Garageautomobile AD Piveteau Grellier Le Poiré-sur-Vie. Découvrez le numéro de téléphone, les avis clients (16), l'adresse, les horaires d'ouverture et les photos du Garage automobile.
02 Oct 2018 Lonlay et associĂ©s Cabinet de conseil en gestion de patrimoine Assurance vie Lâassurance-vie est un contrat par lequel le souscripteur lâassurĂ© sâengage Ă verser des primes de maniĂšre rĂ©guliĂšre Ă lâassureur ; en Ă©change, le souscripteur dĂ©signe un ou plusieurs bĂ©nĂ©ficiaires Ă qui lâassureur devra verser un capital ou une rente, en cas de dĂ©cĂšs du souscripteur ou Ă lâĂ©chĂ©ance du contrat. Lâassurance vie en cas de dĂ©cĂšs permet ainsi dâĂ©pargner au profit dâune ou de plusieurs personnes, librement choisies qui nâhĂ©riteraient pas nĂ©cessairement selon la loi ; elle permet dâĂ©viter le paiement des droits de succession et de bĂ©nĂ©ficier dâune fiscalitĂ© particuliĂšrement attractive. ConcrĂštement, que devient lâassurance-vie Ă lâouverture de la succession du souscripteur ? Qui peut en bĂ©nĂ©ficier et Ă quel rĂ©gime fiscal est-elle soumise ? Depuis le 1er janvier 2016, les notaires peuvent utiliser le fichier de centralisation des contrats FICOVIE » il leur permet dâen connaĂźtre lâexistence et de sâinformer sur tous les actes Ă©tablis par le dĂ©funt les montants versĂ©s, les bĂ©nĂ©ficiaires ajoutĂ©sâŠ. Lors de lâouverture dâune succession, le notaire doit en effet effectuer une recherche prĂ©cise de tous les contrats dâassurance-vie souscrits par le dĂ©funt, sur mandat des hĂ©ritiers ou des Ouverture dâune succession lâassurance-vie en fait-elle partie ?Les contrats dâassurance-vie ne font en principe pas partie de la succession du dĂ©funt, et ne sont donc pas soumis au paiement de droits de succession, sauf exception. La lĂ©gislation a Ă©voluĂ© au fil des annĂ©es et les rĂšgles concernant leur fiscalitĂ© dĂ©pendent aujourdâhui de la date de souscription des contrats, de la date de versement des primes et de lâĂąge du souscripteur au moment des Lâ assurance-vie un actif hors succession »Lâarticle 132-12 du Code des assurances dispose que les sommes versĂ©es dans le cadre dâune assurance-vie au dĂ©cĂšs du souscripteur ne font pas partie de la succession du dĂ©funt il sâagit dâun actif hors succession ». Au moment du dĂ©cĂšs, les sommes capitalisĂ©es sont versĂ©es aux bĂ©nĂ©ficiaires de lâacte et non aux hĂ©ritiers du dĂ©funt. En principe, ces sommes Ă©chappent donc Ă toute taxation. Ni les primes rĂ©glĂ©es par le souscripteur, ni le capital ou les rentes perçues par le bĂ©nĂ©ficiaire nâentrent dans la succession du dĂ©funt aucune de ces sommes nâest prise en compte dans lâactif Ă partager, ni dans la rĂ©duction pour atteinte Ă la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire. Les contrats souscrits au profit du conjoint survivant ou du partenaire de Pacs Ă©chappent en totalitĂ© aux droits de succession, depuis 2014. Sont Ă©galement exonĂ©rĂ©s â les frĂšres et soeurs cĂ©libataires du souscripteur, ĂągĂ©s de plus de 50 ans ou invalides, qui rĂ©sident sous le toit du souscripteur pendant les 5 annĂ©es prĂ©cĂ©dant sa disparition ; â la personne invalide vivant avec le souscripteur et Ă sa charge fiscalement ; â les personnes qui bĂ©nĂ©ficient de rentes de survie » parent handicapĂ© ou lâentreprise avec un contrat homme clĂ© » ; â les organismes exonĂ©rĂ©s au titre de lâarticle 795 du CGI code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts.b. Lâexception de lâ exagĂ©ration manifeste »Une exception existe nĂ©anmoins si le souscripteur a versĂ© des primes manifestement exagĂ©rĂ©es » au regard de ses facultĂ©s, le juge peut dĂ©cider sur demande des hĂ©ritiers lĂ©gaux en gĂ©nĂ©ral dâinclure une partie ou la totalitĂ© de ces primes dans lâactif successoral. En effet, le Code civil prĂ©voit que les enfants du dĂ©funt ou son conjoint en lâabsence de descendant ont le droit de recevoir une partie de sa succession, de maniĂšre garantie il sâagit de la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire ». Le dĂ©funt peut uniquement disposer de la partie restante Ă©galement connue sous le nom de quotitĂ© disponible » pour la transmettre Ă dâautres personnes de son choix, via une assurance-vie par exemple. Les magistrats examinent donc au cas par cas le caractĂšre potentiellement exagĂ©rĂ© des primes rĂ©glĂ©es par le souscripteur par rapport Ă son patrimoine, Ă lâaide dâun faisceau dâindices. Ils sâassurent ainsi que le contrat nâa pas Ă©tĂ© conclu uniquement pour contourner les rĂšgles du droit des successions, en prenant en compte â un aspect Ă©conomique ils examinent le montant des primes versĂ©es par rapport aux revenus et au patrimoine du souscripteur, au moment du versement ; les primes sont-elles supĂ©rieures au tiers de son patrimoine ? Lorsquâelles sont rĂ©glĂ©es de maniĂšre rĂ©guliĂšre, sont-elles supĂ©rieures Ă ses revenus mensuels ? â un aspect personnel cette souscription avait-elle une utilitĂ© patrimoniale et Ă©conomique pour le souscripteur, compte tenu de son Ăąge, de sa situation familiale et de son Ă©tat de santĂ© Ă cette Ă©poque ? A-t-il investi dans le but dâĂ©pargner pour un projet, pour prĂ©parer sa retraite ou pour augmenter ses revenus ? Si les primes versĂ©es sur le contrat dâassurance sont manifestement exagĂ©rĂ©es, elles sont rĂ©intĂ©grĂ©es en partie ou en totalitĂ© dans lâactif de la succession, pour pouvoir ĂȘtre partagĂ©es entre les hĂ©ritiers Les bĂ©nĂ©ficiaires de lâassurance-vieLe bĂ©nĂ©ficiaire du contrat dâassurance vie sont librement choisies par le souscripteur il peut sâagir de son conjoint ou de ses enfants, mais Ă©galement dâun tiers nâayant aucune relation familiale avec le Le libre choix du souscripteurLe souscripteur choisit librement la personne qui bĂ©nĂ©ficiera de son assurance-vie. Elle peut ĂȘtre dĂ©signĂ©e directement dans le contrat clause particuliĂšre, ou dans un testament reçu par un notaire. Si le souscripteur prĂ©fĂšre garder secrĂšte lâidentitĂ© du ou des bĂ©nĂ©ficiaires, il peut en effet les dĂ©signer dans un testament ; ce type de dĂ©signation lui permet par exemple de modifier le nom du bĂ©nĂ©ficiaire, sans que celui-ci ne soit au courant. LâassurĂ© doit alors veiller Ă informer lâassureur de cette dĂ©signation par testament, et lui transmettre le nom du notaire qui a reçu lâacte. La dĂ©signation peut avoir lieu Ă tout moment au moment de la rĂ©daction de lâacte ou aprĂšs sa signature avec lâassureur. La mention doit ĂȘtre manuscrite, quâil sâagisse dâune clause dans lâacte ou dâune dĂ©signation dans un testament. Si le souscripteur nâa dĂ©signĂ© aucun bĂ©nĂ©ficiaire, lâassurance-vie entre dans la succession elle est partagĂ©e entre les personnes qui hĂ©ritent lĂ©galement du souscripteur, aprĂšs application des rĂšgles de droit commun concernant les successions. Si une personne en particulier a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e dans lâassurance, elle reçoit le capital ou la rente au moment de la disparition du souscripteur, si elle lâaccepte. Si elle refuse le bĂ©nĂ©fice de lâassurance-vie elle a trois mois pour prendre sa dĂ©cision ou pour se manifester, aprĂšs mise en demeure des personnes hĂ©ritiĂšres par acte dâhuissier, les sommes capitalisĂ©es entrent dans la succession de lâ Assurance vie le cas particulier des Ă©pouxLorsque les Ă©poux sont mariĂ©s sous le rĂ©gime de la communautĂ© de biens et lorsque lâun des Ă©poux tire un profit personnel des biens de la communautĂ©, il lui doit une rĂ©compense un dĂ©dommagement ; les primes dâune assurance-vie rĂ©glĂ©es avec les biens communs sont soumises Ă ce principe. Si le bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©signĂ© est le conjoint du souscripteur mariĂ© sous le rĂ©gime de la communautĂ© de biens, les sommes perçues au moment du dĂ©cĂšs lui appartiennent bien propre. En revanche, si le souscripteur a dĂ©signĂ© un tiers, il doit une rĂ©compense Ă la communautĂ© qui sera prise sur son patrimoine propre Ă son dĂ©cĂšs. Si lâĂ©poux non-souscripteur dĂ©cĂšde en premier, lâassurance alimentĂ©e avec les fonds communs fait partie de lâactif de la communautĂ© et donc de lâactif de sa succession pour moitiĂ©. Depuis le 1er janvier 2016, les successeurs les enfants en gĂ©nĂ©ral ne sont imposĂ©s sur cet actif quâĂ la disparition du deuxiĂšme Ă©poux, câest-Ă -dire du souscripteur ils devaient avant sâacquitter de droits de succession au dĂ©cĂšs du premier Ă©poux, alors mĂȘme que le contrat nâĂ©tait pas encore dĂ©nouĂ© â la doctrine Bacquet » a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la rĂ©ponse CIOT ».3. La fiscalitĂ© de lâassurance-vie dans le cadre dâune successionLorsque le souscripteur disparaĂźt, le capital de lâassurance vie est versĂ© au bĂ©nĂ©ficiaire ; mĂȘme sâil nâentre pas dans la succession du dĂ©funt, ce versement est en principe fiscalisĂ©, sauf exceptions le conjoint et le partenaire de PACS sont totalement exonĂ©rĂ©s. Le montant de la fiscalitĂ© est calculĂ© en fonction de â la date de souscription du contrat avant ou aprĂšs le 20/11/91 ; â la date des versements des primes avant ou aprĂšs le 13/10/98 ; â le montant des primes versĂ©es ; â lâĂąge du souscripteur au moment du versement moins de 70 ans ou plus de 70 ans. Pour les contrats conclus avant le 20 novembre 1991, on ne tient pas compte de lâĂąge du souscripteur â versements des primes avant le 13 octobre 1998 exonĂ©ration dâimpĂŽts ; â versement des primes aprĂšs le 13 octobre 1998 les primes sont soumises Ă un prĂ©lĂšvement de 20 % jusquâĂ aprĂšs abattement de par bĂ©nĂ©ficiaire et abattement supplĂ©mentaire de 20 % pour les personnes qui bĂ©nĂ©ficient dâun contrat vie-gĂ©nĂ©ration », investi Ă 100 % en unitĂ©s de compte / le taux de 31,25 % sâapplique au-delĂ . Pour les assurances contractĂ©es Ă partir du 20 novembre 1991, la fiscalitĂ© dĂ©pend de la date des versements et de lâĂąge de lâassurĂ© â versements des primes avant le 13 octobre 1998 â avant 70 ans exonĂ©ration dâimpĂŽts ; â aprĂšs 70 ans les versements sont intĂ©grĂ©s Ă la succession aprĂšs un abattement de â versements des primes aprĂšs le 13 octobre 1998 â avant 70 ans les primes sont soumises Ă une imposition de 20 % jusquâĂ aprĂšs abattement de / le taux de 31,25 % sâapplique au-delĂ ; â aprĂšs 70 ans les versements sont intĂ©grĂ©s Ă la succession aprĂšs un abattement de Les intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©rĂ©s restent totalement exonĂ©rĂ©s dâimpĂŽts, que les versements aient eu lieu avant ou aprĂšs les 70 ans du ConcrĂštement, comment rĂ©cupĂ©rer le capital dâune assurance-vie ?Ă la disparition de lâassurĂ©, le notaire chargĂ© de la succession doit ĂȘtre averti de lâexistence, ou non, dâun contrat dâassurance-vie. Si les personnes qui doivent hĂ©riter lĂ©galement ne lâinforment pas, il peut en principe solliciter directement lâassureur. Lorsque le souscripteur disparaĂźt, le contrat prend fin et les sommes dues par lâassureur doivent ĂȘtre versĂ©es au bĂ©nĂ©ficiaire de lâacte, sur sa propre demande. Ce dernier doit en effet contacter lâassureur pour obtenir la confirmation de sa qualitĂ© de bĂ©nĂ©ficiaire du contrat, lâassureur nâayant aucune obligation de recherche. Si la clause renvoie Ă un testament, le notaire se charge dâinformer lâassureur de lâidentitĂ© de la ou des personnes mentionnĂ©es. AprĂšs avoir obtenu confirmation de sa qualitĂ© de bĂ©nĂ©ficiaire du contrat, ce dernier doit transmettre Ă lâassureur â le formulaire de souscription lâoriginal ou une dĂ©claration de perte sur lâhonneur, le cas Ă©chĂ©ant ; â un extrait de lâacte de dĂ©cĂšs ; â ses coordonnĂ©es bancaires son RIB ; â une copie de sa piĂšce dâidentitĂ© sâil est nommĂ©ment dĂ©signĂ© dans lâacte / une copie du PACS / un acte notariĂ© qui prĂ©cise sa qualitĂ© de conjoint, dâenfant, de petit-enfant / un certificat de concubinage notoire ; â une attestation sur lâhonneur qui confirme quâil ne bĂ©nĂ©ficie dâaucune autre assurance-vie ou au contraire qui atteste quâil a dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© de lâabattement de ⏠au titre dâun autre acte en totalitĂ© ou en partie. Le fichier FICOVIE devrait aider Ă Ă©viter les Ă©ventuels oublis ; â une attestation fiscale, qui prouve quâil sâest acquittĂ© des taxes Ă©ventuellement dues. AprĂšs avoir rempli le formulaire fiscal de dĂ©claration de succession et aprĂšs lâavoir dĂ©posĂ© Ă la recette principale des impĂŽts du lieu du domicile du dĂ©funt, le bĂ©nĂ©ficiaire reçoit un certificat de lâadministration fiscale un certificat de non-exigibilitĂ© ou un certificat dâacquittement des droits. Il peut Ă©galement demander Ă lâassureur de rĂ©gler directement les droits dĂ»s en les dĂ©duisant du capital, pour ne pas avoir Ă les avancer. DĂšs la rĂ©ception par lâassureur de toutes les piĂšces nĂ©cessaires, le versement des sommes dues sâeffectue en gĂ©nĂ©ral dans un dĂ©lai de 10 Ă 15 jours. Le montant versĂ© correspond aux sommes acquises au moment de la disparition de lâassurĂ©, aprĂšs dĂ©duction des droits de succession et des avances Ă©ventuelles. Lâargent est directement versĂ© sur le compte bancaire via un virement ou rĂ©glĂ© par lâintermĂ©diaire dâun chĂšque. Articles similaires
Spc3WKx.