Lavérité en face du lundi au vendredi à 9h30 ! Avec Richard Werly, correspondant du journal suisse « Le Temps » en France, auteur de « La France contre elle-même.
Fil d'Ariane Accueil La France contre elle-même Démarcation le terme n'est plus guère utilisé. Fractures et archipel sont les mots à la mode. Démarcation, pourtant résonne d'une autre force il rappelle aux Français qu'à partir du 22 juin 1940, une ligne du même nom sépara le pays en deux. Les quatre années qui suivirent, sous le régime du Maréchal Pétain, furent marquées par l'abime de la collaboration avec l'occupant nazi et par l'héroïsme de la résistance. Elles furent celles du pire et du meilleur. Côte à contradictions, autour de cette ligne imposée par l'occupant nazi, furent la matrice de la France mythifiée de l'après 1945. Une France à l'unité et l'ambition retrouvées, qui se remit à croire dans la singularité de son destin. Malgré ses affrontements et ses est parti, pour enquêter sur ces démarcations françaises, sur les traces de cette balafre qui traversait à l’époque un pays oublié, éloigné de Paris et coupé du littoral Atlantique. Colonne vertébrale de la France de Vichy, la ligne » partait des contreforts de l'Ain et du Jura. Elle coupait le pays du nord au sud à travers la Saône et Loire, l'Allier, le Cher, suivant le cours des rivières et des routes, ou traversant champs et forêts alors hérissés de barbelés. Ses points de passage étaient Nantua, Dôle, Moulins, Vierzon.... Puis à partir de la Touraine, elle obliquait plein sud, à travers les Charentes, le Bordelais, les Landes, jusqu'au Béarn, au Pays Basque et à la frontière découvre l’auteur, quatre-vingts ans plus tard ? Une France rongée par des antagonismes instrumentalisés. Une France en quête d'un avenir positif que ses élites torpillent, renvoyant sans cesse les Français vers leurs divisions. Une France qui fourmille d'initiatives locales, mais ligotée par des règles que les français subissent et ne comprennent plus. Une France où la fraternité qui existait jadis, de part et d'autre de la ligne de démarcation et dans le fracas des combats, a fait place aux égoïsmes nourris par les nouveaux modes de consommation. Une France qui refuse de se voir telle qu'elle est, parce que son actuelle diversité religieuse, ethnique et culturelle, lui a été imposée sans pouvoir en débattre. Une France empêchée. Parce qu'elle est aujourd'hui en guerre...contre elle-même.
Toutroyaume divisé contre lui-même Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France. Je m'étrangle ce petit matin du 25 février en ouvrant mon quotidien régional. Sur cinq colonnes à la Une, La Voix ose jeter en pâture au grand public qui n'en demandait pas tant ce que les initiés du microcosme régional

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Unepetite note de lecture sur le livre d'Adrien Abauzit : La France divisée contre elle même. Vous l'avez lu? Vous avez envie de le lire? Dites moi!Merci Ep

La décision passe mal. Après le vote d’une délibération autorisant le port du burkini dans les piscines de Grenoble, le maire écologiste de la ville, Éric Piolle, se retrouve face à une levée de boucliers. Les réactions virulentes se multiplient bien au-delà de l’extrême droite, venant de nombreux partis politiques de droite mais aussi de gauche.→ ANALYSE. Le burkini vu de l’islam, entre indifférence et perplexitéLe président Les Républicains LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé la suspension des subventions régionales à la ville grenobloise. Une réaction justifiée par ce qu’il estime être un acte relevant du séparatisme » et à un signe de soumission de la femme, un symbole de l’islam politique ».Même son de cloche chez Éric Ciotti, député de l’aile droite du parti, fustigeant un vote de la honte ». Ou chez Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat Éric Piolle acte définitivement sa rupture avec la laïcité et les valeurs de notre République. »L’extrême droite vent deboutLa décision grenobloise suscite aussi un vent de critiques dans les rangs de la majorité présidentielle. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a condamné le projet de la municipalité et demandé au préfet de s’y opposer. En tant qu’élu de la nation, il devrait se remettre en question, car j’ai l’impression qu’il ne se rend pas compte du mal qu’il est en train de faire à nos valeurs républicaines », a pour sa part dénoncé Prisca Thévenot, l’une des porte-parole de surprise, l’extrême droite a violemment réagi à l’initiative d’Éric Piolle. Éric Zemmour a ainsi qualifié la décision de politique » et le maire de ville d’islamo-gauchiste qui veut détruire ce qu’il reste de la vieille France en se servant de l’islam ». Le vice-président du parti Reconquête !, Guillaume Peltier, a annoncé qu’il déposait une proposition de loi pour interdire le burkini à l’échelle nationale.→ À LIRE. Ouverture d’une enquête sur des fichiers d’Alliance citoyenne, association pro-burkiniSon initiative pourrait être soutenue par le Rassemblement national à en croire Marine Le Pen. En autorisant le burkini à la piscine municipale de Grenoble, Éric Piolle veut soumettre la République aux pressions islamistes. Il démontre le vrai visage, anti-républicain, de la Nupes. Les députés RN défendront l’interdiction du burkini dans les piscines et plages publiques », a-t-elle attaqué sur gauche diviséeLa question embarrasse la nouvelle alliance de gauche aux législatives, empêtrée dans une polémique dont elle se serait bien passée et qui met à l’épreuve son unité. La plupart des poids lourds de La France insoumise se sont montrés solidaires du maire écologiste sous le feu des critiques. Ça n’a rien à voir avec un débat de laïcité » mais d’hygiène », a estimé Alexis Corbière. D’un point de vue de liberté publique, je ne peux qu’accepter qu’on puisse se promener avec une kippa sur la tête ou avec un foulard. Quelles que soient nos opinions à titre personnel », a-t-il ajouté.→ ENTRETIEN. Éric Piolle Interdire le burkini dans une piscine municipale est une discrimination »Côté écologiste, la candidate malheureuse à la primaire du parti Sandrine Rousseau a botté en touche, refusant de parler de burkini, préférant l’appellation de maillot de bain couvrant ». L’important c’est vraiment que les femmes aient accès aux créneaux de piscine, a-t-elle affirmé. C’est la loi, le service public ne peut pas être différent selon les religions. »D’autres forces politiques à gauche se sont en revanche ouvertement positionnées contre le burkini. Fabien Roussel, le patron du PCF, n’a pas caché son opposition regrettant sur Europe 1 qu’Éric Piolle en fasse une affaire nationale et l’instrumentalise …. Je suis contre le fait qu’une piscine, un service public favorise une revendication religieuse ».La sénatrice socialiste Laurence Rossignol a elle aussi accusé le maire de Grenoble de polluer la campagne » des législatives, voyant dans l’autorisation du burkini une victoire des intégristes ». Le PS reste toutefois divisé sur la question, à l’image de la maire PS de Rennes Nathalie Appéré, qui a elle-même autorisé le vêtement dans les piscines de sa ville. LaFrance contre elle-même Richard Werly (Auteur) De la démarcation de 1940 aux fractures d'aujourd'hui Paru le 23 mars 2022 Essai (broché) en français. 5. 1 avis . Feuilleter Offres sur ce produit-10% livres -10% livres REMISE DE 10 % LIVRES. Offre non cumulable avec toute autre promotion en cours, dans la limite des stocks disponibles et exclusivement pour les

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LaFrance divisée contre elle-même . Fiche; 0 note . Adrien Abauzit. Date de parution : 04/08/2017; Editeur : Altitude Editions ; EAN : 9791097438005 Débats Livres Richard Werly, journaliste franco-suisse au Temps », a sillonné les territoires de l’ancienne ligne de démarcation entre la France libre et la zone d’occupation nazie. Dans son ouvrage, il décrit comment l’ancienne fracture raconte à sa manière la France d’hier et d’aujourd’hui ». Article réservé aux abonnés Livre. Lorsqu’on est suisse, la France reste un sujet d’étonnement constant. Correspondant du quotidien francophone Le Temps, Richard Werly rappelle que tout oppose la Confédération helvétique à son grand voisin un multilinguisme imposé, une démocratie directe et une décentralisation poussée dans ses recoins les plus cachés, sans parler d’un goût cultivé pour le compromis et le consensus ! Bref, tout ce qui déplaît aux Français qui se vivent imbibés de culture révolutionnaire », explique ce fin analyste de la vie politique française. Installé à Paris depuis 2014, Richard Werly était aux premières loges pour assister aux soubresauts d’une France qui se déchire, avec la fronde des gilets jaunes », événement qui a marqué le quinquennat d’Emmanuel Macron. Il a eu l’idée de chausser les bottes du journaliste zurichois Herbert Lüthy 1918-2002, auteur d’un essai remarqué sur la France d’après-guerre, publié en 1955, A l’heure de son clocher, dont le titre fut choisi par Raymond Aron, alors directeur de la collection Liberté de l’esprit » aux éditions Calmann-Lévy. Comme son prédécesseur, M. Werly entend porter un regard sévère mais amical » sur la France d’aujourd’hui où, note-t-il, des forces qui combattent pour elle, la plus forte demeure le passé ». Lire aussi la tribune Article réservé à nos abonnés Gilets jaunes » La France a un système institutionnel qui favorise la fronde contre son chef » Le constat riche est à la hauteur des reportages faits dans treize départements français, mais pas n’importe lesquels du Jura à Orthez, en passant par la campagne berrichonne et les coteaux de Touraine, il s’agit de ceux qui ont été balafrés par la ligne de démarcation séparant la France en deux, du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, selon les exigences de l’envahisseur nazi. Deux raisons expliquent ce choix. La première est privée enfant, il a passé de longs séjours avec sa mère dans un hameau de la Nièvre, situé non loin du pont Régemortes à Moulins-sur-Allier, un des principaux points de passage de la ligne. Joli tour de force La seconde repose sur une intuition journalistique les très fortes analogies que cette période historique clé comporte avec la situation contemporaine. Comment ne pas constater une certaine résonance, entre le débat actuel sur la mondialisation et la prétendue mainmise de l’Union européenne sur la France… et l’idéologie de la révolution nationale pétainiste fondée sur le triptyque souverainiste “Travail, Famille, Patrie” », écrit-il. Richard Werly est ainsi parti à la rencontre de cette France du vide » et dessine un archipel français » bien différent de celui décrit par le directeur du département opinion de l’IFOP, Jérôme Fourquet, dans le livre éponyme publié en 2019, au Seuil. Le sien est plus en adéquation avec L’Identité de la France, décrite par Fernand Braudel les permanences plutôt que les réalités fluctuantes. La ligne raconte à sa manière la France d’hier et d’aujourd’hui bureaucratique, courageuse, inventive, apeurée », écrit-il. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

AdrienAbauzit, La France divisée contre elle-même Noté 4.97 sur 5 basé sur 61 notations client ( 61 avis client) 20,00 € La France n’est pas

Richard Werly est le correspondant permanent à Paris du quotidien suisse Le Temps. Il a grandi dans la Nièvre au pied de la ligne de démarcation. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage La France contre elle-même » chez Grasset. Vous avez arpenté la ligne de démarcation qui avait divisé la France à partir de 1940 et vous trouvez de curieuses permanences… La ligne de démarcation de 1940, imposée par l’occupant et le vainqueur allemand, n’avait bien sûr rien à voir avec les fractures d’aujourd’hui qui sont sociales, économiques, identitaires, religieuses. Il ne s’agissait donc pas pour moi d’enquêter sur une quelconque analogie. Le rapprochement historique, en revanche, tient sur un sujet qui, je crois, sous-tend beaucoup des préoccupations actuelles des Français l’angoisse de la disparition de la France. Ce thème, rebattu durant la campagne présidentielle par certains candidats, en dit long sur le malaise généralisé du pays. Or s’il est une période qui prouve, avec son lot d’accommodements ou de comportements inacceptables, que la France ne disparait pas même au cœur de la pire tourmente, c’est 1940. La ligne de démarcation aurait dû/devait briser la France. Cela n’a pas été le cas. Pourquoi ? Parce que le pays s’est réveillé plus solide que la débâcle de 1940 n’aurait pu le laisser penser. La France de 1940, c’est peut-être l’esprit d’héroïsme ordinaire qui manque tant aujourd’hui. Ce sentiment qu’il n’y a pas le choix. Il faudra se battre pour que survive la République. Au sens propre comme au sens figuré. Mais vous vous demandez pourquoi le pays ne s’est pas effondré en 1940-1941 alors qu’aujourd’hui on parle d’un archipel français avec des fêlures à tous les étages… D’abord un évident rectificatif la France de 1940 commence par s’écrouler. Elle n’existe plus. C’est la débâcle. L’armée française est en déroute. Tout cela, les Français le vivent dans le plus grand des désespoirs. Mais l’histoire de la ligne de démarcation instaurée avec l’armistice de juin 1940 montre comment, face à cette séparation du pays en deux, l’âme française se rebelle et tient bon malgré tout. Il y a eu, on le sait et les historiens l’ont montré, quantité de salauds » qui ont pactisé avec l’occupant pour mener les plus sales besognes, dénoncer les résistants, dénoncer les juifs, etc… Le régime du Maréchal Pétain n’est en rien le sauveur de la France. Ce qui sauve la France, ce sont les Français. Certains sont des héros. Beaucoup s’accommodent de l’occupation nazie. Mais ils retrouvent surtout, de part et d’autre de la ligne de démarcation, le sens de l’unité et de la fraternité. Il faut tenir ensemble. Tenir ensemble ces deux mots, aujourd’hui, manquent terriblement, je crois, dans l’univers politique national. Pour vous, l’héroïsme aujourd’hui consisterait à repérer et réparer ces multiples plaies qui défigurent la France… L’héroïsme qui fait société » est l’héroïsme ordinaire. L’histoire de la ligne de démarcation est de ce point de vue éloquent. D’un seul coup, parce que cette ligne passe en bas de chez eux, qu’elle emprunte le tracé de la rivière voisine ou qu’elle coupe à travers leurs champs, des paysans deviennent des passeurs et des justes ». Les cheminots forment une extraordinaire chaîne de solidarité, de part et d’autre de la ligne. J’aime ce mot passeurs » car il dit bien ce qui manque peut-être à la France de 2022 des passerelles qui redonnent confiance entre les îles de l’archipel français. Est-ce naïf de penser cela ? Peut-être. Mais je le répète en 1940, la France aurait pu/du disparaitre. Or cela n’a pas été le cas. La France est plus solide que beaucoup de Français ne le pensent. C’est aussi la leçon de mon voyage le long de l’ex ligne de démarcation. Cet entretien est également disponible sur MediapartLeClub.
Avenuedu Bouchet 2, Genève. Le correspondant du «Temps» à Paris Richard Werly a publié ce 23 mars «La France contre elle-même» (Editions Grasset). Une enquête de terrain sur les réalités et les fractures françaises d’aujourd’hui, à la lumière de la ligne de démarcation de 1940 qui partait de la Suisse et coupait le pays en deux. Réservé aux abonnés Publié le 16/10/2013 à 1927, Mis à jour le 16/10/2013 à 2016 Le Contre-point de Guillaume Tabard. Encore un débat qui explose à la figure des socialistes au pouvoir, faute d'avoir été mené sérieusement durant leurs années d'opposition. La question de l'immigration reste aujourd'hui un des plus gros impensés de gauche. Elle a une pratique, avec ce que fait Manuel Valls. Elle devra avoir la théorie de sa pratique», expliquait en juin, dans Le Figaro, Gilles Finchelstein, le directeur de la Fondation Jean-Jaurès, proche du les mots, l'aggiornamento avait été fait au sommet. Dans sa campagne présidentielle, François Hollande avait été clair. Je conduirai une lutte implacable contre l'immigration illégale», consignait-il dans sa proposition numéro 50. Et c'est bien ce qu'applique le ministre de l'Intérieur. Obtenant ainsi une popularité qui contraste avec le rejet que subit aujourd'hui la gauche. Et qui agace d'autant plus ceux qui refusent cette rupture avec le vieux discours d'accueil censé refléter les valeurs de la gauche», comme l'ont répété tous les communiqués d'indignation… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous yV1PIw7.
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