. Mer- cier, Mlle E. Ouimet, Mme Chabot, M. et Mme Alph. Archambault, M. Albert Ber- ton, M. Louis Dansereau, M. et Mme A. Breton, Mme X. Boyer, M. et Mme Bru- no Charbonneau, Mme Louis Mercile, M. et Mme M. G. Ducharme, M. Célestin St- Jean, mesdemoiselles Alice et Aurore Lessard, M. et Mme H. M. Al- phonse Archambault, mesdemoiselles Alexandrine, Antoinette et Aurore Ri- vest, M. et Mme Eugène Viau, M. et Mme Camille Beauvais, Mme Hercule Giroux, M. Alexandre Couture, M. Armand Cou- ture, M. Jean-Bte Couture, M. Edouard Desroches, M. et Mme Louis Abinovitch, Mme L. Desroches, Mlle T. Turcot, Mme Z. Robitaille, M. et Mme Eugène Desjar- dins, M. J. O. Lefebvre, M. P. O. H. Do- bell, M. J. C. Lamothe, avocat ; M. Adonias Granger, M. C. Henri Cyr, M. Ad. Lesage, M. L. Desjardins, M. J. O. Benoit, M. A. Ethier, M. G. Marcotte, M. A. Desroches, M. W. Bérard, M. G. C. de Lorimier, M. P. Labelle, M. C. A. Mas- sé, M. A. Massé, M. J. A. Sauvé, M. Ar- thur Prieur, M. Louis Loranger, avocat; M. P. Beauchamp, M. J. H. Constantin, M. Ernest Lamy, M. E. Boivin, M. J. A. Daigneault, M. l'échevin J. D. Couture, M. J. N. Marcotte, secrétaire; M. Fred Letendre, M. Arthur Beauchamp, M. Emile Rolland, M. Eugène Tarte, pro- priétaire de "La Patrie"; M. J. B. A. M. J. 0. GAREAU. Président de l'Excursion. Corbeil, M. C. R. Lacerte, M. C. N. Ro- bitaille, M. Edouard Hector, M. Amyot, M. J. N. Brossard, M. A. Rouleau, M. J. N. Bêlais, M. et Mme J. O. Authier, Mme et Mlle Aug. Desjardins, M. E. Labelle, M. A. E. Rozard, M. Jodoin, M. J. L. A. Tranchemontagne, M. L. E. Gingras, M. Z. Charest, A. Desrosiers, Henri Audef, M. J. R. Lesage, M. A. Leblanc, M. J. A. A. Bélanger, M. J. A. Lazure, M. D. Globensky, O. Robin, M. B. Trahan, Jos. Adam, A. Lamy, R. A. Dubrûle, W. H. Dubrûle, Théo. Valiquette, Dr Poupore, B. Constantineau, Aug. S. Langevin, M. Louis H. Bissonnette, M. T. Phaneuf, M. O. Robitaille, M. J. Paquin, M. L. A. Fortier, M. L. N. Picotte, M. G. Hodgson, M. L. Champeau, M. N. Sauvé, M. J. O. Bétournay. Parmi les citoyens marquants de St-Hyacinthe, mentionnons M. le maire St-Jacques, qui s'est tenu durant toute la journée avec les visiteurs. L'honorable juge Tellier. L. P. Morin, échevin et président de la Chambre de Commerce. M. Ls Lussier, échevin. M. le Dr Ostigny. MM. Beauregard et Sicot- te, protonotaires. M. Montarville de la Bruère, du " Courrier " de St-Hyacinthe. M. J. St-Germain, notaire. M. J. Berge- ron, de Brosseau & Bergeron, marchands. M. le Dr Benoit, percepteur du Revenu de l'Intérieur. M. J. Morin, représentant du comté de St-Hyacinthe à la Législa- ture provinciale, etc. Le succès de cette excursion, succès dont les organisateurs ont vraiment le droit de s'enorgueillir, démontre à quel point l'entente et l'union sont nécessai- res pour arriver à un résultat. Si sur le terrain des intérêts généraux du commerce des nouveautés, nos amis les marchands voulaient s'entendre et s'unir; s'ils voulaient s'associer à l'oeu- vre entreprise par leurs confrères de l'Association — la question de la contribu- tion annuelle étant absolument secondai- re pour n'importe quel marchand, vu qu'elle est très minime — s'ils voulaient prêter aux officiers de l'association leur concours moral, l'Association des Mar- chands-Détailleurs de Nouveautés de la Province de Québec deviendrait une puissance avec laquelle les autorités de- vraient compter en tout temps. Ce serait la fin du régime du bon plai- sir, des vexations, des mille entraves ap- portées au commerce régulier par lés autorités municipales, provinciales ou fédérales; ce serait le commencement d'une ère nouvelle féconde en résultats et dont bénéficieraient tous les commer- çants dans la ligne. N'oublions jamais le vieux proberbe " L'Union fait la Force ". M. ZEi-HIRlN ARCAND, Souhaitons, en terminant, que ce voeu se réalise au profit de cette vaillante as- sociation. 11 > > f I- î^k^^ii^^ï ^^ik^î^îr^^^ ^^i^^ik^^i "i^^ IL EST PROBALB que vous songiez plutôt à prendre des boissons glacées dans un petit coin bien confortable, à l'ombre, qu'au besoin de vêtements très chauds et de mitaines pour une température à zéro. Eh bien, nous aurons la température à zéro et le besoin de vêtements chauds nous arrivera assez vite, et la question qui se pose pour vous maintenant est Avez-vous imi 7otre Comande 1 Si non, il est préférable que vous nous la passiez bien vite — notre manufacture est complètement remplie d'ordres actuellement, et il se présentera toutes sortes d'affaires pressantes ici en septembre. Une commande de bonne heure est la seule voie pour obtenir une prompte livraison. Examinez notre catalogue et commandez aujourd'hui même — Si vous ne pouvez pas le trouver, écrivez et demandez-en un autre. The Hudson Bay Knitting Co. 30, rue St-Georgc, MONTREAL 12 m Ce Mon et son Commerce M Entrevue avec fl. Qeo. H. liées ^Ir Jeo. H. Hees, le manufacturier bien connu de Toronto et Président de la commission des renseignements commerciaux de l'Association des Manufacturiers du Canada, est allé faire un voyage au Yukon, et, à son retour, n"a pas manqué d'être interviewé. 11 donne sur cette par- tie éloignée du Canada des renseignements intéressants que nos lecteurs seront certainement heureux de pouvoir lire. Voici comment Mr Geo. H. Hees répond aux ques- tions ui lui sont ]osées sur le .Yukon — "Je suis allé au Yukon pour juon et également dans un but connnercial ; je voulais voir le pays et exami- ner aussi les perspectives qui pouvaient s'offrir aux pro- duits canadiens. J'ai visité les criques et les mines, et j'ai rencontré là beaucoup de gens de Toronto qui étaient enthousiastes du pays. Ils s'étaient accoutumés avi climat et ils disaient qu'ils pourraient difficilement vivre nuiin- tenant dans Tiiist tranquille. La ]roduction de l'or, l'année dernière, s'est élevée à $2-t,00,0 ; niais Mr Senkler, l'Assistant commissaire canadien pour l'or, m'a dit, dans une entrevue, que le gou- vernement estimait que la ]roduction de l'année ]rochaine n'excéderait pas $l-i,00,0. La raison de cette diffé- rence est qu'il ne s'est pas fait, depuis 18 mois, de décou- verte importante de champs d'or, et, que les vieilles cri- ques et les filons sont épuisés. Il faudrait encore des années, 10 ou 20 ans peut-être, pour épuiser les camps actuellement exploités; mais il s'en suit, qu'à moins de nouvelles découvertes, la production diminuera d'année en année. On entretient i "espoir de trouver du quartz aurifère. Daws'on City, situé à la base de la montagne Dome, ui s'élève à 2,000 pieds au-dessus de la cité, possède 5,000 habitants, et a deux milles de long sur un mille de large. Le gouvernement a jirouvé sa confiance en l'avenir de Lawson en y construisant de grands et solides édifices. Les casernes pour la police montée sont vastes, commodes, et capables de loger plus de 500 soldats, et qwc les mines augmentent ou diiuinuent en importance, Dawson, étant le siège du Gouvernement et de la police montée, sera tou- jours une cité d'importance considérable. Elle est placée à la jonction de la crique Xlondyke et de la rivière Yukon. Le Yukon est navigable par bateau de faible tirant d'eau, depuis St Michel jusu'à Whitehorse, c'est-à-dire, sur une distance de milles. La cité possède quatre églises, plusieurs maisons d'école, toutes bien construites et bien pourvues; deux bancpies ui prêtent à un taux d'intérêt de IS pour cent par an; deux théâtres, et de nomlirenses salles -de danse; où se donnent diverses attractions. On y supprimait dernièrement le jeu, et T"awson est la localité du Canada la plus ordonnée et la plus tranuill'. Interrogé au sujcl de l'imasion conimei'cia le américaine. 3Ir Geo. H. Hees dit La plupart des commer;ants sont américains; ils sont arrivés dès les premiers jours, et ils ont des ramifications avec des maisons d'affaires des Etats- Unis. Ils obtiennent naturellen^ent leurs marchandise& des jobbers, là où ils sont le mieux connus. Ils ont pu obtenir les prix des voyageurs de commerce pour tout ce qu'ils pouvaient vendre, et la petite aft'aire de ;^5 p. c. de droits de douane les laissait parfaitement indifférents. Mais maintenant, les jobbers de Vancouver et de Victoria ont l'œil ouvert sur le commerce de Dawson. Il y a plu- sieurs compagnies importantes de transport et de com- merce à Dawson qui ont de forts stocks. Elles ont des magasins à départements et vendent à peu près tout ce que peuvent demander les citoyens ou les mineurs. Ces com- pagnies ont leurs propres bateaux et transportent leurs marchandises à St Michel dans ces mêmes bateaux; de là,, les translordent dans de plus légères embarcations qui montent jusiu'à Dawson. Elles économisent par ce moyen les taux excessivement élevés de transport par voie dé Skagway, Alaska, ]ar le Whitehorse et le chemin de fer du Yukon, de là par le Yukon à Dawson, frais que le petit commerçant est o1ligé de payer pour le transport de ses marchandises. Le gouverneur Eoss m'a déclaré qu'il y a un an environ, on achetait dans VEst pour $ ce qui aurait valu $ à Dawson; mais dernièrement, en examinant quelques fac- tures, il a trouvé pie la différence serait à peu près de $ à $ Au Klondyke, on n'emploie pas de pièces de monnaie moindres que 25 cents. Les trois journaux quotidiens, ilus petits que nos journaux à le, se vendent 25 cents ciuique, $ par mois, $ par année, pay- ables d'avamc. Toutes les boissons douces ou spiritueuses, 25 cents; ir.'is toutes les liqueurs mélangées 50 cents. Les mauvais cigares, 25 cents, ou trois passables pour $ Fn avocat en vue me disait qu'il croyait avoir passé la période de surprises à propos des prix payés à Dawson, mais le nmtin. quand on lui avait demandé 25 centî? pour une ]aiVe de lacets de chaussures ordinaires, il avait cru le prix un ]ieu salé. Les loyers sont très élevés. Un bureau qu'on loue à Toronto pour $ par mois se loue $ à Dawson. Les petites boutiques paient de $ à $ ]ar jour d'avance. Les filles de table gagnent $ par mois, et les servantes des maisons ]rivées de $ à $ ar nmis. Les dé]enses d'hotel sont plus raison- nables. T'ne petite cbandire $ ]iar jour, le déjeuner on lunch 75 cents, et le dîner $ les repas sont meil- leurs qu'on ne pourrait s'y attendre dans les circonstances. Les salles d'échantillons ' coiitent de $ à $ par jour; le transport des bagages $ par paquet. 11 V a actuellement à Dawson beaucoup plus d'ouvriers ju'il n'est nécessaire, et pii sont prêts et désireux de se I No. 2. Forme Orientale— vue de côté. Mad. Herz Boyer, Paris. OUVERTURE DE MODES D'AUTOMNE A Montréal, les 2, 3 et 4 Sept. A Québec, les 9, 10 et 11 Sept. À Ottawa, les 9, 10 et 11 Sept. • • • Cela ne prend pas londtemps l^our faire connaître et apprécier les bonnes qualités de nos marchandises. Avec nos fournitures de modes en stock vous pouvez satisfaire les goûts de vos clients les plus exigents. Notre ambition est de vous fournir des marchandises qui créeront l'impression la plus favorable et la plus durable. Nous désirons vous aider à obtenir et conserver une forte chentèle en vous offrant des articles de modes qui feront honneur à votre stock. Nous offrons actuellement une ligne complète de " créateurs d'affaires " dont vous et vos clients serez pleinement satisfaits. Pour la description des chapeaux, voyez la matière à lire dans les autres pages de Tissus et Nouveautés. Nous ne fermons pas notre magasin avant que tous les ordres soient remplis et expédiés. Si nos voyageurs ne vous ont pas rendu visite, envoyez- nous une carte postale et nous vous fournirons des informations complètes. 91 Rue St- Pierre, QUEBEC, 72 Rue St-Joseph. OTTAWA, 19 Rue Elg-in. No. 1.— Box Turban— vue de dos. Mad. Pouyanne, Paris. 14 mettre au travail. Je me suis laissé dire qu'il y avait 10 postulants pour toute place vacante, et encore, bateau après bateau amènent de nouveaux aventuriers, presque journellement, pour augmenter la foule des gens sans tra- vail, truand on connaît ces conditions, et qu'on voit dans presque tous les numéros des journaux de Seattle, San Francisco et autres endroits, les récits merveilleux du Ivlondyke, on ne peut que rendre responsables les compa- gnies de transport de ces histoires alléchantes. Dawson est à environ 4,500 milles de Toronto, de St Michel à Van- couver il y a à peu près 2,800 milles, et de St Michel par le Yukon à Dawson à 2eu près 1,400 milles. Le Yukon est navigable par batcui;x de faible tirant d'eau, sur un parcours de 1,760 milles. Le coût d'un voyage de deux mois peut varier de $ à, $ Dawson est à un peu plus d'un degré du Cercle Arctic, et quand, en juin, Mr Hees s'y trouvait, il faisait presque aussi jour à minuit qu'à midi. Les salons, les restaurants, les magasins de fruits restaient ouverts toute la nuit, et les jeux du dehors, tels q;e le criquet et le tennis s'y jouaient souvent après minuit. LA FERMETURE DU JEUDI SOIR Nous avons remarqué &\ev plaisir que presque tous les marchands détailleurs de nouveautés de Montréal, ont décidé de fermer leurs magasins, pendant la saison d'été, le jeudi soir à 6 heures. Cette innovation a certainement sa raison d'être et la fermeture du jeudi soir devrait s'éten- dre non seulement à la saison d'été mais encore aux trois autres saisons de l'année. Le congé du jeudi soir \ ient heureusement couper la semaine en deux et procure aux patrons comme aux em- ployés un repos nécessaire pour accomplir sans excès de fatigue la scmime très importante de travail u"exige de tous la dernière partie de la semaine. Il ne fait aucun doute ue si ce congé du jeudi existait durant l'année entière la question de la fermeture à lnne heure, qui ]endant assez longtemps a créé une sorte d'agi- tation, serait difinitivement réglée à la satisfaction de tous. Le public s'habituerait bien vite à ce changement et n'en souffrirait aucunement; d'autant plus jue le jeudi n'est généralement pas le jour des plus forts achats. Dans plusieurs villes des Etats de l'Est, aux Etats-T^nis, les magasins de nouveautés ferment l'après-midi du ven- dredi pendant les chaleurs et ]ersonne ne s'en plaint. Xous ne voyons pas ]ourquoi à Alontréal on ne pourrait pas également fermer de bonne heure tous les jeudis. M. .7. 0. Gareau le luarchand bien connu de la rue Racbel ue nous avons eu l'occasion de rencontrer, nous a déclaré à ce sujet [ue, quant a lui, il serait tout disposé à fermer de bonne heure deux fois par semaine pendant toute l'année. Qiuiud la praiifiue y sera habituée, nous dit- il, personne ne s'en Irouwra pas ]lus mal les marchands ainsi jue leur counuis ont Ix'soiu de réjiarcr leurs forces coiume le commun des mortels et il nous a fait rema-rquer avec beaucoup de justesse, ue les marchands de nouveau- tés, de inêuu» ue leui's commis, sont mal partagés au point de vue des heures de travail ; ils couunencent tous les jours dès S heures du nuitin pour inir de i heures à lO'be'ures du soir cinq jours de la semaine, alors ue le sanu'di la fermeture,' n'a lieu m'entre 1 1 lieures et minuit. PICTURE HAT Par POUYANNE, de Paris Le rebord inférieur de cet élégant chapeau se compose de chenille autour du fond est enroulé un grand noeud de velours de panne • noir reteuu au centre par une boucle d"acier. Coninie ornements deux grandes plumes de fantaisie blanche et noire. Modèle de la maison Carerhill & Kissock, Montréal. A TRAVERS LA MODE Nous avons eu Toccasion de rencontrer tout récennuent M. A. E. Crisheld, représentant de l'importante maison Michau & Cie de Paris exportateurs de tissus. ^uestionné au sujet des modes pour le printemps pro- cbain, M. h-isfield nous dit que les tissus les plus employés seront les voiles, les crépilles de soie, les bengalines, les eoliennes. Ce sont toutes des étoffes légères du même genre que celles employées cette année. Les nuances claires seront de grande mode. On parle également du brun qui est actuellement très en faveur à Londres. Ouant aux prix, ce nunsieur nous dit que non seulement ils sont termes mais que la tendance est dans le sens de la liausse. * ★ Ij'aclieteur d'une des princijjales maison de modes en gros de Montréal, nous donne quelques renseignements sur les modes américaines. Les maisons engagées dans ce commerce à New-York mt tenu leurs ouvertures de modes d'Automne dans la ]reinière iartie du mois de juillet. D'autres ouvertures où ont été exhibées les dernières nou- veautés de Paris ont eu lieu les 12 et 13 août. Les ouvertures les plus réussies ont été celles des mai- sons suivantes Lcniis Metzger & Co., H. Ho]heimer & Co., Zeimer & Feldstein, D. Spero, H. Wood & Co., etc. Les nuances les plus en vogue à New-Y'ork pendant la saison d'.\utoiune semblent devoir être le vert et le bleu combinés ensemble, i^a chenille jouera un grand rôle dans la garniture des chapeaux de la saison future. On porte actuellement à New-Y^ork un grand nombre AU COMMERCE Août 190Z £,Um D^pamincnt est maintenant pleinement assorti de marchandises dans les dernières produc- tion des manufacturiers ; dans les tissus, couleurs et patrons les plus vendables ; le plus grand assortiment et la meilleure valeur que nous ayons jamais offerts. 1er Etâ^6 Toiles, Flanelles, Couvertes, Wrapperettes, Flanellettes, Cantons et Cotons. 2e Etâ^e Draperies pour Costumes d'hommes. Pantalons, Habits, Pardessus, Costumes pour dames, Draperies reacly-to-ivear et Fournitures de Tailleurs. 3e Etâ.^e soieries, Etoffes à Robes, Sous-Vêtements, Bonneterie, Gants, Rubans, Mousselines, Dentelles, Articles en tricot et Articles ready-to-wear. 4e Etâ^e Un département up-to-date de Merceries pour hommes — Mouchoirs, Cols et Cravates, Bimbeloterie, Merceries. 5e Etâ^e Tapis, Linoléums, Prélarts, Foyers, Rugs, Tapis carrés, Tapis de table. Etoffes d'ameublements. Rideaux, Couvrepieds. Ces marchands et leurs Jlcbeieurs sont cordialement invités à visiter nos entrepôts. Nous faisons nos préparatifs en vue d'une presse extra pendant la Grande Exposition Annuelle de Toronto, de façon à ce que chacun ait une occasion de passer en revue nos stocks et d'examiner facilement nos spécialités et de recevoir notre prompte et courtoise attention. lobn IHacdonald ^ €0., Wellingion et. Froni Sireeis lu, TORONTO. Agents pour la Province de Québec J. 0. TREMPE, 207 St-Jacques, MONTREAL D. FONTAINE, 77 de l'Eglise, QUEBEC. Par POUYANNB, de Paris Ce chapeau est destiné ^ être porté très en avant sur la figure. Les bords inférieurs se composent de chenille et de dentelles de Malines. Le fond est formé de velours vert de deux teintes différentes plié et noué en arrière. Garnitures un nœud dè velours panne vert le tout surmonté par une aigrette blanche. Modi-Ic de la maison Caverhill & Kissock, Alontrtal. le cliajieaux en feutre bJanc garnis de plumes et de che- nille. Ijes autres genres à, la, mode sont les chapeaux coninis sous les noms de " Dolly Varden " et de " Chinese Hoiieymoon lue " Dolly Varden " est un grand cha- jjeau plat dont la couronne affecte la forme d'un sceau; le " Chinese Honneymoon est également un chapeau de grande dimension avec couronne en forme de cloche. On montre aussi un nombre considérable de chapeaux dans la forme turl^an esiagnol mais dont la couronne est plus grande que celle portée pendant les saisons précédentes. * * ★ MM. I. ]\lc!all C'o Ltd, nous conimunicjuent les rensei- gnements suivants fournis par leur représentant à Paris au sujet des modes pour la saison prochaine. La forme de chapeau jui sera iréférée pour l'automne sera sensible- ment la même cpie celle de la saison précédente, c'est-à- dire plutôt gi-ande. Quant aux toques nouvelles elles sont ]lus petites lue celles en vogue antérieurement. Les foi'iiies basses et ]lates sont à l'ordre du jour, une toque nouvelle designée sous le nom de " Tudor " aura une bonne vente; cette l'orme rapjX'lle lieaucouj le Tur- ban, le fond est bas, les bords sont larges. !ette toque est garnie d'une écharpe en chenille dont les extrémités re- tomhent en arrière. Cette forme se fait aussi en velours avec une garniture d'ailes ]lacées à l'arrière. 11 couvieni de reniaruer ue les toques et chapeaux portées cet automne portent beaucouj de garnitures ]la- cées en ai-rière. Comme fournitures, celles qui ont la pn';- férence sont en zibeline, en astrackan ou d'un genre ana- logue. Ijcs soies pelucheuses, négligées depuis un certain temps, reviennent également à la mode. Cependant, mal- gré toutes ces innovations le velours occupera la première place en fait de fourniture. On emploiera aussi beaucoup de galons en sequin, ainsi que des sequins entremêlés de chenille et de jais. Les ailes, les breasts, les grands oiseaux, les Pompons sont aussi en évidence. L'aile souple, une des dernières nouveautés, qui peut s'adapter à tout genre de garniture aura certainement une bonne vente. Les plumes d'Autruche noires " fiats " et " 3-4 fiais " ainsi que les plumes de l'oiseau du Paradis sont à la mode. Les ornements on filigrane i^araissent être de ceux aux- quels on donne la ]jréférence. Les cabochons, les boucles en acier, en cailloux du Rhin ,en vieil argent seront très portés. Les rubans en satin " Liberty en taffetas, en moiré, de même que les rubans en velours et en satin noir sont de grande demande, ainsi que tous les rubans souples. En ce qui concerne les nuances, le vert dans tous ses tons différents occupe certainement la première place. Parmi les nuances courantes il faut citer les Beiges, Cas- tors, Bleu Marin, Tabacs, Réséda et Cardinal, et au nom- bre des couleurs plus claires, mentionnons Bleu-ciel, Bleu Turquoise, Vieux Rose et Paradis nuance orange. On forme également beaucoup de combinaisons de nuances en mélangeant le Vert Perroquet au Blanc, le Bleu-Ciel et le Beige, le Réséda et le Rose, le Blanc, le Bleu-ciel, Bleu enfin la nuance Ara, la grande mode du jour, qui est une combinaison des couleurs vert foncé avec le bleu foncé. A mesure pie la saison s'avance on peut dire sans crainte que les nuances joueront certainement un grand rc'ile dans les mo'l"s ]ur la saison d'automne 1002. _ê CHAPEAU MODELE De la maison Lynn Faulkner, de Paris Les bords de ce chapeau sont formés de velours vert de deux teintes différentes roulé et plissé autour du fond qui est composé de petites plumes de faisan formant un plateau, au centre duquel est disposé un oiseau de paradis de couleur brune et crème. Modelé de la maisoti Caverhill & Kissock, Montréal. grande Owemire \2$ modes ^mmu ^^^^^^^ CHAPEAUX=MODELES de Paris et de New=York Dernières Nouveautés Européennes en fait d'Articles de Modes CHALEYER&.ORKiN 1827-1831, RUE NOTRE-DAME, MONTREAL Justement arrivé Le plus bel assortiment de CHAPEAUX AMERICAINS À LA en DURS et MOUS Cie Waldron Drouin Limitée W 507, rue St=Paul, Montréal ^ î CHAPEAU MODÈLE De la maison Caverhilu & KISSOCK, Montréal Les Icniiers chapeaux venant des premières maisons de Paris semblent indicpier pie la nuanee jaune est de mode; nous remarjuons pie cette couleur est souvent reproduite dans ces modèles. Les rubans de velours des largeurs de ^îO et 40 lioiies sont éualemeiit très en \'0gue. ★ -K ★ 'Si. W. Alexauder de la S. F. ^IcKinuon Co. de Montréal nous donne les renseignements suivants relativement aux modes futures. Les cliajH'aux grands et plats auront la préférence. Beau- coup sont faits en " liair En fait de lia peaux " lîeady to Wear la demande semble pcn'ter de préférence sur les chapeaux blancs. Les nuances favo- rites jusiu'à présent sont le vert, le bleu et le brun. Comme fournitures la demande semble porter sur les rubans de -satins et de velours, le velours panne, les satins " Libertv ". En fait rornements m parle surtout d'oiseaux, de plu- mes de fantaisie, d'aigrettes, de boucles et de cabochons. * ★ Mme Doxee jui dirige les ateliers de modes de la maison 'averhill & Kissock a bien voulu nous fournir les rensei- gnements suixants au sujet des modes d'automne. La forme de chapeau préférée est de grande dimension et Ilate dans le genre " Bomlé ". Le vert en allant du som- bre au clair semble être la nuance à la mode suivi ensuite lar la teinte "Ara", qui n'est autre qu'un mélange du vert et du lleu. Jx's fournituj-es en usage seront les oiseaux, les plumes dé fantaisie, aigrettes etc. La four- rure sera également employée comme garniture; on recom- mande surtout le chinchilla, l'astrakan et le vison. . Comme accessoires on doit noter les riilans de panne, la chenille, les galons de feutre et d'angora. La maison Chaleyer et Orl 4i 4» i4 4i 4i 4i 4i 4* 4i 4» 4i 4» 22 do modes où les clientes de la maison sont invitées à venir copier les chapeaux modèles; à cet effet, MM. J. P. A. des Trois-Maisons et Cie se sont procuré les dernières créations des premières maisons de Paris et de New- York. La W. il. Brock Co. vient de recevoir tout dernièrement un envoi de médaillons brodés, la plus récente nouveauté dans les garnitures, en blanc et en noir, variant de 20c à $ la douzaine. Cette maison rapporte l'arrivage d'une expédition d'orgardis français blancs, variant de 11 à 23 l-2e la verge. Elle a également un complet assortiment d'insertions en den- telle-guipure dans les nuances écrue et beurre vaiiant de 8c à 60c la verge. MM. Caverhill & Kissock exposeront, à l'occasion de leur ouverture des modes d'automne, une grande quantité de mar- chandises de modes de la plus haute nouveauté, tels que cha- peaux garnis, formes de chapeaux, plumes et ornements de fantaisie. Nouveautés de bonne vente " Les sacs Châtelaine en perles d'acier, cuir et effets de soieries sont parmi les nouveautés de bonne vente ", disent MM. Kyle, Cheesbrough & Co. Les boucles de ceinture à ajuster et les garnitures de ceinture ont une excellente vente aux Etats-Unis pour la confection d'un grand nombre de nou- veaux genres de ceintures en satin et en soie. Pourquoi ne pas les fabriquer dans votre magasin quand vos employés ne sont pas occupés ? C'est gagner du temps, par conséquent, de l'argent. Vous pouvez utiliser des bouts et des coupons de ruban à grand avantage. Nous avons les boucles, et nos agents seront heureux de vous montrer un échantillon de ceinture en satin à copier. La W. R. Brock Co., Montréal, a mis en stock un article de grande vente dans les peignes de côté, 12 dans une boîte de fantaisie, assortis de dessins, pour détailler à 15c. La W. R. Brock Co. a un stock complet dans les bordures balai; elle en a dans toutes les qualités, en noir et en couleur. Elle oiïre également le plus nouvel assortiment de cordes pour coussins. Marchandises nouvelles MM. S. Greenshields, Son & Co. viennent de mettre ei. stock une ligne complète de rubans de velours, envers satir, et envers coton, articles pour lesquels la demande est active et qui sont rares sur notre marché. La W. R. Brock Co. Montréal, met, chaque jour, en stock une grande quantité de nouveautés dans les marchandises de tablettes. . Dans les boutons, elle a un très complet assorti- ment de perles de couleur et les dernières nuances dans maints patrons, aussi un très fort assortiment dans les pa- trons en jais de toutes grandeurs, en grande variété; on voit également les boutons d'acier et en jais terne. Un petit bou- ton d'acier uni, en 4 grandeurs, s'est très bien vendu pour garniture de robes. Dans les boutons de perle, forme balle, la maison cote encore les bas prix; son stock est très com- plet. Dans les sacs Châtelaine, elle a une très bonne ligne à détailler à 50c; c'est un sac doublé de cuir avec chaîne. Un nouveau lot de sacs en corde pour le marché a été mis en stock. Dans les bourses, il y a une excessive variété, depuis les articles bon marché jusqu'aux très bon marché. Nous croyons rendre un service réel aux lecteurs de Tissus et Nouveautés en appelant leur attention sur l'annonce de MM. Nerlich & Co. Cette maison imiortante, qui a une agen- ce en Allemagne est sans contredit celle du Canada qui & le plus grard assortiment de jouets, de poupées et d'articles de fantaisie tels que statuettes religieuses, porcelaines de fantai- etc., etc. T e bureau de Montréal est situé 301 rue St- .Tacques; on y trouvera un magnifique assortiment de poupées, le jouets et autres articles de fantaisie. îi. C. X. Tranchemontagne nous dit que le courant des affaires se maintient bien; les dernières échéances se sont faites d'une façon très satisfaisante. Les lainages sont à la hatxsse depuis trois mois. La demande est forte à l'heure actuelle pour les étoffes h }ardessus avec pois blancs sur fond noir. U. J. F. Dulreuil, de la D. MeCalI Ltd, de Toronto, vient de parcourir les cantons de l'Est. Les modistes de ce district sont en général très satisfaites du résultat du commerce du printemps et s'attendent à une bonne saison d'automne. M. Alpli. liacine & Cie, rapportent une grande activité dans les affaires. La prise des ordres potir le commerce d'automne a été excellente. Les dernières échéances ont été satisfaisantes. Il n'y a pas de changements à noter dans les qui restent très fermes. Actuellement on constate une forte '.l'îiiande ]our les flanellettes ainsi que pour les Tweeds. i\L Cleghorn qui a sous sa direction le département des étoffes à robes et des soieries de la W. R. Brock Co. Ltd, de Montréal nous dit que la demande continue à être forte pour les étoffes à robe unies ainsi que pour les Vénitiens, les Box Cloths. On rcinanjue cette année une certaine tendance a abandonner les étoffes pesantes telles que les Friezes, etc., pour des étoffes plus légères façon Vénitien. Ija vogue des Zibelines n'a pas diminué. La vente des tissus pour la confection des blouses et des coi'sages a été plus forte cette année qti'elle ne l'a jamais été aujjaravant. Un tissu nouveau, la Bcnlfordette qui n'est autre pi un tissu Bedford Cord auq\U'l on a ajouté les i-ayurcs de soie est l'objet d'une forte demande. MM. A. IMcDougall Co. rapportent une grande acti- vité dans les affaires, les voyageurs de la firme achèvent leurs voyages de placement des marchandises d'auTomne. Les échéances du 4 août ont été satisfaisantes, supé- l'ieures mêmes à celles des années précédentes. Les prix les lainages iTstent très fermes, et n'y a pas d'apparence le baisse ]rchaine. i\l. F. W. Fisher, de la nuiiscm John Fisher Son & Co. pii revient d'Angh^erre, nous dit que les manufacturierï- Ic lainages de ce ]ays sont très occupés. Le marché an- glais d\v Cie ont en mains un complet assorti- ment de manteaux waterproof pour dames et demoiselles dans la forme Raglan. Ces manteaux sont longs et demi-longs. Leur coupe est parfaite et ils sont offerts aux prix les plus abordables. La W. R. Brock Co., Montréal, vient de passer encore un contrat pour des bas en cachemire uni " Llama ", dans les grandeurs pour dames, à détailler à 50c; c'est une ligne dif- ficile à obtenir meilleure. Malgré la grande avance sur le marché des fils de cachemire, la W. R. Brock Co. vend encore aux anciens prix tous les Nos dans les bas de cachemire. Le corps en laine naturelle " Wolsey " est encore un des articles de meilleure vente dans les belles marchandises irréti'écissa- bles. Les gants de cachemire ont été mis en stock. Dans les merceries pour hommes, les chaussettes en cachemire " Boss " pour détailler à 25c devraient être dans tous les magasins des marchands en éveil; c'est un bon et fort article à côtes, en tissu fin. Les cache-nez sont en bonne demande. Trois bon- nes ceintures fortes pour hommes, à détailler à 25c, sont nu- méros 322, 323 et 187. Dans les pardessus en caoutchouc pour hommes, le No 500 à détailler à $ et le No 900 à dé- tailler à $ se vendent bien. Dans les corps et caleçons le patron 308 à côte élastique, tout laine, de 18 onces et qui peut être détaillé de 85c à $ est une valeur splendide. " Ping & Pong " ouaté à détailler à 45c est le meilleur du genre dans le marché. Demandez à la Brock Co., Montréal, les cotations pour les corps et caleçons en laine ouatée, avec garniture soie. M. Filder, de MM. Waldron Drouin & Co. Ltd, nous dit que le marché des foiirrures est très ferme; on s'attend généralement à une saison très active. Jusqu'à présent la demande a surtout porté sur les moutons de Perse, l'Alaska Sable, le Seal électrique et l'Astrakhan. La demande a été également bonne pour le mouton gris jui a une tendance prononcée à la hausse. On nous dit que la jrise des ordres d'automne a été très bonne pour les chapeaux d'hommes. Les chapeaux mous de nuance noire forme Panama ont été de grande vente, très peu de chaieaux mous de couleur ont été vendus. Les durs aussi de la forme Panama ont également béiu''ficié d'une honuc demande, cependant on remarqua ue les gens vraiment bien mis n'adoptent pas cette moh> ils lui préfèreiil le eliiipeau dur à la forme un peu haute. Chapeaux américains La Compagnie Waldron, Drouin. Ltée, 507 rue Saint-Paul, Montréal, vient de recevoir un superbe assortiment complet de chapeaux américains, durs et mous. T.,es marchands trouveront dans cette maison entreprenante tous les derniers modèles de chapeaux adoptés par la mode, et à des prix qui leur laisseront une bonne marge de profits. Nous apprenons que la plupart des iilatures de coton de la province de Québec produii'out, en vue du commerce de la saison prochaine, un grand nombre de patrons nouveaux qui auront pour effet de rendre nos cotonnades }lus popu- laires que Jfimais. Les renseignements relatifs à la production du coton brut pour l'année courante ne sont pas encore connus d'une façon exacte ce qui fait px'un grand nombre de manufactures de cotonnades n'ont pas encore établi leurs prix pour la saison du Printemps 1903. Les moulins anglais de Manchester cotent pour la saison prochaine des prix un peu plus élevés que ceux établis pour la saison actuelle. Le département des toiles de la maison Brock a reçu un large assortiment de serviettes de bain en coton et en toile. MM. S. Greenshields, Son & Co. offrent au commerce 3000 pièces de flanellettes imprimées avec une réduction de prix de 1 l-2c par verge sur les prix en fabrique. MM. S. Greenshields ont acheté en fabrique 4000 pièces de flanellettes unies et twills, dans les nuances du jour. MM. S. Greenshields, Son & Co. vendent ces flanellettes avec une ré- duction de 25 pour cent sur les prix des fabricants. Durant le mois d'août, la W. R. Brock Co., Montréal, offrira quelques occasions spéciales dans le département des mar- chandises courantes. Une visite à cette maison active et prospère compensera largement le temps qu'y passera le marchand détailleur. Comme elle reçoit journellement des caisses et des ballots de marchandises d'automne, cette mai- son liquide toutes les lignes dépareillées de marchandises de printemps en vue de faire de la place pour les marchandises d'automne. Elle offre des occasions spéciales dans les Shirt- ings, Ginghams pour tabliers, coutils, sheetings, cotonnades, flanellettes, etc. Les marchands qui sont soucieux de leurs affaires- ne perdront pas leur temps en allant visiter cette maison, et en choisissant quelques-unes des occasions "qui les aideront à rendre leur commerce brillant pendant les mois peu actifs de l'été. Grande vente dans les effets de dentelle et séquin Les garnitures pour robe ont, cette saison, une vente splen- dide, particulièrement dans les effets de dentelle et séquin, les soutaches de soie noire, et les Escurials en soie noire et blanche, outre une bonne demande pour les guimpes en noir uni et en soie blanche. Les gallons " oriental " sont égale- ment de mode pour les costumes de rue. MM. Kyle, Chees- brough & Co. rapportent une demande croissante, cet autom- ne pour les garnitures de robes. Les nouveautés, les boutons de fantaisie émaillés, la soie moirée, le point de crochet noir, et plusieurs autres genres sont en bonne demande. Nouveautés en étoffes à robes qui se vendent rapidement I>es tissus pour blouses sont à l'avant-garde des nouveautés en étoffes à robes de prompte vente pour le commerce d'au- tomne. Les Parisiens se sont surpassés en produisant quel- ques-unes des p,lus jolies combinaisons qu'on ait jamais vues dans les étoffes pour blouses. Elles sont à prix raisonnables, et durables. MM. Kyle, Cheesbrough & Co., Montréal, offrent quelques jolis assortiments de ces marchandises, et sollici- tent une visite. b [0. H. II[ES, SON k GO MONTREAL TORONTO DETROIT, MANUFACTURIERS DE Stores pour Châssis, Pôles à Rideaux, Accessoires en Cuivre, Couvertures de Meubles, Rideaux en Tapestry, \ Tapis de Table, c i QUEBEC \ \ DE Nous exposons actuellement les dernières nouveautés en RIDEAUX DE DENTELLE, NETS POUR CHASSIS et DESSUS DE BUREAUX, à des prix qui supportent l'examen le plus minutieux. SUCCURSALE DE MONTREAL I 20 RUE STE-HELENE 28 MM. S. Greenshields, Son & Co. ont l'assortiment de mou- choirs le plus considérable du Canada, comprenant articles en lawn uni, en toile, mouchoirs avec broderies suisses. La variété en est grande et les prix sont très modérés. M. Wm Taylor Bailey dispose d'une forte quantité de ri- deaux à la verge qu'il offre à des prix très réduits. MM. Morin & Cie liquident la balance des lawns blancs_ et des mousselines noires qu'ils ont en magasin. Ces mar- chandises de première qualité sont offertes à des prix de job. Ils offrent également aux mêmes conditions un lot de Lenas ou toiles pour moustiquaires. MM. Brophy. Cains & Cie ont dans leurs magasins un as- sortiment complet et choisi de dentelles et de broderies pour la saison du printemps 1903. TAPIS PRÉLARTS M. Geo. A. Hees, de Toronto, chef de rimportante mai- son du même nom, était de passage à Montréal le 10 août •se rendant à Halifax où a lieu la convention des Manufac- turiers Canadiens. M. Geo. H. Hees est le président du comité des Renseignements Commerciaux de cette asso- ciation. Nous apprenons que la manufacture de Yalleyfield de MM. Geo H. Hees, Son & Co. travaille jour et nuit à l'exé- cution des commandes reçues, malgré pie la capacité de la manufacture ait été presque doublée depuis un an. M. H. Duverger représentant à Montréal de MM. Geo. H. Hees, Son & Co. constate une activité toujours crois- .sante dans les affaires. La denuinde est présentement très forte pour les rideaux en dentelles et en nets ainsi que ]our les damas à la verge. Les prix sont fermes, les paiements s'effectuent régu- lièrement. Le représentant de ]\1. Wm. Taylor Bailey se déclare satisfait de la situation actuelle, l^a prise des ordres d'au- tomne a été bonne, supérieure même à celle de l'an dernier. 11 y a une forte reprise sur les étoffes d'ameublemen+s celles dans les couleurs rouges, \ertes et bleues ont la pré- férence. MM. Geo. H. Hees Son & Co. ont reçu un grand assortiment et une quantité très importante de rideaux importés qu'ils of- frent à des prix avantageux. M. F. E. Jones, voyageur de la maison Wm Taylor Bailey, visite actuellement le commerce de notre province avec un assortiment choisi d'étoffes et accessoires d'ameublement, de rideaux, etc., etc. Nous recommandons aux commerçants de visiter le dépar- tement des Tapis et Prélarts de la maison A. Racine & Cie. Ils y trouveront un immense assortiment de ces marchandises aux plus bas prix du marché. Ce département montre aussi des rideaux en chenille et en nets à des prix très réduits. SOIES fil Le llaiidch-Jj uacttin, de \'ieune, annonce que les huit manufactures de soie les plus importantes du Japon ont • constitué un trust au capital de plus de 15 millions de yens. L'exploitation commune a commencé le 15 avril dernier. La W. R. Brock Co. Ltd. a eu une demande très forte pour les velours brodés. Son assortiment est très complet actuel- lement, et nous avons remarqué la mise en stock de forts arrivages récents. Nous apprenons que la demande porte surtout sur l'article à détailler à 75c en largeur 37/40. Les soieries ont toujours été une des spécialités remarquables de la même maison, et il y a, cette saison, une activité dans ce département qui promet beaucoup pour l'avenir. La demande pour le crêpe n'est plus ce' qu'elle était autrefois; mais nous croyons savoir que la maison W. R. Brock Co. n'a qu'à se fé- liciter d'avoir toujours en mains, dans sa succursale de Mont- réal, un assortiment complet de ces marchandises. Nous avons remarqué que tant de magasins de détail vendaient le velveteen de la marque " Sunbeam " que nous étions en droit de supposer que plusieurs maisons de gros avaient cette mar- que en stock; nous avons appris que la maison Brock Co. en a le monopole à Montréal. MM. J. P. A. des Trois-Maisons disposent d'un magnifique choix de soieries unies et de fantaisie qu'ils offrent aux plus bas prix du marché. Nous appelons l'attention du commerce des Modes sur l'as- sortiment de rubans de velours de la maison A. O. Morin & Cie. On en trouvera de toutes les dimensions courantes aux plus bas prix du marché. Nous appelons l'attention des modistes sur l'assortiment de soieries, velours, rubans, dentelles et broderies de MM. Bro- phy, Cains & Cie. Ces messieurs viennent de recevoir une caisse de broderies de Plauen nuance crème et beurre qu'ils offrent à un très bas prix. LE CAOUTCHOUC DE MAIS Comme les usages de caoutchouc se multiplient constam- ment, et que la production en semble menacée dans sa source même, par suite de l'imprévoyance avec laquelle on coupe les laines à caoutchouc, les tentatives se multiplient sans cesse pour obtenir des substances artificielles offrant les mêmes particularités que la précieuse substance. Voici que les Américains, qui produisent le maïs en quan- tité prodigieuse à ne savoir pour ainsi dire qu'en faire, se sont mis dans la tête de fabriquer du caoutchouc artificiel avec l'huile que l'on obtient en comprimant les grains de cette plante. A la vérité, il faut encore une certaine propor- tion de caoutchouc, car on mélange l'huile de maïs avec une quantité égale de gomme, et on vulcanise, autrement dit on traite par le soufre toute la masse. On prétend même que c€ caoutchouc par à peu près aurait sur le vrai, le pur, l'avaii'^ tage de demeurer souple et de ne point se gercer. Blinds EiloiisliBiirfis, BOttrtoisteOsaies. Montés, Unis. kimmimm^im^^ Gamis de Insertions Patrons Inédits, Ittodèles Exclusifs Blinds pour magasins une spécialité, Etoffes pour Draperies, Tapestry et Damas àe Coton, Articles en Cuivre, lil iH Toutes commandes par la malle exécutées promptement avec le plus grand soin. 27 et 29 Carré Victoria, - MONTREAL. SOLDES DE uammm La Maison A. O. MORIN & CIE reçoit actuellement quantité de Soldes de Manufactures dans les Flanellettes, Velveteens, Lainages, Broderies blanches, Broderies en flanellettes, Etc., Etc. M. A. O. Morii, actuellement en Europe, a fait des achats très avantageux et il désire en faire pro- fiter sa nombreuse clientèle. Votre visite le plus tôt possible vous vaudra de bons avantages. A. O. nORIN & CIE 337 RUE ST-PAUL, MONTREAL. A. Racine & Cie IMPORTâTEDRS ET JOBBERS EN MaFehanilises Sèehes Générales 7^ de toutes sortes. No MO et 342 m Saint-Paul ET 179181 rue des Commissaires MONTREAL 30 REVUE GENERALsE- ^r^f. Brophy, Viùiïfi & Co. nous disent que les prix de la marcliandise sèclic sont tous très fermes sans exception. Les cotonnades maintiennent facilement leur jirix. Quant aux lainages et étoffes à robes, la situation est iden- tique, sauf cependant les lainages de bonne qualité tels que les étoffes à robes finies façon satin, les cachemires et les " boa-cloths qui ont une tendance à la hausse. Cette maison a reçu ces jours derniers la visite de trois représentants de grandes maisons françaises faisant une spécialité des étoffes à robes ; les prix cotés par ces voya- geurs sont plus élevés que ceux de l'année dernière et de plus ils disent qu'il faut écarter toute idée d'une diminu- tion quelconque des prix actuels. Quant à la situation du commerce des marchandises sèches au Canada, elle ne saurait être meilleure les com- mandes pour la saison d'automne ont été nombreuses et les dernières échéances qui comptent au nombre des ]lus importantes de l'année n'ont donné aucun sujet de plainte. M. E. t. Stokes qui vient de prendre la direction du département des nuirchandises courantes de la succursale de Montréal de la AV. E. Brock 'Co. Ltd, était le représen- tant de la maison en question dans le district d'Ottawa. M. Harris Wener de la ilontreal Waterproof Clothing Co. a rapporté d'Europe une quantité d'idées nouvelles qu'il mettra à exécution dans la préparation des échan- tillons de waterproof qui seront offerts iour le commerce du printemps prochain. E. A. Brock, gérant de la W. E. Brock Co. Ltd, de Montréal nous dit pie la situation actuelle est des plus satisfaisante. La demande pour les marchandises d'au- tomne a été plus forte que l'an dernier. Les voyageurs qui viennent de partir pour ]rendre les comnumdes de rassor- timents envoient également des ordres importants. 11 y a eu poui' le coumierce d'automne une très forte demande pour les " wrapperettes " anglaises et américaines qui. cette saison, imitent à merveille les dessins des fla- nelles françaises. Jjcs paiements du mois d"août n'ont rien laissé à désirer. Laprès \IM. S. Jreenshields. Son & Co. les affaires crmtin lient à être de ]remier ordre. Les échéances du 4 août ont été des plus satisfaisantes. Jiisirà présent, clnuiue mois de cette année est de beau- coiij su]érieur comme cliill're d'affaires au mois corres- ]ondant de l'année dernière. Les prix sont très fermes tant pour les lainages que ]our les marchandises en coton. Il y a une certaine avance sur les prix des cotonnades blanches et grises de ci'fte années comparativement aux prix de l'année dernière; les indiennes quoique très fermes restent aux mêmes cours que l'an dernier. M. L. M. Eosenthal de la London Eubber Co. rapporte une situation satisfaisante. Il y a lieu de remarquer que la iiemande pour les waterproofs de qualité inférieure n'a pas été forte cette année, la clientèle recherche surtout l'article de bonne qualité. Le style Eaglan est toujours le préféré; on porte surtout les pardessus de couleur grise et olive. M. T. F. Clarke, gérant à Montréal de la succursale de la maison Nerlich & Co. nous avise que bon nombre de ses clients ont déjà lAacé des ordres importants pour le com- merce des fêtes. Cette année les jouets, les poupées et les autres articles de fantaisie sont offerts à des prix très avantageux. Le représentant de la Hudson Bay Knitting Co. non? dit être en pleine saison d'activité, les mois d'août 'et de se}tembre étant les deux plus forts mois de l'année pour les expéditions. Les prix de la matière première sont très fermes surtout en ce qui concerne les peaux, la demande étant plus forte que l'offre. La destruction des troupeaux de moutons en Australie par la sécheresse a occasionné une grande rareté de peaux. MM. Tooke Bros. Ltd. disposent d'un immense assortiment de bas et chaussettes pour messieurs. Les genres les plus nouveaux avec broderies y sont représentés. Leur choix de bretelles et de ceintures, de sweaters et de jerseys est im- mense. Le pique-nique des employés de la Hudson Bay Knitting Co. a eu lieu le 9 août à Iberville. Le succès a été des plus grands. La London Rubber Co. va mettre prochainement ses voya- geurs sur la route avec un assortiment complet de water- proofs pour livraison immédiate. Les voyageurs de la maison A. McDougall & Co. partiront en voyage au commencement de septembre avec les échantil- lons de lainages pour la saison du Printemps 1903. Nous conseillons à ceux de nos lecteurs en quête de man- teaux de pluie de s'adresser à la Montréal Water Proof Clo- thing Co. Ils y trouveront de quoi les satisfaire à tous les points de vue style, qualité et prix. La maison Wm Taylor Bailey vient de recevoir une forte quantité de marchandises d'automne comprenant des étoffes d'ameublement en velours uni et en velours frappé ainsi qu'une grande variété de Damas à la verge. Les voyageurs de MM. Brophy, Gains & Cie s'apprêtent à partir en tournée avec des échantillons nouveaux pour le ras- sortiment des marchandises d'automne. MM. Tooke Bros. I.,td. ont complètement liquidé leurs stocki^ de chemises d'hommes pour le commerce du printemps. Les dessins pour le printemps prochain viennent d'être établis seront bientôt entre les mains des voyageurs. The ïictor Manufacturing Co., 658, 660, 662, 664, RUE ST-VALIER MailBum par Dames et Fillettes, Jejes fEtoffe ABtonie, Liisrle per Dies, Nos voyageurs partiront dans quelques jours avec les plus jolis échantillons et un plus grand assortiment que jamais. VOYEZ LES AVANT DE PLACER VOS COMMANDES. CAULFEILD,HENDERSON&BURNS 17 et 19 FRONT STREET WEST, TORONTO. Manufacturiers et Importateurs de FOURNITURES POUR HOMMES Commerce de Rassortiment ASSORTIMENT COMPLET DE TOUTES LES LICNES EN STOCK SOUS-VETEMENTS — Balbriggan Français et Domestique, en layures unies et de fantaisie. Laine naturelle à manches longues et demi-manches. CHEMISES ET CALEÇONS DOMESTIQUES — En coton rayé uni et de fantaisie. 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Depuis notre dernière correspondance, la température est enfin devenue un peu plus semblable à celle de Tété que les deux ou trois mois précédents aussi, les chaudes jour- nées des deux dernières semaines ont permis à bon nombre de gens de partir pour les places d'été et autres endroits d'où un peu plus de trafic. La belle saison a provoqué une certaine demande pour les chaussures tennis et de campagne, de même qu'une bonne demande pour les Oxford et articles d'été; elle a permis aux détenteurs de forts stocks en ces sortes de marchandises d'en écouler une partie; en conséquence, les marchands détailleurs achètent ce dont ils sont à court, t leurs ventes leur sont agréablement jjrofitables. Les Manufacturiers de chaussures sont actuellement occupés à préparer de nouveaux échantillons pour le com- merce du printemps prochain. Quelques-uns de ces échan- tillons dénotent beaucoup de goût. Je serai en mesure de donner une description complète de ces échantillons dans ma prochaine lettre; car ils seront finis avant la fin de ce mois. Les peaux sont encore à peu près aux mêmes prix que le mois dernier, sans apparence de changement immédiat. Les prix du cuir noir sont encore élevés, de même que les dongolas et peaux de veau. Les paiements du 4 juillet ont été très bien rencontrés, et il y a eu peu de faillites à noter dans ce district; les perspectives pour les quelques mois prochains sont encou- rageantes. Je remarque une nouvelle construction en train sur la St Jean; c'est là que la chaussure Slater sera vendue, quand la bâtisse sera achevée. Elle promet d'être à la hau- teur des très beaux magasins que cette maison possède dans d'autres cités, particulièrement à IMontréal. Cette nou- velle construction devra inciter nos marchands de chaus- sures à améliorer un bon nombre de magasins, de manière il les tenir à la hauteur des exigences actuelles, bien que beaucoup aient déjà remanié, en les améliorant, Heur Tiiagasin durant l'année dernière. Evidemment, il en coûte énormément de meubler un magasin de chaussures, de façon à le rendre très joli ; mais il y a suft'isamment de gens qui seront heureux de payer un peu ]lus cher leurs marchandises si cela est nécessaire, pour les acheter dans une place qui leur sera agréable. La coiuline du cuir à semelles a perdu un de ses plus forts clients; car la firme en question achète maintenant en dehors de la combine, et il se pourrait qw d'autres firmes suivent son example. 11 se pourrait également que ce fait amène la combine à proposer à ses clients un arran- gement qui serait mutuellement satisfaisant; car il semble qu'actuellement tout l'avantage se trouve d'un seul côté. La United States Machinery Co. qui, dans le passé, con- trôlait les machines Standard's Screw & Pegging, a main- tenant à compter avec une firme de Québec qui fabrique ces machines à la satisfaction de nos manufacturiers de chaussures, qui placent les dites machines dans leurs manu- factures. Ce fait constitue une économie considérable pour les manufacturiers, car ils peuvent faire des arrange- ments bien meilleurs avec le fabricant de machines locales, n'ayant pas de royauté à payer, comme il en est imposé sur les nuichines américaines. Beaucoup de marchands de la campagne devraient pren- dre quelques leçons dans la manière d'écrire des lettres courtoises; car, dans quelques cas qui sont parvenus à ma connaissance, les questions en litige pourraient être trai- tées et arrangées beaucoup phis aisément si elles étaient présentées d'une manière mutuellement avantageuse. De nombreux marchands pensent que les maisons de gros tien- nent des voyageurs sur la route dans le but de prendre des ordres que ces marchands donnent libéralement pour les canceller aussi
CLOCHETTEÀ LA RENCONTRE DE L'HUMAINE LIZZY - Troisième long-métrage de la saga de la Fée Clochette (produit sous le label Disney Fairies), tout en images de synthèse 3D, ce film confronte la compère ailée de Peter Pan, personnage emblématique des studios et des parcs Walt Disney, à une humaine, Lizzy. Clochette et l'expédition féérique compte Service Unavailable Guru Meditation XID 918090667 Varnish cache server
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Tinker Bell and the Great Fairy Rescue Film d'animation Film 1h16 États-Unis d'Amérique Accueil Fiches Film d'animation Clochette et l'expédition féerique Retour à la liste des fiches SYNOPSIS Alors que Clochette se promène avec Vidia, elles aperçoivent dans un jardin une ravissante maison de fées. Désireuse de la visiter, Clochette s'en approche dangereusement, malgré les conseils de prudence de Vidia. Ce que la jeune intrépide ignore, c'est que la maison appartient à une petite fille de 8 ans du nom de Lizzy. Et lorsque cette dernière approche, il trop tard pour faire demi-tour ! Clochette se retrouve désormais prisonnière, révélant ainsi aux humains l'existence des fées. Vidia et ses amies vont dès lors tout faire pour la libérer... Clochette et l'expédition féerique Vous êtes ici DOUBLAGE Dubbing Brothers France MIXAGE Shepperton Studios ADAPTATION Philippe Videcoq DIRECTEUR CRÉATIF Boualem Lamhene DIRECTION ARTISTIQUE Barbara Tissier SUPERVISEUR CRÉATIF Hugues Simon 21 voix uniques 12 rôles/9 additionnelles
Clochetteet l'expédition féerique Film Complet Streaming Français Gratuit Bluray #1080px, #720px, #BrRip, #DvdRip. Alors que Clochette se promène avec Vidia, elles aperçoivent dans un jardin une ravissante maison de fées. Désireuse de la visiter, Clochette s'en approche dangereusement, malgré les conseils de prudence de Vidia.
Posted on Streaming CompletVolt, star malgré lui Films VFVolt, star malgré luiVolt, Star Malgré Lui 2008 Film VF Complet – Streaming avec sous-titres en FrançaisVolt, star malgré de film rösterDate de sortie 2008-11-21Production Walt Disney Pictures / Walt Disney Animation Studios / Wiki page star malgré luiGenres AnimationFamilialAventureComédieVolt est le héros de sa propre série télévisée. Mais le toutou ne connaît que les studios de cinéma, et lorsqu’il se retrouve perdu dans la ville de New-York, à la recherche de sa maîtresse Penny, Volt reste persuadé que ses super-pouvoirs télévisés sont réels. Volt, star malgré lui Streaming avec sous-titres en FrançaisTitre du film Popularité 96 MinutesSlogan À la Croquette de l’Ouest !Volt, star malgré lui streaming complet films vf avec sous-titres en français gratuitement. Regardez un film en ligne ou regardez les meilleures vidéos HD 1080p gratuites sur votre ordinateur de bureau, ordinateur portable, tablette, iPhone, iPad, Mac Pro et plus star malgré lui – Acteurs et actricesVolt, star malgré lui Bande annonceStreaming avec sous-titres en FrançaisFilm CompletVolt, star malgré lui ou Volt au Québec Bolt est le 111 e long métrage d’animation et le 48 e Classique d’animation » des studios Disney et TF1 Vidéo, sorti en 2008, et réalisé par Chris Williams et Byron Howard. Synopsis. Penny et son chien Volt sont les personnages principaux d’une série canine à succès, Volt, où ils passent leur temps à échapper aux plans du diabolique … Volt, star malgré lui Film Danimation Complet En Francais.\r \r Le Film Complet Volt star malgré lui 2008 en Français Danimation Youtube Penny et son chien Volt sont les personnages principaux dune série canine à .\r \r Volt Star Malgre Lui – dessin animé complet en francais Volt, star malgré lui ღ Film Danimation Complet en Français ღ Dessin .. Tout sur les dernières sorties cinéma des films Disney. Réservez vos billets, découvrez les bandes-annonces, et les horaires des séances. Mulan est le 54 e long-métrage d’animation et le 36 e Classique d’animation » des studios Disney [1], réalisé par Barry Cook et Tony en 1998, il s’inspire de la légende de Hua Mulan.. Le film est classé en 5 e position du palmarès en France en suite, sortie directement en vidéo, a été donnée au film en 2004 Mulan 2 La Mission de l’Empereur. Il met ainsi son talent à l’œuvre dans des scènes du type Star Trek II. En 1984, il réalise Les Aventures d’André et Wally B., un court-métrage de 2 m. Deux années plus tard, le 3 février 1986, Steve Jobs, le fondateur d’Apple rachète la société qui se voit être alors rebaptisée Pixar. Il en devient le PDG, et Edwin Catmull et Alvy Ray Smith les principaux dirigeants. Nous voudrions effectuer une description ici mais le site que vous consultez ne nous en laisse pas la possibilité. Volt, Star Malgré Lui; Clochette et la Pierre de Lune; Là-Haut; La Princesse et la Grenouille; Clochette et l’Expédition féérique; Toy Story 3; Raiponce; Winnie l’Ourson; Cars 2; Rebelle; Clochette et le secret des fées; Les Mondes de Ralph; Monstres Academy; Planes; La Reine des Neiges; Clochette et la fée pirate; Planes 2; Les Nouveaux … Volt, star malgré lui. Commentaires. Pour écrire un commentaire, identifiez-vous. StarLord92. Après 2 adaptations dont une assez sympa et une autre à côté de la plaque, je pense que cette … Fan d’animation et de dessins animés modernes?Parcourez notre sélection de film d’animation américains grâce à des studios comme Pixar ou Dreamworks, Japonais comme le studio Ghibli ou même français via le travail des excellents studios La fabrique » les triplettes de Belleville, Kirikou et Illumination Mac Guff Moi môche et méchant, les minions. Volt, star malgré lui. Commentaires. Pour écrire un commentaire, identifiez-vous. KevinFaitSonCinema. Une nouvelle date au menu pour le film aux USA 27 mai 2022 Darklvb. Repoussé indéfiniment …Les utilisateurs recherchent et regardent également des films après ces questions. Volt, star malgré lui Streaming avec sous-titres en Français, voirfilm Volt, star malgré lui streaming vostfr vf, Volt, star malgré lui film complet streaming vf, Volt, star malgré lui film en ligne, Volt, star malgré lui streaming complet en francais, regarder Volt, star malgré lui film complet streaming, Volt, star malgré lui stream complet entier filmDans une catégorie similaire
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